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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 10:42

In Mammouth déchaîné

 

C03-24Voici les fiches proposées par le ministère pour entamer les discussions avec les syndicats
Les six premiers groupes de travail mis en place sont :

-1 les directeurs d'école
-2 les Rased
-3 les formateurs 1er et 2nd degré
-4 les conseillers pédagogiques
-5 les professeurs des écoles
-6 les enseignants du 2nd degré

Pour les groupes 1, 2 : GT 1 et 2
Pour les groupes 3, 4, 5, 6 : GT 3-4-5-6

 

 

23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 15:50
20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 13:44
 
      Quelles sont les avancées de la loi de refondation de l’école ?
Elle a remis l’école au cœur du débat public. Nous étions dans une sorte de léthargie éducative. Elle a permis de remettre l’école au cœur de notre démocratie. Certaines mesures, comme le dispositif « plus de maîtres que de classes », la mise en place d’un parcours artistique et culturel, la systématisation de la découverte des métiers sont de bonnes avancées.
 
Et les lacunes ?
Certains points demeurent problématiques. En ce qui concerne la formation des enseignants, le concours reste au milieu des deux années de master, avec le danger de la juxtaposition d’une année de bachotage et d’une année de stage. De plus, on n’accorde pas suffisamment de place à la réflexion pédagogique et il n’y a aucune impulsion significative en matière de formation continue. Et puis, alors qu’on parle de refondation – c’est un mot très fort -, on ne touche pas aux deux vaches sacrées qui structurent le système : d’une part, la classe homogène avec l’illusion que tous les élèves peuvent toujours faire la même chose en même temps et la marginalisation de l’entraide et la coopération entre élèves de niveaux différents. D’autre part l’évaluation et le bac, avec un système dans lequel on accepte sans sourciller qu’un 13 en physique compense un 7 en français !
 
Pourquoi ces statu quo ?
La concertation qui a précédé la loi est restée très institutionnelle. Il y a eu peu de place pour les propositions innovantes. Avec un écart important entre le discours du ministre, prônant l’audace, et la méthode qui est restée celle de l’aménagement de l’existant. La promesse de la refondation n’a pas été tenue. On ne s’interroge pas sur les finalités de l’école, on ne remet pas en cause les modèles pédagogiques traditionnels, le système de compétition et d’évaluation, alors que ce sont que des modalités historiques largement dépassées, nullement des choses immuables. Il me semble que les gestionnaires ont finalement pris le dessus sur visionnaires.
 
Mais le changement provoque des résistances. La réforme des rythmes le montre…
Rappelons que c’est Xavier Darcos qui a supprimé une demi-journée de classe, à la hussarde, avec une relative complicité de l’opinion publique. C’est difficile, ensuite, de revenir en arrière. Le ministre a eu ce courage, mais le décret est maladroit et trop restrictif. On sait, en effet, que le mercredi n’est pas la meilleure solution si on veut vraiment une semaine équilibrée. C’est la coupure du week-end qui est très nocive : les enfants se couchent tard le vendredi, le samedi et le dimanche et commencent la semaine fatigués. En ajoutant le mercredi, les enfants sont encore plus fatigués. Par ailleurs, les plages horaires quotidiennes de 45 minutes confiées aux municipalités ne permettent pas d’organiser des activités éducatives de qualité. Il y avait bien d’autres possibilités qui ont été trop vite écartées. Et puis, on s’est focalisé sur le temps, indépendamment du contenu des activités, de l’articulation pédagogique entre scolaire et périscolaire. 
 
Mais il y a aussi des difficultés financières…
Même si le ministre a promis de reconduire le fonds d’amorçage, l’écart risque de se creuser entre les municipalités. Je milite depuis longtemps pour un système de péréquation qui permettrait de doter les écoles de manière équitable.
 
Certains maires refusent d’appliquer la réforme. Qu’en pensez-vous ?
Tout simplement qu’en République ce n’est pas possible ! La loi doit être respectée. L’Etat ne doit pas pour autant les sanctionner mais les aider. Il me semble qu’un nouveau décret, plus souple, avec des ouvertures significatives, pourrait apaiser la situation et permettre de préparer une rentrée 2014 sereine, avec de véritables concertations.
 
On parle du départ de Vincent Peillon…
 
La suite..

17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 17:47

bombe a retardement 1

In L'Humanité

 

Déjà aux prises avec la fronde contre les nouveaux rythmes scolaires, Vincent Peillon lance lundi les discussions avec les syndicats sur la réforme du métier d'enseignant, autre sujet très sensible.


