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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 14:57

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Les 6 et 7 mars 2012 va avoir lieu le procès du policier à l’origine du tir de flashball ayant entrainé la mutilation d’un lycéen, mineur au moment des faits, lors d’une manifestation pacifique dans le cadre des mobilisations contre la loi LRU (Liberté et Responsabilité des Universités), à Nantes le 27 novembre 2007 devant le rectorat.

 

Sans la ténacité de la famille, sans le mouvement général de soutien face au mur d’obstacles érigé pour faire droit à la victime, ce procès n’aurait pas pu avoir lieu. Il est l’aboutissement d’un mouvement des consciences pour que la police dans notre pays ne soit pas au-dessus des lois.

 

L’armement des policiers pose question. Les pratiques sécuritaires basées sur des politiques du chiffre sont encouragées. Les tensions ainsi engendrées favorisent autant les populismes qu’elles ouvrent la voie aux « bavures », aux violences, voire aux interpellations entraînant des décès comme récemment encore à Marseille et Clermont-Ferrand. Les fonctionnaires de police sont soumis à des injonctions émanant le plus souvent des plus hautes autorités de l’Etat. La violence institutionnelle ne peut s’exercer que si elle bénéficie de complicités actives ou passives dans la chaîne de commandements.

La FSU attend de ce procès qu’il puisse permettre d’expliquer comment un fonctionnaire de police, agissant au nom de la République, a pu en arriver à se servir d’une arme en « expérimentation » ayant la réputation de mutiler et causer de graves lésions, en particulier lors de tirs au visage. Les militants syndicaux sont particulièrement exposés et sensibilisés aux questions d’ordre public, aux libertés et conditions d’organisation des manifestations et rassemblements. Plusieurs d’entre eux (enseignants, ouvriers, chômeurs…) ont été victimes de violences et actes de répression disproportionnés que le maintien de l’ordre ne saurait à lui seul justifier.

 

En soutien à la victime, Pierre, à sa famille, la FSU appelle à une expression publique unitaire et un rassemblement le mercredi 7 mars à 14H devant le palais de justice de Nantes.

29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 14:45

In SarkoFrance

 

Ce mardi à Montpellier, Nicolas Sarkozy tenait meeting. Il avait pris la journée, son agenda de président était vide. Le thème du jour était l'éducation. La veille sur RTL, il avait lâché quelques bêtises sur l'évolution du nombre de professeurs et d'élèves. Ses conseillers expliquèrent ensuite que sa langue avait « fourché ».

Mais le pire était à venir. Le jour même, sa campagne avait été bousculé par une proposition de François Hollande sur TF1: le candidat socialiste avait créé la surprise en promettant de taxer à 75% les revenus supérieurs à un million d'euros par an.

Nicolas Sarkozy, auto-proclamé candidat du peuple, dénonça l'improvisation et la « folie fiscale ». Chassez le naturel, il revient au galop.
Depuis 5 ans, un massacre
En matière d'éducation, le bilan du Monarque est édifiant, terrifiant, assommant. Le voici brièvement résumé en 13 points. Treize, le chiffre du malheur.


1. Depuis 2007, Nicolas Sarkozy a réduit d'environ 15.000 les postes dans l'enseignement chaque année. Depuis 2000, près de 155.000 postes d'enseignants ont été supprimés en France.

2. Pourtant, les élèves sont en augmentation constante depuis 2006 dans le primaire (+59.000 en 5 ans), comme au collège (+41.000). A l'inverse, leur nombre semble fondre aux deux extrémités, en maternelle et au lycée (-67.000). Dans les deux cas, les moyens et programmes ont été drastiquement allégées.

3. Nicolas Sarkozy se cache derrière les internats d'excellence qui, paraît-il, font des merveilles. Mais l'offre de places reste marginale: 10.000 à la rentrée 2011, soit 0,8% des places disponibles au collège.

4. Nicolas Sarkozy a aussi réduit les horaires, au risque de surcharger les élèves.

5.  Président des familles, Nicolas Sarkozy a alourdi la charge d'encadrement des assistantes maternelles (de 8 à 12 enfants) afin de « créer » 40.000 places supplémentaires en crèches collectives.

6. Le taux de scolarisation à deux ans a chuté de 35% en 2002  à 13,6% en septembre 2010.

7. En décembre dernier, ultime provocation, le gouvernement promettait l'évaluation des professeurs par... le chef d'établissement (et non plus par les inspecteurs).

8. D'après l'OCDE, la France est l’un des pays qui « amplifie le plus sur le plan scolaire les inégalités sociales avec une part croissante d’élèves en difficulté : 15% en 2000 contre 20% en 2009 ».

9. L'Education nationale a été rabaissée de 28% du budget de l'Etat (en 2007) à 21% du budget de l'Etat (en 2010).

10. Le gouvernement ferme des centres de formation pour psychologues scolaires, comme ceux de Lille, Aix-Marseille et Grenoble en septembre prochain.

