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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 12:50

In ESPE Paris Mobilisé

Les uns disent "oui" à tout le monde, d’autres refusent de trier, certains refusent de siéger dans les jurys, mettent tous les dossiers ex-æquo ou renvoient la balle au recteur.

MàJ 16 avril : Olivier Laboux président de Université de Nantes aurait pris la décision de dissoudre toutes les commissions pédagogiques de tous les UFR de l’Université s’étant positionnées contre l’application de la réforme ORE.

MàJ 15 avril : 70 Universités sont touchées, dont 6 CA/CAC/Présidences, 25 UFRs, 87 Départements (et encore, on ne nous dit pas tout !).

MàJ 12 avril 2018 : Paris 3 a commencé à faire ses comptes, ainsi que les sciences éco à Lille. L’équipe présidentielle de Lyon 2 décide d’accepter tout le monde dans 10 filières sur 14.
MàJ 11 avril 2018 : L’UFR SEPF de Paris 8 a eu une idée intéressante.
MàJ 10 avril 2018 : Pau a ouvert une brèche…

Université de Rouen

Le président de l’université annonce un libre accès à l’université : pas de ParcourSup. Il renonce à mettre en place les commissions d’examen des vœux

Et les enseignants dénoncent ParcourSup (ils sont donc d’accord).

Université de Lyon 2

Afin de rester en cohérence avec ses principes et valeurs, l’équipe présidentielle de l’Université Lyon 2 propose d’accepter sans condition toutes les candidatures, tous baccalauréats confondus, dans les filières qui ne sont pas sous tension (ou qui sont artificiellement sous tension en raison du nombre de vœux par candidat.es). Cela concerne 10 des 14 portails de l’Université pour lesquels tous les vœux seront classés ex-aequo, comme le permet l’outil Parcoursup dès lors que l’établissement s’engage à prendre tou.tes les candidat.es qui valident la proposition.

Pour lire tout le texte de l’équipe présidentielle


Université de Pau Pays de l’Adour

Sous la pression du combat contre la sélection engagé par les personnels (surtout snesup) et les étudiants depuis deux mois, à coups d’AG et blocages, une nouvelle victoire vient d’être obtenue à l’UPPA. Interpellé par une question écrite des élus SNESUP et CGT au conseil d’administration d’hier, la direction de l’établissement s’est en effet engagée à rendre effective la réponse "oui" à (presque) tou.te.s les candidat.e.s postulant sous Parcoursup pour entrer en licence à l’uppa. Ce geste place notre établissement en pointe dans le refus de la sélection en France, comme pour l’engagement moral d’accepter tout le monde pris précédemment.

Mais comment cela est-il concrètement possible ? Par un "surbooking" généralisé consistant à "appeler" sous Parcoursup (par un "oui") tou.te.s les candidat.e.s (soit 18000) sans tenir compte des capacités d’accueil votées. En effet, le ministère semble avoir changé d’avis en dernière minute sur cette question techniquement cruciale du lien entre "données d’appel" et "capacités d’accueil". Le représentant du Recteur avait initialement indiqué qu’un léger "surbooking" serait possible, de l’ordre de 10%, à l’instar de ce qui se pratique en IUT. Et le snesup avait fait pression sur les instances locales et le VP CFVU pour obtenir une réponse clairedu ministère à ce sujet. La réponse formelle lui est parvenue mercredi : le paramétrage des "données d’appel" sous Parcoursup peut être indépendant des capacités d’accueil et le surbooking peut être généralisé pour appeler tou.te.s les candidat.e.s. C’est donc ce que l’établissement s’est engagé à faire, rendant par là inutile tout examen et classement des dossiers par des commissions (même par ordre alphabétique ou ex-aequo).

Bien sûr, dans ces conditions, le risque est de ne pas pouvoir "loger" les étudiant.e.s excédentaires s’ils se présentent effectivement, comme ce qui se passe parfois au départ de certains avions. Localement les projections faites semblent pouvoir écarter ce risque. Sauf pour 4 filières localement "tendues" par manque d’enseignants : STAPS, socio, informatique et sciences de la vie. Pour ces 4 filières donc la question de la sélection reste posée et sera combattue. Par ailleurs aucune réponse "oui si" ne sera donnée, par manque de moyens d’accompagnement.

Ainsi, pour toutes les sections, tous les départements, UFR..., et au niveau national, cette exigence (d’un paramétrage de Parcoursup pour) appeler tou.te.s les candidat.e.s est donc possible. L’UPPA est la première université à vouloir la mettre en œuvre dès que le serveur sera ouvert et c’est une faille à saisir et amplifier dans le dispositif.
Bien sûr, pour les universités les plus demandées, comme pour les filières "en tension" (STAPS, psycho...), le risque de ne pas pouvoir accueillir les étudiant.e.s excédentaires à la rentrée est réel... et cela ne peut que mettre une pression forte pour des moyens supplémentaires.


Les personnels des lycées s’opposent à réforme de l’affectation post-bac (Parcoursup), à la réforme du lycée et du baccalauréat. Ce site recense leurs prises de position. En particulier, ils refusent de coproduire la sélection de leurs élèves à l’entrée de l’enseignement supérieur par le biais des Fiches avenir. Sur ces Fiches avenir, il leur est demandé lors des conseils de classe de terminale d’émettre des avis sur les vœux d’orientation des élèves. Certain-e-s décident soit de ne pas remplir les Fiches avenir, soit d’y indiquer automatiquement les avis les plus favorables pour tou-te-s les élèves. Contribuez en nous envoyant vos motions, décisions, tracts... grâce au lien ou en nous contactant : lyceescontreparcoursup at gmail.com


Conférence de presse des enseignant.e.s-chercheur.e.s de Lille, le 29 mars 2018


Le gazouillis de la ministre (4 avril)

Qui n’a pas dû bien lire toutes les motions ci-après [1].


