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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 12:36

In Sud Education

SUD éducation invite tous les personnels de lycée et les lycéen.ne.s à mutualiser les informations dont ils disposent via le formulaire très simple ci-dessous.

 

22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 12:30

In Sauvons l'Université

400 000 [1] lycéens seront sur liste d’attente ce soir selon Frédérique Vidal sur France Inter. Elle a raison, "c’est différent des autres années ", et "l’attente est un peu stressante mais c’est juste de l’attente". Et encore : "moi les étudiants c’est toute ma vie".

Plus c’est gros, plus ça passe ?
Elle dit aussi [2] que 65.000 étudiants ont été tirés au sort l’an dernier sur APB… aucun journaliste pour reprendre ses chiffres (3500 en réalité, soit moins d’1% des candidats dans les 169 filières en tension en 2017 —sur plus de 10.000 tout de même)

Bis repetita
Un prof de lycée auditeur demande à la ministre si elle n’a pas volontairement noirci le tableau d’APB et du fonctionnement des universités… R : "Il faut sortir de l’idée que l’objectif est de sélectionner" .

Si la CPU n’existait pas…
"Il y a un parcours continu qui va permettre de libérer des places (...) vous pouvez vous retrouver au rang 1000, pour autant ça ne veut pas dire que vous n’aurez pas de place" ➡ Gilles Roussel, président de la CPU (un truc qui existe dans l’enseignement supérieur), sur RMC.

***

** Et soudain, la semaine d’avant, le surbooking devint possible : ici ou là, le rectorat contacta les doyens pour revenir sur la donnée d’appel. Tout d’un coup, un surbooking à la hauteur du nombre de candidatures fut accepté. Ailleurs, soudain, toutes les candidatures furent classées ex-aequo.

C’est qu’un message du 17 mai sur la plateforme de gestion Parcoursup explique que "...pour fluidifier le processus, nous vous ouvrons la possibilité de saisir, directement et sans passer par votre SAIO [ND le rectorat], les rangs limite d’appel pour vos formations".
Traduction : les responsables des licences non sélectives pourront dire OUI dès le 22 mai à l’ensemble des candidat-e-s à leur formation même si leur nombre excède les capacités d’accueil de la licence concernée. Or, jusque là, pour des raisons strictement idéologiques (introduire une apparence de sélection même là où ça n’a pas le moindre sens), le ministère répondait à ces responsables de licence qu’il fallait absolument CLASSER et METTRE EN ATTENTE même si ça ne servait à rien. Par exemple, une licence qui affiche officiellement 100 places de capacité et a reçu 400 candidatures. Les responsables savent par expérience qu’au terme des désistements il y aura de la place pour tout le monde...mais jusqu’à il y a quelques jours, les responsables de licence en question n’étaient pas autorisés à dire OUI aux 400 candidat-e-s. On leur demandait de faire un classement et de mettre artificiellement sur liste d’attente 300 d’entre eux.

Et voilà que les responsables de licence soupçonnés jusqu’alors d’être de dangereux anarchistes sont devenus d’utiles "fluidificateurs de processus". Car en disant OUI tout de suite, ils vont (un peu) réduire la taille des énormes files d’attente qui se préparent.
Mais que ces aimables fluidificateurs n’espèrent pas que le ministère les remercie : un message leur a été adressé sur Parcoursup pour leur préciser qu’ils doivent bien sûr s’engager à accueillir leurs candidat-e-s "sans moyen financier supplémentaire" ! Aux collègues auxquels on répète depuis des mois qu’ils doivent classer les candidatures reçues dans Parcoursup sans quoi aucun-e étudiant-e ne sera accepté dans leur licence...... et qui ont, souvent la mort dans l’âme, produit des classements qu’ils savaient en outre parfaitement inutiles : c’était une blague juste pour voir si nous obéissons quand on nous donne des ordres absurdes !"
[merci à Hélène Steinmetz pour cette très utile "traduction"]

L’idée de SLU est que cette modification ne s’adresse pas aux enseignants-chercheurs, mais aux directions, aux rectorats, à ceux qui ont voulu (ou pas) récupérer le bébé ParcourSup, après le refus des premières commissions, des départements, des UFR…

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 10:37
Dates, délais, commissions… Ce qui attend les candidats à Parcoursup à partir de 18 heures ce 22 mai

 

In Marianne

Les élèves de terminale et les étudiants en réorientation reçoivent ce mardi 22 mai, à partir de 18 heures, les premiers résultats de Parcoursup quant à leurs souhaits d'affectation. Une échéance qui n'est que la première date d'un calendrier qui se prolongera jusqu'à la rentrée prochaine.

