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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 17:49

In Snuipp

 

Le ministre l’a reconnu, il y aura 1 500 classes de moins à la rentrée prochaine, alors que plus d’élèves sont attendus. Ce qu’il ne dit pas, c’est que les RASED et les élèves en difficulté qu’ils prennent en charge vont également payer un lourd tribut.

 

Plus de 600 postes d’enseignants spécialisés (maîtres E, G et psychologues scolaires) vont passer à la trappe, selon la dernière enquête du SNUipp-FSU.

 

Au total, ce sont plus de 30 000 élèves qui seront privés de l’ aide dont ils ont pourtant besoin. Où sont les priorités affichées à réduire l’échec scolaire et les inégalités de notre système éducatif mises en lumière par les résultats aux évaluations PISA ?

Le 18 mai prochain, le SNUipp-FSU organise un rendez-vous national devant le ministère pour dire « stop » ! Des délégations d’enseignants, de parents et d’élus venus de 95 départements se feront les porte-voix de l’école de la réussite pour tous. Aucun élève ne doit être laissé pour compte. Le SNUipp-FSU demande la création d’un collectif budgétaire car seule une révision du budget peut permettre de revenir sur ces suppressions de postes qui nuiront d’abord aux élèves les plus fragiles.

Le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite doit cesser : l’école, c’est l’avenir !

 

 

- Lire aussi : Zoom sur quelques situations départementales de suppressions de postes Rased

12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 17:44

Nuit des Ecoles :

vendredi 20 mai prochain

dans les écoles, les collèges et les lycées.

 

nuitdesecoles.jpg

 

C’est l’occasion de mobiliser les conseils locaux du primaire contre les suppressions de postes et de continuer à faire signer la pétition demandant la tenue d’un collectif budgétaire pour l’Ecole.

 

Cette soirée sera également un moment de partage et de convivialité entre parents et sera peut-être aussi l’occasion d’organiser un débat autour de l’Education pour ceux qui le souhaitent.

 

Les 16000 suppressions de postes programmées pour cette rentrée 2011 auront pour conséquences l’augmentation du nombre d’élèves par classe dans les écoles, les collèges et les lycées, des fermetures de classes, des fusions d’écoles, des problèmes accrus de remplacements, etc….

 

Toujours moins d’adultes dans les écoles et établissements scolaires alors que les effectifs sont en hausse.

 

C’est à la qualité de l’enseignement et à l’accès de tous les élèves au service public d’éducation que s’attaque le gouvernement.

 

Alors, disons stop !

12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 17:31

12-05-2011-17-30-54.jpg

11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 16:57

In Sauvons l'Université

 

C03-23D’après l’AEF (dépêche du 6 mai 2011), le recteur de l’Académie de Versailles, Alain Boissinot annonce la création de Masters en alternance pour la rentrée prochaine. Extraits de son entretien :
« Nous sommes en train d’avancer avec les universités sur le projet de master en alternance », assure Alain Boissinot. Ils pourront accueillir « entre 150 et 200 étudiants pour la préparation des concours du premier degré et quelques dizaines pour préparer les concours du second degré. »

 

La question de la date du concours, qui intervient plus tard dans l’année du M2 rend l’organisation pratique plus difficile. Le recteur assure «  un démarrage significatif de ces masters en alternance » à la rentrée prochaine avec pour universités « fer de lance » Cergy et Versailles-Saint-Quentin.

 

Pour mémoire, l’entretien réalisé par l’AEF avec Alain Boissinot le 8 février 2011 :

« Nous devons dépasser la logique actuelle d’une maquette préparée par les universités dans laquelle on aménage des temps de stages [pour les futurs enseignants]. L’idée est en train de s’imposer que cette formule n’est pas la meilleure possible car elle nous pose certains problèmes pour gérer les départs en stage et l’accueil dans les établissements scolaires », déclare à AEF Alain Boissinot, recteur de Versailles, mardi 8 février 2011. Il expérimentera à la rentrée 2011 des masters enseignement en alternance dont l’objectif sera de permettre aux étudiants d’ «  approfondir leur connaissance du milieu professionnel et développer les compétences nécessaires au métier auquel ils se destinent ». Il livre à AEF les premières pistes présentées par un groupe de travail associant les cinq universités de l’académie, chargé de définir la mise en œuvre de cette nouvelle formule.

