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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 09:54

In Sud Education

 

Le 29 mars à l’occasion d’une réunion les enseignants et parents de Villeneuve-la- Garenne ont été informé des mesures de carte scolaire relatives à cette commune : L’Inspection Académique a annoncé vouloir supprimer un poste à l’école Jules Verne A et un poste à Jules Verne B.

 

Le 4 avril dans le préau de Jules Verne (la mairie n’a pas accordé de salle), une centaine de parents et d’enseignants se sont réunis pour exprimer leur colère et ont décidé de se mobiliser.

 

Dès le lendemain des blocages ont eu lieu devant les écoles jusqu’à la fin des vacances. Le jeudi 7 avril, les parents et les enseignants grévistes ont manifesté à Villeneuve-la-Garenne puis à l’Inspection Académique de Nanterre.

 

Cette mobilisation a permis de faire reculer la hiérarchie de l’Education Nationale qui a annoncé que ces 2 postes ne sont plus fermés mais « bloqués » c’est-à-dire dépendraient du comptage des élèves.

 

Des parents ont discuté avec l’Inspectrice de Villeneuve-la-Garenne.

 

Une délégation d’enseignants, de parents a été reçu à la mairie pour demander un soutien officiel qui a finalement été obtenu.

 

Enfin le groupe scolaire Jules Verne était présent au rassemblement le 14 juin devant l’Inspection Académique de Nanterre à l’occasion du groupe de travail départemental qui travaillait sur l’ajustement de la carte scolaire.

C’’est alors que nous avons appris que les classes ne seraient pas fermées. Nous avons gagné !

 

SUD Education se félicite de luttes qui ne font pas semblant, qui ne lâchent rien.

On joue la gagne !

Et si l’on s’y mettait tous ensemble , dans toutes les villes et les secteurs, pour combattre les injustices sociales et changer de société ?

 

 

SUD Education Villeneuve-la-Garenne (Primaire)


18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 09:49

 

 

C03-40.jpgM. Le Ministre, nous nous permettons de nous adresser à vous pour parler de deux Collèges, le Collège Victor Duruy (Paris, 7ème) et le Collège Gustave Monod (Vitry sur Seine, Val de Marne).

 

Nous ne vous présentons pas le Collège Victor Duruy (CSP de population défavorisée 7.6 %, CSP de population favorisée 80 %) qui doit bien être connu de vous puisque vous avez un enfant scolarisé au Lycée du même nom…

 

Au Collège Gustave Monod (classé « Sensible », « Zone de prévention contre la violence », CSP de population défavorisée 55.3 %, CSP de population favorisée 7.7 %), depuis plusieurs mois nous nous acharnons à obtenir un abondement de 13 heures poste (oui 13 heures seulement…) pour juste garder notre fonctionnement actuel. Il s’agit, brièvement, que perdure un projet plutôt original baptisé « SAS » puis « Phare », projet de remédiation, d’intervention dans les classes difficiles, d’aide aux jeunes enseignants dans leurs classes et leurs enseignements (dispositif permettant notamment de réduire le nombre d’Exclusions définitives d’élèves…), que le soutien dans les classes de 5ème en français et mathématiques reste hebdomadaire (et non pas quinzaine), que ne soient pas supprimés les seconds groupes de Latin aux niveaux 5ème et 4ème. 

 

Malgré des vœux au CA de mars, une audience à l’Inspection Académique, plusieurs courriers de relance, trois journées de grèves (24 et 26 mai, 9 juin), deux journées « Collège mort » à l’appel des parents FCPE (25 mai, 8 juin), deux occupations médiatiques, pacifiques et festives (26 mai et 9 juin), une manifestation au Collège prévue le 20 juin, il ne nous a rien été donné !

 

On nous dit que nous avons plus d’heures que d’autres établissements travaillant dans des difficultés identiques : nous sommes particulièrement attristés qu’on ne les dote pas correctement.

 

Si nous avons cité le Collège Victor Duruy, c’est que nous ne comprenons pas bien les moyens qui y sont prévus en Latin, par comparaison cette fois avec notre Collège. Peut-être pourrez-vous nous expliquer la différence notable que nous observons :

-          Monod, 5 classes de 5ème, les moyens pour 1 groupe de Latin

-          Duruy 7 classes de 5ème, les moyens pour 4 groupes de Latin

-          Monod, 5 classes de 4ème, les moyens pour 1 groupe de Latin

-          Duruy 8 classes de 4ème, les moyens pour 3 groupes de Latin

-          Monod, 5 classes de 3ème, les moyens pour 1 groupe de Latin et 1 groupe de Grec

-          Duruy 7 classes de 3ème, les moyens pour 3 groupes de Latin et 1 groupe de Grec

 

L’enseignement des Langues Anciennes est-il réservé à une élite ou peut-il être proposé à un plus grand nombre ? Si oui, M. Le Ministre, pouvez-vous intervenir et nous faire attribuer 5 heures, pour un modeste second groupe ?