Université d’Aix-Marseille
  • Faculté des sciences, le département de mathématiques "s’oppose à tout classement dans les filières qui n’ont pas vocation à être à numerus clausus" (vote du conseil de département, 8 mars 2018)
  • UFR ALLSH, le département d’histoire : "(…) nous considérons donc qu’un classement ex æquo de toutes les demandes, dans une formation non sélective, permettrait de manifester aux futurs bacheliers désireux de conduire des études d’Histoire que nous souhaitons les accueillir et les mener à la réussite" (le 27 février 2018, conseil plénier du département)
  • Le département des Sciences du Langage de l’Université d’Aix-Marseille (UFR ALLSH) ne mettra pas en œuvre le classement voulu par ParcourSup (19 mars 2018). "Toute demande d’une personne titulaire d’un baccalauréat et ayant fait le vœu d’intégrer notre formation [est considérée] comme légitime".
  • UFR ALLSH,Le département de Sociologie s’oppose "à tout classement dans les filières qui n’ont pas vocation à être à numérus clausus". Il opte pour "un classement ex æquo de toutes les demandes, dans une formation non sélective" pour "manifester aux futurs bacheliers désireux de conduire des études de Sociologie que nous souhaitons les accueillir et les mener à la réussite" (réunion plénière, 21 mars 2018).
  • UFR ALLSH,Le département d’anthropologie refuse " de participer à la mise en œuvre d’un classement des étudiants bacheliers via le dispositif « Parcours Sup »". Il s’oppose en outre à des commissions d’admission par portail, qui ne nous permettront pas d’évaluer les motivations spécifiques des étudiants pour l’ anthropologie.(20 mars 2018)
  • Le Département de Psychologie Sociale et du Travail a décidé de ne pas s’associer au classement des étudiants sans ex-aequo sur Parcoursup dans la mesure où il en conteste la démarche. (13 avril 2018)
Université d’Avignon
  • Licence AES-Science politique de l’UFR-IP Droit, Économie, Gestion : le 6 février,l’équipe pédagogique "a refusé de faire remonter la composition de la commission chargée de l’examen des dossiers des lycéens". La CFVU du 22 février ayant désigné d’office la responsable de la licence et les responsables d’années comme membres de cette commission — contre primes pour ces responsabilités - trois des quatre membres désignés refusent d’effectuer ce travail de sélection.
Bordeaux Montaigne et université de Bordeaux

(1 département dans chacune des deux universités)

  • La Faculté de sociologie de Bordeaux Université [dont le président est en faveur de la sélection, et où la situation est relativement compliquée d’un point de vue institutionnel pour les enseignants-chercheurs qui s’opposent à la loi] s’est réunie le 26 mars 2018 en assemblée générale. A la question : « Acceptez-vous en l’état de participer au classement des dossiers Parcoursup ? », les enseignants ont répondu majoritairement « non » (11 non, 6 oui, 2 abstentions et une personne absente). […] nous demandons dans l’immédiat que soient portées à notre connaissance les informations de l’onglet « préférences » de Parcoursup afin de mieux cerner les choix prioritaires exprimés par les lycéen.nes.
  • le département de Lettres de l’Université Bordeaux Montaigne refuse "l’établissement de critères de sélection des candidatures des étudiants postulant pour notre département à la rentrée 2018 et [ne constituera] pas de commissions pour établir des critères ou sélectionner des dossiers. (4 avril)
Université de Bourgogne
  • « Le conseil du département d’histoire (UFR de sciences Humaines) de l’Université de Bourgogne s’oppose à l’unanimité au classement des dossiers dans ParcoursSup. Faute de pouvoir classer les étudiants ex aequo, le département d’histoire refuse de constituer une commission d’examen des dossiers." (29 mars 2018)
  • Le département de sociologie a pris la même décision.
Université de Bretagne Occidentale
  • Le 29 mars, l’assemblée plénière du département de mathématiques […] refuse de contribuer à l’examen des « dossiers lycéens » (procédure Parcoursup) et toutes les tâches y afférant. Elle demande au président de l’UBO de ne remonter aucun classement dans Parcoursup." (elle avait décidé à l’unanimité de "continuer à accueillir tous les bacheliers se destinant à des études de mathématiques à l’Université de Brest" le 26 janvier 2018).
  • L’AG du département de physique du 3 avril exclue "tout dispositif de sélection dans l’accès des bacheliers aux études de physique dans notre établissement. […] L’assemblée plénière refuse de contribuer à l’examen des candidatures (procédure Parcoursup) et à toutes les tâches y afférant."
  • Le département de Géographie, UFR LSHS 2 mars 2018 ;
  • Le département de Sociologie, UFR LSHS le 27 février 2018 votent des motions dénonçant la loi ORE et signifiant le refus de participer au classement.
  • Le département de psychologie, UFR LSHS de l’Université de Bretagne Occidentale, Brest, le 13 mars dénonce le manque de moyens, la loi ORE et signifie son refus de participer au classement des dossiers.
  • Le département LCE Espagnol, UFR LSHS de l’Université de Bretagne Occidentale, Brest, le 15 mars dénonce le manque de moyens, la loi ORE et signifie son refus de participer au classement des dossiers.
  • Le Centre Interdisciplinaire des Humanités Numériques, UFR LSHS de l’Université de Bretagne Occidentale, Brest, le 14 mars dénonce le manque de moyens, la loi ORE et signifie son refus de participer au classement des dossiers.
  • Le département d’Administration Economique et Sociale (AES) de l’UFR DEGAES, le 8 février 2018, décide de refuser de mettre en œuvre un classement des candidats.
  • UFR de Sciences et Techniques de l’UBO, Brest. (en un mot la faculté des sciences de l’UBO : physique, chimie, mathématiques,électronique,informatique, biologie, geographie, architecture) décide le 6 avril de donner une réponse positive à tous les dossiers.
Université de Caen
  • "Le département des Arts du spectacle de l’Université de Caen Normandie refuse de constituer une commission qui sélectionnerait ses futurs étudiants et étudiantes..." (6 avril 2018)
Université de Clermont Auvergne
  • Les départements d’Histoire, Histoire de l’art, Métiers de la culture, Linguistique, Lettres modernes de l’UFR LCSH refusent de sélectionner les dossiers et de participer aux commissions.