Concrètement, ce 22 mai et jusqu'au 5 septembre, les 887.600 candidats pourront recevoir plusieurs types de réponses. Ceux qui ont sollicité une place dans une filière non-sélective pourront se voir adresser un "oui", "en attente" ou "oui si". Cette dernière possibilité conditionne l'admission de l'élève au suivi d'un "parcours d'accompagnement personnalisé" sous la forme de modules de remise à niveau. Du côté des filières sélectives, les élèves pourront recevoir un "non" définitif.

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 18:04

In Démosphère

 

Trajet / parcours : Départ à 14h de République
République > Bastille > Nation

Rendez-vous particuliers:
  • 9h00 : Rassemblement à Mantes, devant le Lycée Saint-Exupéry
  • 9h30 : Assemblée générale - université de Nanterre, puis départ collectif
  • 10h00 : Assemblée générale éducation 94, Espace Robespierre, Ivry
  • 10h00 : Assemblée générale éducation 1er degré, 3 rue du château d'eau
  • 10h00 : Rassemblement des personnels de la BnF, Hall Est
  • 10h30 : Assemblée générale interpro Saint-Denis, 9-11 rue Génin
  • 10h30 : Assemblée générale personnels & étudiants - université Panthéon
  • 11h00 : Assemblée générale - ESPE IdF - au site Molitor, puis départ collectif
  • 12h00 : Départ collectif des hôpitaux de St-Denis - Rv Delafontaine hall-A
  • 12h15 : Départ en bus de Mantes, devant le Lycée Saint-Exupéry
  • 13h00 : Départ collectif du tram de Bezons
  • 13h30 : Départ collectif du local de la CGT de l'hôpital Cochin
  • 13h30 : Rv "68+ " - enseignants universités, rue Charlot / Bd du Temple
  • 14h00 : Rv INSEE - angle bd du Temple / rue JP Timbaud
  • Cortège éducation en lutte devant le Cirque d'hiver M° Filles du Calvaire
  • Cortège inter-facs, inter-lycées, devant le Cirque d'hiver
  • Point fixe d'Attac au 7/9 Bd du temple, Métro Filles du calvaire
  • 18h00 : Rassemblement lycéens, étudiants, contre Parcoursup - Pl. Panthéon
  • 18h00 : Assemblée générale éducation IDF inter-établissement
  • Bientôt, ici, sur Démosphère, d'autres rv d'organisations

Métro fermés: Fille du Calvaire, St-Sébastien Froissart, Chemin vert, Bastille
Le métro République sera ouvert, mais certaines sorties seront fermées.

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 17:59

In Le Monde

A Paris, leadeurs de la CGT, de Force ouvrière (FO) et de la CFDT défileront ensemble pour la première fois depuis 2010.

Cette journée de mobilisation entraînera des perturbations dans les crèches ou les écoles mais aussi dans les vols, l’énergie, la santé ou à Pôle emploi.

Qu’importent les propos rassurants du secrétaire d’Etat à la fonction publique, Olivier Dussopt, affirmant dans Libération, lundi 21 mai, que le gouvernement ne remettra pas en cause le statut des fonctionnaires, seulement « des ajustements, une modernisation ».

Pour les syndicats de fonctionnaires, la simplification du dialogue social, l’extension du recours aux contractuels, la part accrue de rémunération au mérite et l’accompagnement des mobilités de carrière, y compris vers le secteur privé… sont autant de causes de mécontentement pour lesquels ils comptent se faire entendre, mardi 22 mai, lors de la troisième journée de grève et de manifestations depuis le début du quinquennat.

Entre 130 et 140 manifestations sont prévues partout en France. A Paris, le cortège partira à 14 heures de la place de la République pour rejoindre la place de la Nation. Les leadeurs de la CGT, de Force ouvrière (FO) et de la CFDT défileront ensemble pour la première fois depuis 2010, lors de la contestation contre la réforme des retraites.