Nous avons lancé depuis plusieurs années une classe bilangue (Allemand LV1 + Anglais LV2) aux niveaux 6ème et 5ème : les 4 heures d’Anglais ne nous sont pas données. Nous proposons en 4ème et 3ème donc 4 langues vivantes (Allemand, Anglais, Espagnol, Italien) : nous observons que Duruy a les moyens pour l’Allemand et l’Anglais en LV1 et pour 6 langues en LV2 (les mêmes + Russe et Chinois)… Différence importante… Pouvez-vous nous faire attribuer les 4 heures d’Anglais évoquées plus haut ?

Pouvez-vous user de votre influence pour que nous soient données les heures correspondant aux autres actions citées plus haut ?

 

Nous vous remercions à l’avance de bien vouloir examiner la situation critique de notre Collège. Dans l’attente d’une réponse espérée très rapide, nous vous prions d’agréer l’expression de nos sentiments respectueux.

A Vitry sur Seine, le 16 juin 2011

 

Les Représentants Élus au Conseil d’Administration    Le Bureau FCPE     Les Personnels Enseignants

18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 09:39

In L'Humanité

 

 

 

C03-23Dans un article de la Nouvelle République publié ce jour, au sujet des causes de difficultés scolaires à l’issue du cycle primaire, madame la Rectrice d’Orléans-Tours déclare : «Si on enlève des statistiques les enfants issus de l'immigration, nos résultats ne sont pas si mauvais ni si différents de ceux des pays européens. Nous avons beaucoup d'enfants de l'immigration et devons reconnaître notre difficulté à les intégrer."

 

Commençons par combattre l'illettrisme de leurs parents... » S’il se confirme que ces propos ont réellement été tenus, le PCF tient à exprimer sa profonde indignation.

 

Aucune étude ou statistique n’indique de différence de résultats ou de trajectoire scolaires, à catégorie sociale égale, lié à l’origine ethnique. Ce qui est en cause, ce ne sont pas les origines ethniques des enfants, mais les inégalités sociales de réussite scolaire. En stigmatisant les familles et les élèves, le représentant de l’Etat induit l’idée que l’école est impuissante, et qu’il n’y aurait pas à viser des objectifs égaux.

 

C’est une honte de culpabiliser les familles qui n’ont pas eu la chance de faire des études. Halte au renoncement scolaire ! Les communistes mettront toute leur énergie à combattre cette idéologie xénophobe qu’exprime maintenant au grand jour le gouvernement Sarkozy, et à agir pour que soit conduite une politique de démocratisation scolaire, avec les moyens nécessaires. Il n’y a pas de fatalité!

17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 06:59

In Mammouth Déchaîné

 

 

S'il y a un peu moins de suppressions de postes à l'avenir en primaire, il y en aura davantage  dans les collèges et les lycées (et tant pis pour ceux qui avaient cru que la réforme des lycées se ferait à moyens constants)

source Ecole: l'Elysée prêt à lâcher du lest ?

Préoccupé par la mobilisation qui prend de l'ampleur dans l'Education nationale contre le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux, l'Elysée pourrait annoncer la fin de l'austérité dans le primaire pour la rentrée 2012, selon les informations du buzz politique d'Europe 1. L'idée serait de recruter un peu moins d'enseignants dans le secondaire, collège-lycée et un peu plus dans le primaire de façon à préserver cette fameuse règle du 1 sur 2.


"Cette année marque un tournant", a souligné un conseiller du président à Europe 1. "On assiste à un transfert de la contestation des syndicats vers la société civile. Ce sont les élus locaux et les parents d'élèves qui sont en pointe contre la fermeture des classes dans le primaire".

L’assemblée des départements de France s’en inquiète justement...

maires

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 19:57

In Café Pédagogique

 

La procédure disciplinaire contre les 16 enseignants "désobéisseurs" de Loire-Atlantique est close. "C'est une vraie victoire", écrit le comité de soutien compte tenu des pressions exercées contre eux par l'inspection académique. Les enseignants, qui avaient refusé de faire passer les évaluations nationales, ont perdu la prime d'évaluation et un retrait de salaire. Ils ont été reçus par l'inspecteur d'académie. La situation est différente pour François Le Menahèze.