11. La réforme de la formation initiale et de recrutement des enseignants des premier et second degrés dite de la « mastérisation », mise en œuvre à compter de la rentrée scolaire 2010-2011 a été qualifiée d'échec par la Cour des Comptes dans son dernier rapport: économies marginales voire incertaines, formation insuffisante des recrues, crise de vocation et chute des candidatures, etc.

12. Nicolas Sarkozy a laissé la violence à l'école s'aggraver . Ainsi, en janvier 2010, des meurtres d'élèves en plein établissement, une première depuis 30 ans, ont provoqué grèves et protestations de parents et de professeurs.

13. En 2008, le camp Sarkozy réfléchissait à introduire la détection puis le fichage des comportements délinquants dès la maternelle.

A Montpellier, un discours... de 2007
La journée avait mal commencé. François Hollande concentrait toutes les attentions. Non seulement était-il 10 heures durant au Salon de l'Agriculture, mais il avait aussi une bombe dans le jardin du candidat du Peuple, taxer les revenus excédentaires à 1 million d'euros à 75%. Au plus fort de la crise de 29, le président américain Franklin D. Roosevelt avait usé de pareilles méthodes. En Allemagne, un représentant de Die Linke s'enthousiasmait. En France, le clan du candidat sortant avait été pris de court.


« Il est possible de changer l'école. Il faut d'abord que nos enseignants exercent leur métier dans de bonnes conditions. » avait-il déclaré à Nantes... le 15 mars 2007. « Les parents sont les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. Ils doivent, par conséquent, pouvoir être plus impliqués dans l'organisation de la vie scolaire » avait-il ajouté quelques jours plus tard en Guadeloupe. Nous étions en 2007. Nous sommes en 2012. Les mots sont les mêmes. Sarkozy a juste oublié qu'il gouverne depuis 5 ans.

A Montpellier, ils étaient tout juste 6.000 militants UMP, coincés dans le Zenith local, dont un millier de jeunes Pop largement filmés pour masquer une assistance majoritairement quinquagénaire. L'estrade était trop grande, le pupitre trônait au centre, on avait repris la décoration des estrades présidentielles pour les déplacements de province: même bâche bleue, les drapeaux français et européen de côté, même pupitre.

Nicolas Sarkozy voulait « poursuivre le duel » avec François Hollande. Sa seule annonce du jour fut une énième variante du « travailler plus pour gagner plus » de 2007. Il osa ainsi ressortir quelques vieilleries de la campagne 2007, tout droit pompées sur sa lettre aux enseignants de l'époque. Que n'avait-il été président depuis 5 ans ?

« Nos enseignants sont mal payés parce qu'ils sont trop nombreux ». Concrètement, il proposa de proposer aux enseignants d'assurer 26 heures de cours par semaine (au lieu de 18, soit une augmentation de 40%) « avec en contrepartie une augmentation de son traitement de 25 %, soit près de 500 € net par mois ». Une mesure qui ne concernait pas le premier degré, furieuse urgence du moment.

« Qui osera être contre ? » scanda-t-il. Qui ? Quelques instants plus tard, la proposition était taclée par un ancien ministre de l'Education nationale de Jacques Chirac. Luc Ferry - c'était lui - expliqua qu'il avait testé la mesure quand il était ministre, et que c'était inutile. Pire, la proposition datait de 2007.

Pour le reste, il répéta quelques idées rabâchées lors de ses voeux à l'Education nationale le 5 janvier dernier: la fin du collège unique, le bac comme outil de sélection (« Le baccalauréat doit être la mesure de la capacité à suivre un enseignement supérieur »), le rapprochement de l'école et du monde du travail ou l'école pour enseigner la « civilisation » et la « hiérarchie des valeurs ».

Il avait quelques portes ouvertes à enfoncer: « on a eu tort de faire baisser l'autorité du maitre, du professeur ». De qui parlait-il ? « Je veux une école du respect ». Avait-il oyblié quel exemple il avait donné depuis 2007, à coup d'insultes en public ?

Il tenta de s'excuser de son calamiteux bilan, en argumentant qu'il avait préféré s'occuper de l'université mais sa priorité d'un second mandat serait l'école, ou plutôt ... le collège. Si le sujet n'était grave, on aurait pu sourire. On croyait que notre Monarque était capable de mille réformes en même temps. Qu'a-t-il donc fait pour les universités qui l'aurait empêché d'agir sur l'école ? Un Grand Emprunt de plus ?

Il enquilla aussi une grosse douzaine de platitudes sur l'école. L'assistance tentait de rester mobilisée: « Je crois dans la valeur de la responsabilité. On est responsable de ses enfants. La société n’est pas responsable de tout. » Qui penserait le contraire ? « L'école de la République, c'est une école laïque.» Ou encore: « L'école, c'est un merveilleux apprentissage de la différence où c'est le coeur qui parle contre les préjugés. » Sans blague ? « L'école ne peut pas remplacer la famille ».... Sans rire ? « Dans la société qui est la notre, on ne tient plus une classe comme on la tenait hier » .