 

AEF : Quels seront les niveaux de formation concernés par l’alternance ?

Alain Boissinot : L’alternance concernera au moins les deux années de master et peut-être aussi l’année de L3. La réflexion proposée porte sur deux axes : dès la licence, les étudiants pourraient conjuguer temps de formation en université et séquences en établissement. La mission qui leur serait confiée d’assistant d’éducation puis d’assistant pédagogique serait intégrée à leur parcours de formation comme un temps de pré-professionnalisation. Puis, en master, sur le même principe, il leur serait proposé d’intervenir toute l’année en tant que personnel enseignant vacataire en établissement, accompagné par un tuteur, sur un service limité à quelques heures.

 

La suite...
10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 17:46
Enseignement : à propos de l'affaire du voile de Montreuil
 S. Minnaert, P. Morsu

C03-40.jpgNous sommes pour l'une professeur d'école et syndicaliste, pour l'autre parent d'élève à Montreuil. Nous sommes aussi tous deux militants anticapitalistes. Nous avons donc quelques motifs pour nous exprimer à propos de la nouvelle affaire de voile qui secoue notre ville.

Pour résumer la controverse, on dira que la question est de savoir si une personne affichant sa religiosité peut ou pas participer à l'encadrement de sorties scolaires. A dire vrai, la question pourrait être vite expédiée. Comment imaginer qu'une activité menée dans le cadre scolaire puisse échapper aux règles qui fondent l'École publique ? Tout ceci ne résiste pas à l'examen.

Mais évidemment, les manœuvres de Châtel relativement à ce sujet sèment la confusion. Il faut donc y revenir.

« Ni Dieu, ni César, ni Tribun »

Anticapitalistes, nous sommes (évidemment !) hostiles au fait religieux. Mais notre hostilité à la religion, à toutes les religions, n'est pas qu'une affaire de principes philosophiques.

Nous vivons une période où les acquis progressistes sont attaqués l'un après l'autre. Le mouvement ouvrier et progressiste lui-même se délite peu à peu. Sa crise est telle qu'il existe des régions du monde où les cléricaux ont pu gagner en influence et apparaitre comme une force de libération malgré les conceptions moyenâgeuses qu'ils véhiculent. Dans ce contexte, l'anti-cléricalisme n'a rien de dépassé, bien au contraire !

En France, l'hostilité de la gauche au cléricalisme est une tradition pleinement justifiée, que nous assumons. Elle remonte à la grande révolution et au rôle que joua depuis le clergé catholique contre les forces de progrès, républicaines, puis socialistes (rappelons aussi son rôle aux côté des monarchistes, contre l'école laïque, etc.). Encore aujourd'hui comment ignorer le rôle politique de la hiérarchie catholique ?

Bien sûr, il n'y a pas que le clergé catholique. On sait le rôle des rabbins dans le véritable enfer que subissent jour après jour les palestiniens. Quant aux immams et mollahs en tous genres, leur place au sein du régime moyenâgeux qui écrase littéralement les travailleurs, la jeunesse d'Iran est bien connue.

Il faut d'ailleurs ajouter un élément essentiel : partout, quelle que soit la religion, les cléricaux ont été en première ligne contre le droit des femmes, leurs libertés élémentaires, à commencer par celui de disposer de leur corps.

C'est pourquoi nous n'avons aucune honte à l'affirmer : oui, parce que nous sommes de gauche, nous sommes hostiles à la religion et aux cléricaux, à tous les cléricaux !

La « laïcité » : un acquis partiel

Dans notre pays, nous bénéficions donc d'un système scolaire au sein duquel l'influence cléricale est contenue. C'est pour nous un acquis : militants de gauche, nous ne désirons pas voir nos enfants livrés à l'endoctrinement d'une Église quelconque. Moins nos enfants fréquenteront des représentants religieux, mieux ce sera !