La procédure lancée contre lui aboutit à un blâme pour refus d'inspection. Le calme va pouvoir revenir en Loire Atlantique. Au moins jusqu'aux prochaines évaluations...

Harcèlement en Loire Atlantique

 

 

14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 21:16

In Rue89

 

 

Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, a affirmé ce 8 juin sur Europe 1 que « depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, […] la scolarisation des enfants handicapés [et] le nombre des auxiliaires de vie scolaire [ont] augmenté », pour passer de 130 000 à plus de 210 000 élèves en milieu ordinaire. (Voir la vidéo)


 

 

Mais quelque 1 500 classes doivent fermer dès la prochaine rentrée dans le primaire, et probablement autant dans le secondaire.

Dans cette débâcle annoncée, que deviennent les enfants et adolescents handicapés, les élèves en difficulté et les jeunes patients en souffrance ? Ils avaient pourtant été « promus » grande cause nationale il y a peu.

Des lois pour garantir la scolarité de tous

Souvenez-vous : en 2002 et 2005, des lois avaient, entre autres, érigé en doctrine officielle l'intégration – on dit maintenant « inclusion » – scolaire pour tous. Elles promettaient :

  • des maisons de la personne handicapée dans chaque département, chargée notamment de promouvoir l'aide individualisée au sein de l'école en s'appuyant sur des auxiliaires de vie scolaire (AVS) formés à ce soutien ;
  • la mise en place de temps scolaires aménagés ;
  • l'articulation indispensable entre le monde du soin et celui de l'enseignement.

Ce que réclamaient depuis des lustres les associations de parents d'enfants handicapés semble (semblait ? ) enfin acquis et leur (juste) revendication d'une scolarité pour tous, finalement prise en compte.

Pour compléter, le décret du 2 avril 2009 organisait de manière précise et détaillée la coopération entre établissements scolaires et établissements de soins médico-sociaux .

Des milliers d'enfants alors taxés d'« inadaptés »

L'indispensable liaison entre soins et éducation n'est pourtant pas une nécessité dont on aurait pris conscience récemment. Le CMPP (centre médico-psycho-pédagogique) Claude-Bernard à Paris, co-fondé en 1946 par le ministère de la Santé et celui de « l'instruction publique », a toujours été novateur sur le sujet.

Il prit en charge des milliers d'enfants alors taxés d'« inadaptés » et forma nombre de spécialistes réputés. Les personnels issus de l'Education nationale y apportent depuis, à des enfants et adolescents pour lesquels la souffrance se double d'un parcours scolaire erratique, tout un savoir-faire, constamment mis à jour.

En même temps, ils sont les garants d'une synergie permanente entre école et équipe thérapeutique du CMPP, pour le plus grand bénéfice des jeunes patients.

200 disparitions de postes en trois ans

La pertinence et l'efficacité réelles de ce dispositif original font qu'il a inspiré de nombreuses vocations et qu'actuellement notre pays dispose d'un réseau de plus de 400 CMPP, s'occupant de quelque 200 000 enfants.

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 21:11
In Sauvons l'Université

 

Pour lire cet article sur le site de Mediapart.

 

C’est acquis. Le gouvernement reconduira en 2012 la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux dans l’Education nationale. Il devra trouver 16.000 nouveaux postes à supprimer. Sur le papier, l’équation paraît simple. Mais alors que se profile l’élection présidentielle, le gouvernement a promis de ne pas fermer de classes à la rentrée 2012 et se retrouve piégé par sa logique budgétaire, au point qu’elle devient parfaitement illisible.

 

Le 8 juin dernier lors d’un déjeuner organisé à l’Elysée avec les députés UMP, le président de la République a voulu se montrer inflexible. Selon des propos rapportés par le député de Haute-Savoie, Lionel Tardy, Nicolas Sarkozy a réaffirmé la règle d’or de son quinquennat : « Il ne faut pas céder sur le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, comme je n’ai pas cédé sur les retraites. »

 


Sur le terrain cependant, les élus se heurtent à la réalité de décisions prises à Paris et multiplient les signaux d’alarmes. Confrontée aux suppressions de postes au collège, l’Association des départements de France en appelle au « sens de l’écoute » du ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, et lui demande une négociation sur les diminutions d’effectifs. De leur côté, les maires de France, qui auront à gérer 1.500 classes fermetures de classe en septembre 2011, ont demandé et obtenu par l’entremise de leur président, le maire UMP de Lons-le-Saunier (Jura), Jacques Pelissard, un « traitement différencié » pour l’enseignement primaire.