- Le département de géographie a refusé "de mettre en place
une commissions d’examen des voeux dans PARCOURSUP
" et de " classer les
candidatures
" (22 mars 2018)

Université d’Evry
  • Lors de la réunion du 26 mars, le département de sociologie de l’université d’Evry a décidé de pas procéder "au classement des dossiers issus de Parcoursup. Ses membres ne siégeront pas dans les commissions d’examen".
Université de Franche Comté
  • "Les enseignants du département de sociologie réunis le mardi 3 avril refusent à l’unanimité de constituer la commission d’examen des vœux."
  • Le département LLCER anglais, réuni ce mardi 3 avril à 17h, a voté à bulletins secrets et à l’unanimité contre la mise en place d’une commission d’examen des vœux.
  • "Réunis le 3 avril à 17h en réunion pédagogique, les membres titulaires du département de Sciences du Langage ont décidé à l’unanimité de refuser de constituer une "commission d’examen des voeux" d’entrée en L1."
  • Le département Langues Étrangères Appliquées de Besançon décide le 4 avril de ne pas constituer de “commission d’examen des vœux”
  • Le département d’espagnol et de portugais a décidé à l’unanimité de ne pas procéder à l’organisation d’une Commission d’examen des vœux.
  • Le département de Lettres Modernes idem
  • Le département de psychologie réuni le 5 avril en AG a décidé, après un vote à bulletin secret, de refuser de participer au classement des 1800 dossiers.
  • Le département d’allemand refuse à l’unanimité de constituer une commission d’examen des vœux et de classer les dossiers (4 avril)
  • Le département Arts du spectacle décide ne pas procéder à l’organisation d’une Commission d’examen des vœux(4 avril)
Université de Grenoble

-* Le conseil du département de sociologie de Grenoble s’est réuni pour débattre du contenu des arrêtés Parcoursup publiés au BO le 12 mars. Au terme de la délibération, le conseil a décidé à l’unanimité de ne pas procéder au classement des vœux des candidats. En conséquence, le département ne constituera pas de commission d’examen des vœux. (15 mars 2018)

Université du Havre
  • Le conseil d’UFR LSH s’est prononcé contre la mise en place de Parcoursup et en faveur d’une réponse positive pour tous les dossiers déposés au 31 mars 2018 (5 avril 2018).
Université de Lille

Conférence de presse jeudi 29 mars de la section Science politique
Reprise nationalement (France-Inter, journal de 7h30 du 30 mars)

Les EC et précaires mobilisé·e·s de la Faculté des Sciences Juridiques,
Politiques et Sociales (FSJPS) de l’Université de Lille ont décidé de
se mettre en grève pendant une semaine et par conséquent de ne pas
participer à la tenue des examens
.

  • Les 5 départements de l’UFR DECCID ont décidé de ne pas classer (sous des modalités différentes : pas de mise en place de la commission, classement ex aequo), le conseil d’UFR a voté le vendredi 13 avril le soutien à ces décisions.NB : Culture : 540 voeux pour 275 places ; Sciences de l’éducation : 2555 voeux pour 200 places ; Sciences de l’Information et du Document : 704 voeux pour 200 places ; Sociologie et Développement Social : 514 voeux pour 315 places ; Infocom (à partir de la licence 3)
  • "Le conseil de l’ISEM [fac d’éco] décide ne pas opérer de classement ordonné des candidat(e)s au parcours « classique » EIEM, qui ne nécessite pas de limiter l’accueil, et de fournir une réponse positive à l’ensemble des 2199 candidats ayant exprimé ce vœu. Il demande au Président de l’université de Lille de communiquer cette réponse à l’ensemble des candidat(e)s, simultanément, et sans classement.
  • L’UFR de Psychologie de l’université de Lille (anciennement Lille 3) s’est prononcé contre la création de la Commission d’Evaluation des Voeux prévue par le dispositif parcoursup (17 voix contre 2). La responsabilité d’un éventuel classement est renvoyée à la présidence de l’université." [NB : 5412 voeux confirmer pour 1220 places]
  • La section de science politique de l’Université de Lille a unanimement décidé de ne pas procéder au classement des dossiers de candidature [ni] de mettre en place de commission de classement des vœux ; 19 mars 2018.
  • Départements d’études romanes et slaves, UFR de SHS, deux sections, espagnol et japonais, ne classent pas les dossiers et ne paramètrent pas l’algorithme automatique de traitement des dossiers.
  • Départements de sociologie, anthropologie, sciences politiques : pas de classement des dossiers.
  • AG des enseignants-chercheurs de l’ISA (ex Lille1) décide le 19 mars 2018 de créer une commission et de lui donner mandat pour appliquer les deux critères suivants : a/la motivation des candidats est démontrée par leur choix de la formation sur ParcourSup ; b/ le baccalauréat vaut maîtrise des attendus nationaux.
  • Les sociologues de Pont de Bois et de l’IUT B (ex Lille3) décident le 25 mars 2018 de refuser de participer aux commissions de classement.

Selon la conférence de presse (et les nombreux échos qu’elle a suscités), les sections ou départements de sociologie, sciences politiques, espagnol, japonais, culture et anthropologie refusent de participer aux commissions de classement des dossiers.

Université de Lorraine
  • Sur le site de Nancy, tous les départements de l’UFR SHS ont voté en conseil d’UFR que l’on mettrait "oui" à tous les dossiers déposés dans Parcoursup.