Sans surprise, il termina par une attaque contre la « folie fiscale » de Hollande (?) et son slogan de campagne, déjà esseulé lors des 3 derniers meetings: « Aidez-moi à rendre la France plus forte. Aidez-moi à faire triompher les valeurs qui ont fait la grandeur de notre pays. » L'homme se confondait encore et toujours avec la France.

S'en était devenu lassant.

Mais il y eut plus grave. Tout occupé à faire campagne, bousculé par son principal adversaire, il voulut jouer au chef d'Etat devant quelques journalistes, lors de sa visite d'un internat d'excellence dans l'après-midi: oui, la journaliste Edith Bouvier, blessée vendredi dernier en Syrie était désormais saine et sauve au Liban.

C'était gravement faux. Quelques instants plus tard, alerté par ses communicants, il revint vers la caméra: « J'ai été imprécis tout à l'heure, je m'en excuse auprès de vous ».

La journée était gâchée.
29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 14:39

C03-23

Rouvroy

Fermeture de classes : papi et mamies font de la résistance

École Casanova : « Si la classe est supprimée, je mets un terme au PRE ! »

Avesnes

Parents et élus n'ont pas dit leur dernier mot

Cambrai

Trois classes sauvées de la fermeture dans le Cambrésis

LALLAING

Les écoles durement touchées par les menaces de fermetures de classes

Hazebrouck

Fermetures de classes : une « victoire » en demi-teinte pour les collectifs de parents d'élèves en Flandre intérieure

BULLY-LES-MINES

Une manifestation a eu lieu pour défendre les SEGPA

Villeneuve d'Ascq

Classes ouvertes, fermées ou sauvées : le dernier bilan de l'inspection académique

Écoles mobilisées

WATTRELOS

Pablo-Neruda

Nord

Fermetures de classes, le verdict quasi définitif pour 2012

Audomarois

A la rentrée, on distribuera des tracts dans les écoles dont des classes ferment

Halluin

Aujourd'hui, on enlève le haut !

Hénin

À priori pas de fermetures de classe mais deux suppressions de postes à Dolto !

Toulon

Toulon en colère

Aisne

Encore 38 fermetures de classes dans la balance

Lachaux

L'école d'un village du Puy-de-Dôme fait de la résistance contre sa fermeture (archive vidéo)

Une petite école menacée dans le Puy-de-Dôme occupée par les parents

Puy-de-Dôme: une petite école occupée

Puy-de-Dôme : une petite école communale en péril

Bouches-du-Rhône

Des suppressions de classes revues à la baisse dans les Bouches-du-Rhône

Bourg-en-Bresse

La carte scolaire sous la pression du boycott et des élections

École du Peloux : les parents d’élèves mobilisés contre une suppression de classes

Villefagnan :

la lutte démarre contre la fermeture d'une classe à l'école publique

Martigues

La mobilisation des parents d'élèves n'a pas payé

Nîmes

Grève au collège Condorcet : la plupart des cours annulés

Condom

Les parents prévoient d'occuper la classe

Ain.

L'école de Saint-Jean-sur-Veyle occupée par les parents

Cormoz

Les parents d’élèves dans la rue pour réclamer l’ouverture d’une 3 e classe

Montreal-La-Cluse

La mobilisation continue contre la fermeture d’une classe aux Tilleul

Loire

Carte scolaire: du mieux mais la mobilisation continue...

St Etienne

Ils se battent pour décrocher une ouverture de classe

Saint-Georges-Haute-Ville

Ecole morte hier pour l’obtention d’une sixième class

Bussy-Albieux

Les parents en colère occupent l’école de Saint-Sixte

28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 18:28

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In C'est Classe !

 

Si on avait écouté Nicolas Sarkozy, les élèves de CM2 parraineraient un enfant juif exterminé durant la Shoah, les lycéens liraient à chaque anniversaire de sa mort la lettre, poignante, du jeune communiste Guy Môquet peu avant son exécution par les Allemands en 1941, les parents choisiraient librement l'école de leur enfant, l'échec scolaire serait divisé par trois en fin de primaire, les collèges en difficultés auraient moins d'élèves et plein de moyens en plus, l'autorité et la discipline règneraient en maître en classe, les élèves sortiraient bilingues du lycée, etc, etc.

 

Nicolas Sarkozy est sans doute l'un des présidents qui a le plus parlé sur l'école. A peine élu, il a publié une "Lettre aux éducateurs", un fascicule de 32 pages publié à un million d'exemplaires et envoyé à tous les profs de France, où il développe sa vision de l'école. Puis il a enchaîné les discours, a annoncé des réformes, grandes et petites, a fait des promesses, chiffrées ou non...

