Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Envoyez vos mails à

 

sauvons.lecole@laposte.net

  

Recherche

Pour voir tous les articles...

Vous ne voyez sur cette page
qu'un article.

Pour voir TOUS les articles
c'est
ici !

ou revenir à la page d'accueil

1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 18:04

In Sud Education

 

En 2012, 1976 postes de RASED ont été supprimés. A la rentrée 2013, 72 postes sont recréés...
           

Vous trouverez ci-dessous les éléments de la campagne unitaire du collectif RASED, dont SUD éducation est membre.

En 2012, les écoles ont perdu 1976 postes de RASED. A la rentrée 2013, les RASED ne sont toujours pas fixés sur leur sort et 72 postes seulement sont recréés. A ce rythme là, il faudrait 70 ans pour retrouver les 5000 postes supprimés ! Et encore, tous les postes ouverts ne seront pas pourvus, du fait de l’insuffisance des départs en formation..

La fédération SUD éducation revendique le développement de RASED complets sur tous les territoires, avec les collègues des différentes spécialités (pédagogiques, rééducatives et psychologiques), qui ne doivent être ni fusionnées, ni supprimées, ni diluées dans d’autres dispositifs, mais reconnues et maintenues dans leurs spécificités.

Lettre au ministre
PDF - 233.6 ko
Lettre du collectif RASED à Vincent Peillon
Campagne rentrée 2013 - PDF
Affichette
PDF - 185.6 ko
Affichette Collectif RASED
Campagne rentrée 2013 - PDF
Clip vidéo

JPEG - 190.6 ko
Affichette au format image JPG
28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 18:19
In Café Pédagogique
 
 

 

C03-18" Nous avons entamé une réflexion globale sur le traitement de la difficulté scolaire et l'organisation des RASED", a répondu Vincent Peillon à une question du sénateur B Cazeau le 26 mars. "Nous voulons mieux articuler ces réseaux avec le traitement des difficultés dans les classes – tel est l'objet du dispositif « plus de maîtres que de classes » – et en dehors des classes.

 

La suite...
5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 17:37

05-02-2013-17-36-45.jpg

25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 22:37

In Sud Education

 

Le sort des RASED a été arrêté en septembre 2008 quand, Rue de Grenelle, on a programmé la disparition de 2 ou 3 000 postes chaque année jusqu’à l’agonie.

Une disparition programmée depuis longtemps

Parallèlement, Xavier Darcos a entériné la réforme des programmes de juin 2008, la « libération du samedi matin », l’institution de l’accompagnement éducatif au collège, de l’aide personnalisée et des stages hors temps scolaire pour les élèves de CM.

Souvenons-nous de ces propos, d’octobre 2008 : « Toutes les mesures que je prends servent surtout d’habillage aux suppressions de postes. », énoncés par ce même Xavier Darcos, ancien secrétaire du club de l’horloge, cofondateur de « Créateurs d’école » ou « comment privatiser l’éducation ? », et proche d’« Enseignement et liberté » dans la mouvance de l’Opus Dei qui considère l’Éducation nationale comme une entreprise comme les autres.

À cette époque, Luc Ferry, toujours proche du pouvoir, a été on ne peut plus clair. À la question d’un journaliste qui lui demandait, étonné, comment la mise en place de 2 heures d’aide personnalisée pourraient permettre la suppression de postes, il a répondu qu’avec ces nouvelles dispositions, le ministère pourrait affirmer que l’enseignant est à même d’apporter de l’aide aux élèves en difficulté scolaire et qu’il ne serait plus nécessaire d’avoir recours à l’intervention extérieure comme celle des RASED.

Le mirage du dispositif d’aide personnalisée

Nous savons tous, et nos dirigeants les premiers, que le RASED intervient auprès des élèves qui ont déjà bénéficié d’une attention particulière en classe, d’une adaptation pédagogique de la part des enseignants. Or si cette aide n’a pas permis à un élève d’endiguer ses difficultés, c’est bien parce qu’il a besoin d’autre chose : des aides spécialisées dispensées par des enseignants formés. S’attacher aux procédures et au fonctionnement cognitif de l’élève, avoir une approche systémique de la difficulté peut permettre à ces élèves de se réconcilier avec l’école et de progresser dans leurs apprentissages.