La fiche-navette de la DFOIP de TOUTE l’Université rend possible le non-classement (point VI)

A noter que si vous souhaitez appliquer ce paramétrage, il vous faut compléter le paragraphe si dessous et vous engager à accueillir tous les candidats potentiels. La donnée d’appel sera indiquée de manière à ce que TOUS les candidats voient un OUI (aucun ne sera « En attente (d’un Oui) »)

Université de Lyon2
  • "Le département des Arts de la Scène, de l’Image et de l’Ecran de l’Université Lumière Lyon 2, réuni en AG extraordinaire le 6 avril 2018, a également, pris position contre la procédure de classement mise en place par Parcoursup et la participation aux commissions qui en auraient la charge."
  • "Le 28 mars 2018, le département de science politique de l’Université Lyon 2 a décidé, de façon consensuelle, de ne pas procéder au classement des dossiers de candidature et par, conséquent, de ne pas désigner de représentant dans les commissions de classement des vœux".
  • Le département de sociologie de Lyon 2 a "également décidé de ne pas procéder au classement des dossiers de candidature et de ne pas participer aux commissions, une réunion extraordinaire du conseil de l’UFR débattra la semaine prochaine d’une éventuelle position commune".
  • Le département d’Histoire de l’Art et Archéologie, "réuni en AG le 4 avril 2018, a voté, à l’unanimité des enseignants-chercheurs présents, le refus de participer au classement des dossiers des futurs étudiants qui candidatent, selon le protocole de ParcourSup, dans les portails TEHS, Arts et Humanités dans lesquels ils enseignent".
Université de Lyon 3

l-* Le conseil du département de Lettres Modernes rappelle son attachement au libre accès des titulaires du baccalauréat à l’université et refuse par conséquent de constituer une commission d’examen des vœux visant à classer les dossiers de candidatures.(10 avril 2018)

Université de Marne-la-Vallée
  • L’AG des enseignants de l’UFR SHS s’oppose au classement des dossiers dans ParcoursSup » : 1 contre, 3 absentions. Aucune commission n’a donc été formée.
Université de Montpellier 3 - Paul Valéry
  • Le département information-communication réuni le 3 avril, [a décidé] de ne pas participer aux Commissions d’Examen des Vœux mises en place dans le cadre de la réforme ORE. Nous ne souhaitons pas prendre part au processus de classement des dossiers".
  • "Responsables de la Licence LLCER parcours anglais, nous [avons décidé] de ne pas participer aux Commissions d’Examen des Vœux mises en place dans le cadre de la réforme ORE. Le département d’études anglophones s’est en effet à plusieurs reprises exprimé contre toute participation au processus de classement des dossiers."
  • Le département « Cinéma & Théâtre » de l’université Paul Valéry Montpellier 3 qui s’était prononcé dès le 9 janvier contre la mise enœuvre du dispositif Parcoursup s’est réuni le mardi 10 avril et a refusé de constituer les commissions d’examen des vœux pour ses licences « Études Cinématographiques et Audiovisuelles » et « Théâtre et Spectacle Vivant ».
  • Les départements d’Arts plastiques et de Lettres ont aussi voté le refus de constituer les commissions d’examen des voeux.
Université de Nanterre
  • "Le département de Sciences de l’éducation, réuni le 12 avril 2018, décide, conformément au décret national, que la commission d’examen des vœux adoptera les critères d’examen suivants : *la motivation des candidats, démontré par leur choix de la formation sur Parcoursup, qui permet de répondre aux attendus locaux, * le baccalauréat, qui vaut maîtrise des attendus nationaux, Les dossiers recevront tous un avis favorable, à égalité."
  • UFR Études anglophones Le département d’Études Anglophones "a décidé de ne pas donner mandat à la direction du département pour désigner les responsables d’un comité de recrutement et effectuer le paramétrage ParcourSup" (13 mars).
  • Le département de géographie et d’aménagement, réuni le 26 mars 2018, "a décidé que la commission d’examen des vœux prendra en compte comme critère de recrutement uniquement l’obtention du baccalauréat qui vaut maitrise des attendus et la formulation d’un vœu qui vaut motivation. Ces deux éléments vaudront avis favorable pour tous, à égalité".
  • Le département de sociologie décide "l’accueil de tous les candidats voulant s’inscrire en Licence de sociologie, le refus de procéder au classement des candidats prévu par le dispositif Parcoursup, et la mise à disposition des moyens nécessaires à la réussite des étudiants de Licence" (6 mars 2018, décision confirmée par un vote électronique du 21-25 mars 2018, 15 pour, 9 contre, 2 abstentions - 26 suffrages exprimés sur les 28 titulaires du département).
  • A la suite de sa réunion du 20 mars 2018, le département d’anthropologie s’est "résigné à un paramétrage minimal qui ne prenne en compte que deux critères : l’obtention du bac (valant maîtrise des acquis) et la formation demandée (démontrant la motivation)".
  • Le département de philosophie demande à l’université de solliciter le ministère à lui donner la main sur les « données d’appel », de sorte que ces dernières puissent être « déplafonnées » et ne plus coïncider avec les « capacités d’accueil », mais avec le nombre de vœux exprimés dans la formation. (30 mars)
Université de Nantes
  • UFR de droit et sciences politiques. Le conseil de gestion dans une motion du 9 avril, refuse le classement (Nantes & La Roche s/Yon)
  • UFR Histoire, Histoire de l’Art et Archéologie selon les (motions adoptées par les conseils de gestion et scientifique de l’UFR le 27 février 2018, ces départements "ne prendront pas part à la constitution de la commission soit-disant pédagogique pour les licences concernées et refusent de participer à ses travaux".