 

Durant ces 5 ans, le président a ainsi beaucoup parlé et a beaucoup varié aussi. Il a tenu un certain nombre de promesses - comme la création des "internats d'excellence" pour les élèves "méritants", la réforme du lycée, celle des progammes du primaire, la "masterisation" (le fait de recruter les enseignants au niveau master et non plus au niveau licence, comme jusqu'ici dans la plupart des cas), le service minimum d'accueil en cas de grève dans le primaire, la revalorisation, limitée, des profs en début de carrière, etc -.

Mais il en a aussi beaucoup oubliées en route et s'est aussi pas mal renié. Voici une sélection choisie, et donc forcément arbitraire, de ces "oublis" et de ces renoncements:

 

- "Si j'ai voulu que fût lue la lettre si émouvante que Guy Môquet écrivit à ses parents à la veille d'être fusillé,  c'est parce que je crois qu'il est essentiel d'expliquer à nos enfants ce qu'est un jeune Français, et (...) ce qu'est la grandeur d'un homme qui se donne à une cause plus grande que lui", le 16 mai 2007, premier jour de son quinquennat

 

Durant les deux premières années, malgré la vague de critiques, la lettre a bien été lue en grande pompe dans certains lycées. Elle ne l'est pratiquement plus aujourd'hui. Les profs reprochent la dimension bien trop émotionelle d'une telle pratique, qui n'apporte rien à la compréhension de cette période compliquée.

- "Notre objectif est de rendre la carte scolaire superflue par une égalisation du niveau des établissements qui permettra aux parents de choisir l'école de leurs enfants", le 5 juillet 2007 dans sa lettre de mission au ministre de l'Education Xavier Darcos

 

Il y a bien eu un assouplissement de la carte scolaire, avec l'annonce d'une série de critères permettant des dérogations - élèves handicapés, boursiers, fratrie, résultats scolaires, etc. Mais sa suppression, pourtant une  promesse de campagne de Nicolas Sarkozy, a discrètement été abandonnée en route.

Contrairement aux promesses, aucun bilan de l'assouplissement n'a été rendu public. Les études d'experts parues ici et là concluent au mieux à l'absence d'effets, au pire à une dégradation de la situation des "collèges ghettos", fuis par leurs meilleurs éléments grâce à cet assouplissement.

 

- "Nous souhaitons que l'enseignement des langues étrangères commence dès le cours préparatoire et que (...) tout élève sorte bilingue du lycée", le 5 juillet 2007, dans la lettre de mission de Darcos

On en est très loin. Le ministre de l'Education Luc Chatel a pourtant l'air convaincu de l'importance des langues dans notre monde: il s'est prononcé pour l'anglais dès la maternelle, a commandé un rapport sur les langues à l'école, a annoncé un grand plan...

Mais au final, les intervenants en langues étrangères sont les premières victimes des suppressions de postes. Et en raison de ces suppressions, les dédoublements de classes, indispensables pour faire travailler les élèves à l'oral, sont de plus en plus difficiles.

 

- "Pour toutes les familles qui le veulent, le mi-temps sportif devra devenir possible", le 5 juillet 2007, dans la lettre de mission de Darcos.

C'était un voeu pieux. Le 19 août 2010, dans une opération de com' dont il a le secret, Luc Chatel avait annoncé à grand fracas la mise en place de l'expérimentation "Cours le matin-sport l'après midi" dans 83 collèges et 41 lycées, pour quelques classes à chaque fois, regroupant pas plus de 7 000 élèves. Mais le dispositif  est resté très limité, faute d'équipements sportifs et de profs....

 

- "Chaque année, à partir de la rentrée 2008, tous les enfants de CM2 se verront confier la mémoire d'un des 11 000 enfants français victimes de la Shoah", le 13 février 2008 lors du dîner annuel du CRIF (le Conseil représentatif des institutions juives de France)

L'annonce a déclenché un tollé. Simone Veil elle-même a pris ses distances, sur le thème: faire assumer la mémoire des enfants juifs disparus est traumatisant pour des élèves de 9-10 ans, qui risquent de pas comprendre et de se culpabiliser... Xavier Darcos a vite, et discrètement enterré l'affaire.

 

- "Je prends un engagement devant vous: nous allons diviser par trois le taux d'échec scolaire à la sortie du CM2 d'ici la fin de la mandature", le 15 février 2008 à Périgueux

On en est loin. Le ministère de l'Education nationale s'est récemment vanté d'un petit mieux avec les évaluations nationales de 2011 en CM2 - en français, 7 % des élèves n'ont pas les acquis suffisants (contre 7 % en 2010) et 19 % ont des acquis encore fragiles (20 % en 2010), et en maths 10 % maîtrisent insuffisamment les acquis (13 % en 2010) et 20 % ont des acquis encore fragiles (20 % en 2010).

