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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 18:17

In L'Humanité

 
Inacceptable pour les enseignants et les parents d’élèves les mesures annoncées pour l’année prochaine par le recteur d’académie dans le cadre de la carte scolaire ; inacceptable également pour l’ensemble de la population du quartier du Noyer Doré.

 


En effet, alors qu’il est prévu pour l’année prochaine une vingtaine d’élèves supplémentaires, le Recteur d’Académie a annoncé la suppression d’un classe en maternelle, des 5 postes d’enseignants RASED et son refus d’ouverture d’une classe supplémentaire en élémentaire. Conséquence : des classes qui seront surchargées (26,7 élèves en moyenne en maternelle et 25 élèves en moyenne en élémentaire) ainsi la suppression du maître M qui suivait certains élèves depuis 8 ans dans le cadre du RASED. Un comble pour un établissement situé en zone sensible.
Une pétition pour dénoncer ces mesures a déjà recueilli 200 signatures ; pétition que l’on ne peut qu’approuver.
Reçues par les représentants des fédérations de parents d’élèves (FCPE et Aapeela), Patrick Devedjian a promis d’examiner la situation. Comme député UMP, il a pourtant voté systématiquement toutes les réformes sur l’éducation proposées par le gouvernement ; des réformes dont on voit les conséquences aujourd’hui sur l’école du Noyer Doré.


Quant à la majorité municipale, régulièrement interpellée par les élus de l’opposition sur la suppression des postes RASED, elle a toujours refusé de se prononcer sur le sujet. Elle a beau jeux aujourd’hui de prétendre soutenir la mobilisation des enseignants et des parents d’élèves. C’est en amont qu’il fallait agir auprès du Rectorat.

 

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 11:13

C03-24

In L'Instit'Humeurs
 

 

« Posons-nous la question, combien de nos enfants veulent-ils aujourd’hui devenir professeur ? » se demandait Nicolas Sarkozy lors de son discours sur l’éducation le 28 février à Montpellier. Conséquence directe de la politique menée durant le quinquennat (paupérisation des profs, dégradation des conditions de travail, réforme de la formation, dénigrement du métier et de ses acteurs par les ministres successifs…), mais pas seulement puisque la tendance est la même ailleurs, recruter des profs est devenu difficile et la pénurie est conséquente. Il y a cette année aux concours 43% de candidats en moins par rapport à 2011, et il y aura deux fois moins de candidats admissibles que de postes offerts. Problème de quantité donc, et mécaniquement de qualité, qui interroge l’avenir proche.

 

Les candidats à la Présidentielle devraient se plonger dans le rapport que vient de publier l’OCDE et qui donne plusieurs pistes pour tenter d’enrayer la baisse des vocations. Ils y trouveraient plus que des idées sur le recrutement : une ligne politique ambitieuse mettant l’enseignant au cœur du système et redonnant au métier toute son attractivité.

Le rapport de l’OCDE préconise de modifier les modalités de recrutement, améliorer le statut du métier sur le marché du travail, élever les salaires  , revoir la formation, de repenser l’environnement de travail, le rôle d’un professeur qui doit avoir plus de responsabilités et être plus investi dans la vie de l’école, avoir de réelles perspectives de carrière et dont le bien-être personnel doit être pris en compte… Mazette !

 

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 11:01

In Le Figaro

 

C03-18Alors que le candidat PS veut instaurer des cours spécifiques, le ministère les met en œuvre à l'aide d'un manuel.

La morale n'en finit pas de faire son retour à l'école. De rapports en programmes, elle cause des haut-le-cœur à certains quand d'autres désespèrent de la voir un jour quitter la liste des proclamations lyriques. Étonnant, dans ce contexte, que personne n'ait relevé dans le discours d'Orléans du candidat Hollande la volonté d'introduire des «cours de morale» dans le cursus des enfants.

 

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 10:21

 

 

Le discours de Hollande

 

   

 

 

18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 10:05
18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 09:55

badge-mater.jpg

In Mammouth déchaîné

 

DA : directeur d’académie, nouvelle nomenclature pour les IA.

