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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 17:52

Rythmes scolaires : la question de la grève est posée.

Pour la suspension et l’abrogation du décret,

Alors que le ministre, le président de la FCPE, et le SE-UNSA se répandent dans les médias pour vanter les mérites

supposés de la mise en oeuvre du décret du 24 janvier sur les rythmes scolaires, les enseignants, les parents

expriment de plus en plus massivement leur refus des conséquences de ce décret.


Après la suspension à Crillon,

Janvry (Essonne) ne mettra pas en place la réforme en 2014 !

Après la décision des communes de Crillon, Haucourt, Vrocourt et Martincourt, dans l’Oise de suspendre la mise en

oeuvre du décret du 24 janvier, la commune de Janvry dans l’Essonne a décidé de ne pas l’appliquer en 2014. La

preuve est faite que la suspension de la mise en oeuvre du décret est possible. C’est une urgence.

Les aménagements aggravent la territorialisation :

seule issue, l’abrogation !

Suite à la grève à 95% du 3 octobre à Aubervilliers, le DASEN dans une lettre commune avec le maire, annonce qu’il

met au service de la commune deux fonctionnaires d'Etat : un enseignant et un administratif «

pour apporter des

solutions concrètes aux problèmes identifiés par les parents les enseignants et les intervenants ».

 

 

Ainsi « pour

apporter des solutions

 

 

» au chaos créé par le décret du 24 janvier, il faudrait accepter la mise au service des élus

locaux de fonctionnaires d'Etat. C’est l’accélération du transfert de l'école publique et laïque vers les collectivités

territoriales. Une seule réponse : abrogation du décret.

Si les maires ne cèdent pas, si le ministre ne renonce pas,

la question de la grève est posée


A Paris

 

l’assemblée générale, qui a réuni le 8 octobre 200 enseignants avec le SNUDI-FO, le SNUipp-FSU, SUD

Education et la CGT, appellent à un

 

« rassemblement lundi 14 octobre à 17 h 30

Pour exiger l’arrêt du dispositif de l’ARE,

et rappeler notre volonté d’abrogation du décret

 

Ils invitent les parents, les personnels de la Ville à se joindre à ce rassemblement.

Si la Ville maintenait son dispositif, la question de la grève serait posée comme il a été décidé par l’AG du 8 octobre

 

 

 

A Aubervilliers

 

 

le 8 octobre, enseignants et parents ont décidé d’un nouveau rassemblement à la mairie le 16

octobre «

 

pour la suspension immédiate de la mise en oeuvre du décret du 24 janvier.  ». La question de la grève le

même jour que les enseignants de Paris a été posée.


A Ris-Orangis
,

 

 

le maire a reçu une délégation de la centaine de collègues réunis devant la mairie le 7 octobre pour

lui demander de «

 

cesser la mise en place de la réforme sur la commune ».

  


A Toulouse
,

 

 

350 enseignants se sont rassemblés le 9 octobre à l’appel du SNUDI-FO, du SNUipp-FSU, de la CGT

et de SUD. A l’issue de ce rassemblement le SNUDI-FO avec le SNUipp-FSU de Haute-Garonne ont posé la question

de la grève «

 

pour l’abrogation du décret Peillon  ».

 


Dans l’Oise,

 

le SNUipp-FSU et le SNUDI-FO discutent d’un appel à la grève pour « la suspension immédiate du

décret».

 

 

Le SNUDI-FO 78 continue d'exiger la suspension immédiate de la mise en oeuvre du décret et son abrogation.

  

 

Le SNUDI-FO national s’adresse au SNUipp-FSU et à toutes les organisations syndicales du 1er degré pour une

rencontre en urgence pour l’action commune pour la suspension des PEDT et l’abrogation du décret.