Mais d'autres évaluations donnent  des résultats sensiblement moins encourageants. La dernière étude Pisa de l'OCDE, portant sur le niveau des élèves de 15 ans, est, elle, carrément décourageante - les élèves en grandes difficultés en français passent de 15 à 20%.

 

- "Aucun jeune ne devra - attention, ce ne sont pas des mots, ce sont des décisions - aucun jeune entre 16 et 18 ans ne devra être laissé hors de tout système de formation sauf s'il a déjà un emploi", le 29 septembre 2009 à Avignon

Là encore, c'est raté. A la fin du mandat, on compte toujours autant de "décrocheurs", ces jeunes qui quittent chaque année le système scolaire sans diplôme ni qualification - 150 000 approximativement.

Sous Nicolas Sarkozy, on a tout de même enregistré un progrès: des plateformes communes ont été mises en place avec les Rectorats, les missions locales, Pôle emploi, les CFA (centres de formation des apprentis), afin d'identifier les jeunes décrocheurs et de leur proposer quelque chose. Mais on  est loin de la solution.

 

"Je sais parfaitement que nous serons jugés, que je serai jugé au résultat, j'y suis prêt", avait dit Nicolas Sarkozy à la fin de son discours sur la jeunesse le 29 septembre 2009 à Avignon. Et bien, l'heure du jugement a sonné...  

28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 18:24

Les articles de Sauvons l'Ecole sont de nouveau twittés...

twitter  Sauvons l'Ecole sur Twitter

28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 17:59

sarko3

In Libération

 

 

TémoignagesQuelques heures avant le meeting de Nicolas Sarkozy sur l'éducation, paroles de profs plutôt amers.

Recueilli par Catherine Coroller (à Lyon) et Marie Piquemal

Sarkozy-le-candidat sera ce soir à Montpellier pour parler d'éducation. «Il faut profondément transformer l'enseignement scolaire. Ces dernières décennies, les élèves ont beaucoup changé, mais pas l'école, ou pas suffisamment», annonce-t-il aujourd'hui dans les colonnes du Midi Libre. Qu'ils enseignent à l'école, au collège ou au lycée, quantité de profs dressent un bilan sévère des cinq ans de Sarkozy-le-président en matière d'éducation. Voici des témoignages recueillis quelques heures avant le meeting de Nicolas Sarkozy.

«Faut oublier ces cinq ans»

Jean François Petit, secrétaire régional Rhône-Alpes de la CGT-Éduc'action et professeur de construction mécanique dans un lycée professionnel de Givors.

«Le bilan des cinq années Sarkozy, c'est les suppressions de postes. L'année dernière, on a perdu 30 professeurs sur l'académie en lycée pro, cette année 150. Le résultat c'est plus d'élèves par classe. On plafonnait à 24, maintenant on est à 30.

Sarkozy c'est aussi le bac pro en trois ans au lieu de quatre. Avant les élèves faisaient deux ans de BEP plus deux ans de bac. Maintenant, ils font la totalité en trois ans. Avec des mômes cabossés, ça ne marche pas. Ils ont voulu justifier la réforme d'un point de vue pédagogique, c'est elle n'est que comptable.

Pour les enseignants, ce sont des conditions de travail qui se détériorent. Les gens s'imaginent qu'on ne fout rien. Psychologiquement, c'est quand même dur pour nous à vivre.

Sarkozy, c'est aussi les gamins sans papiers qui s'angoissent. On en a régulièrement. C'était pas le cas avant Sarko, c'est net.

Pour moi, faut oublier ces cinq ans. Habituellement, je vote très à gauche, mais là je vais voter Hollande au premier tour pour le dégager.»

«Une casse systématique et organisée»

Sylvie Caron, enseignante en primaire à Rillieux-la-Pape (Rhône), militante à SE-Unsa (Syndicat des enseignants du premier degré et du second degré).

«On assiste depuis cinq ans à une casse systématique et organisée de l'Education nationale et de l'enseignement en général. Le gouvernement a cassé la formation professionnelle des enseignants, il a cassé les moyens en termes de postes d'aide aux enfants en difficulté, de remplaçants, et de postes de directeurs quand on a fusionné les écoles pour en gagner un.

Cette entreprise de casse démobilise les troupes et provoque dans les établissements un ras-le-bol général. Les profs sont pressurés par l'administration avec des évaluations natinales à tout bout de champ et pas forcément en corrélation avec ce qu'ils doivent enseigner et demander aux élèves. Ce ras-le-bol a des effets au niveau santé, motivation, moral, et se ressent dans le travail d'équipe.

D'autant qu'on s'entend dire dans le même temps qu'on est des nantis, que tout va bien, et qu'on a beaucoup trop de moyens.»

> A lire : d'autres témoignages de profs sur LibéLyon.