Tribune et pétition parue dans Ouest France

  • UFR de sociologie : vote d’une motion de refus de classement au niveau de l’UFR. Les dossiers seront peut-être classés par un membre de l’UFR opposé à ce refus…

>> Le 23 mars, « l’AG de l’UFR de sociologie a décidé de classer ex-æquo toutes les candidatures des lycéens »

Université d’Orléans
  • Le conseil d’UFR Lettres Langues et Sciences Humaines de l’université d’Orléansrefuse "le principe même des capacités d’accueil, c’est-à-dire la limitation a priori du nombre de places en licence telle qu’elle apparaît sur l’application Parcoursup". Il décide "de ne pas réunir les commissions qui doivent réaliser ces classements à travers des algorithmes de surcroît opaques, qui ne peuvent que générer des inégalités et des injustices". (5 avril 2018)
  • Le pôle informatique s’oppose "au classement des candidatures des futurs bacheliers.", et refuse "l’obligation des capacités d’accueil et demande que tous les bacheliers candidats à un portail L1 de la mention informatique soient acceptés sans délai. Si les commissions de la classement ont quand même lieu, nous irons simplement appuyer ces deux revendications et expliquer nos motivations sans prendre part à la procédure de classement." (10 avril)
Université de Paris 1
  • Les enseignants de l’UFR de géographie de l’Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne ont décidé de ne pas procéder au classement et à la sélection des dossiers qui lui seront communiqués dans le cadre de Parcoursup (vote par voie électronique, 20 Mars 2018)
  • L’AG de l’IAES (personnels et représentants étudiants) réunie le 30 mars donne mandat à la commission d’examen des vœux « de donner une réponse positive à l’ensemble des étudiant.es ayant candidaté à la Licence AES de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Cela signifie que la commission d’examen des vœux prendra en compte comme critères de recrutement uniquement l’obtention du baccalauréat et la formulation d’un vœux qui vaudra motivation. »
Université de Paris 3

Création d’un collectif contre le plan étudiant et analyse des premiers chiffres.

ParcourSup à Paris 3 : les chiffres

Les chiffres ont été communiqués pour Paris 3. Ils donnent une image plus précise du naufrage qui s’annonce, et même les partisans de la sélection commencent à s’inquiéter sérieusement. Qu’on en juge : les commissions pédagogiques de Paris 3 devront examiner 37 920 dossiers, pour 3 973 places disponibles en première année de licence (et encore faut-il réserver la place des redoublants). Il y a donc en moyenne 9,5 demandes pour une place !

[…] Cette année, il n’y a que 12 portails sur 47 (25%) qui ont atteint ou dépassé leur capacité d’accueil, et 15 (32 %) qui étaient en-dessous de 80 % de remplissage. De manière globale, les formations de première année de licence de Paris 3 n’atteignent que 89 % de leurs capacités d’accueil. Et pourtant, avec ParcourSup, 97 % des portails deviennent excédentaires !

À lire intégralement ci-après (c’est édifiant)

PDF - 80.7 ko
Parcoursup à P3.pdf
  • Le Département d’Études ibériques & latino-américaines de l’université Paris 3, réuni le 27 mars refuse de classer les dossiers

    Université de Paris-Est Créteil-Val-de-Marne

    • "Le Conseil d’Administration de l’UPEC a délibéré sur les conditions de mise en place de la loi ORE. En conséquence, pour ces filières [qui ne sont pas en tension], le Conseil d’Administration souhaite que les directions de département et d’UFR ne procèdent pas au classement des candidatures d’étudiants."

    Université Paris Descartes

    • UFR SHS, le département de sciences sociales "ne fera pas remonter de critères de classement et n’assumera pas la responsabilité de procéder au classement des candidatures. Il renvoie au rectorat la responsabilité et le soin de procéder à l’application de cette sélection." (vote du 7 mars 2018, 28 votes pour, 1 contre et 1 abstention).

    • UFR SHS, pour le département de Sciences de l’éducation idem.

    • UFR SHS, pour le Département de Sciences du langage, réuni le 20 mars 2018, "ne prendra pas la responsabilité de classer les candidatures des lycéens qui lui seront adressées dans le cadre du dispositif Parcoursup".

    Ces trois départements ont adopté en conseil du 22 mars "les critères d’examen suivants pour les dossiers des candidats :
    - La motivation des candidats, démontrée par leur choix de la formation sur Parcoursup
    - Le baccalauréat, qui vaut maîtrise des attendus nationaux.
    Les dossiers seront donc classés premiers ex-aequo
    ".

    Université de Paris 7 Denis-Diderot

    • "Le département Sciences sociales de l’IHSS, en cohérence avec des motions déjà votées sur la loi ORU, refuse de participer à la mise en oeuvre d’un classement des candidatures sur ParcoursSup" (6 avril).

    Université de Paris 8

    • le département de science politique de l’Université Paris 8 a décidé, de ne pas procéder au classement des dossiers de candidature et par, conséquent, de ne pas désigner de représentant dans les commissions de classement des vœux.

    • Département de sociologie : refus de trier les dossiers (voté le 14 mars 2018). refus de mettre en place une commission d’examen des dossiers de candidature en licence, et soutient la décision des responsables de formation de ne pas y participer. […] appelle la présidence de l’université de Paris 8 à refuser également toute sélection et à obtenir du rectorat que tous les candidats puissent être classés premier ex æquo.

    • Le département d’espagnol, […] manifeste son accord avec le vote du Conseil d’UFR refusant de retenir la réponse « Oui si » dans le traitement des candidatures Parcoursup. [Il] ajoute à cette proposition qu’il refusera de classer les candidatures dans les formations dans lesquelles il intervient, en considérant que toutes les candidatures qui lui parviendront seront classées 1 ex-æquo."

    • Les enseignants du département Cinéma, réunis en conseil ce mercredi 28 mars, se déclarent dans l’impossibilité de constituer une commission d’examen des vœux pour des raisons pratiques et déontologiques.

    • Département Arts plastiques idem

    • Le département de philosophie, le 10 avril : refuse la loi ORE qui ne fait que renforcer la sélection qu’elle prétend réguler et qui intensifie les mécanismes de mise en concurrence des universités, s’oppose aux procédures d’inscription entrant (parcoursup) qui, au-delà des conditions d’application aberrantes, fétichisent les classements[…]

    • L’UFR SEPF (Sciences de l’éducation, Psychanalyse et Communication-Français Langue Etrangère) , le 10 avril 2018, refuse de classer les dossiers,[…] considère que l’obtention du baccalauréat vaut maîtrise des attendus pour entrer à l’université et que le vœu émis par le lycéen ou la lycéenne exprime sa motivation […]. L’AG précise que, dans le cas où des raisons « techniques » seraient opposées à cette décision, les membres de la commission d’examen des vœux de la licence des Sciences de l’éducation démissionneront.

