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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 14:13

In Sauvons l'Université


cobayes.jpg

Tout ou presque a été dit sur la réforme de la formation des enseignants, sur sa genèse, sur ses prétendus objectifs et sur ses finalités réelles, sur l’invraisemblable mécano imposé et le rejet massif dont il fait l’objet depuis près de deux ans. Tout ou presque… Une question devait être posée, qui ne l’a jamais été : Combien d’élèves seront concernés ?


La réponse apportée ici justifie à elle seule que cessent sans délai les manœuvres, mensonges et menaces ministériels dont le pays et l’ensemble du système d’enseignement, de la maternelle à l’université, paieront le prix.


Pour économiser 16 000 postes de fonctionnaires [
http://parlement-ue2008.fr/rap/l09-101-313/l09-101-313_mono.html], le gouvernement a prévu de supprimer l’année de formation en alternance rémunérée dont bénéficiaient jusqu’à présent les nouveaux enseignants après leur réussite au concours.

À la rentrée prochaine, plus de 16 500 jeunes professeurs exerceront à plein temps et en pleine responsabilité sans avoir reçu de formation professionnelle.

Combien d’élèves seront concernés ? Leur nombre est proprement terrifiant.


* Dans les écoles maternelles et élémentaires, ce sont 7 000 nouveaux professeurs des écoles (hors enseignement privé) qui sont attendus, soit 7 000 classes (une sur quarante) et 168 000 élèves qui seront pris en charge par un enseignant à la formation professionnelle tronquée voire inexistante.


* Dans les collèges et les lycées (publics et privés), 9 500 nouveaux enseignants seront affectés.

Selon nos estimations (voir détail des calculs en annexe), ce sont au total pas moins d’UN MILLION ET DEMI D’ELEVES
, soit plus d’un élève du secondaire sur quatre, qui auront face à eux un enseignant débutant, par exemple 150 000 en mathématiques ou en français, 175 000 en anglais, etc.


On voit par là combien le gouvernement se moque de la réussite des élèves, puisqu’il envisage froidement de les confier à des enseignants sans formation.


Rappelons en outre que le dispositif prévu par les rectorats prévoit un « compagnonnage » assuré pendant les premières semaines par un tuteur (qui ne pourra donc pas s’occuper de ses propres classes au début de l’année scolaire), puis, pour leur délivrer une formation accélérée, de faire remplacer les nouveaux enseignants au 2e trimestre pendant quelques semaines par des étudiants. Ce sont donc deux personnes sans expérience que les élèves concernés verront se succéder au cours de l’année scolaire.


Ce calcul démontre, si cela était encore nécessaire, le caractère profondément néfaste de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants voulue par N. Sarkozy.


Au lieu d’améliorer le niveau de l’enseignement en France, cette réforme va l’abattre.
Pourquoi le gouvernement s’obstine-t-il à vouloir imposer un projet que tous les acteurs concernés condamnent ? Nous continuons donc à exiger son abandon, l’abrogation des décrets de juillet 2009 et des circulaires déjà publiées. Les reçus aux concours de 2010 doivent bénéficier de la même formation que leurs prédécesseurs. Les concours de 2011 doivent avoir lieu selon les modalités et le calendrier actuels.


Sauvons l’Université !

***

Méthode de calcul utilisée

Nous avons comptabilisé les postes ouverts au recrutement des enseignants (source : http://www.education.gouv.fr/cid460...), soit :

- les postes des concours d’agrégation dans chaque discipline

- les postes ouverts aux CAPES et 3e concours additionnés aux contrats des CAFEP dans chaque discipline,

- les postes ouverts au CAPET.

- les postes ouverts au CAPLP et les CAFEP correspondants.


(N’ont pas été pris en compte les postes des concours de CPE ou du CAPES de documentation.)

Puis, nous avons fait la moyenne des heures par discipline pour une classe de collège ou une classe de lycée (compte non tenu des classes de Terminale) et à partir de ce chiffre, nous avons estimé le nombre moyen de classes pour un poste d’agrégé (service de 15h hebdomadaires) ou de certifié (service de 18h).