Manifestant pour les enseignants de maternelle un mépris assez similaire à celui de Darcos dont chacun se rappelle les déclarations relatives aux couches-culottes, souvenez-vous, l'Inspecteur d'Académie de Charente considère lui aussi que les enfants de 2 à 3 ans  relèvent de la garderie et que ce n'est pas à l'école maternelle de les prendre en charge.


«Aucun [texte] ne prévoit la prise en charge des moins de 3 ans, la maternelle n’est pas une garderie, une commodité de proximité», a-t-il tenu à préciser dans les colonnes de La Charente Libre. source

Le mammouth se fait donc le plaisir de communiquer à l'IA (ou au DA, DA pour directeur académique, nouveau nom de l'IA qui n'est semble-t-il pas très à cheval sur questions réglementaires) les références des textes qu'il ignore ou feint d'ignorer : en effet, la scolarisation des enfants de 2 ans est un objectif politique et social confirmé par la loi n°2005-380 du 23 avril 2005 d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école, qui n’a fait l’objet d’aucune abrogation et reste donc (en principe) d'actualité...

 

Et toujours plus...

17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 22:37

In C'est Classe !

 

Acclamations et bruyants hourrahs pour Jean-Luc Mélenchon, applaudissements chaleureux et quelques sifflets aussi pour François Hollande, accueil sympathique mais sans plus pour Eval Joly, sifflements et broncas pour Claude Goasguen... A l'applaudimètre, Jean-Luc Mélenchon est sorti largement vainqueur des six candidats - ou de leurs représentants - à la présidentielle qui se présentaient devant la FCPE, la première fédération de parents d'élèves classée à gauche.

 

17 mars 2012 058

 

Ce samedi, la FCPE organisait à Paris une journée d'interpellations des candidats à partir de douze questions. Dans une salle de La Bellevilloise, à deux pas de la place Gambetta, Philippe Poutou (NPA), Eva Joly (EELV), Claude Goasguen (UMP), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), François Hollande (PS) et Jacqueline Gourault (Modem) ont ainsi eu chacun 50 minutes pour s'exprimer: 40 minutes pour répondre aux questions de la salle, puis 10 minutes pour parler librement.

 

La FCPE étant classée à gauche, on s'attendait à ce que le député Claude Goasguen, inspecteur général de l'Education nationale, soit brocardé. Ce qui n'a pas raté. Mais Mélenchon a créé la surprise en faisant apparaître Hollande qui lui succédait à la tribune comme un brin timoré sur le sujet.

Comment expliquer le succès du candidat du Front de gauche ? D'abord, il y a le talent oratoire, l'art de la formule, celui d'emporter les rires et de retourner les salles. "Le vrai débat dans les cantines scolaires, ce n'est pas le halal mais les frites molles et les frites dures !", a-t-il lancé, très acclamé. 

Sur le collège unique où il était attendu, ayant une position plutôt ambigue, il s'en est encore bien sorti. "Dans le collège unique, il n'y a guère que le bâtiment qui est unique !", a-t-il asséné, allusion aux filières et options rares où se regroupent les meilleurs élèves, créant ainsi une hiérarchie déguisée - comme le latin-grec, l'allemand, les classes européennes, etc.

Sur le fond, il n'a pourtant pas brillé par sa clarté. On a d'abord compris qu'il n'était pas pour le collège unique, puis qu'il était quand même pour tant qu'on n'a pas trouvé mieux, enfin, qu'il n'était pas contre comme Nicolas Sarkozy qui, lui, veut le détruire. Cela a donné: "je ne l'âcherai pas le collège unique, mais si on trouve une meilleure solution"...

 

Pour expliquer son succès, il faut aussi compter avec sa façon d'asséner des vérités et de brandir des soutions présentées comme simples à réaliser dès lors qu'on en a la volonté.

 

La suite...
17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 10:23
sarko3

 

Notre bilan tient en 18 mots et deux noms propres. Accompagnement, Autonomie, Budget, Carte scolaire, Décrochage, Evaluation, Formation, Inégalités, Innovation, Lycée, Métier, Niveau, Pilotage, Professionnel, Recrutement, Socle, STI, ZEP sont les mots du lexique sarkozien. Les deux noms propres sont ceux de deux grands témoins : la direction de l'éducation de l'OCDE et l'historien de l'école Claude Lelièvre. Dix huit et deux : au total vingt articles. Symboles d'un quinquennat en vain ?