    • Les responsables de formation de l’UFR Arts, Philosophie, Esthétique , le 12 avril 2018, [décide…] Nous ne constituerons pas de commission d’examen aux vœux et démissionnons des commissions d’examen des vœux existantes.

    Université de Pau

    • "La présidence de l’Université de Pau s’engage à dire "oui" à tous les étudiants pour la quasi totalité des filières, qui n’étaient pas en tension, et pour les autres filères, la lutte continue".

    Université de Picardie-Jules Verne

    • Le département de science politique refuse de désigner des membres d’une commission d’évaluation des dossiers Parcoursup pour une entrée en Licence de science politique tant que les modalités d’évaluation n’auront pas permis de garantir à tou.te.s les bachelier.e.s des chances égales d’accès à l’enseignement supérieur. Le département de science politique s’oppose ainsi particulièrement à la distinction entre "oui" et "oui si » et propose d’accorder un oui à tous les dossiers qui lui seront soumis.

    • Le Conseil de Gestion de l’UFR ARTS a voté à l’unanimité le refus de la sélection des étudiants ( quoique contraints par ses capacités d’accueil - « 450 » en L1 alors que sont attendus 650 à la rentrée !) a également refusé de nommer les présidents de commissions de sélection, est absolument contre le système du « oui si » - (traduit à l’analyse en « non mais ») et ses modalités de mise en oeuvre. Ces refus ont été voté à l’unanimité au sein du Conseil de gestion de l’UFR ce mardi 12 mars 2018.

    • Le Conseil de Gestion de l’UFR Sciences, idem

    • Le département de Sociologie, Ethnologie, Démographie de l’UFR SHS de l’Université de Picardie-Jules Verne, exprime son opposition de principe au dispositif Parcoursup et au classement des dossiers de candidature. Compte-tenu des décisions adoptées démocratiquement ce jour en réunion, le département décide que, pour ses formations, la commission d’examen des vœux prévue par la loi adoptera les critères d’examen suivants : a/ Le baccalauréat, qui vaut maîtrise des attendus nationaux. b/ La motivation des candidats, démontrée par leur inscription sur la formation sur Parcoursup

    Université de Poitiers

    • Le conseil de l’UFR SHA, dans la continuité de ses positions énoncées les 21 décembre 2017 et 8 mars 2018 contre la loi ORE et en cohérence avec le texte adopté par le CA de l’UP le 2 mars 2018 en faveur du libre accès à l’université, réaffirme aujourd’hui [le 5 avril] qu’il ne souhaite pas participer au classement des étudiants bacheliers à travers le dispositif Parcoursup.

    • Le Conseil d’Administration de l’université de Poitiers, à l’unanimité le 6 avril 2018 […] s’engage à accepter, sans condition, toutes les candidatures, tous bacs confondus, dans les filières qui ne sont pas sous tension, soit pour 80% de ses formations. Aussi, pour 80% des formations de l’université de Poitiers, aucun classement des candidatures ne sera effectué : tous les candidats seront positionnés ex-aequo par les commissions d’examen des vœux […]

    Université de Rouen

    • Le département de sociologie réuni le 9 avril 2018, affirme son opposition résolue au dispositif Parcoursup, demande au Président qu’il dise OUI, bien sûr à tous les vœux exprimés par les lycéens et étudiants . En conséquence le département ne siégera pas dans la commission de sélection.

    • UFR Sciences et techniques : (biologie, chimie et géologie, physique, mécanique, sciences pour l’ingénieur, EEA, sciences informatiques et mathématiques). L’UFR écrit au président de l’Université le 12 mars pour l’informer qu’elle "n’effectuera pas de classement de dossiers d’étudiants pour ses filières qui ne sont pas en tension. […] les équipes pédagogiques de tous les départements de l’UFR ne participeront à aucune procédure de classement de dossiers". (vote en conseil de gestion, à l’unanimité)

    • Le département de philosophie s’associe pleinement à la démarche de refus de sélectionner les dossiers de lycéens, et soutient les départements qui subissent des pressions pour opérer cette sélection.

    • Le département d’Études Romanes refuse de classer les dossiers (15 mars)

    • Le Conseil du département d’Histoire de l’université de Rouen réuni le 11 avril 2018 affirme, à l’unanimité, son opposition ferme à toute procédure de sélection à l’entrée à l’université. Il se reconnaît pleinement dans les positions défendues dans la tribune de France Info « Enseignant à l’Université, nous refusons d’examiner les lycéens ».

    Université de Rennes 2

    • Le département de communication (le 1er à avoir pris position il y a plusieurs semaines) et le département de Psychologie : refus de sélection et de classement des dossiers. (avril 2018)

    • Le département Histoire de l’Art et Archéologie a voté en AG le 5 avril le refus de traiter les dossiers sur Parcoursup.

    • Le département d’Anglais de l’Université Rennes 2, réuni en Assemblée Générale le jeudi 29 mars 2018 [refuse] de participer à l’examen des dossiers."

    • le département d’Italien de l’Université Rennes 2 refuse à l’unanimité de constituer la Commission destinée à examiner les vœux déposés sur Parcoursup (CEV).

    • Le conseil de l’UFR de Langues réuni le 6 avril appelle : - les départements et formations de licence : 1) à ne pas constituer de commission d’examen des vœux ; ou 2) à démissionner de ces commissions ; ou 3) à refuser le classement des candidats, en accordant un OUI à toutes et à tous, par tous les moyens possibles.
      - les présidentes et présidents d’universités à se prononcer contre le classement « ordonné » des candidats ;
      - le Conseil National des Universités et les sections du CNU à se prononcer contre la logique de sélection généralisée introduite par le biais de l’outil Parcoursup ;
      - le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche à investir massivement dans l’université française pour l’accueil et la formation de toutes et tous ;
      - l’ensemble des étudiant.e.s, lycéen.ne.s et personnels de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche à construire la mobilisation pour l’abrogation de la loi ORE, du « plan étudiants » et de la réforme du baccalauréat qui portent une atteinte profonde et sournoise au service public de l’enseignement et de la recherche."