Outre Philippe Martinez, Pascal Pavageau et Laurent Berger seront également présents Luc Bérille (UNSA), François Hommeril (CFE-CGC) et Philippe Louis (CFTC). « Ils seront tous sur la ligne de tête », se réjouit Bernadette Groison (FSU). « Grâce à la fonction publique, toutes les organisations syndicales de ce pays seront ensemble », s’est-elle félicitée. « Ça signifie qu’effectivement les enjeux sont très lourds ».

 

  • Petite enfance, éducation

L’accueil des tout-petits dans les crèches — un service municipal ou départemental, hormis les établissements privés — sera perturbé, avec des horaires d’ouverture restreints ou des fermetures partielles ou totales.

Côté maternelles et écoles primaires, le principal syndicat du secteur, le Snuipp-FSU, table sur une participation équivalente à celle de la précédente journée de mobilisation, le 22 mars, à savoir quelque 20 % de grévistes. Que les professeurs fassent cours ou non, accueils périscolaires et cantines seront chahutés.

Dans les collèges et lycées, le mouvement « devrait être suivi, mais il y a une petite interrogation au lycée car plusieurs mardis ont déjà sauté et il y a un programme à terminer avant les révisions du bac », souligne Frédérique Rolet, secrétaire générale du SNES-FSU.


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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 17:10

In Marianne

Sur la plateforme d'orientation Parcoursup, ce mardi 22 mai, les lycéens recevront les premières réponses des formations pour lesquelles ils ont candidaté. L'inquiétude autour du processus de classement des dossiers est nourri par le manque de transparence du système. La publication du code source par le ministère n'y changera rien.

Les futurs bacheliers vont avoir un aperçu de leur avenir dans l'enseignement supérieur : c'est ce mardi 22 mai que tombent les résultats sur la plateforme d'orientation Parcoursup, qui remplace pour la première année celle d'Admission post-bac. Pour répondre à l'inquiétude des lycéens, le gouvernement avait promis la transparence du système. Ce pourrait être considéré chose faite, avec la publication, ce lundi, veille des résultats, du code source de l'algorithme de Parcoursup : "La publication du code permettra à chacun de vérifier que le fonctionnement de la plateforme est conforme au droit", assure un communiqué conjoint de Frédérique Vidal, Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et de Mounir Mahjoubi, Secrétaire d'Etat en charge du Numérique.

Sauf que le code source ne permet pas à l'étudiant de répondre à la seule question qui vaille : pourquoi ai-je été recalé ? Selon la loi "pour une République numérique" de 2016, toute administration publique se fondant sur des algorithmes pour régir des décisions individuelles doit pourtant en informer chaque citoyen qui en fait la demande. A ces derniers doivent être communiquées les "règles" et les "principales caractéristiques de mise en oeuvre" du programme informatique qui traite leur dossier. Mais cette disposition a été contrecarrée par l'amendement sur le "secret des délibérations" des candidatures de Parcoursup, voté le 14 mai dernier au Parlement. Il entrave notamment cette obligation de clarté et devrait permettre aux établissements du supérieur de ne pas dévoiler aux lycéens les raisons pour lesquelles ils ont eu, ou non, une place dans la filière de leur choix.

La balle renvoyée aux commissions

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In Le Monde

Le ministère de l’enseignement supérieur dévoile l’algorithme principal de Parcoursup

Le code informatique de la plate-forme d’admission a été rendu public, lundi, mais les algorithmes locaux élaborés par les universités restent, eux, secrets.

...

La publication du code « permettra à chacun de vérifier que le fonctionnement de la plate-forme est conforme au droit », ajoute le communiqué. Cela favorisera également « la pleine compréhension des mécanismes de la nouvelle procédure d’entrée dans l’enseignement supérieur : non-hiérarchisation des vœux, absence de contraintes ; délais de réponse qui permettent, lorsque chaque candidat fait son choix, de libérer des places qui seront immédiatement proposées à d’autres candidats », veut-on croire au gouvernement.