Il est vrai que les forces de la réaction n'ont jamais pu accepter cette particularité française, produit d'une Histoire spécifique. Et c'est un fait que depuis près d'un demi-siècle (loi Debré, 1959), les gouvernements qui se succèdent travaillent au rapprochement progressif du système public et de l'enseignement privé (essentiellement confessionnel), ce que nous combattons.

Il ne s'agit pas seulement d'idéologie. En soi, le « gouvernement des riches », celui de Sarkozy, se moque bien des questions religieuses. Ce qui lui importe c'est poursuivre la véritable guerre sociale qu'il mène depuis 2007, et qui passe nécessairement par le démantèlement de cet acquis social décisif qu'est le service public d'Enseignement. D'où la mise en avant du « caractère propre » des établissements. Et pour cela les cléricaux, fussent-ils musulmans, lui servent bien. En clair, ils sont dans cette affaire les têtes de pont des patrons, ce qui n'a rien de surprenant.

« Ni voile, ni croix, ni kippa »

Depuis 1989 (affaire du voile à Creil), l'Enseignement Public est l'objet d'une offensive qui trouve plutôt son origine dans les milieux religieux musulmans, largement instrumentalisés en la matière.

Les enseignants, massivement attachés au caractère non religieux de leurs établissements, étaient sommés d'accueillir dans leurs classes des élèves affichant ouvertement leurs convictions religieuses. La suite était cousue de fil blanc : adapter les programmes au nom du respect des croyances, etc. En clair, l'Enseignement Public devrait s'aligner sur les exigences obscurantistes au lieu d'être un outil pour s'en libérer.

Évidemment, le fait que ce soit les immams qui soient montés en première ligne fut une aubaine pour les réactionnaires de tous poils. Ainsi, en 2004, on a pu voir Chirac se pavaner en défenseur de « la laïcité », et faire voter une loi relative à la question. Pourtant, un an avant, la commission Stasi ait réaffirmé que les curés, rabbins et autres pasteurs resteraient payés par les deniers publics en Alsace-Lorraine...

Il est aussi vrai que toutes ces manœuvres n'ont été possibles qu'à cause de l'extrême modération de la gauche officielle avant tout les syndicats enseignants et les organisations de parents d'élèves. Dès cette époque, il eut suffi d'un appel de ces organisations à la communauté scolaires (profs, parents...) pour faire respecter le caractère non religieux des établissements à la base, école par école, par leur propres méthodes, pour que l'affaire se règle d'elle-même.

Châtel aux basques de M. Le Pen

C'est dans ce contexte que L. Châtel a donc récemment annoncé son intention de durcir encore les conditions d'application de la circulaire de 2004. Par un curieux hasard, cette annonce tombe alors que le vote UMP s'effondre face à celui du FN. Le hasard, sans doute....

En fait, qui peut douter une seconde que Châtel après Hortefeux, Guéant et les autres utilise la question dans la course indécente qu'il mène avec M. Le Pen (autre nouvelle convertie à la « laïcité ») et son FN sur le terrain du racisme ?

Faut-il d'ailleurs rappeler que Châtel, ce fougueux laïque, fait partie d'une équipe qui, encore récemment, fit voter la loi Carle, qui renforce encore les prébendes dont jouit l'Enseignement privé (en clair : les écoles confessionnelles) ?

Du point de vue de la défense de l'Enseignement Public face aux lobbies religieux, la mesure annoncée par Châtel est dérisoire. Son objectif est autre : il s'agit de stigmatiser la population d'origine étrangère, de donner des gages à la frange la plus réactionnaire de l'électorat sarkozyste, celle qui est retournée au bercail du FN après 2007.

Les faux amis de l'Enseignement Public

Comme on pouvait le craindre, cette nouvelle provocation du gouvernement a servi à différents groupes hostiles aux « laïcards » pour déployer leur activité.

Ainsi, à Montreuil, diverses organisations se sont lancées dans une dénonciation de la situation existant dans une école. Un tract affirme :

« (...) plusieurs mamans musulmanes qui portent un foulard sont interdites de sorties scolaires au faux prétexte de laïcité. A Montreuil, par exemple, à l’école Paul Lafargue, plusieurs mamans sont stigmatisées et leurs enfants humiliés ! »

Il s'agit donc bien de soutenir l'affirmation d'une religion donnée dans le cadre scolaire. Il n'est pas question là d'usages vestimentaires, ce qui serait une toute autre affaire.