«On se retrouve en compétition les uns les autres»

Jérémie Buttin, professeur depuis douze ans en arts appliqués au lycée Adolphe-Chérioux, dans le Val-de-Marne.  Il y a tout juste deux ans, un élève était agressé dans l'enceinte de l'établissement par une bande de jeunes venus de l'extérieur. L'équipe enseignante s'était alors fortement mobilisée réclamant des postes d'encadrement.

«Après cet épisode, ils ont fait une clôture autour de l'établissement pour l'isoler du grand parc départemental qui est à côté. On a obtenu quatre postes de surveillants sur les onze qu'on demandait. Leur contrat de deux ans arrivent à échéance, on ne sait pas du tout s'ils seront remplacés. De manière générale, il y a une vraie pénurie de personnel encadrant et administratif. La dégradation est vraiment criante ces dernières années. Le personnel reste motivé mais débordé. L'intendante du lycée, par exemple, est à cheval sur plusieurs établissements. Elle a un travail de dingue. Cela a des répercussions sur les projets éducatifs, tout est plus compliqué, les délais sont plus longs pour débloquer les budgets...

Autre dégradation qui me vient à l'esprit : depuis la rentrée, avec la mise en place de la réforme du lycée, chaque proviseur a désormais une enveloppe avec un nombre d'heures à distribuer pour dédoubler les classes par exemple. C'est une sorte de pot commun. Chaque enseignant doit se battre et justifier pourquoi il a besoin de prendre ses élèves en demi-groupe... Cela met une mauvaise ambiance dans l'équipe. On se retrouve en compétition les uns les autres, ce n'est pas sain.»

«Les Rased sont les premières cibles»
La suite...
28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 13:27

 

 

Le 29 février, en France, s’annonce comme une mobilisation sociale, interprofessionnelle, unitaire et importante dans les entreprises et services.

Les organisations syndicales européennes et à l’appel de la Confédération Syndicale Européenne, agissent ensemble sur le thème «  TROP, C’EST TROP ! » dans 27 pays.

 

Comment 160 manifestations/rassemblements et des milliers d’arrêts de travail sont quasi inexistants dans les médias ? Pourtant, Ce-ci est inédit dans ce moment et en cette période électorale en France.

Malgré les informations données sur les mobilisations décidées, elles sont inaudibles dans les médias. C’est une question dans les rédactions.

A notre connaissance, aujourd’hui, le 29 février c’est : 160 manifestations ou rassemblements organisés dans le pays, dont 130 ont un caractère unitaire.

Après nos bulletins « info presse » n°1, 2, 3, vous trouverez dans ce numéro 4 des exemples d’appels supplémentaires.

 

De nombreux arrêts de travail sont décidés dans les professions et territoires :

Par exemple, Au niveau des cheminots, le préavis de grève couvre la période du mardi 28 février à 20h00 au jeudi 1er mars à 8h00 : CGT, CFDT, UNSA et SUD RAIL appellent unitairement à participer à la manifestation à Nantes. A Paris Saint-Lazare, CGT, CFDT et SUD RAIL ont déposé un préavis de grève de 24h00 et appellent à participer à la manifestation parisienne.

Au niveau de la métallurgie, les appels unitaires à se mobiliser pour la journée d’action du 29 février, se multiplient. CGT, CFDT, CGC, à la SNECMA, dans les Hauts de Seine. CGT, CFDT, CGC, CFTC, FO chez Alsthom. CGT, CFDT, CGC, CFTC, FO dans le groupe ALTIA. CGT, CFDT, CGC, dans le groupe Renault. CGT, CFDT, CGC, CFTC, FO dans le groupe Renault Trucks. CGT, CFDT, FO, SOLIDAIRES, GSEA, à PSA en Seine Saint Denis. CGT, CFDT, FO, CGC, dans le groupe Dassault. CGT, CFDT, CFTC, FO au niveau des USTM, de la Vienne et de la Creuse.

 

Des initiatives originales se dérouleront

Dans le Tarn, la manifestation organisée à Albi à l’appel des organisations syndicales CGT, CFDT, FSU, UNSA, SOLIDAIRES s’arrêtera, lors de son parcours, devant les 10 agences bancaires. Les manifestants distribueront à cette occasion des billets de banque. Dès le 24 février, des banderoles seront déployées sur les ponts de la rocade d’Albi pour appeler à la manifestation.

 

De nombreux appels à la grève sont concrétisés

Dans l’Allier, appel à la grève dans la métallurgie (AMIS, ASTEEL, Potain, Moria-Dugast, sagem, Erasteel), dans la chimie (Adisseo), dans le commerce (S2MI, Carrefour à Montluçon et à Moulins), dans les organismes sociaux (Mission locale Montluçon, CPAM Allier) ), à l’équipement, à EDF/GDF de Montluçon et de Moulins-Vichy, dans la santé et l’action sociale (hôpital Moulins-Yzeure, APAJH), chez les cheminots et chez les territoriaux (SIVOM Nord-Allier, SIVOM Huriel, SICTOM).