 

16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 18:37

La mobilisation paie!

 

     Le 8 mars dernier, l’ensemble des personnels du collège Courbet était en grève pour protester contre la suppression de 90 heures de cours hebdomadaires et la fermeture de 4 classes pour la rentrée prochaine.

    Forts de cette cohésion sans précédent, trois de nos représentants ont été reçus par Monsieur L’Inspecteur d’Académie. Sensible à nos arguments, celui-ci a su répondre favorablement à nos attentes en maintenant une classe de 4e et des heures de projets culturels en classe de 5e. Il nous a, par ailleurs, fait la promesse orale du maintien d’une classe de 6e en juin, adapté à nos effectifs. Ainsi la mobilisation paie et nous sommes satisfaits de voir que nos arguments en faveur de la défense de nos élèves et de la qualité de notre enseignement ont été entendus.

Notre détermination reste entière et nous serons vigilants à ce que les promesses faites soient honorées.

Tous les personnels du collège Gustave Courbet se sont mobilisés pour défendre leurs élèves mais aussi pour attirer l’attention de tous sur les Zones d’Education Prioritaire, qui ne paraissent plus être au cœur des préoccupations actuelles.

 

Plus que jamais l’engagement et la mobilisation de tous les acteurs de l’éducation semblent incontournables !

 

Les personnels du Collège Courbet à Trappes

16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 18:16

In C'est Classe !

 

07

 

 

"Si l'école, c'était une question de moyens, alors on aurait l'école la plus performante du monde", va répétant le candidat Nicolas Sarkozy. Paraphrasons-le: "si l'université, c'étaient des promesses de crédits, alors on aurait l'université la plus riche du monde"...

 

A l'heure du bilan, la réforme des universités, présentée comme "la" réforme du quinquennat, apparaît de plus en plus pour ce qu'elle est: beaucoup de gesticulations, des annonces à foison, une litanie de promesses (d'argent), et à l'arrivée bien peu de concret. Une réforme largement en trompe l'oeil, que Nicolas Sarkozy va avoir plus de mal que prévu à "vendre" durant sa campagne. 

 

Avec la réforme de l'autonomie (mise en place par la loi LRU d'août 2007), le milliard d'euros supplémentaire qui devait aller chaque année au budget du sup et la recherche, les plans annoncés à grands fracas comme l'Opération Campus - 5 milliards d'euros pour des "campus d'excellence" - et les Investissements d'avenir  - 22 milliards officiellement pour le sup et la recherche - , on nous annonçait des universités qui allaient enfin briller dans le classement de Shanghai et des campus dont on n'aurait plus à rougir à côté des américains...

 

Que voit-on aujourd'hui ? On pourra brandir tous les chiffres de dotations en capital qu'on veut, la réalité est tenace: des universités dans le rouge, certaines obligées de "geler" des postes (c'est-à-dire ne pas les pourvoir), des étudiants toujours aussi nombreux dans les amphis, avec un lourd échec les premières années, des enseignants-chercheurs et des chercheurs toujours aussi mal payés par rapport à leurs collègues étrangers, des campus pas vraiment rénovés avec des BU fermées le week-end ou après 19 heures, etc. Pas grand-chose à voir avec "les meilleures universités du monde" promises...
 

Même les présidents d'université les plus diplomates ne cachent plus une certaine déception. "L'autonomie, ça ne marche pas sans les moyens", répète ainsi Louis Vogel, le président de la CPU (conférence des présidents d'université) et celui de Paris 2, notamment depuis qu'en novembre le ministère a annoncé que 8 établissements, en déficit, allaient être mis sous tutelle.

 

Revenons au nerf de la guerre: l'argent et "l'investissement-sans-précédent-réalisé-dans le supérieur-durant-le-quinquennat" tant vanté par le gouvernement sortant et les troupes UMP.

L'économiste Thomas Piketty vient de faire dans Libé une analyse du budget de l'enseignement supérieur et de la recherche. Il l'a complétée lors d'une rencontre avec l'AJE (Association des journalistes Education). Sa conclusion est sans appel: les crédits n'ont pratiquement pas augmenté depuis l'élection de Sarkozy.

 

Reprenons ses arguments chiffrés:

 

La suite...

 

 

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