Par ailleurs, ce texte dénonce dans cette mesure un « détournement islamophobe de la laïcité ». Nous ne voyons pour notre part pas en quoi la seule religion musulmane est visée. La même règle s'impose à tous, et pas seulement aux musulmans.

Mais disons le nettement : pour notre part, nous attendons des enseignants qu'ils préservent nos enfants de la propagande religieuse encore une fois, quelle que soit la religion en question.

Il ne saurait donc être question pour nous de soutenir une campagne qui ne peut mener qu'à l'affaiblissement du caractère laïque de l'enseignement.

Et la gauche ?

Force est de le dire : on aimerait simplement voir les organisations enseignantes et de parents d'élèves se faire moins discrètes sur la question... Il faut sortir du piège consistant à laisser les enseignants, les parents se retrouver soit aux basques du gouvernement, soit à celles de groupes de pression pro-religieux.

Il faut d'ailleurs noter ce qui rassemble le gouvernement et ces groupes : leur hostilité commune à un enseignement public largement préservé de l'influence religieuse.

La responsabilité de la gauche, du mouvement ouvrier est évidente : cesser les circonvolutions, dénoncer le caractère hypocrite et raciste des décisions de Châtel - les élus municipaux FdG font d'ailleurs l'inverse en publiant un communiqué se situant sur le terrain du soutien à la loi chiraquienne de 2004.

Mais cette position ne peut signifier un quelconque soutien à ceux qui utilisent la politique de ce gouvernement pour accentuer la pression religieuse sur l'Enseignement public.

 

10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 17:25

In Le Journal de l'Alpha

 

de Sylvie-Anne Goffinet avec son aimable autorisation

 

Le Journal de l’alpha est la revue de Lire et Ecrire, association d’éducation permanente qui coordonne un réseau d’alphabétisation en Communauté française (de Belgique). Ses objectifs sont les suivants : * informer et susciter réflexions et débats sur des thèmes pédagogiques et politiques liés à l'alphabétisation et à la formation de base des adultes peu scolarisés; * favoriser les échanges de pratiques pédagogiques centrées sur l’analyse et la réflexion critique, le développement personnel et collectif, la participation à la vie sociale, économique, culturelle et politique des personnes en formation; * mettre en relation les acteurs du secteur de l’alphabétisation et de secteurs proches, dispersés géographiquement ou institutionnellement; * ouvrir un espace rédactionnel aux intervenants de ces secteurs. Chaque numéro est centré sur une thématique liée à l'alphabétisation des adultes.

 

Le site : www.lire-et-ecrire.be

Courriel : lire-et-ecrire@lire-et-ecrire.be ou journal.alpha@lire-et-ecrire.be 

10-05-2011 17-24-27

 

 

 

 

10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 00:00

chatel2.jpg

In Libération

 

 

Luc Chatel aime brandir les statistiques pour justifier ses mesures. Il semble en réalité faire diversion, afin que personne ne s’attarde trop sur ses échecs.

 

Dans le monde merveilleux de Luc Chatel, plus on supprime des postes d’enseignants, mieux le système se porte, avec des classes moins chargées, un système de remplacement plus efficace, une aide plus ciblée aux élèves en difficultés… A l’inverse, lorsque l’on crée des postes comme la gauche l’a fait, les résultats des élèves s’effondrent et c’est un beau gâchis. Chaque jour, le ministre de l’Education se fait fort d’en apporter la «preuve», avec des statistiques venant toutes conforter la justesse de la politique suivie et des réductions de postes.