Les attentes des syndicats d'enseignants sont fortes et la tâche de Vincent Peillon, déjà aux prises avec la très contestée réforme des rythmes scolaires, difficile. "Il y a des débats lancinants depuis 20 ou 25 ans: le statut, la bivalence... dont chacun sait quand il les manie que ça bloquerait tout le système", avait déploré le ministre de l'Éducation en septembre. "Il faut changer l'image qu'on a du métier des enseignants", avait-il expliqué : "ils ont une diversité de tâches, qui n'est pas uniquement de faire cours (...) il faut reconnaître ces différentes activités".

 

Pour Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, première fédération de l'éducation, "il s'agit de travailler pour une amélioration des conditions de travail des personnels". "Tout ce qui serait de l'ordre de l'alourdissement, de la déstabilisation, de l'annualisation ou de toute autre idée saugrenue qui pourrait apparaître ici ou là, nous les combattrons", a-t-elle averti. Elle souhaite que les personnels puissent "reprendre la main" sur leur métier et entend rappeler la revalorisation. De son côté, Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa prévient le ministre : "Si vous demandez aux enseignants de faire des activités supplémentaires, il faudra du grain à moudre".


Il y a un an, il s'était dit "prêt à partir de 2013 à ouvrir la grande négociation qui n'a jamais eu lieu dans ce pays sur la refondation du métier d'enseignant: il y a les contenus (qu'est-ce qu'on fait quand on enseigne?), le développement de carrière, le temps de travail et bien évidemment la question de la revalorisation" salariale. Plusieurs chantiers sont sur la table: le nombre d'heures de cours, notamment en zones d'éducation prioritaire, la diversité des autres tâches (dialogue avec les parents, travail d'équipe, initiatives pédagogiques, suivi personnalisé des élèves, accueil des enfants handicapés...), l'évaluation des enseignants, la bivalence (enseigner deux disciplines). Reconnaissant que la gestion des ressources humaines à l'Education nationale n'était pas "brillante", le ministre souhaite "changer" le système des "premières affectations", des "rapprochements entre conjoints" ou encore l'évaluation des enseignants. Les métiers des autres catégories de personnels (directeurs d'école, administratifs...) sont aussi en débat.


Les professeurs des écoles assurent 24 heures de cours par semaine. Dans le secondaire, selon le statut de 1950, un certifié dispense 18 heures et un agrégé 15 heures. Il faut y ajouter le travail "invisible": réunions pédagogiques, préparation des cours, corrigés des copies....


Près de 7 Français sur 10 pour l'annulation ou le report de la réforme des rythmes scolaires.

 

La suite...

15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 16:54

http://www.ldh-france.org/section/paris-5-13/wp-content/uploads/2010/03/logo-resf.gif

In Rue89

 

A partir de ce mardi soir, des parents d’élèves doivent dormir dans l’école Jean Giono, dans le 8è arrondissement de Lyon. Ils protestent contre la situation de la petite Marwa, sept ans, qui vit dans la rue avec ses grands-parents.  

 

Elle a 7 ans, Marwa. Elle est en cours préparatoire à l’école Jean Giono, dans le quartier des États-Unis. Selon le Réseau éducation sans frontières (RESF), elle a quitté l’Algérie pour la France en juillet 2012, avec ses grands-parents. A la suite du rejet de leur demande d’asile, les grands-parents, qui ont dû subir tous les deux des opérations lourdes, ont pu obtenir « un titre de séjour « étranger malade », à renouveler tous les 3 mois ».

Ils ont d’abord été hébergés dans un foyer mais ils ont dû le quitter en mai 2013. Depuis, ils sont obligés de « dormir à la rue ».

C’est pour faire connaître la situation de cette petite fille que plusieurs parents d’élèves s’apprêtent à dormir dans l’école à partir de ce soir.

La mère d’un élève de l’école raconte :

« Il fait froid maintenant, la nuit la petite pleure à cause du froid. Elle vit avec ses grands-parents, qui ont de graves problèmes de santé. Ils ont dormi dans le parc à côté de l’école, dans un camion-benne et dans une voiture prêtée par quelqu’un. On les voit en arrivant le matin, ils sont sur le parking de l’école ».

La situation de Marwa n’est pas isolée. La maman d’élève explique qu’à la rentrée scolaire, une dizaine des 290 enfants de l’école étaient dans le même cas. Le directeur avait écrit à la mairie pour alerter sur cette situation

 

La suite....

12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 17:36

In Mammouth déchaîné

 

http://www.fabula.org/actualites/documents/44518.png* Annualisation des PE : le projet de réforme est là.

Les grandes manoeuvres sur les statuts sont commencées. Pespectives d’une guerre de tranchées.