En Seine et Marne, appel à la grève dans la métallurgie (Riva à Montereau).

En Seine-Saint-Denis, appel à la grève à Bobigny (territoriaux, hôpital Avicenne, Préfecture, crèches et PMI, Conseil général, CPAM), à Drancy (Territoriaux), à Pantin (Territoriaux), à Aubervilliers (Territoriaux), à Paris NORD 2 (DHL, DUCROS) à Bagnolet (Territoriaux), à Saint Denis (Territoriaux)

Dans l’Isère, appel à la grève dans la métallurgie (ALSTOM, ATRAL, BECTON DICKINSON, CATERPILLAR, COVIDIEN, HP, MINITUBES, PATURLE, RADIALL, SCHNEIDER, SCHNEIDER IT, SGL, SUITEC, SUPRANO, STMOCRO CROLLES, STMICRO GRENOBLE).

Dans la Somme, appel à la grève à la FNAC en proie à un vaste plan social ;

A France télévisions, dépôt d’un préavis de grève de 24h00.

Au niveau des Services publics, 62 appels et préavis départementaux recensés couvrant notamment les petites collectivités et 329 appels et préavis locaux recensés dans les grandes et moyennes collectivités.

Au niveau de l’agro alimentaire, la fédération appelle à faire du 29 février, une journée d’action avec grève et manifestations sur les salaires, l’emploi, les conditions de travail, la protection sociale. Les syndicats appellent à la mobilisation chez BIGARD, PERRIER, VITTEL CONTREX, VOLVIC, HARIBO, KRAFT LU, NESTLE GRAND FROID, TROPICANA, YOPLAIT, BEL, HOLDER, LESAFFRE. Les syndicats d’Alsace et de Champagne appellent aussi à la mobilisation

 

Des initiatives transfrontalières sont décidées :

Dans le cadre de l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats (CES), plusieurs initiatives unitaires transfrontalières ont été décidées le 29 février 2012.

A Strasbourg, la CGT et le syndicat allemand DGB distribueront des tracts aux automobilistes sur le pont de l’Europe de 9 heures à 10 heures. Le DGB participera à la manifestation organisée à 10h30 à Strasbourg.

Pour la région Rhône-Alpes, le CSI-R, sous présidence CGT, tiendra un rassemblement à Aoste en Italie. Les syndicats italiens CGIL, CISL, UIL du Piémont et du Val d’Aoste et une délégation CGT et CFDT Rhône-Alpes organiseront lors de ce rassemblement, une prise de parole, une distribution de tract, une conférence de presse et une rencontre avec le président du Val d’Aoste.

En Lorraine, sur le pôle européen du développement de Longwy situé à la frontière Belge et Luxembourgeoise, un rassemblement sera organisé avec les syndicats belges de la CSC et du FGTB avec le syndicat luxembourgeois OGBL et une délégation CGT et CFDT. A cette occasion, une distribution de tract, un point presse et un meeting seront organisés.

Toujours en Lorraine, une conférence de presse unitaire à la « Brème d’Or » à Sarrebruck, à la frontière franco-allemande, sera organisée par le DGB, la CGT et la CFDT. A cette occasion, une distribution de tracts et une manifestation seront organisées entre 12h30 et 13h30.

En Languedoc-Roussillon, une délégation CGT de l’UD 66 participera à la manifestation européenne de Barcelone. En retour, une délégation des syndicats espagnols UGT et CCOO participeront à la manifestation unitaire de Montpellier.

 

La carte de France des mobilisations est ouverte sur le site de la Cgt à l’adresse suivante : http://www.carte.cgt.fr/index.php.

La dynamique d’action se développe dans les entreprises et services, du privé et du public.

 

Communiqué de la CGT

 
28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 13:22

In Quelle école pour demain ?

 

Pourtant les maires investissent dans des locaux sûrs...

MAIS CHAQUE ANNEE ELLE RODE...

Des enseignants motivés, des parents soucieux montent la garde.

Elle est toujours plus près,

la voilà maintenant devant votre école...

ELLE EST LA PREPAREZ-VOUS A SOUFFRIR !

LA CARTE SCOLAIRE 2012 !

Une vidéo pleine d’humour produite par Fabien Jaillet, dans le Jura, à visionner ici.

 

Une autre, un peu plus frappante, mais tout aussi parlante,ici.

]

 

La suite...

28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 13:18

In SarkoFrance

...