    Sorbonne Université

    • L’UFR de Géographie et Aménagement […] refuse par un vote le 28 mars de classer les dossiers (28 pour, 6 contre, 3 abstentions) […] La direction de l’UFR approuvera l’ensemble des dossiers, considérés donc comme ex-aequo.

    Université de Tours

    • Le département d’histoire et archéologie refuse de classer les dossiers des candidats.

    • tout comme le département de sociologie

    • tout comme l’UFR d’Art et de sciences humaines

    • Le conseil académique de l’Université, réuni le 10 avril 2018, souhaite accueillir l’ensemble des candidats en première année de licence dans les filières non sélectives et qui sont en capacité de les accueillir. Elle rappelle son attachement aux valeurs démocratiques et d’ouverture qui prévalent dans l’enseignement supérieur en France.

    • Le Département de Géographie refuse de former des Commissions d’évaluation des vœux. (vers le 5 avril) NB : Le refus du département de géographie de Tours est actuellement confronté à des pressions (le rectorat obligerait le président de constituer une CEV sans les géographes, a fait savoir la dir. d’UFR)

    • Le Département d’Espagnol idem

    • La filière Lettres, attachée au libre accès aux études supérieures, refuse de mettre en place une commission d’examen des vœux et demande le classement ex-aequo de tous les candidats

    Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines

    • UFR des Sciences sociales, départements de sciences économiques, administration économique et sociale, sociologie, géographie : décision en AG de ne pas appliquer la procédure de sélection prévue par la loi ORE (19 février 2018).

    • Filière sociologie, modalités d’action choisies pour la sociologie, vendredi 23 février, avec possibilité de voter jusqu’au 24 février 18 h (vote électronique sur le refus de la loi ORE). La proposition était la suivante : "Conformément à la décision de l’AG de l’UFR des sciences sociales du 19 février de ne pas appliquer de procédure de sélection prévue par la loi ORE et compte tenu du fait qu’il est obligatoire de classer tous les candidats." La filière de sociologie a approuvé les décisions suivantes.1 refuser d’être nommé dans un jury d’admission et/ou en démissionner (pour les inclus / fonction) 2 renvoyer au rectorat le soin de procéder à l’application de la sélection. Demande au directeur d’UFR de prendre acte de cette décision et de la faire connaître à la direction de l’université.

    • UFR sciences sociales, vote en Conseil d’UFR le 12 03 2018 à l’unanimité d’un soutien au courrier fait par le directeur d’UFR à la présidence. "L’UFR de Sciences Sociales, réunie en Assemblée Générale lundi 19 Février, a décidé de ne pas procéder au classement des dossiers individuels qui lui seront communiqués dans le cadre de la procédure ParcourSuppour admission en licences d’AES, d’économie et gestion, de géographie et de sociologie. […] L’UFR de Sciences Sociales accueillera et formera donc dans un strict respect d’égalité et dans la limite de ses capacités tous les étudiants qui lui auront été adressés par le Rectorat de son Académie. Nous continuerons ainsi à agir dans l’esprit d’égalité et de service public qui nous a jusqu’à présent animés."

    • UFR des Sciences Sociales, le 9 avril 2018 a voté à l’unanimité […] son refus de participer à la mise en oeuvre du dispositif Parcoursup. Cela inclut notamment, le refus de classer les candidats, le refus de proposer une commission pour établir ce classement, ainsi que le refus de participer à une telle commission, si elle devait être mise en place.

     
    17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 21:01
    17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 08:35

    In Lille Indomptée

    "En tant que président du jury, je vais remettre des diplômes d'agitateurs professionnels à ces raclures d'assistés"

    Rendez-vous sur la Place Déliot. Mardi 17 avril 2018 - 12h

     

    16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 20:18

    In l'Humanité

     
    Mobilisés contre la loi Vidal, plusieurs milliers de lycéens soutenus par des étudiants manifestaient vendredi 13 avril dans les rues de Tours. Encerclés, gazés et matraqués par la police, ils témoignent.
    Mélissa, lycéenne au lycée Honoré de Balzac :
    « Le jeudi, nous étions quatre lycées mobilisés et on a manifesté à plus de 2000 dans la rue. Le lendemain, on était 3000. Une manifestation énorme. Mais des casseurs ont infiltré la manif et s’en prenaient à des élèves. Ils étaient déjà là la veille et m’avaient poussé et insulté. Cette fois, ils frappaient des manifestants en les isolant mais ils s’en sont pris à la police quand elle est arrivée.  La police a ensuite gazé les lycéens. Certains ont pris des coups de matraque. Ils ont même utilisé les lacrymogènes devant une école primaire et une maman qui allait chercher ses enfants a pris des gaz lacrymo. »
     
    Léonard Léma, étudiant à l’Université François Rabelais, militant du Mouvement jeunes communistes de France (MJCF) : 
     
    « Les lycéens qui bloquaient leurs établissements avaient fait appel aux étudiants pour les soutenir. On est donc venu à quelques uns, mais c’était vraiment leur mobilisation. En allant chercher ceux de Notre Dame de la Riche qui eux aussi s’étaient mobilisés, le cortège a été infiltré par des casseurs qui s’en sont ensuite pris à la police. Du coup, elle a bloqué les manifestants dans la rue. On a tenté d’aller négocier avec elle, mais 30 secondes plus tard, les policiers ont tiré sans sommation. Même des grenades de désencerclement lancés à hauteur. J’ai pris une grenade sur la cuisse et des palets de lacrymo brulaient les vêtements de lycéens. Ils ont ensuite poursuivi les lycéens dans les rues. Une vidéo a été réalisée par une avocate qui habite dans la rue.»
    Malgré tout, ça ne décolère pas chez les jeunes et les lycéens comme les étudiants continuent à s’organiser, même si la police a décidé de maintenir la pression. Depuis lundi, il y a une voiture de police devant chaque lycée
    16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 18:47