Alors que 13 groupes de travail sont mis en place par le ministère pour discuter avec les syndicats de la question des statuts, le ministère vient de faire parvenir auxdits syndicats les premiers premiers textes en discussion.
C’est le statut des PE (professeurs des écoles) qui fait l’objet de ceux-ci, le ministère venant de diffuser un projet de décret portant « modification des obligations de service des personnels enseignants du premier degré ». Une véritable bombe pour SUD éducation qui le dénonce et le met sur la place publique.

Ce décret permettrait que les « personnels enseignants du premier degré chargés soit de fonctions de remplacement soit de l’accomplissement d’un service hebdomadaire partagé entre plusieurs écoles » travaillent plus de 24 heures par semaine : selon le projet, « les heures d’enseignement accomplies au cours de l’année scolaire en dépassement des obligations de service hebdomadaire (…) donnent lieu, au cours de cette même année, à un temps de récupération égal au dépassement constaté. »
C’est donc un début d’annualisation du temps de travail des PE qui serait engagé, et assurément une flexibilisation. Cerise sur le gâteau dans ce projet : « L’autorité académique définit le calendrier des temps de récupération ». Cela se fera « après consultation de l’agent », mais c’est le DASEN qui décidera quand les jours seront récupérés !

Bref, de quoi continuer la réformes des rythmes en toute facilité... Mais c’est pas sûr que cela déplaise à tous les syndicats puisque certains revendiquent l’annualisation.


* « Rattrapage » le 13 du 2. + calendrier au prochain CSE (jeudi 14)

On a vu que c’était pas simple et surtout pas partout pareil. L’administrateur du forum néoprof assure un bilan des situations. C’est encore plus complexe que prévu.
Voir sur cette page.

Pour en rajouter encore, au dernier CSL, on a constaté de plus que certains syndicats restés en retrait sur la question du 13 (FO, pour en pas le citer) tentaient de négocier le pont de l’ascension en échange.

Et ça tombe bien la question des calendriers des années 2014-2017 fait l’objet du prochain CSE (de jeudi 14), et on apprend :
- que les prochaines rentrées auront lieu en août et que si il faut les décrets de nomination seront faits pour cela ;
- que les déséquilibres des périodes (et selon les zones) ne sont pas réglés ;
- que, à partir de 2016, les vacances commenceraient en milieu de semaine
(ce qui a fait bondir le MEDEF- donc ce devrait être annulé).

 

 

et toujours plus...


18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 17:30

In Snudi-FO

 

Depuis des mois, le SNUDI-FO s’adresse au ministre et alerte la profession sur le « rattrapage de la journée du lundi 2 septembre 2013 non scolarisée pour les élèves.» On entendait ici ou là, le DASEN ou d’autres syndicats nous expliquer que l’on s’était trompé et qu’il s’agissait de récupérer une journée des vacances de la Toussaint.

 

Si vous ne l’avez déjà fait, jugez vous-mêmes en cliquant ici:

 

Alors ? Convaincus ?

 

Pas tout à fait, continuons…cliquez  :

 

POUR RESUMER :

1.    L’année scolaire 2013-2104 comporte 36 semaines de classe.

2.    L’article L 521-1 du code de l’Éducation est respecté.

3.    Il n’y a donc aucune récupération due par les enseignants.

 

La pagaille est telle, que les écoles des Yvelines ont été destinataires d’un courriel des services de la DSDEN informant que le rattrapage concernait la journée du jeudi 31 octobre. Par conséquent les collègues à temps partiel travaillant un jeudi seraient présents le mercredi 11 juin 2014.

 

ERREUR …a reconnu l’administration qui doit faire un rectificatif.

Pour autant, la revendication demeure :

 

Aucune récupération,

ni le mercredi 13 novembre 2013

ni le mercredi 11 juin 2014.

 

 

Le SNUDI-FO 78 invite les collègues à multiplier les prises de position en ce sens, notamment :

·      En signant la pétition jointe

 

 

La FNEC FP-FO poursuit ses interventions en direction du ministre

pour que le calendrier scolaire soit modifié.

18-10-2013-17-32-14-copie-1.jpg

 

15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 12:53

In C'est Classe

 

Collectif racine 011 

 

Qu'est-ce qui qui distingue un prof lepeniste d'un prof classique ? Quand il parle d'école, en à peine trois minutes, il place au moins une fois les mots "autorité", "discipline", "règles" et "mérite", et il honnit "le pédagogisme", "le laxisme", "le communautarisme" et "l'ultralibéralisme". C'est ce qui ressort de la réunion de lancement du collectif Racine, samedi 12 octobre à Paris en présence de Marine Le Pen.