L’aide personnalisée, présentée comme un dispositif pouvant se substituer au RASED ne peut apporter qu’un soutien ponctuel à un élève n’ayant pas assimilé telle ou telle notion, et non une aide efficace à des enfants dont les difficultés sont durables et complexes.

Supprimer les RASED, c’est se priver du seul dispositif gratuit d’aides spécialisées à l’intérieur de l’école ; c’est inciter les familles à se tourner vers des officines privées en cas d’échec de l’aide personnalisée. Quelles familles pourront assurer le coût d’une prise en charge dans les structures privées ?

Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage

Alors, pourquoi certains enseignants doutent-ils eux-mêmes de l’efficacité des RASED ?

Les raisons sont simples. Les RASED depuis de nombreuses années ne fonctionnent déjà plus correctement : de moins en moins de réseau complet devant couvrir des territoires de plus en plus grands, des départs en formation réduits à peau de chagrin, le non-remboursement de la totalité des frais de déplacements liés à l’exercice des missions…

Faire dysfonctionner le dispositif RASED en lui ôtant ses moyens fait qu’il n’est plus crédible, même auprès des enseignants, et facilite grandement sa suppression.

Supprimer les RASED pour faire des économies ? Pas seulement

La liquidation des RASED s’inscrit dans une logique d’économie budgétaire, mais il serait simpliste de la réduire à cela.

Agiter le spectre de la dette publique pour justifier la casse de l’école permet de cacher la transformation profonde de l’éducation, suivant un schéma néolibéral dont la norme est la concurrence et le modèle l’entreprise. C’est ce schéma managérial et entreprenarial qui impose à l’école de dégager de façon économique une élite compétitive sur le plan mondial.

Quel serait l’intérêt alors de promouvoir l’école et à plus forte raison de s’intéresser à ces élèves qui ont moins de chance de faire partie de cette élite ?

Actuellement, c’est la classe des plus riches qui modèle l’éducation à son avantage et n’a aucun intérêt à ce que l’école forme des êtres libres capables de transformer la société.

Ce ne sont donc pas les élèves en souffrance, en difficulté qui préoccupent nos dirigeants. Pour eux, peu importe qu’une partie des élèves restent sur le carreau, s’enfoncent dans la difficulté scolaire. Peu importe que les RASED disparaissent, privant ainsi les familles, les enseignants et les élèves d’un accompagnement nécessaire.

Ce n’est pas cette École là que nous voulons.


9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 18:28

 

C03-24L’idée de placer l’aide aux élèves en difficulté hors du temps scolaire « normal » s’est insinuée, répandue, imposée dans le paysage éducatif comme une vague sournoise et sans ressac. Ses sources sont anciennes avec les devoirs et les cours particuliers. Elles ont décuplées en puissance avec les « boîtes de soutien ». L’aide individualisée, caractéristique de la politique des cinq dernières années, habilement imposée, a conditionné une grande partie de l’opinion publique.

 

Le pouvoir a réalisé une belle performance : transformer un mensonge en vérité, laisser croire que ce mensonge est une bonne chose pour l’école, réussir à afficher une certaine bonne foi. L’aide individualisée a réussi à s’imposer et à faire une fantastique publicité indirecte aux « boîtes de soutien » qui prolifèrent et qui font des bénéfices énormes, permettant aux plus puissantes d’envisager une cotation en bourse.

 

Comment lutter et aider à la perception de la vérité ? Ce n’est pas facile alors que le mensonge est porté par d’immenses moyens de communication[1], avec des publicités remarquablement conçues et un matraquage sur les ondes et sur les murs. Ce n’est pas facile quand on fait systématiquement appel à ce « bon sens » si dangereux quand il n’est pas confronté à la pensée divergente et à l’esprit critique. Un de mes amis, inspecteur d’académie, protestait : « Mais enfin, c’est quand même l’honneur de la République d’offrir aux enfants de pauvres gratuitement, ce que les riches se paient depuis longtemps pour leurs enfants ». Bien des élus soi-disant progressistes et même des syndicats hostiles aux politiques mises en œuvre depuis 2007 sont tombés aussi « dans le panneau ».