Exception à la règle

Reste que Parcoursup fait exception à la loi pour une République numérique, votée en octobre 2016, qui impose deux obligations aux administrations – et donc aux universités – recourant à des algorithmes dans le dessein d’aboutir à des décisions individuelles : intégrer systématiquement une « mention explicite » pour informer tous les usagers de l’existence et des modalités d’exercice de leur droit à connaître le détail des « règles » et « principales caractéristiques de mise en œuvre » du programme informatique utilisé ; et mettre en ligne et en libre accès – à compter du 7 octobre 2018 – les règles définissant « les principaux traitements algorithmiques utilisés dans l’accomplissement de leurs missions ». Des obligations que les universités ne seront pas tenues de remplir, en vertu de la loi ORE et de la loi sur la protection des données personnelles.

Le « secret des délibérations » pourrait, cependant, être contesté au regard du règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), qui entre en application le 25 mai. D’application directe, ce texte s’imposera à tous les Etats européens et pourra être invoqué par les étudiants en cas de litige. Ainsi, « dès qu’un étudiant aura un problème et fera appel à la Commission nationale de l’informatique et des libertés [CNIL], celle-ci rappellera que c’est le RGPD qui s’applique à l’échelle européenne et que la loi française doit s’y conformer », expliquait, le 15 mai, au Monde la sénatrice Sophie Joissains, opposée au « secret des délibérations ».

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 14:53
Parcoursup : le bêtisier

In Sauvons l'Université

Mon algorithme est devenu fou

En Histoire à Strasbourg, le test de l’algorithme de tri à partir d’un fichier excel fait apparaître les bacs S, public inhabituel dans la formation, en haut du classement. En physique à Lyon, ce sont les bacs L qui se retrouvaient trop bien classés grâce aux lettres de motivation (trop) bien rédigées ! En STAPS à Grenoble, après 5 essais, avec le 6ème algorithme, le niveau des étudiants ne correspond toujours pas "aux attendus" [1].

Excellents membres de commission d’examens des vœux. Aix-Marseille-Université

La fac de Sciences a complètement cessé de communiquer sur le traitement des dossiers ; elle n’a pas révélé la composition des commissions aux personnels. Et dans ces commissions, certains membres ont poussé le délire paranoïaque au point de penser que leurs critères de classement relevaient uniquement de leur expertise et que non seulement ils n’avaient pas à les communiquer aux étudiants, mais que même les personnels enseignant dans les formations concernées n’avaient pas à les connaître.

Étudiants en réorientation

Ils ont dû s’inscrire sur Parcoursup, comme leurs petits frères. Mais, contrairement aux bacheliers de l’année, leurs notes de 1ère, terminale et bac n’ont pas été transmises par les lycées, ils les ont remplies eux-mêmes !
À Lyon, un étudiant [trop couillon, mais très motivé] s’est mis 19 partout !
Ça s’est vu… il a été écarté.
Mais de plus malins qui ont panaché des 14, 12, 17 sont passés sans problème dans la moulinette de l’algorithme. Il faut reprendre "à la main" tous ces dossiers…

Proposition d’un EC de PACES pour la définition de l’algorithme

Mettre comme note de dossier dans l’algorithme : 01 aux bacs pros, 20 aux bacs S [2].
C’est pas gentil, ça ?

LLCE : Algorithme maison avec bonus pour les notes de 1ère langue

Problème : la 1ère langue n’est pas prise en compte automatiquement, il faut ouvrir le dossier.

Vous avez demandé le comité d’éthique ? Ne quittez pas…

Le comité d’éthique et scientifique sous patronage du MESR prévu par la loi n’a pu être contacté…

Et la privacy ?

Un élève de terminale est sélectionné pour passer les entretiens d’admission au collège de droit de Paris I, filière très sélective qui ne retient que 60 étudiant.e.s chaque année.
Parmi les 120 candidat.e.s croisés ce jour là, aucun noir et aucun arabe ; la plupart des candidat.e.s semblent venir de Louis Le Grand et Henri IV. Jusque là rien d’inhabituel.…
Mais, pendant l’entretien, les deux directeurs de la formation ont évoqué avec lui de façon très précise et renseignée ses 9 autres vœux de parcourSup.
Il semblerait aussi que la lettre destinée au Rectorat en cas de non satisfaction des vœux, qui indique la « préférence » du candidat, soit aussi connue des établissements. [3]
C’est normal docteur ?