 

Reste que, pour l’Education nationale, avec 32.000 départs en retraite programmés, le compte s’élève donc à 16.000 postes en moins à la rentrée 2012, pour la troisième année consécutive. Pour des raisons aussi politiques qu’économiques, difficile d’échapper à la règle du « 1 sur 2 », explique-t-on à l’Elysée. Si la France ralentit son effort de diminution de la dépense publique, elle risque en effet de perdre la note triple A que lui attribuent les agences de notation. Dévastateur en plein campagne présidentielle.

 

Double hypothèse

 

En attendant le grand débat d’orientation budgétaire, programmé pour la mi-juillet à l’Assemblée nationale, les réunions budget 2012 se succèdent entre Matignon, Bercy, et la rue de Grenelle. Les recteurs d’académie sont déjà convoqués à une série de rencontres bilatérales avec le service du budget et de la performance du ministère, pour de premiers échanges sur les « marges » de suppressions d’emplois dont ils disposent pour 2012. Parallèlement, dans la continuité de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), l’Inspection générale des finances est à la manœuvre. Elle a, depuis quelques années, supplanté les inspections maison (Inspection générale de l’Education nationale et IGAENR) et identifie différents « leviers » de suppressions de postes qui seront ensuite declinés dans les académies.

 

Les premières conclusions de cette mission confirmeraient l’existence de “marges budgétaires” dans le système éducatif : 22.000 enseignants seraient aujourd’hui “hors des classes” (Rased – réseaux d’enseignants itinérants spécialisés dans la difficulté scolaire –, remplaçants, assistants de langues, etc.). Pour absorber ces nouvelles suppressions d’emplois sans bousculer le système, une réforme en profondeur du système éducatif et de ses modes de gouvernance est nécessaire. En 2008, une première mission était parvenue aux mêmes conclusions : « La réduction des moyens (de l’Éducation nationale) sans réforme risque de dégrader la qualité du service public de l’éducation », écrivaient alors l’IGF et l’IGAENR dans leur rapport. Trois ans plus tard, et à l’approche de la fin du quinquenat, il est trop tard pour lancer une telle réforme.

 

A l’heure des derniers arbitrages, deux hypothèses ont filtré : une hypothèse dure consisterait à supprimer 16.000 postes avec 8.200 postes non remplacés dans le premier degré, 4.800 dans le second, 600 chez les personnels administratifs, et 2.400 dans l’enseignement privé.

 

La seconde hypothèse amortirait l’effet de cette annonce en jouant sur son affichage. Plus exactement, il s’agirait de transformer quelque 6.000 suppressions de postes en heures supplémentaires assurées par des enseignants volontaires. La suppression réelle de postes atteindrait alors 10.000 emplois, avec la répartition suivante : 4.000 postes supprimés dans le premier degré, 4.000 dans le second, 600 chez les personnels administratifs et 1.400 dans l’enseignement privé.

 

Mais comment dans ces conditions ne pas fermer de classes ? Par le truchement des plafonds d’emplois : c’est-à-dire le volant de personnels que chaque ministère est autorisé à payer, un “plafond” que l’Education nationale dépasse avec constance. Les causes en sont multiples : notamment des départs en retraite moins importants que prévu. Ce qui explique que certains enseignants sont recrutés, mais sans être affectés à un poste. Pour l’exercice 2010 par exemple, « la règle du non-remplacement d’un départ sur deux devait se traduire par 16.000 suppressions d’emplois en 2010, mais les suppressions d’emplois ont été limitées en exécution à 14.551 ETP (équivalent plein temps) », soit 1.049 ETP de moins que prévu, signale la Cour des Comptes dans son rapport sur la gestion budgétaire de l’Etat. 1.049 emplois non supprimés en 2010 sont ainsi conservés, ce qui permet de limiter les fermetures de classes. Le raisonnement pourrait valoir pour 2012.

 

Double discours

 

JPEG - 12.8 ko

Ces bidouillages budgétaires, Luc Chatel a choisi de ne pas les assumer. Ou plutôt, à côté d’un discours sur la rigueur budgétaire destiné aux agences de notation, en servir un autre, à destination des élus et citoyens, à travers une campagne de communication (de 1,35 million d’euros) sur le recrutement des enseignants. Dans une interview au Journal du dimanche le 29 mai, le ministre explique sa démarche : « L’objectif, c’est d’abord d’attirer les meilleurs talents. (...) Nous embaucherons 17.000 personnes en 2011 dans des métiers très différents : 3.000 dans le premier degré, 8.600 dans le second, des agents administratifs, du personnel de santé scolaire, des métiers extrêmement variés. » A grand renfort de stéréotypes (une jeune enseignante "Laura" pose pensive, un livre à la main : « Elle a trouvé le poste de ses rêves ». Un jeune enseigant "Julien", penché sur son ordinateur, a « trouvé un poste à la hauteur de ses ambitions »), ce plan de communication entend ancrer dans l’opinion l’image de l’Education nationale premier recruteur de l’Etat, contre celle d’un ministère sacrifié sur l’autel de la réduction des dépenses publiques.