 

Ratages. Rarement un ministre aura autant utilisé les chiffres dans sa communication. Xavier Darcos, son prédécesseur, en était déjà friand, pour montrer les dérives d’une école primaire trop permissive ou les avantages d’enseignants accrochés à leurs prétendus privilèges et à ce titre hostiles aux changements. Luc Chatel en fait un élément clé de sa politique. A un an de la présidentielle, il doit convaincre que son action n’est pas dictée par la révision générale des politiques publiques (RGPP) et par le «dogme» du non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux, mais bien par l’intérêt d’un système scolaire dépassé qui attendait la droite pour être enfin modernisé. Or, si tout n’est pas à jeter en bloc, le bilan de l’ère Sarkozy s’annonce négatif, avec plusieurs grands ratages, comme la semaine des quatre jours en primaire, dénoncée de toute part comme nuisible au rythme des enfants, la réforme de la formation des enseignants (la «mastérisation»), qui a parachuté des jeunes profs devant les élèves sans formation pédagogique. Ou le creusement des inégalités et l’échec de la libéralisation de la carte promise par Nicolas Sarkozy, qui devait garantir davantage de mixité sociale.

 

Déçu. Même les réformes a priori les plus consensuelles, comme celle du lycée, et les expérimentations, qui resteront une des marques de ce quinquennat, ont déçu, soupçonnées de n’être que des prétextes à de nouvelles suppressions de postes. Faute d’avoir convaincu, le ministre brandit donc des chiffres mirobolants, censés masquer une série d’échecs.

 

1 - Un budget trompeur

 

«Depuis 1980, le budget moyen par élève a augmenté de 80%.»

Luc Chatel, le 17 avril au Grand Rendez-Vous Europe 1 - «le Parisien-Aujourd’hui en France»

 

C’est la statistique choc du dimanche des Rameaux. La dépense moyenne par élève - on additionne les salaires des enseignants et autres personnels, les frais de fonctionnement des écoles, les transports scolaires, les manuels, etc. - est passée, en primaire, de 2 920 euros en 1980 à 5 620 euros en 2008, en euros constants. «Et tout cela pourquoi ?» se demande le ministre, dont le but ultime est de montrer qu’on peut faire mieux avec moins : «Depuis 1995, le nombre d’élèves accédant au bac n’augmente plus.»

 

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2 - Des dépenses enjolivées

 

«Le Parlement a voté cette année le budget le plus important qui n’ait jamais été voté : 65 milliards d’euros.»

Luc Chatel, le 17 avril au Grand Rendez-Vous Europe 1 - «le Parisien-Aujourd’hui en France»

 

Il est difficile de discuter d’un fait : le montant du budget de l’enseignement. Mais le ministre use d’un superlatif un peu exagéré. Avec la hausse du coût de la vie, il est normal que le budget soit légèrement en hausse. Mais on comprend pourquoi il préfère employer cette donnée financière plutôt qu’une autre. Dans son dernier rapport, «Regards sur l’Education», l’OCDE épingle la France pour avoir diminué sa part de dépense publique consacrée à l’éducation. De 6,5% du PIB en 1997, elle est passée à 6% en 2007, une baisse supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE.

 

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3 - Des profs dénigrés

 

«18 000 professeurs dans le secteur primaire ne sont pas directement en relation d’enseignement avec les enfants.»

Georges Tron, secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique, le 27 avril sur Lemonde.fr

 

C’est un chiffre invérifiable, voire farfelu, clairement destiné à impressionner. Interrogé par Libération, le secrétariat d’Etat a vaguement expliqué «l’avoir repris d’un rapport de la Cour des comptes de 2005 et l’avoir actualisé». Pour les syndicats, il s’agit plutôt d’une «provocation» pour conforter le cliché de profs qui profitent du système et, au bout du compte, pour mieux faire passer les suppressions de postes.

 

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4 - Des effectifs inadaptés

«En septembre 2011, il y aura 35.000 professeurs de plus qu’au début des années 1990, alors que l’on compte 500.000 élèves de moins.»

Luc Chatel, le 17 avril au Grand Rendez-Vous Europe 1 - «le Parisien-Aujourd’hui en France»

 

C’est une phrase qui frappe les esprits et que le ministre, sûr de son effet, va répétant au gré des interviews. Les syndicats contactés ne le contestent pas, même si l’année de référence étant vague, ils ne parviennent pas exactement aux mêmes chiffres. Luc Chatel veut ainsi montrer qu’en supprimant 16 000 postes à la rentrée prochaine, il y a encore de la marge et que cela devrait donc être indolore. Mais la réalité n’est pas si simple. En vingt ans, la France a changé, et l’école aussi. La scolarité moyenne des élèves s’est allongée, ce à quoi la gauche comme la droite ont applaudi, soucieux de faire accéder toujours plus de personnes au bac.