La gruge du côté enseignant

On peut changer le rang en changeant la note globale du dossier des candidats, qui ne sont pas anonymes ! on peut très bien décider de remonter un candidat au vu de tel ou tel élément (son lieu de formation ou... son nom...). La commission est (ou paraît, du moins) souveraine sur le classement indépendamment des paramètres modélisés. Elle pourrait très bien changer le classement des candidats une fois ceux-ci classés selon les critères entrés dans la machine. C’est sans doute cela le fameux "retour de l’humain", qui ressemble furieusement à la possibilité d’introduire un total arbitraire (sinon du favoritisme) !

Prise en compte du lycée d’origine ?
  • « Oh ! ben non… ça serait discriminant socialement » (Paris6, Sciences)
  • « Oh que oui ! Y’a des lycées qui notent plus "dur" que d’autres » (Médecine ParisV —cité par Le Monde)
Capacités d’accueil

Décidées par le rectorat [4], elles augmentent généralement de 10% par rapport à celles de l’année dernière —au doigt mouillé ?
Celles qui sont affichées sur la plateforme Parcoursup ne reflètent que peu la réalité : exemple à Sorbonne-Université (Paris 6) : les capacités réelles sont inférieures de 12 à 20% à celles annoncées —il faut garder la place aux réorientation de PACES (ah ! l’échec en médecine !), et surtout aux élèves de CPGE qui ont maintenant l’obligation de s’inscrire à l’université.

 

À la question « Comment font les départements/UFR lorsque le millième ne suffit pas pour départager les ex-æquo ? », voici quelques réponses [5]
  •  « en cas d’ex-æquo, il faut départager les dossiers "à la main" et là on peut faire ce qu’on veut, comme changer le rang en changeant la note globale du dossier, etc… cela ouvre tout de même un espace d’arbitraire énorme. »
  • « les parents procéduriers ne pourront pas 1) demander à voir l’algorithme 2) faire des recours car le jury est souverain donc vous l’avez dans l’os. Donc on ne s’emmerde pas avec des histoires de millième »
  • « Les notes d’hist-géo ont servi à départager les ex-æquo. »
  •  « beaucoup de candidats ont la même note c’est le retour de la fonction aléatoire pour classer ou du "au pif". »
  •  « On départage à la main les dossiers. »
  • « Au pifomètre [6] »
  • « départagés par les fiches avenir »
Rustines

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 14:33
La mise en place de Parcoursup nous conduit dans le mur

In Le Vent se lève

La réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche est fortement contestée depuis de nombreuses semaines. Malgré la communication du gouvernement autour de la loi ORE, les critiques se multiplient dans le champ universitaire. Tribune de Clément Fradin et de Pierre-Yves Modicom.

Parcoursup : pour qui ?

Les éléments de langage distillés sur les antennes de France depuis des semaines par la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche (ESR) et ses relais médiatiques ou syndicaux pour vendre la loi Orientation Réussite Étudiants (ORE) et la plate-forme Parcoursup qui l’accompagne, reposent sur des éléments simples et apparemment évidents : meilleure gestion des flux, une orientation choisie et donc réussie face à l’échec en licence, des moyens pour l’accompagnement des étudiants les plus faibles, de nouvelles places ouvertes dans les cursus en tension, etc. Face à l’insuffisance des contre-argumentaires journalistiques sur un sujet il est vrai assez technique, une vague conséquente d’analyses, venues le plus souvent d’universitaires, a montré les non-dits ou les grossiers mensonges de cette communication tout en soulignant le but non-avoué : sélectionner et en finir avec le baccalauréat comme premier grade universitaire. Un fort mouvement étudiant, suivi plus qu’accompagné par une mobilisation timide du côté enseignant, a dans la foulée achevé de mettre en avant la réalité des universités françaises, sous-dotées et mal considérées, où le malaise des étudiants fait pendant à celui de nombreux personnels.

Cette critique – à nos yeux juste et légitime – de la loi ORE est balisée et bien connue. En tentant de comprendre la logique générale de la loi et ses ressorts idéologiques on retrouve en réalité le fil du temps long, celui dans lequel s’inscrivent les prescripteurs d’opinion et les idéologues derrière les réformes successives de l’ESR et, en dernière instance, c’est sous le chapeau de l’Union européenne et de l’OCDE qu’on débusque le diable.