    In Le Monde Diplomatique

    La réforme du baccalauréat et l’instauration de critères de sélection à l’entrée des universités bouleversent l’articulation entre enseignements secondaire et supérieur. Dès la classe de seconde, les élèves sont désormais sommés de se projeter dans l’avenir, au risque de prendre la mauvaise voie.

    par Annabelle Allouch  

    Quand le ministre de l’enseignement supérieur Alain Devaquet projeta, en 1986, d’instaurer la sélection à l’entrée des universités, des centaines de milliers d’étudiants et de lycéens descendirent dans la rue, et le gouvernement recula. Avec la loi relative à l’orientation et à la réussite étudiante (dite loi ORE, ou « plan étudiants ») concoctée par l’actuel gouvernement, la sélection est devenue une réalité. Malgré la mobilisation de nombreux enseignants-chercheurs, les manifestations sont — pour l’heure — restées clairsemées, et aucune résistance ne semble s’organiser. Comment l’expliquer ?

    Une partie de la réponse se trouve dans la reconfiguration des rapports de forces au sein des établissements. Côté étudiants, les syndicats classés à gauche sont en perte de vitesse. La Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), qui soutient la réforme, ne cesse de gagner du terrain dans les instances représentatives. Côté enseignants, le souvenir de la longue et infructueuse grève de 2007 contre l’« autonomie des universités » alimente toujours un certain découragement, tandis que la dégradation des conditions de travail (amphithéâtres surchargés, recours croissant aux vacataires, tâches administratives de plus en plus lourdes…) conduit parfois au fatalisme.

    Cette dégradation est largement organisée par l’État, qui se désinvestit de l’université à mesure que les effectifs augmentent : entre 2009 et 2015, on a compté 280 000 étudiants de plus, quand 7 147 postes de titulaires ont été supprimés (1). Pour faire passer son projet, le gouvernement a joué sur le refus du tirage au sort, pis-aller hérité du mandat de M. François Hollande, qui n’avait pourtant concerné que 0,9 % des candidats à l’entrée à l’université en 2017 : la sélection au mérite n’est-elle pas plus juste que le hasard ?

    La suite...

    16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 18:38
    16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 18:31

    In Paris Lutte Info

    Le mouvement contre la sélection à l’université bat son plein... Hier c’était au tour de Paris 5 et Paris 7 d’entrer pleinement dans la mobilisation ! En région parisienne, les centres de Tolbiac et Saint-Charles (Paris 1), les facs de Paris 8, Paris 4 Clignancourt, Paris 10 Nanterre, Paris 3-Censier sont bloqués et occupés. L’EHESS est occupé depuis ce mardi. Une tentative à Paris 7 a échoué et les présidences ferment administrativement dès qu’elles peuvent pour couper l’herbe sous le pied de la mobilisation.

    La suite
    Suivi du mouvement étudiant en région parisienne du 9 au 15 avril 2018
    Suivi du mouvement étudiant en région parisienne du 9 au 15 avril 2018
    Suivi du mouvement étudiant en région parisienne du 9 au 15 avril 2018
    Suivi du mouvement étudiant en région parisienne du 9 au 15 avril 2018
    Suivi du mouvement étudiant en région parisienne du 9 au 15 avril 2018
    16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 18:19

    In France3

    Depuis 9h ce matin, des élèves du lycée Roosevelt de Reims bloquent l'entrée de l'établissement. Ils comptent ainsi manifester contre la réforme du bac, de l'université et la mise en place de "Parcoursup" la nouvelle plateforme d'inscription dans le supérieur.

    La suite...

    16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 18:14

    In La Rotative

     

    Depuis ce matin, blocages et incidents avec les forces de l’ordre se multiplient. En tout état de cause, la mobilisation ne faiblit pas malgré les violences policières de vendredi dernier.

    Après les grenades de désencerclement et les tirs de lacrymogènes de la police vendredi dernier lors de la manifestation lycéenne, la mobilisation, depuis, ne faiblit pas.

    La suite...

    16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 10:41

    In France Info

    "Ils n'ont jamais parlé de la sélection", regrettent des étudiants après l’entretien télévisé d'Emmanuel Macron

    À Paris, des étudiants mobilisés contre la réforme de l'accès à l'université, sont restés sur leur faim face à l'intervention télévisée du chef de l'État, regrettant que le "pourquoi" des blocages n'ait pas été abordé.

    Des étudiants mobilisés à Paris contre la réforme de l'accès à l'université ont regardé ensemble, dimanche 15 avril, la deuxième intervention télévisée d'Emmanuel Macron en quatre jours. Ils sont restés sur leur faim, regrettant le peu de place accordée à leurs préoccupations

     
    Le "pourquoi" des blocages attendu... en vain

    Quand le chef de l'État précise qu'il ne voit pas de "coagulation des mécontentements" en ce moment en France, Noémie, étudiante à Sciences Po, ne peut s'empêcher de reprendre Emmanuel Macron sur le choix des mots. "Cela s’appelle la convergence des luttes", réplique-t-elle. Le groupe d'étudiants, âgés de 19 à 20 ans, a dû attendre plus d'une heure et demie d'émission avant de voir abordé leur sujet de préoccupation. Tous regrettent que la question de fond, disent-ils n’ait pas été posée. "Ils n'ont jamais parlé du fond sur la sélection, on parle des blocages mais on n'a aucune visibilité sur le pourquoi." Et en moins de quatre minutes, on est déjà passé à un autre dossier, ce qui ne surprend pas Tomek, étudiant à Tolbiac en philosophie et en histoire. "Il n’a pas intérêt à en parler, parce que s’il en parle, il y aura un débat national sur la question. Et s’il y a un débat, on va très bien voir qu’on a raison", juge cet étudiant. "On me dira que je n'ai pas besoin de bloquer parce que je suis déjà à la fac. Mais j’ai peut-être des petits frères et des petites sœurs qui iront à la fac. Le mot 'solidarité', Macron n’a pas l’air de comprendre ce que c’est", ajoute Tomek.

    "Le désordre" assumé

    A écouter :

     

    La suite...

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