 

L’aide individualisée est une escroquerie[2]. Elle n’a rien coûté ce qui n’est pas son plus gros défaut : réalisée grâce à la suppression du samedi matin, elle a permis aussi de justifier la suppression des RASED et même la suppression de la formation continue des enseignants à laquelle tente en vain de se substituer l’animation pédagogique obligatoire. En la cautionnant, bien des responsables naïfs n’avaient pas mesuré qu’ils cautionnaient l’ensemble. Prétendre remédier, rattraper, compenser, remettre à niveau, hors temps scolaire, avec des élèves dont les difficultés ne peuvent être réduites à des constats d’évaluations qui n’en sont pas[3], relève de la malhonnêteté intellectuelle. La stigmatisation douce, le surdosage d’explications magistrales et d’exercices d’application, « de la même chose » pour 4 ou 5 que pour 25 ou 30 élèves, l’alourdissement d’une journée scolaire déjà trop lourde, même pour les enfants qui ne sont pas en difficulté, sont aujourd’hui condamnés par tous les spécialistes de tous les bords jusqu’au Haut Conseil de l’Education et à l’Académie de Médecine. Cela n’empêche pas le pouvoir de persister et d’annoncer, dernière trouvaille électoraliste, la création de comités « usines à gaz » pour gérer, médecine et orthophonie à l’appui, les dispositifs d’externalisation[4]du traitement de la difficulté scolaire.

 

On peut s’étonner que certains groupements continuent de cautionner la manœuvre. C’est évidemment dans l’intérêt des enfants, diront-ils[5], formule magique permettant de dissimuler toutes les manipulations.

 

L’opération est aussi une terrible dévalorisation de l’école et des enseignants. Ils n’en ont pas toujours conscience et scient parfois, en fustigeant l’insuffisance du travail à la maison, la branche sur laquelle ils sont assis La dégradation de leur image dans les médias est bien stimulée. Si les enseignants ne parviennent pas à améliorer la réussite scolaire pendant le temps normal de classe, c’est qu’ils ne sont pas compétents et que l’on fera appel à d’autres, hors temps scolaire. C’est aussi une arme considérable pour ne pas changer l’école ou pour réduire sa place dans la société. Il n’est pas question de changer l’école, ce qui peut satisfaire certains, puisqu’elle n’est pas efficace, ajoutons lui des dispositifs qui, de plus, pourraient être privatisés.

 

La suite...

 

22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 17:27

In Quelle Ecole pour demain ?

 

 

Ils font partie des Rased, menacés comme les maîtres "G", mais quel est leur fonction ? La réponse dans cette vidéo.

 

22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 07:50

In IUFM en lutte

 

 

imagesLa Commission Education du Parti de Gauche a reçu le 20 février à l'Usine deux représentantes de cette fédération.

 

L'échange a porté sur le projet politique du PG pour l'école et plus particulièrement concernant les dispositifs de soutien et d'accompagnement au travers du travail des maitres E et de l'enseignement spécialisé (SHS).

 

Nous avons pu ensuite visionner le film de Pierre de Nicola sur l'aide rééducation en RASED, qui fait l'objet de projections publiques qui remportent à chaque fois un grand succès.

 

La formation et l'action du rééducateur, déjà instituteur ou professeur des écoles, est complexe et exigeante. C'est un passeur entre trois univers : cognitif de l'école, culturel de la famille et celui de l'enfant dans le respect de son temps personnel de développement (capacités à symboliser, à prendre de la distance sur les événements, sa qualité d'écoute psychique, ses possibilités de mises à distance de ses angoisses…).

Le film montre le fonctionnement du réseau d'aide et les liens avec le psychologue scolaire, le rééducateur (maître G), l'équipe éducative, les parents.