 
10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 17:27
In Snuipp
   
http://29.snuipp.fr/IMG/rubon47.pngLe lundi 7 octobre, le SNUipp-FSU s’est adressé au ministre lors du comité national de suivi des rythmes scolaires. Extraits de l’intervention du syndicat
« Si, un mois après la rentrée, l’heure n’est pas encore au bilan, le SNUipp estime qu’il faut dresser de premiers constats objectifs d’une mise en œuvre des nouveaux rythmes très inégale d’une école à l’autre.
Là, où les organisations de la journée et de la semaine donnent de premières satisfactions, force est de constater qu’elles sont le fruit d’un vrai travail de co-élaboration avec tous les partenaires, dont les enseignants. A l’opposé, partout où des schémas n’ont pas été pensés entre tous les acteurs, les organisations du temps se déploient de manière chaotique et bricolée, entraînant de réels dysfonctionnements : non prise en compte des besoins spécifiques des enfants de maternelle, occupations imposées et non réfléchies des salles de classe, cohérence insatisfaisante des temps scolaires et périscolaires, horaires des APC parfois soumis aux contraintes des mairies, diminution du temps d’intervention des ATSEM dans les classes au profit du périscolaire, manque d’animateurs, absence d’activités périscolaires
… »
Réunir les comités de suivi départementaux
Il est temps de tirer les leçons de ces premières semaines, aussi bien pour les 20% d’écoles actuellement dans les nouveaux rythmes, que pour les 80% concernées par un passage en 2014. Dans les départements, le SNUipp demande la convocation de tous les comités de suivi. « Ville par ville, les situations problématiques doivent être étudiées et des solutions apportées en sortant du face à face entre l’école et la mairie. Là où il y a blocage, comme à Aubervilliers par exemple, il faut tout remettre à plat. De nouvelles organisations des rythmes scolaires doivent être retravaillées et validées à l’issue d’une vraie concertation, qui aboutisse à un consensus de la communauté éducative. Ces comités doivent aussi suivre les conditions de préparation pour 2014 et s’assurer que les propositions d’aménagement du temps scolaires sont construites dans l’intérêt des enfants et avec les enseignants. »
Ouvrir des discussions au ministère
Au niveau national, Le SNUipp demande au ministre d’ouvrir des discussions pour la réécriture du décret. Car s’il est favorable à une meilleure répartition des temps scolaires avec des journées de classe plus courtes et bien articulées avec le périscolaire, il déplore que « le décret actuel soit un carcan qui a été pensé comme si les besoins des enfants quelque soit leur âge, mais aussi toutes les ressources des écoles étaient tous les mêmes ». Or, ce n’est pas le cas. « Pour avancer, il faut offrir davantage de souplesse : des organisations adaptées aux enfants aux conditions de travail des enseignants et aux réalités locales. En tout état de cause, comme le rappelle la pétition que nous venons de lancer, le nouveau décret devra s’inscrire dans un cadre conjuguant adhésion, adaptation et égalité »
En clair, il faut que « la communauté éducative ait la possibilité d’ explorer toutes ces pistes afin de permettre à tous les élèves et à tous les enseignants de bénéficier d’un changement de rythmes réussi, serein et de qualité. » Le SNUiPP-FSU vient d’ailleurs de s’adresser au ministre en ce sens.
La réussite des élèves, c’est avant tout sur le temps de classe
« Nous rencontrons actuellement des milliers de collègues dans le pays. Nous voulons alerter le ministre sur le mécontentement voire l’exaspération qui grandissent sur les conditions de travail. D’une manière générale, la charge de travail des collègues et particulièrement des directrices et directeurs d’école s’est encore alourdie, avec de nouvelles sollicitations administratives et de nouveaux tableaux à remplir. Dans le même temps, ici et là injonctions et caporalisme se poursuivent. Stop ! La coupe est pleine.Nous réitérons nos propositions : la réussite des enfants ne peut se résumer à une réorganisation du temps sur la semaine et nécessite des changements sur le temps de classe. Il faut permettre à nos collègues de faire fonctionner le temps scolaire en toute sérénité. Il est grand temps aujourd’hui d’ouvrir les discussions. Pour leur part, les personnels y sont prêts. Au SNUIpp-FSU, nous continuons d’être exigeant pour l’école, la réussite des élèves et les conditions de travail des enseignants. »
10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 17:25

In Snuipp

 

Une annonce en fanfare suivie d’un rectificatif : la prime aux directeurs de l’académie d’Orléans-Tours pour la mise en œuvre des rythmes ne sera finalement pas versée. Pour le SNUipp-FSU, la surcharge de travail imposée par cette réforme doit s’accompagner d’une reconnaissance financière pour tous.