Nous avons multiplié le nombre de postes ou contrats ouverts au recrutement dans chaque discipline par le nombre moyen de classes correspondant.


Puis nous avons multiplié ce résultat par le nombre moyen d’élèves par classe, tel qu’il a été établi par l’INSEE pour l’année 2008-09

(source : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF07147), soit :

Primaire : 24 élèves par classe

Collège : 25 élèves par classe

Lycée : 28 élèves par classe.

Avec les modalités de répartition suivantes :

Nous avons considéré que les agrégés étaient affectés en lycée, ainsi que les certifiés de certaines disciplines (SES, philosophie). Le nombre d’élèves de leurs classes a donc été fixé à 28.

En revanche, nous avons considéré que les professeurs d’arts plastiques et de musique étaient affectés en collège, et compté 25 élèves dans leur classe.


Pour les certifiés des disciplines pouvant être affectées dans les deux types d’établissement, nous avons fait une moyenne correspondant à une répartition de 2/3 de professeurs affectés en collège et 1/3 affecté en lycée, tant pour le nombre moyen de classes par poste, que pour le nombre moyen d’élèves par classe, qui passe à 26.

Le nombre total d’élèves concernés ainsi obtenu suppose que chacun d’entre eux ne se trouve que face à un seul enseignant stagiaire. Cela sera nécessairement le cas dans le primaire où l’enseignant sera affecté à temps plein dans une classe. Pour le second degré, on pourra nous objecter que certains élèves pourraient avoir deux voire trois enseignants stagiaires, ce qui ferait diminuer le nombre de collégiens et de lycéens concernés. Cependant, les établissements veillent à éviter ce type de situation. On ne peut toutefois pas exclure que le ministère joue la politique du pire en concentrant les difficultés dans certains quartiers, mais il prendrait un gros risque de voir la situation devenir explosive.

16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 19:03

In VousNousIls

C03-16.jpgEntre 1.000 (police) et 2.000 (organisateurs) enseignants et lycéens de la banlieue Est ont défilé mardi à Paris pour réclamer des postes et dénoncer les réformes de la formation et du lycée, a constaté une journaliste de l'AFP.


Le cortège, parti en début d'après-midi du Carrefour de l'Odéon (VIe arr) a défilé jusqu'à la rue de Grenelle (VIIe arr) aux abords du ministère de l'Education nationale, où il s'est peu à peu dispersé.

"Des suppressions, plus d'formation, c'est ça qu'ils veulent faire de notre éducation" ou encore "il nous faut 80.000 postes, du personnel et des formations", tels étaient les slogans scandés par les manifestants.

Les enseignants, essentiellement du second degré, et des élèves de plusieurs lycées étaient représentés, dont ceux de Darius-Milhaud au Kremlin-Bicêtre, d'Adolphe-Chérioux à Vitry-sur-Seine et de Guillaume-Apollinaire à Thiais, trois établissements du Val-de-Marne où de graves incidents ont eu lieu récemment.


Plusieurs établissements de Seine-Saint-Denis étaient aussi représentés, d'Aubervilliers, Bagnolet, Drancy, La Courneuve, Les Lilas, Saint-Denis, Saint-Ouen, Bobigny, Epinay-sur-Seine.

"Comment empêcher les événements d'Adolphe-Chérioux ou de Thiais? Il faut une réponse humaine et pas matérielle. Le gouvernement parle +diagnostics+ et +vidéosurveillance+, nous on répond à ça: des moyens!", a déclaré Pierre Claustre, représentant du Snes-FSU en Seine-Saint-Denis.


L'annonce faite mardi par le ministre de l'Education nationale Luc Chatel d'"états généraux de la sécurité à l'école" organisés début avril, "révèle que la mobilisation en cours commence à inquiéter le gouvernement", a-t-il ajouté, jugeant que la mobilisation "montait en puissance".