 

Il présente de nombreuses séances réelles ou en situation d'apprentissage qui mettent en oeuvre des jeux de fiction, de la créativité (marionnettes) dont l'objectif est d'aider l'enfant à devenir sujet de son propre développement au travers de la médiation corporelle, du non-verbal (jeu de domino)…

 

Le but est d'accueillir ce que l'enfant ne peut dire ailleurs qu'au travers du jeu (JE), et donc à faire avec ce qui lui manque, à prendre des risques, à se montrer pour accueillir l'angoisse, les peurs ; redonner de la confiance en soi et donc dans les apprentissages ; socialiser, selon le postulat qu'il n'y a pas de différence entre les enfants qui soit innée.

 

De nombreuses interviews de chercheurs, de pédagogues et de spécialistes de l'enfance éclairent le film (comme Boris Cyrulnik), qui dénonce la menace de disparition du rased du paysage éducatif au regard des dernières orientations des politiques éducatives du gouvernement actuel.

Notre volonté est de maintenir et de relancer une politique de recrutement de l'aide scolaire en fonction des besoins pour ces types de postes qui sont actuellement attaqués par des redéploiement ou des refus de reconduction ou de remplacement de façon plus ou moins violentes selon les recteurs d'académie, sans respect du terrain ni des enfants concernés.

 

un_parmi_les_autres-1Cette réflexion non limitative intègre tous les acteurs de l'école comme les écoles des parents, la formation des enseignants (rétablissement des IUFM, relance de la recherche universitaire en Sciences de l'Education), et bien sûr une transformation sociale de la société au travers de plus de justice et de solidarité, puisque les enfants en son le miroir et que leurs difficultés sont essentiellement le reflet des normoses sociétales (Pierre Weill).
 

La suite...

20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 22:03

C03-01.jpg

Nous, parents d’élèves de Saint-Ouen, organisons

 

le samedi 31 Mars,

 la projection du film « Un parmi les autres » suivie d’un débat.



Ce film, réalisé par la FNAREM* avec des professionnels, évoque avec justesse et objectivité, le rôle et l’apport des maîtres spécialisés du réseau RASED*. Il nous emmène au plus près de leur action, auprès des enfants en difficulté.
Nous croyons à cette action, et défendons la préservation des postes de maîtres E, maîtres G, psychologues au sein de notre circonscription.


Sur la circonscription de Saint-Ouen, plus de 50 % des postes de maîtres E ont été supprimés en 5 ans (2008 12 postes pourvus 2009 8 postes 2011 7 postes 2012 6 postes). Cette destruction du RASED s’inscrit dans les mesures gouvernementales actuelles visant à réduire, de manière purement comptable, le nombre de fonctionnaires de l’Education Nationale.


Les élections prochaines sont l’occasion de débattre de cette attitude et des solutions pour améliorer le droit à l’instruction, et à l’égalité des chances au sein de l’école publique.


Nous en sommes convaincus, le RASED, des enseignants formés et des personnels administratifs pédagogiques en nombre suffisant sont indispensables à la réussite des enfants de la République.


Samedi 31 mars, nous comptons sur votre présence.

*FNAREN Fédération Nationale des Associations des Rééducateurs de l'Éducation Nationale
*RASED Réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté

http://ecolesendanger.free.fr

20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 17:44

La FCPE de Trappes vous propose une soirée débat sur les Rased. La projection du film "Un parmi d'autres" sera suivie d'un débat animé par Daniel Calin (Philosophe, formateur d'enseignants spécialisés et membre du Comité Scientifique de la FNAREN) en présence de parents, d'enseignants de classe et Rased.

 

2011-0773.JPG

20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 17:37

Des parents d'élèves et des enseignants de l'école élémentaire Franklin Roosevelt organisent une rencontre, ouverte à tous, autour de la  projection du film

"Un parmi les autres",

sur la disparition programmée  des R.A.S.E.D,

vendredi 23 mars, à 18h00,

à l'école (5 rue Tivoli 13005 Marseille).

 

2tractFilm-23.03.jpg

 

 



Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
Un étudiant
Un lycéen
Un parent d"élève
Un simple citoyen
Un chercheur
Un enseignant à l'université
Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
Un élu

Résultats

Visiteurs


 

Actuellement   
visiteur(s) sur le blog