C’est une décision du rectorat qui a fait du bruit dans les 6 départements de l’académie d’Orléans-Tours : le versement d’une prime exceptionnelle de 94,12€ annuels pour les directeurs et directrices dont l’école « applique les nouveaux rythmes scolaires depuis la rentrée 2013 » peut-on lire dans la circulaire du DASEN d’Indre et Loire datée du 1er octobre et adressée aux 173 écoles passées à 4 jours et demi dans le département.

Rétropédalage

Cette indemnité, dégagée sur l’enveloppe dédiée aux activités péri-éducatives, visait à « saluer les actions et le dévouement des personnels » a précisé la rectrice, Mme Reynier. Mais coup de théâtre le 9 octobre au soir : l’indemnité ne sera pas versée, faute d’accord du ministère, annonçait Mme Reynier à l’agence de presse AEF. Le ministère a donc jugé cette initiative « trop atypique » et « prématurée alors qu’un groupe de travail spécifique aux directeurs d’école va s’ouvrir » déclarait la rectrice mercredi soir.

Reconnaissance financière pour tous

Pour le SNUipp-FSU, cette initiative hasardeuse et maladroite montre que le surcroît de travail lié à la réforme des rythmes appelle une reconnaissance. Si les directeurs et directrices sont directement touchés par la surcharge de travail induite par la mise en place des rythmes (désorganisation de l’école, rencontres avec les partenaires…), leurs collègues adjoints ne sont pas en reste (mise en place des APC, gestion des groupes, surcoûts engendrés, etc.) C’est pourquoi le syndicat estime que la reconnaissance financière est indispensable, pour tous les enseignants du 1er degré !

A consulter :

- Le courrier du DASEN d’Indre et Loire du 1er octobre
- Rythmes : ce que propose le SNUipp

10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 17:21

In Sud Education

 

http://www.sudeducation.org/local/cache-vignettes/L65xH150/arton4908-58e1b.pngDans la petite portion des communes qui – sous la pression gouvernementale – ont témérairement opté pour son application dès cette année, la mise en œuvre de la réforme Peillon des rythmes scolaires confirme à souhait la pertinence des critiques que nous n’avons eu de cesse de lui opposer depuis l’exposition de son projet. Six semaines après la rentrée, il est permis d’esquisser avec quelque précision un inventaire des dommages engendrés par le décret Peillon : inégalités territoriales accrues entre communes riches et pauvres, rurales et urbaines, entre quartiers d’une même agglomération ; injustices sociales aggravées avec des services payants et/ou sélectifs ; pataquès organisationnels susceptibles de mettre en danger la sécurité des élèves ; mise en cause des droits des travailleurs/ses ; fatigue supplémentaire pour les élèves et les personnels ; développement de la précarité ; dégradation des conditions de travail liée à l’occupation des locaux ; démantèlement du service public et recours à des prestataires privés… Le mouvement de contestation, loin de s’estomper, revêt aujourd’hui de multiples formes, portées par des enseignant-e-s excédé-e-s, des agents municipaux surexploité-e-s, des parents d’élèves inquiet-e-s, des communes en difficulté. SUD éducation soutient ces mobilisations. Le décret doit être abrogé ; des alternatives pour l’école publique, les personnels et les élèves doivent être imposées par nos luttes.

 

Escomptant surfer sur une désapprobation en voie de généralisation, l’UMP s’est lancée dans une vaste opération de récupération politicienne de cette question des rythmes scolaires, avec des arrière-pensées fort mal camouflées à l’approche des élections municipales de 2014. Les mêmes qui, hier encore, conspuaient la grève des enseignant-e-s – la disqualifiant comme une expression des plus arriérées du corporatisme –, cherchent aujourd’hui à faire croire qu’ils seraient les ardents défenseurs de l’intérêt supérieur des enfants et du bien-être personnel et professionnel des personnels de l’éducation nationale. Mais les Fillon et les Copé, les Darcos, Chatel et compagnie ne peuvent se prévaloir d’aucune espèce de crédibilité en la matière, eux qui ont détruit avec méthode et ténacité le service public d’éducation et, pour complaire aux industries du divertissement de fin de semaine et aux familles les plus aisées, mis en œuvre – déjà, hélas ! – une réforme des rythmes scolaires rejetée sans appel par l’ensemble des acteurs de l’éducation.