 

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 19:25

In Mammouth Déchaîné

 


eval1Socle commun: un collège refuse de le valider Les enseignants du collège Voltaire (Asnières, Hauts de Seine) "ont voté à la quasi-unanimité le refus d’évaluer et de valider le socle commun" rapporte "le Café pédagogique". Ils dénoncent "des domaines très larges et 'fourre-tout' ", aux items "très vagues" et supposant "des connaissances implicites que beaucoup d’élèves n’ont jamais acquises". Ils estiment qu'il est de plus impossible d'évaluer "objectivement" des items qui "peuvent être interprétés différemment (par les professeurs, les élèves, les parents…)". Ils ne croient pas de plus "qu’un item puisse être acquis à vie" et "ne voient pas comment exploiter l’attestation de maîtrise des connaissances et compétences du socle commun pour orienter l’élève en fin de 3ème".

   
Ils s'inquiètent encore des méthodes et des moyens qui devraient être mis en oeuvre "en cas d’item non acquis" et pensent qu'il en ira de cette innovation comme du B2I pour les compétences en informatique et le niveau A2 pour les compétences en langues: "validé systématiquement, superficiellement et arbitrairement sans l’avis des équipes pédagogiques". Les autres inquiétudes qu'ils expriment sont assez proches de celles de leurs collègues du premier degré à propos des évaluations nationales.

D'autres nouvelles...

9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 19:19

C03-03

 

Masterisation


Rassemblement à Paris le 11 mai devant la Sorbonne

 

Alors qu'il n'y a plus que Luc Chatel pour vanter les mérites de sa réforme de la formation des maîtres, unanimement décriée par les acteurs et les observateurs du monde de l'Education Nationale, le gouvernement n'a pourtant pas l'intention de remettre à plat le chantier dévasté de l'entrée dans le métier d'enseignant.

 

Il est urgent pour les personnels comme pour les parents d'élèves d'imposer une nouvelle réforme qui permette, par le pré-recrutement, par une entrée progressive dans le métier, par une véritable élévation du niveau de recrutement des enseignants d'assurer la survie des enseignements de collège et de lycée.

 

C'est pourquoi le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU appellent à un rassemblement le mercredi 11 mai à 14h00 place de la Sorbonne pour défendre leurs demandes et leurs propositions et interpelleront solennellement Luc Chatel.

 

Source : http://www.demosphere.eu/node/24295
Source : http://www.snes.edu/Formation-des-maitres-le-

 

Formation des maîtres :
le 11 mai, pour que ça change dès la rentrée

 

Interpellé le 26 avril par la sénatrice Brigitte Gonthier-Maurin sur les effets catastrophiques de la réforme de la formation des enseignants, Luc Chatel a décrit un monde imaginaire : les enseignants stagiaires seraient mieux formés, mieux accompagnés, moins malades ou fatigués, moins souvent tentés par la démission, plus heureux que jamais...

 

Quant aux aménagements très marginaux qu'il envisage, il ne s'agit que de reprendre de vagues idées lancées sans suite depuis des mois.

 

Ce discours lénifiant s'explique aisément : comme le dit Jean-Michel Jolion dans son récent rapport à Valérie Pécresse, son ministère et celui de Luc Chatel « n'ont aucunement mis en place les outils de supervision qui permettraient d'avoir une vraie connaissance de la réalité du terrain ». En d'autres termes, le Ministre ne sait rien, parce qu'il ne veut ni ne peut rien savoir. Ainsi aujourd'hui Luc Chatel peut-il s'émerveiller, à la manière de Catherine de Russie devant les villages Potemkine.

 

Pourtant, tous les clignotants sont au rouge : les témoignages accumulés par les militants du SNES-FSU et les membres des collectifs de stagiaires montrent la situation catastrophique vécue par les stagiaires.

 

Bricolés dans l'urgence et sans moyens, les dispositifs de formation sont inadéquats, inéquitables, insuffisants.