Le collectif Racine - fine allusion à l'auteur de théâtre et aux racines de la France - est censé marquer la "percée" du Front national dans les milieux enseignants réputés à gauche. Une percée microscopique puisqu'il revendique 90 à 100 adhérents sur 850 000 enseignants au total. Mais selon ses animateurs, pas mal de sympathisants auraient peur de se dévoiler...

Au delà, il s'agit pour Marine Le Pen d'accréditer l'idée que son mouvement progresse inexorablement dans toute la société, y compris au sein de milieux a priori hostiles.

L'opération de samedi était donc très médiatisée. Laprésidente du Front national, assise au premier rang, n'a pratiquement pas cessé de sourire, l'air victorieux, face à la nuée de photographes. A sa gauche, son lieutenant Florian Philippot, le vice président du FN, semblait lui aussi aux anges.

Yannick Jaffré, l'un des deux coordinateurs du collectif, a ouvert la réunion. Ce t agrégé de philo, qui vient des rangs chevènementistes, se définit comme "un patriote de gauche".

Il a d'abord évoqué les systèmes éducatifs anglais, allemand et américain. Avant de conclure: "mais la France n'est ni l'Angleterre ni l'Allemagne ni les Etats Unis. Et nous ne le regrettons pas". L'idée étant que la France est unique.

Puis il a évoqué l'école attaquée sous les coups conjugés de "la droite libérale qui parle anglais et de la gauche libertaire qui parle brésilien ou esperanto". Avant de célébrer l'élitisme républicain et son rôle d'ascenseur social dont ont bénéficié "Charles Péguy, Camus et l'ingrat Bourdieu" ...

Valérie Laupies, la conseillère Education de Marine Le Pen, a enchaîné. Directrice d'école primaire dans le sud, elle se présente aux municipales à Tarascon.

Elle a rappelé qu'elle avait été formée par le pédagogue Philippe Meirieu, à l'IUFM (institut universitaire de formation des maîtres) de Lyon, et que dans un premier temps, elle avait été séduite par sa façon de voir.

Mais au bout de cinq-six ans, elle a laissé tomber. Et "tout est devenu plus simple". Pourquoi ? "Parce qu'un enfant a besoin de repères". Elle a alors décrit l'école de ses rêves, avec la méthode syllabique pour apprendre à lire, des exercices de répétition, des notes, etc.

Puis elle en est venue à "l'immigration de masse". Quand il y a trop d'étrangers dans une classe, a estimé l'ancienne institutrice qui a enseigné 20 ans en Zep, on ne peut pas les faire avancer avec les autres, il faut donc "réduire leur nombre".


Alain Avello
a pris la suite. Prof de philo lui aussi, c'est l'autre coordinateur du collectif Racine. Il a consacré toute son intervention à l'urgence de restaurer l'autorité à l'école.

Aujourd'hui d'après lui, l'élève est l'égal du prof. Or c'est le prof qui sait et l'élève qui apprend. C'est en quelque sorte le monde à l'envers. Il faut le remettre à l'endroit, a plaidé le philosophe. Il a usé de termes plus compliqués - comme "sacraliser le savoir" ou "rétablir la verticalité de la transmission" - mais l'essentiel était là.

En conclusion, Alain Avello a précisé qu'il n'avait pas spécialement de nostalgie pour l'ordre ancien. Et que le collectif Racine allait d'ailleurs chercher des idées nouvelles.

On est passé à Michel Sibel, prof d'EPS (éducation physique et sportive) en lycée professionnel, un ancien du RPR. C'est à ce moment que Marine le Pen s'est éclipsée brièvement de la pièce. Les photographes se sont alors agités, cherchant le meilleur angle pour la prendre à son retour. Cela a provoqué du brouhaha et on a mal entendu Michel Sibel.

Heureusement, son idée est simple: si on redresse le corps, on redressera l'école. Or, a-t-il déploré, les jeunes aujourd'hui ont des corps avachis - ils boivent, il fument, "ils écoutent des rappeurs qui vomissent la nation", sans parler des salles de shoots qui vont peut-être ouvrir... "Redressons les corps et l'école se redressera", a répété Michel Sibel.

Il a aussi évoqué la violence et le laxisme ambiant - un leitmotiv de toute la réunion. "Aujourd'hui on se fait violer dans la rue et on est victime d'une incivilité", a-t-il déploré.

 

La suite...

12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 10:39

In Mammouth déchaîné

 

Pas de déprime pour les IG (bien au contraire) + 3800 € (minimum)

Le ministère a diffusé aux représentants du prochain CTM des documents qui doivent faire l’objet d’une étude (et d’un vote).