 

Qui peut raisonnablement accorder, dans la défense du service public d’éducation, une once de crédit à ceux-là mêmes qui ont organisé la suppression de 80 000 postes alors même qu’il en manquait ? Qui peut raisonnablement accorder, dans la promotion de l’intérêt des enfants, une once de crédit à ceux-là mêmes qui ont promu la réduction de leurs horaires de classe, le resserrement des heures d’enseignement sur des journées trop longues, l’adjonction à celles-ci d’heures de pseudo « aide personnalisée » pour des élèves qui n’en peuvent déjà plus dans l’objectif – malheureusement largement atteint – de détruire les Réseaux d’Aide Spécialisés aux Élèves en Difficulté (RASED) ? Qui peut enfin raisonnablement accorder, dans la défense des droits des personnels, une once de crédit à ceux-là mêmes qui ont réduit leur niveau de vie, dégradé leurs conditions de travail, cherché à renforcer le poids de la hiérarchie et programmé la casse de leurs statuts ?

 

La réforme Peillon des rythmes scolaires a été instaurée dans la plus grande des précipitations et imposée, malgré ses incohérences manifestes et des oppositions importantes, avec comme objectif de répondre à un enjeu de communication. Faute de « refondation » véritable de l’école publique, pour des raisons liées au choix de l’austérité budgétaire et à des options idéologiques, le gouvernement devait bien donner l’illusion qu’il faisait quelque chose à propos de l’école, occuper le terrain médiatique, instaurer une réforme symbolique qui donnerait l’impression d’un changement structurel. Là aussi l’intérêt des enfants a été invoqué dans le même temps où, cédant au lobby touristique, on maintenait un zonage des vacances pédagogiquement absurde et d’interminables périodes de 10 semaines sans interruption. La réalité même de cette réforme des rythmes confirme qu’elle ne promeut pas l’intérêt des enfants comme elle le prétend.

La question des rythmes scolaires est de divers côtés l’objet d’instrumentalisations politiciennes bien éloignées des enjeux véritables. L’intérêt des enfants, les droits des personnels, le service public d’éducation valent mieux que ces manœuvres. La seule attitude à adopter pour les personnels, c’est l’indépendance syndicale vis-à-vis de tous les pouvoirs politiques et l’autonomie de leur action revendicative pour une réelle amélioration de l’école publique pour tous et toutes (effectifs de classe réduits, enseignant-e-s titulaires en nombre suffisant et formé-e-s, dotations égales en moyens matériels, réduction du temps de travail, réelle formation initiale et continue des personnels…)

10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 13:14

bombe a retardement 1

In Politis

 

À Paris et à Aubervilliers, les enseignants réclament le report de la réforme. Des élus de l’opposition s’engouffrent dans la brèche.

     

La décision fut difficile à prendre. Mais, le 5 octobre, le Snuipp Paris a tranché : le syndicat majoritaire des enseignants du primaire « exige l’arrêt du dispositif » mettant en place la réforme des rythmes scolaires dans la capitale. Les dysfonctionnements sont tels « qu’il n’est pas possible de continuer ainsi pendant toute l’année ». Pas favorable au « statu quo Darcos » – soit la semaine de 4 jours surchargés –, le Snuipp « ne peut se satisfaire du bricolage Peillon/Delanoë ». Le 30 septembre, le syndicat a rendu compte des premiers résultats d’une enquête menée auprès des écoles parisiennes. Sur les 160 réponses recueillies en dix jours (sur 663 établissements), 80 % déploraient anxiété et fatigue (chez les élèves et les enseignants) et 60 % des problèmes inattendus d’hygiène et de sécurité. Le recteur a ainsi accepté de saisir le tout nouveau Comité d’hygiène et de sécurité. « La situation est explosive ! », alerte le Snuipp, témoignages à l’appui : des animateurs qui rendent des enfants à des parents sans les connaître ; des inconnus qui circulent dans les écoles... Début octobre, la rentrée n’est toujours pas terminée, signalent les proviseurs, dépassés : pas de listes arrêtées d’élèves restant aux ateliers périscolaires, pas de liste d’animateurs ou d’associations intervenants, pas de formation suffisante pour les activités proposées en maternelle…