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 19:00
16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 18:32

In Le Monde

classe.1266253051.jpgFrance 2
signale que “plusieurs écoles pourraient faire grève cette semaine pour s’opposer à l’arrivée d’étudiants non formés. Les enseignants à l’origine du mouvement s’insurgent contre l’arrivée de 80 étudiants recrutés par l’Inspection académique de Seine-Saint-Denis pour effectuer des remplacements du 15 au 19 février et du 8 au 12 mars”.

Et c’est un communiqué du syndicat CGT Educ Action publié sur le site ContreInfo, qui l’affirme : “depuis septembre 2009, plus de 1.700 jours de classe n’ont pas été assurés dans le seul département de Seine Saint Denis. Plutôt que de recruter des enseignants sur la Liste complémentaire, l’Inspection d’académie cherche à combler de manière très insuffisante le manque de personnel en faisant appel à des étudiants sans formation pédagogique pour prendre en charge les élèves.


En effet, depuis la réforme de la mastérisation, des étudiants peuvent prendre en responsabilité des classes en lieu et place des enseignants, fonctionnaires, formés de Seine-Saint-Denis a ainsi recruté des étudiants pour faire office de remplaçants dans les classes, transférant ainsi les missions des titulaires remplaçants aux étudiants. “Ces étudiants, non formés, vont prendre une classe entière au pied levé, seuls, après une formation de trois heures !”, a expliqué une responsable du syndicat. La semaine est payée 750 euros.

Interrogé, l’inspecteur d’académie Daniel Auverlot a affirmé qu’il s’agissait “d’offrir un terrain de stage à 80 étudiants admissibles aux concours enseignants l’an dernier, dont certains sont en première année à l’IUFM (institut de formation des maîtres) cette année, tandis que d’autres sont assistants d’éducation” (surveillants notamment).”

A écouter également, sur RTL, les reportage de Florence Cohen et d’Armelle Lévy.

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In RTL

A écouter :

Plusieurs établissements sont bloqués par les professeurs des écoles qui protestent contre l'arrivée d'étudiants remplaçants


dewplayer:http://media.rtl.fr/online/sound/2010/0215/5932990582_Plusieurs-etablissements-sont-bloques-par-les-professeurs-des-ecoles-qui-protestent-contre-l-arrivee-d-etudiants-remplacants.mp3&

Les enseignants sont inquiets notamment Nathalie Porte, enseignante en maternelle à Pantin et membre de la CGT Educ'action 93

dewplayer:http://media.rtl.fr/online/sound/2010/0215/5932987904_ok.mp3&

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 18:22
In Libération

Ce mardi matin, devant les grilles du lycée Guillaume Apollinaire, de Thiais.

Ce mardi matin, devant les grilles du lycée Guillaume Apollinaire, de Thiais. (DR)


Les enseignants du lycée Guillaume-Apollinaire de Thiais ont décidé mardi d’exercer leur «droit de retrait» au lendemain d’une nouvelle agression d’élève dans le Val-de-Marne qui a conduit Luc Chatel à annoncer des états généraux sur la sécurité à l’école.


Alors que l’ensemble de l’Académie de Créteil était appelée à la grève mardi, les professeurs de ce lycée polyvalent ont décidé à «une très forte majorité d’exercer leur droit de retrait» et de cesser les cours, a rapporté Marianne Boucheret, professeur d’histoire-géographie, s’exprimant devant l’établissement en présence d’une délégation d’enseignants.


«On veut des moyens pour empêcher les tensions», a-t-elle ajouté, affirmant que le lycée ne comptait que 11 surveillants à mi-temps pour 1.500 élèves et que les sept caméras déployés dans l’établissement «ne réglaient rien».


Lundi, un élève de 17 ans a été blessé à coups de cutter en plein cours d’éducation physique par plusieurs personnes qui se sont introduites à l’intérieur du gymnase attenant au lycée.

Mardi matin, une centaine d’élèves ont brièvement interdit l’entrée de l’établissement, qui fait face à une cité HLM, avant de se disperser. Une pancarte --le mot «violence» barré d’un grand trait-- est restée accrochée à la grille d’entrée.