A l’ordre du jour : l’extension de la Prime de fonction et de résultats aux inspecteurs généraux. Celle-là même qui a été augmentée de 20 % au moins de juin (pour les DASEN).

De rondelettes petites sommes à en croire le tableau fourni :
primes IG


La crise n’est pas pour tout le monde !.


* Une rentrée 2014 sous hautes tensions ?

Alors que dans les rectorats les services attaquent l’organisation de la rentrée 2014, les premiers échos sont déjà très pessimistes. Dans certaines académies les chiffres des effectifs explosent déjà . + 2000 à 2500 élèves en plus dans certaines : il suffit de diviser par 35 pour avoir le nombre de classes à créer (et le nombre de prof en conséquence).

Mais la DEGESCO (ministère) aurait déjà été clair avec les académies : cela se fera à moyens constants.

Le vote des DHG s’annonce déjà sportif ...

Toujours plus...

26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 20:25

In Basta !

 

Le groupe pharmaceutique Novartis va adresser 5 000 kits pédagogiques à des écoles élémentaires. De quoi sensibiliser 150 000 enfants à l’importance de prendre soin de leur animal domestique préféré, chiens ou chats, pour éviter la transmission de maladies grâce… à des produits en partie commercialisés par Novartis. S’agit-il de « séances pédagogiques » désintéressées, ou de réaliser une vaste opération marketing, avec l’aval de l’Education nationale ?

 

 

Une trentaine d’enfants sont sagement assis dans les fauteuils de l’auditorium du Muséum national d’Histoire naturelle. Ils regardent un dessin animé sur les risques de transmission de maladie par les animaux de compagnie. Un dessin animé réalisé par l’entreprise pharmaceutique Novartis. Le message : bien se laver les mains après avoir caressé son animal. Et surtout penser à procéder à une vermifugation régulière de son chien ou chat (par administration d’un médicament), pour tuer les vers, vecteurs de maladies. Sylvie Thevenon, conceptrice du programme chez Novartis, anime cette séance « pédagogique » de « sensibilisation pour changer les comportements ».

Cette classe de CE2 de Neuilly-sur-Seine n’est pas la seule cobaye. 2 000 kits pédagogiques ont été envoyés dans des écoles, 3 000 autres vont suivre en juin. 150 000 enfants de « Cycle 3 » (8-10 ans) pourront donc apprendre à s’occuper de leur animal de compagnie grâce aux bons conseils de Novartis, et de sa filiale Novartis santé animale ! Le ministère de l’Éducation nationale a donné son accord pour la diffusion de ce kit « éducatif ». Et évidemment totalement désintéressé... Car qui fabrique et vend des vermifuges en France ? Novartis, leader mondial pour les antiparasitaires [1].

 

Des experts pas si indépendants

« En France, les chats et chiens sont vermifugés en moyenne 2,8 et 2 fois par an. D’après une étude d’experts européens indépendants, il faudrait les fermifuger 4 fois par an, pour réduire la transmission de maladies comme les zoonoses parasitaires », explique les responsables de ce programme éducatif. Il s’agit de « lutter contre un vrai problème de santé publique ». Sur celui-ci, on n’en saura pas plus. Combien d’enfants sont touchés par ces maladies en France ? Pédiatre, vétérinaire et chef de produit, réunis pour la conférence de presse de Novartis, ne s’étaleront pas sur ces chiffres [2]. « A cause de ces vers, parfois un enfant se réveille un matin et hop, il ne voit plus d’un œil. Et ça peut être définitif ». Hop, juste de quoi faire stresser parents et enseignants. « Ça ne serait pas plus simple de vermifuger directement les enfants ? », demande Elizabeth Tchoungui, présentatrice de France Ô, réquisitionnée comme animatrice pour l’occasion.

Qui sont les experts indépendants qui recommandent de prendre en charge ce risque majeur pour la santé publique ? Et de passer à la vitesse supérieure sur la vermifugation des chiens et chats ? L’ESCCAP (European Scientific Counsel Companion Animal Parasites), spécialiste des parasites d’animaux domestiques. Qui est soutenu par de généreuses entreprises. Parmi elles, Novartis. ESCCAP « bénéficie du soutien de sponsors (de grandes sociétés pharmaceutiques principalement) sans qui un tel travail ne serait pas possible. Merci à eux », décrit le site français. Les recommandations de ces « experts européens » sont bien entendu totalement « indépendantes »...

 

« Rallier le plus grand nombre à »... Novartis ?

 

La suite...

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