Décentrer le regard

L’actualité européenne offre parfois des télescopages intéressants : tandis que l’université française est secouée par un mouvement contre la généralisation de la sélection à l’entrée en premier cycle et le démantèlement des cursus de licence, en Espagne, une pétition contre l’étranglement financier de l’enseignement supérieur et de la recherche par les gouvernements successifs recueille plusieurs centaines de milliers de signatures, une grève historique des personnels enseignants touche les universités anglaises en même temps que les scandales de mauvaise gestion de l’argent des frais d’inscription s’y multiplient, et enfin, en Autriche, le gouvernement de coalition des droites radicales présente un projet de généralisation de la sélection et d’augmentation des frais d’inscription.

Partout, lorsqu’on y regarde de plus près, on retrouve les mêmes ingrédients, souvent regroupés hâtivement sous l’étiquette de « marchandisation du savoir » : on pense notamment à la restriction de l’accès à l’université, à l’assèchement financier des organismes de service public, voire à leur fermeture dans certains cas (en France, l’exemple le plus actuel est la liquidation programmée de l’ONISEP, le service public de l’orientation), et au passage à une logique de contractualisation des relations entre l’État et les opérateurs et entre ceux-ci et les étudiants, cette dernière prenant le plus souvent la forme d’une augmentation des frais d’inscription.

Mais il ne faudrait pas oublier un élément central des conflits en cours dans des pays comme la France ou la Grande-Bretagne : le rôle d’une strate managériale académique notoirement surpayée, comme cela a particulièrement été relevé en Angleterre (les émoluments mirobolants des présidents de ComUe français tentent vaillamment de donner le change de ce côté de la Manche). Ces managers échappent bien évidemment à tout contrôle par leurs pairs. Ce mandarinat d’un nouveau genre, qui n’a rien à envier à celui que le 1968 européen pensait avoir mis à bas, est en réalité engagé dans une fuite en avant vers « l’excellence », « l’innovation » plus ou moins creuse, et en dernière instance la différenciation du paysage universitaire et scientifique entre un service public paupérisé qui recueille le tout-venant et des poches élitistes engagées dans une compétition mondiale pour les meilleurs talents. Il est d’ailleurs significatif de voir que les acteurs de cette couche managériale en Europe se cooptent volontiers dans des comités stratégiques ad hoc : si l’Europe de l’émancipation par le savoir patine, celle des nouveaux mandarins fleurit à l’ombre de deniers publics dont le flux ne se tarit pas pour tout le monde, et que les incitations venues de l’Union européenne ne font que renforcer.

Cet état de fait n’est pas pour surprendre : les systèmes universitaires et scientifiques européens convergent de longue date vers une situation alliant les logiques de marché (la fameuse « marchandisation », qui n’est pas qu’une affaire de profit mais aussi de fixation des mécanismes de détermination de la valeur comme fait social) et un glissement autoritaire et bureaucratique de plus en plus marqué. Il s’agit même d’un programme, dont le libellé européen fut formulé à Lisbonne en 2000 (après une première ébauche à Bologne en 1998) sous le concept d’économie de la connaissance, emprunté à des modèles économiques dérivés de la théorie du capital humain.

D’où viens-tu, Parcoursup ?

Parcoursup n’est en réalité qu’une étape – décisive il est vrai – dans l’alignement de l’université publique française sur les recommandations de l’OCDE et de l’UE en matière d’ « économie de la connaissance » : la loi « Orientation et réussite des étudiants », au-delà de la sélection, est d’abord et avant tout une loi de différenciation du paysage universitaire entre des établissements dorénavant autorisés à sélectionner ad libitum en réduisant leurs capacités d’accueil en première année et d’autres qui se spécialiseront dans un créneau d’ « universités de bassin », faiblement sélectives, destinées à recueillir la population jeune d’une zone d’activité économique spécialisée. Dans tous les cas, et notamment dans le second, il s’agit de proposer des enseignements « modulaires et capitalisables » « dans une perspective de formation tout au long de la vie » (pour reprendre les termes d’un amendement Les Républicains à la loi ORE voté comme un seul homme par le groupe LaReM). Le patron de la Conférence des Présidents d’Université a récemment parlé du rapprochement entre formations de premier cycle et formation continue comme de la « mère de toutes les batailles » : on reconnaît là un grand principe de la théorie du capital humain promue par la triade Banque Mondiale-OCDE-UE : l’essentiel est de former une main-d’œuvre selon des modules de compétences ajustables en fonction des aléas d’une activité économique dont le présupposé veut qu’elle se concentre de plus en plus dans des métropoles interconnectées et en concurrence globale – les villes qui auront l’heur d’accueillir les « universités d’excellence ». La fin de l’égal accès au service public va donc de pair avec l’abandon du principe de continuité territoriale.