Dans la ville voisine de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), les enseignants du lycée Adolphe-Chérioux qui avaient cessé les cours le 3 février après l’agression au couteau d’un élève ont décidé de «suspendre» leur droit de retrait et de reprendre le travail mercredi.


Mais ils ont durement critiqué le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, pour ne pas avoir doublé le nombre de surveillants dans l’établissement (11 pour 1.500 élèves) comme ils le demandaient. «Le ministre se rend (…) responsable des incidents qui pourraient survenir à nouveau», ont-ils estimé dans un communiqué.

Des enseignants et parents d’élèves des deux établissements devaient se retrouver à 13H00 devant le lycée Chérioux avant de se rendre à la manifestation organisée à Paris à l’appel des syndicats pour protester contre les réformes de l’Education nationale.

Chatel annonce des états-généraux de la sécurité à l'école

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 18:18

In NouvelObs

Le père d'une élève de Pantin, qui dénonce des problèmes de remplacement, annonce un dépôt collectif de plaintes contre le ministre de l'Education.


Luc Chatel (AFP)

Luc Chatel (AFP)

Le père d'une élève scolarisée en CE1 à Pantin (Seine-Saint-Denis) a annoncé mardi 16 février que plusieurs parents d'élèves du département préparaient un dépôt collectif de plaintes contre Luc Chatel, pour "défaillance" de l'Education nationale. Daniel Garault, délégué FCPE a lui-même déposé plainte pour ce motif, sa fille ayant manqué un mois de cours faute de remplaçant en l'absence du professeur titulaire. Daniel Garault a indiqué avoir déjà recueilli 35 plaintes, qui seront déposées devant le tribunal administratif de Montreuil le 9 mars.

Un mois de cours non-assuré

Après plusieurs courriers et une "mise en demeure adressée le 22 janvier, j'ai mis ma menace à exécution et déposé plainte contre le ministre en sa qualité de responsable de l'organisation du service public de l'Education", a expliqué le délégué FCPE. Le motif de la plainte est "faute et défaillance de l'organisation du service public amenant à une discontinuité du service public".
Daniel Garault estime que "ce n'est pas nouveau qu'il n'y ait pas de remplacement. Mais habituellement, ça commence en février, mars. Cette année, ça a commencé six mois plus tôt car les moyens n'ont pas été mis à disposition des inspections académiques et des recteurs". "Une journée ou deux sans cours, on comprend, mais pas quand on arrive pour une classe à l'équivalent d'un mois de scolarité non assuré", a-t-il souligné.

"La coupe est plus que pleine"

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 20:56

U.N.A.I.S.S.E

le 13 février 2010



http://unaisse.free.fr/images/logo.bmpL
a lettre rédigée par l'APAJH, l'APF et Trisomie France concernant les choix du groupe interministériel et associatif (GIA) quant au travail sur le métier d'Auxiliaire de Vie Scolaire avance que « la réflexion ne peut prendre comme point de départ la situation de telle ou telle catégorie de personnel ».

De notre point de vue, il est fallacieux de faire croire que le point de départ de la réflexion concerne la situation de telle ou telle catégorie de personnel - ce qui sous-entend que l'intérêt des enfants et des familles est différent de celui des AVS et absent des discussions.

Après six, dix ou douze ans de pratique pour certains des accompagnants, le point de départ de la réflexion a été : comment construire un service d'accompagnement scolaire -et social- de QUALITE ?

En effet, qui peut prétendre que la formation et la stabilité d'un personnel n'a aucune incidence sur la qualité du travail qu'il fournit ? Comment peut-on défendre l'idée qu'une succession d'éternels débutants assurerait mieux la part qui revient aux accompagnants dans les processus de scolarisation des enfants handicapés ? Comment soutenir que les accompagnants ne soient pas intégrés dans l'équipe de professionnels nécessaires à la réussite du projet personnalisé de scolarisation (PPS)? Comment espérer un accompagnement de qualité avec l'emploi de contrats précaires générant un "turn over" fortement préjudiciable et déstabilisant pour tous les acteurs d'une scolarisation d'enfant handicapé, et l'élève en premier lieu?