Menteur sur l'Education
Ce lundi, Nicolas Sarkozy voulait surtout parler d'éducation. D'abord, il fallait tacler François Hollande:


 «Je suis effaré qu'on puisse dire avant même de commencer la discussion sur l'école, qu'il faut créer 60 000 postes de plus. C'est vraiment la démogagogie dans ce qu'elle a de plus extravagant. Ecoutez, les chiffres sont intéressants : il y a un peu plus de 400 000 élèves de moins dans l'éducation nationale depuis 10 ans, et il y a 45 000 profs de plus. S'il suffisait d'embaucher des profs pour que l'école fonctionne et que les profs soient heureux, on aurait l'école qui fonctionne le mieux au monde et les profs les plus heureux au monde».

Et là, ça coince encore... Les chiffres avancés par le candidat sortant étaient... inventés. Etait-il fatigué ? Le blog Desintox, comme bien d'autres, s'étonna de la grossière affirmation: « depuis 10 ans (année 2000-2001), le nombre d'élèves est passé (premier et second degrés, en intégrant les classes préparatoires) de 12 409 000 à 12 262 300.  Soit une baisse de 146 700 élèves (et non de 400 000 comme le dit le Président). Concernant les professeurs (public et privé également), le nombre de postes est passé de 880 000 à 859 291, soit une baisse de 20 795 ...  et non une hausse de 45 000 comme le dit Nicolas Sarkozy.»

Quelques heures plus tard, les communicants de l'UMP, paniqués, précisèrent que la langue de leur candidat avait « fourché ». Roooo... On croyait qu'il s'y connaissait, après 5 ans de présidence. 

Amnésique sur l'Education
Ce lundi, Sarkozy avait de grandes idées: « Il faut plus d'adultes dans l'école, il faut mieux rémunérer les adultes auprès de nos enfants, il faut que les enfants aient des adultes avec qui discute ». Après 5 années de réduction d'effectif dans l'enseignement, le candidat sortant aurait-il des regrets ?


Si l'on se concentre sur le seul quinquennat de Nicolas Sarkozy, le bilan est terrible: le nombre d'élèves en primaire et au collège n'a cessé d'augmenter, mais le nombre d'instituteurs et de professeurs de baisser. A l'inverse, en classes maternelles comme au lycée, c'est l'inverse.

En d'autres termes, le gouvernement a réduit les effectifs aux deux extrémités de l'échelle scolaires, pour masquer la progression du nombre d'élèves depuis le baby-boom des années 1995-2000.

 

La suite...

28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 13:13

In L'Instit'humeurs

 

C03-23Alors qu’il doit dévoiler demain mardi 29 février son programme pour l’éducation, le candidat Sarkozy a lancé les premières banderilles ce matin sur RTL. Revenant sur le projet de création de 60 000 postes par son adversaire Hollande, il a notamment déclaré : « Ecoutez, les chiffres sont intéressants : il y a un peu plus de 400.000 élèves de moins dans l’Éducation nationale depuis dix ans, et il y a 45.000 professeurs de plus« .

 

Le problème, c’est que ces chiffres sont faux, et pas qu’un peu. Très vite la déclaration crée le buzz sur le web, et dans l’après-midi les premiers blogs de fact-cheking démentent. Le « détecteur de mensonge » du JDD (« Education, Sarkozy n’a pas les bons chiffres »), les « décodeurs » du Monde (« Effectifs de l’éducation nationale, Sarkozy multiplie la réalité par trois »), et bien sûr le précurseur et culte « Désintox » de Libé (« Nicolas Sarkozy se prend les pieds dans les stats de l’éducation nationale »). Les chiffres corrects sont donnés : en 10 ans, on compte 149 000 élèves en plus, et 61 000 profs en moins.

 

Dans le courant de l’après-midi, l’équipe du candidat Sarkozy explique que « sa langue a fourché, il voulait dire depuis 20 ans et non pas depuis 10 ans », avançant de nouveaux chiffres ne correspondant d’ailleurs pas à ceux donnés par Sarkozy le matin, plutôt à ceux régulièrement avancés par le ministre Chatel et déjà dénoncés ailleurs.

… Bien sûr, Sarkozy sait ce qu’il fait avec cette déclaration sur RTL (audience majoritairement à droite), à cette heure-là de la journée : la session matinale est à la radio ce que le 20 h est à la télé. Parmi les millions d’auditeurs de RTL qui ont entendu cette fausse information, combien ne sont pas allés sur les blogs cités découvrir les vrais chiffres ? Combien étaient à l’écoute de RTL quand une mise au point est faite à 18 h 30 ? Beaucoup moins que le matin. Autrement dit, le mal est fait, et peu importe que la blogosphère et les réseaux sociaux s’emploient à rétablir la vérité.

Cette véritable stratégie de communication, couramment employée par le ministre Chatel, mais aussi par Guéant, peut se résumer ainsi : une annonce avec de faux chiffres lancée dans le tempo et sur un média dominant ne sera pas suffisamment contrariée et touchera là où ça fait mal. Peu importe la réalité, l’important est que ceux qui écoutent ou regardent n’y aient majoritairement pas accès.

 

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