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 14:26

In Nice Matin

Durant l'occupation du château de la faculté de science de Valrose de l' Université Côte d'Azur, siège de la présidence, le président a menacé un militant mobilisé.

La vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux, dépassant le cercle étudiant des militants mobilisés contre la réforme d’accès à l’université. Sur d'autres campus, des violences sont à déplorer, plusieurs épreuves ont déjà dû être annulées. Cette semaine, à Nice, la mobilisation a été marquée par l'occupation du siège de la présidence à Valrose. 

Ce mercredi après-midi, "une action symbolique" était menée. Une trentaine d’étudiants ont réussi à pénétrer en force dans la salle des actes du château Valrose, provoquant une bousculade et surprenant le barrage improvisé par des membres de la présidence de l’Université Côte d'Azur et du personnel.

Les étudiants en colère ont ensuite accusé le président de l'Université Côte d'Azur, Jean-Marc Gambaudo, de "menaces de mort". Et de publier sur les réseaux sociaux des vidéos pour appuyer leurs dires.

Vidéos qui montrent effectivement un certain chahut, mais ne permettent pas d'entendre distinctement lesdites menaces.

Jusqu'à la publication d'une nouvelle séquence. On entend clairement  le président de l'Université Côte d'Azur, Jean-Marc Gambaudo, s'adresser avec véhémence à un individu: "Si je te revois sur le campus seul, t'es mort !"

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 21:23

In Espé Paris mobilisé

Le 22 mai est une journée de grève nationale de toute la fonction publique, à l'appel de la totalité des syndicats.

Les menaces sont nombreuses : statut des fonctionnaire, sélection à l'université, suppression de 120 000 fonctionnaires, gel  des salaires... et une réforme des Espé est en préparation. Blanquer l'a confirmé hier en conférence de presse : "la formation des enseignants est bien la prochaine réforme à venir"

Dans Libération un rapport a fuité montrant que le gouvernement envisagerait de recruter les futurs enseignant-e-s avec des CDD de 5 ans ! 

Les concours de recrutement de cette année (avec baisse des postes - 20% au CAPES, - 10 % au CRPE) attirent encore moins de candidat-e-s vu les conditions de travail. Il y a moins d'admissibles que de postes aux CRPE de Versailles et Créteil !

Et tout le monde comprend que si avant 2021 on passe de 26 académies à 13 (calquées sur les grandes régions de 2015), on passera également de 26 à 13 Espé... (avec des antennes locales, pour faire des économies de personnels). C'est déjà en route en Normandie. Paris Créteil Versailles, c'est pour 2021.

A l'initiative de l'Espé Paris mobilisée, une assemblée générale des étudiant-e-s, personnels et enseignant-e-s des Espé de Paris, Créteil et Versailles est organisée 

mardi 22 mai de 11h à 13h à l'Espé Paris - site Molitor

10 rue Molitor (Paris 16è) - Métro 10 Eglise d'Auteuil ou Métro 9 Miche Ange Molitor

Nous partirons ensuite à la manif en cortège.

L'intersyndicale des enseignant-e-s et personnels de l'Espé (CGT, FSU, FO, CFDT) soutient la mobilisation des étudiant-e-s. 

Les syndicats n'ont pas demandé la fermeture du site Batignolles. L’intersyndicale de l’ESPE (FO,CGT, FSU, CFDT) demandait à la direction :

"de reporter tous les cours et soutenances prévus ce mardi 22
mai, voire même de banaliser cette journée afin que puissent se tenir des réunions
d’information et que les enseignants ainsi que les personnels BIATSS puissent s’organiser pour déplacer les cours et soutenances prévus ce jour là, à une autre date dans de bonnes
conditions."

Soyons le plus nombreux possible en grève mardi, participons à l'assemblée générale à11h à Molitor et à partir en cortège à la manifestation à Paris.

(environ 120 participants le 16 mai à Batignolles et 50 participants le 18 mai à Molitor)

US_1945_18_05_18

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