Pour toutes ces raisons, l'UNAÏSSE s'oppose fermement au contenu de la lettre co-signée par les trois association pré-citées, notamment en ce qui concerne le maintien d'un statut temporaire des personnels et la formation de 60 heures, qui y sont plébiscités.

En ce qui concerne la formation actuelle des auxiliaires de vie scolaire-assistants d'éducation (AVS-AED), le constat (mis en avant par nos enquêtes) est pourtant clair : cette disposition, prévue depuis la création du statut assistant d'éducation, n'est ni respectée dans la pratique, ni, surtout, suffisante pour garantir un accompagnement professionnel.

Sur le sujet de l'emploi des AED pour cette mission d'AVS, APAJH, APF et Trisomie 21 France écrivent que "rien [ne les] empêcherait (...) de poursuivre des études par ailleurs". Cette remarque témoigne d'un singulier aveuglement quant à la réalité de l'emploi des AVS-AED .  Les caractéristiques de la mission d'AVS telles qu'elles s'imposent aux AED (emploi du temps morcelé, nécessité d'un investissement qui déborde le strict temps scolaire, etc.) sont des éléments qui empêchent de mener des études en même temps. Les nécessités d'investissement professionnel débordent le plus souvent celles liées à des études.

Pour compléter les vœux de l'APAJH, de l'APF et de Trisomie 21 France en matière d'emploi des AVS, la validation des acquis de l'expérience (VAE) est invoquée.  Une enquête UNAISSE de 2009 a démontré que cette procédure, strictement individuelle, longue et couteuse, n'est pas accessible aux assistants d'éducation : ils sont peu informés sur les possibilités, il y a très peu d'aides pour pouvoir présenter un projet, les candidats se voient opposer des refus de financement, et en ce qui concerne les réussites, il y a également très peu de possibilité au delà du métier d'aide médico-psychologique (AMP), formation de niveau V, alors que la plupart des AVS ont un niveau initial supérieur au niveau V. La VAE ne saurait constituer une solution satisfaisante pour les personnels : elle est inaccessible et régressive.

Ce que le contenu de cette lettre propose, n'est ni plus ni moins que de dénier aux personnels AVS la légitimité à renforcer leurs compétences au fil du temps d'exercice, comme n'importe quel métier et, incidemment, de dénier l'existence même de compétences d'AVS.

Avec les statuts actuels (AVS-AED mais surtout contrats aidés, emplois de vie scolaire EVS, largement plus nombreux), de nombreux postes sont restés non pourvus cette année par manque de candidatures, alors que de nombreux accompagnants formés et compétents sont obligés de quitter leur fonction.
 
De cette situation, les signataires de la lettre ne disent rien, et préfèrent arguer d'une reconduction généralisée des contrats ayant en partie abouti à cette situation. Cela ne laisse pas de nous étonner et, faut-il l'avouer, de nous désespérer.

UNAÏSSE est contre les emplois « jetables »
. Un travail de qualité (qui est celui qui leur est dévolu par l'évaluation préalable à l'élaboration du PPS) est possible. Mais avec un personnel motivé par un vrai métier, à temps plein (ou partiel non imposé). L'acuité, la finesse, la subtilité nécessaires pour exercer ce travail nécessitent des temps de formation continue, d'analyses de pratique, et d'inscription dans la vie d'un service dédié à un encadrement et un soutien à la fois des accompagnants et des familles et enfants accompagnés.

Nous revendiquons une vraie qualification pour les AVS avec un premier recrutement tenant compte des expériences acquises par les personnels en poste actuellement et ce quelque soit leur statut d'emploi actuel. (AED ou EVS)


Nous défendons l'idée d'un métier d'accompagnant scolaire et social, chaînon manquant entre l'éducation spécialisée, l'éducation scolaire et l'éducation populaire.