 

Paris n’est pas la seule concernée. À Aubervilliers (93), le 3 octobre, 95 % des enseignants étaient en grève contre la réforme des rythmes scolaires, soutenus par les parents d’élèves et les agents municipaux. Devant le manque de réponses du maire, ils ont décidé d’entamer des blocages d’écoles le 7 octobre.

 

La suite...

9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 20:37
 
A Paris, une directrice d’école a affiché une lettre dénonçant les conséquences de la réforme des rythmes scolaires. Elle parle de « violence inouïe ».
 
 
La lettre :
 
C03-40.jpgLes enseignants souffrent, nous souffrons tous.
 
Violence inouïe dans le sens où les élèves (et nous-mêmes !) vivent (vivons) dans les cris, le brouhaha, les hurlements, et les insultes, à partir de 15h. Les aînés en « profitent », se battent, courent, lors de cette passation entre école et périscolaire lorsqu’ils se rassemblent dans la cour et le préau avant d’aller dans leurs ateliers respectifs. Tous n’en ont toujours pas à ce jour d’ailleurs.
 
Les élèves sont heureux de se déplacer à la piscine. « C’est bien avec les animateurs, on peut crier dans la rue ! » Les règles ne sont pas les mêmes. Ils s’y perdent. Et nous sommes désavoués.
 
Atelier slam (avec droit « de dire des insultes ! ») et hip-hop dans les salles de classe, alors que l’on demande d’être calme dans ces mêmes locaux, est incompatible.
 
La vie est devenue beaucoup plus difficile pour nous enseignants, avec ces changements perpétuels de règles et d’autorité. Même si l’on sait que les règles sont soi-disant les mêmes, elles ne peuvent pas être respectées de la même façon, les exigences diffèrent, ils sont au centre, au périscolaire, un animateur dans ce cadre n’est pas un enseignant dans le cadre scolaire, lui il plaisante avec les élèves, son langage est incorrect, tant au niveau syntaxique que vocabulaire, donc ces mêmes règles ne sont pas appliquées de la même façon.
 
Fatigue et énervement excessifs. De la part de tout le monde. Neuf dictionnaires neufs déchirés lors de l’atelier « initiation à l’espagnol » dans la classe de CM2. Les enseignants replacent leurs chaises d’élèves tous les matins, parce que oui, ils sont pointilleux : on ne commence pas une journée dans le désordre. Sans parler des tableaux souillés bien que lavés la veille, des outils utilisés.
 
Manque 2 animateurs quotidiennement. Toujours pas d’individus physique pour les postes de PPS alors qu’il y a le budget pour ce faire. REV en arrêt maladie depuis le début, un animateur qui a été déchargé a pris cette charge deux semaines après la rentrée. Il n’a rien pu préparer, arrive dans l’école, ne me prévient pas lorsqu’il n’est pas là, j’ai tout assumé ou j’assume tout, ou presque. Je ne peux même plus faire mon travail d’école, réfléchir sur les programmes…
 
Les élèves sont 50 heures par semaine à l’école dans nos quartiers, moi aussi, on est épuisés, équipe tendue, tous dans le même état qu’une fin juin, c’est anormal. Nous crions, ce qui est anormal en septembre.
 