Au pire conseille-t-on aux stagiaires en difficulté de revoir leur orientation professionnelle, au mieux leur avoue-t-on qu'ils ne sauront pas enseigner avant deux ou trois ans. Qu'auront-ils tiré de cette première année ? Qu'on peut survivre à tout et que l'État est un bien mauvais employeur !

 

Il y a donc deux premières urgences :

  • il faut recréer, dès maintenant, les conditions d'une entrée progressive dans le métier pour les lauréats à venir des concours 2011 (dont la formation n'est pas différente, n'en déplaise à Luc Chatel, à celle de leurs prédécesseurs) en les déchargeant des deux tiers de leur service pour dégager du temps pour la formation professionnelle ;
  • il faut rattraper le temps perdu, en accordant l'an prochain aux stagiaires de cette année du temps pour compléter leur formation.

Mais il y a une troisième urgence pour les élèves des collèges et des lycées cette fois.

Un enseignant sur six appartient à la tranche des 54 à 59 ans alors que les effectifs d'élèves sont, en collège, déjà repartis à la hausse de façon importante depuis la rentrée 2010.

 

Dans le même temps, le nombre de candidats aux concours baisse depuis plusieurs années, et s'est effondré à la dernière session. Le monde merveilleux de Luc Chatel ne résistera pas longtemps à ce choc démographique majeur, et si ses successeurs font le choix indispensable de recruter plus massivement des professeurs, ils risquent de ne pas y parvenir faute d'un vivier d'étudiants prêts à s'engager dans des métiers dont on fait si peu de cas.

 

Il y a donc urgence à réagir, sinon il faudra, dans les années qui viennent, recruter massivement des personnels non-titulaires moins qualifiés et moins formés. On connaît déjà les difficultés dans lesquelles se trouvent les rectorats pour assurer les remplacements. Ces difficultés vont se généraliser.

 

Il est donc impérieux, pour les personnels comme pour les parents d'élèves, d'imposer une nouvelle réforme de la formation des enseignants, qui permette, par le pré-recrutement, par une entrée progressive dans le métier, par une véritable élévation du niveau de recrutement des enseignants d'assurer la survie des enseignements de collège et de lycée.

 

Les syndicats de la FSU ont fait des propositions en ce sens aux Ministres. Malgré la promesse du Président de la République de « rouvrir le chantier de la réforme », ils n'y ont pas, à ce jour, répondu.

 

Le 11 mai, le SNES-FSU interpellera solennellement le Ministre, et au-delà, l'ensemble des groupes politiques. En particulier avec les jeunes enseignants, il défendra ses demandes lors d'un rassemblement à Paris, Place de la Sorbonne, à partir de 14h00.

 

Source : http://www.snes.edu/Formation-des-maitres-le-...


9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 19:10

In Les Echos

 

C03-18La circulaire de préparation de la rentrée 2011-2012 introduit à titre expérimental des évaluations nationales en classe de 5 e .

 

La circulaire de préparation de la rentrée 2011-2012 parue en fin de semaine dernière recèle quelques nouveautés qui font déjà du bruit. Par le biais de ce texte, le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, lance plusieursexpérimentations au collège. Contribuant à relancer le débat récurrent sur le collège unique. En fin de classe de 5 e, une « évaluation nationale », dans « les établissements volontaires » -  « une cinquantaine de collèges », précise Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire -, va être testée avec une éventuelle généralisation en 2013. Elle portera sur le français et les mathématiques. « C'est une évaluation-bilan, qui va permettre déclencher de l'aide personnalisée pour les élèves en difficulté », explique Jean-Michel Blanquer.

 

Parallèlement, Luc Chatel a annoncé la mise en place dès la 4 e de dispositifs à la carte pour envoyer certains élèves jusqu'à une journée par semaine en entreprise plusieurs semaines durant. Ces aménagements vont être couplés à l'expérimentation d'une « 3 e prépa-pro », indique la circulaire, implantée en lycée professionnel. A terme, elle a vocation, précise Jean-Michel Blanquer, à « englober et étendre » l'actuelle 3 e « de découverte professionnelle », qui concerne aujourd'hui près de 40.000 élèves selon le ministère. Par rapport à cette dernière, cette nouvelle 3 e proposera moins d'enseignements généraux et plus d'enseignements technologiques.

 

La suite...

 

 

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