 

Vu de la salle des profs, la pilule est difficile à avaler. Les syndicats dénoncent une « provocation ». Mais pour certains enseignants, cela va plus loin. « Je me sens profondément insultée », dit Valérie Tribes. Cette professeur de français de 39 ans, vacataire puis contractuelle remplaçante pendant huit ans dans l’académie de Rennes, vient de quitter l’Education nationale, écœurée par un métier qu’elle a pourtant « adoré ». Comme d’autres précaires, Valérie Tribes a appris en avril que son contrat ne serait pas renouvelé à la rentrée. « En un an, j’ai cumulé plus d’une dizaine de contrats. Si mon contrat n’est pas reconduit à la rentrée, c’est que je suis CDIsable...et qu’un CDI, ça coûte cher ! », avance la jeune femme.

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 18:59
Rassemblement devant le rectorat mercredi 15 juin

Une délégation de parents d’élèves et d’enseignants, soutenus par la FCPE et SUD Education, sera reçue à 9h par l’IA du 1er degré, pour déposer des lettres d'opposition au fichage de leur(s) enfant(s) dans Base élèves (BE1D) et obtenir le respect du « droit d’opposition » reconnu par le Conseil d’Etat dans son arrêt du 19 juillet 2010.

A Paris, le situation est particulière car le fichier BE1D a été installé en douce. Après avoir dans un premier temps refusé, par un vœu en Conseil de Paris (séance du 2 octobre 2007), de mettre en place ce fichier BE1D, la mairie a finalement fait volte-face. Par un accord entre le rectorat et la DASCO (Direction des affaires scolaires), en avril 2009, il fut décidé de la création d’une passerelle informatique entre GEPI (logiciel de gestion des écoles) et BE1D, transférant directement les données de l’un vers l’autre (de manière « automatique, journalière et nocturne » ! ).

Suite à la décision du Conseil d'Etat, de rétablir la possibilité pour les parents d'exercer leur droit d'opposition, mercredi 15 juin plusieurs centaines de lettres d'opposition, signées par des parents d'élèves d'une dizaine d'écoles maternelles et primaires d'au moins trois arrondissements parisiens, seront remises en main propre à l'inspecteur d'académie.

Un point presse sera sur place devant le Rectorat, dès 9h, pendant qu'une délégation de plusieurs personnes ira rencontrer l'inspecteur d'académie.

Les services du rectorat de Paris pour l'enseignement scolaire
94, avenue Gambetta 75020 PARIS

Accès

Lire aussi sur le site du CNRBE:

14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 18:49

 

Photo avril 2011

 

Ce matin des parents d’élèves ont décidé de bloquer l’accès à l’école Romain Rolland B d’Orly pour protester contre les suppressions abusives de postes à la rentrée 2011.

1 poste de maître E (adaptation), des postes d’enseignants spécialisés sans compter l’absence chronique des professionnels de santé. ( pas de médecin ni d’infirmière).

 

Tout ceci provoquera une dégradation sans précédent dans les conditions d’accueil et d’apprentissage de nos enfants, école classée en zone d’éducation prioritaire !!!!

 

Nous restons vigilant et continuerons la lutte tant que nos revendications n’aboutiront pas.

 

Le collectif Parents / Elus Romain Rolland B

Ecole élémentaire Romain Rolland B
Avenue Molière 94310 Orly
Tel 01 48 90 24 96
Mail : primaire.rrollandb.orly@wanadoo.fr

14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 18:34

Danièle Hoffman-Rispa, députée de Paris

Suite à la mobilisation légitime des communautés éducatives du Bas Belleville, j'ai demandé à Luc Chatel de revenir sur les décisions dommageables prises en ce qui concerne l'avenir des écoles Tourtille, Ramponeau et Pali Kao.



Stop à la baisse des moyens pour les écoles du... par dhoffmanrispal

 

Pierre Laurent, sécrétaire national du Parti Communiste,soutient l'action contre les suppressions de postes sur les écoles du bas-Belleville.

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