Les plus jeunes sont perdus (CP). Ils quittent l’école le mercredi à 18h avec le cartable sur le dos, symboliquement c’est trop dur ! Pour eux, ils sont à l’école, puisque dans le lieu école, et désormais à l’école ils ont ces droits qu’ils n’avaient pas (règles différentes), la vie est devenue trop difficile pour nous tous, enseignants. Les enseignants perdent ½ heure par jour avec ce périscolaire, ces listes qui changent tout le temps, les mots sur les cahiers de correspondances. Confusion, amalgame entre école et périscolaire.
 
L’école n’est plus un lieu d’apprentissage, l’école est « mangée » par le périscolaire : le périscolaire sont les seules questions qui ont été posées aux enseignants lors des réunions de parents les quinze premiers jours d’école, rien sur l’apprentissage de la lecture, la méthode, les évaluations, la natation, le programme, les devoirs, que du périscolaire !
 
L’école a perdu son âme. Le hall est envahi par les affiches indiquant les inscrits aux 18 ateliers du mardi et du vendredi, on ne voit plus les dessins d’enfants, on n’accède plus aux armoires. Idem pour les tableaux dans la rue : les tableaux « école » et « parents » sont envahis par le périscolaire, cela ne choque personne, seul le périscolaire Est !
 
NOUS SOUFFRONS.
 
Agnès Thill
9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 20:33
 
 
C03-23Le maire de Janvry a appelé «à la désobéissance civile» pour dénoncer la «fracture entre communes riches et pauvres» dans l'application de cette réforme, prévue en 2014.
 
La commune rurale de Janvry (Essonne) a décidé de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires en 2014, a-t-on appris mercredi auprès de son maire (NC), Christian Schoettl, qui appelle «à la désobéissance civile». Confirmant une information du Parisien, l’élu a indiqué que le conseil municipal de ce village situé à l’ouest du département avait voté lundi soir une délibération intitulée «Rythmes scolaires : c’est non !».
«Nous sommes républicains. Quand il y aura une loi, on l’appliquera. Là ce n’est qu’un décret mal-ficelé (...) Je suis dans la désobéissance civile et je l’assume», a expliqué Christian Schoettl selon qui «on assiste sur un certain nombre de communes qui ont appliqué la réforme par loyauté ou par militantisme, à un véritable désastre». Interrogé sur les conséquences de cette décision, Christian Schoettl a ironisé : «Ca m’intrigue de voir s’ils vont envoyer les CRS».
 
 
2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 07:43
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 18:12

In France Inter

 

Le téléphone sonne

 

l'émission du mercredi 2 octobre 2013

La réforme des rythmes scolaires, un mois après. Alors ?

 

Les conséquences pour les élèves, les enseignants, la vie de famille, les municipalités.

rythme scolaire© Fotolia - 2013

invité(s)
Sébastien Sihr
Secrétaire général du syndicat SNUIPP-FSU
Valérie Marty
Présidente de la PEEP (fédération des parents d'élèves)
Jean-Paul Delahaye
Directeur gnéral de l'enseignement scolaire au Ministère de l'éducation nationale
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 18:04

In Sud Education

 

En 2012, 1976 postes de RASED ont été supprimés. A la rentrée 2013, 72 postes sont recréés...
           

Vous trouverez ci-dessous les éléments de la campagne unitaire du collectif RASED, dont SUD éducation est membre.

En 2012, les écoles ont perdu 1976 postes de RASED. A la rentrée 2013, les RASED ne sont toujours pas fixés sur leur sort et 72 postes seulement sont recréés. A ce rythme là, il faudrait 70 ans pour retrouver les 5000 postes supprimés ! Et encore, tous les postes ouverts ne seront pas pourvus, du fait de l’insuffisance des départs en formation..

La fédération SUD éducation revendique le développement de RASED complets sur tous les territoires, avec les collègues des différentes spécialités (pédagogiques, rééducatives et psychologiques), qui ne doivent être ni fusionnées, ni supprimées, ni diluées dans d’autres dispositifs, mais reconnues et maintenues dans leurs spécificités.

Lettre au ministre
PDF - 233.6 ko
Lettre du collectif RASED à Vincent Peillon
Campagne rentrée 2013 - PDF
Affichette
PDF - 185.6 ko
Affichette Collectif RASED
Campagne rentrée 2013 - PDF
Clip vidéo

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