 
 

Les membres du Conseil d'Administration de l'UNAÏSSE :

 

Mireille JENNEQUIN (34) - Renée MICHEL-BRAZIL (31) - Mona BORDEAU (34) - Justine POULAIN (35) - Séverine POMMEREUL (35) - Aurélie BREDART(38) - Frédéric BISACCIA (42) - Guillaume BOURGET (44) - Dominique RIMOND (50) - Eudeline ANDRIEUX (60) - Cécile LAMBERT (81) - Véronique BOYRIE (88) - Marianne TISSOT (92) - Anne BESSON-XAVIER (94)

15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 20:47
In R.I.R.E

INDIVIDUALISME OU INDIVIDUALITE

Egoïsme ou Responsabilité 


Bon nombre de syndicalistes prétendent que le mouvement des « désobéisseurs », au sein de l’Education nationale, serait en difficulté parce qu’il se fonderait sur une action individualiste. Ce jugement est le résultat d’une confusion, courante et entretenue, entre l’individualité responsable et l’individualisme égoïste.

 

En faisant l’amalgame entre l’individualité accomplie et l’ego, on sape le fondement même de la capacité à l’autonomie et à l’exercice du libre arbitre. On verrouille définitivement toute velléité à la responsabilité citoyenne, enchaînant le citoyen à des idéologies collectivistes avec les conséquences que l’on connaît : suivisme passif et dépendance aux meneurs.

 

Une citoyenneté responsable est-elle possible sans engagement individuel ? Peut-on dépolluer la planète sans consommation individuelle responsable ?

 

C’est la conscience de l’injustice, du viol de la liberté de conscience et des droits humains fondamentaux qui nous fait réagir, voire « désobéir ».

Tant que l’on reste sous l’emprise des clivages idéologiques qui divisent le tissu social et sans l’éveil à la dimension unitaire, impersonnelle de la conscience, aucun changement n’est possible.

 

Tout part de la conscience individuelle. L’individu n’est pas au service de la société, il en est la pierre de construction. En cela, il a le droit fondamental de décider en âme et conscience des règles du jeu collectif qui répondront aux besoins de liberté, de justice et de paix pour tous.

 

L’individualité accomplie, éveillée au plan de conscience impersonnel, unitaire et universel de l’Etre (fondement de notre Humanité) est consciente d’être une cellule d’un même corps, l’humanité.

 

L’engagement individuel -comme en témoigne le mouvement des enseignants en résistance- s’inscrit nécessairement dans une action collective. Nos limites  nous ouvrent au besoin des autres, à la solidarité et surtout à la complémentarité des différentes approches. 

 

De même que la solidité d’une construction dépend de la qualité des pierres utilisées, la force d’un collectif réside dans la cohérence des individus qui le composent et qui mettent en cohésion leurs convictions, leurs paroles et leurs actes.

 

Si la démocratie était effective dans notre pays, ceux qui sonnent l’alerte à propos des dérives utilitaristes de l’éducation ne seraient pas sanctionnés et un débat de fond serait ouvert. Et dans ce débat, l’argument moral, éthique rejoindrait l’argument politique de l’intérêt commun, car de fait il n’y a pas de séparation entre l’individu et la société dans laquelle il vit.

En coupant la conscience individuelle de sa sphère naturelle d’action : le monde et en prônant la prééminence des idéologies collectivistes et des croyances sociales sur la liberté de conscience, on ne lutte pas contre l’individualisme, on tue l’individualité ! Et ainsi on a toute latitude de dicter pour tous ce que l’on prétend être juste et bon.

 

LE NON RESPECT DE LA LIBERTE INDIVIDUELLE OUVRE LA PORTE AU TOTALITARISME IDEOLOGIQUE.

 

Objection, désobéissance, résistance… sont toujours des positionnements qui viennent dénoncer l’inacceptable et l’inacceptable c’est de devoir être et agir en contradiction avec son intime conviction. Encore faut-il pouvoir et oser sortir du carcan de ses habitudes de penser et d’agir, de sa peur du qu’en-dira-t-on et des représailles possibles…

 

Envisager une action collective à partir de l’engagement individuel, c’est penser autrement le lien entre l’individu et le collectif pour prendre conscience que c’est en servant l’intérêt commun en tout désintéressement que l’individu réalise pleinement sa dimension universelle.

 

Soumis aux lois de la matière par sa condition physique et relié au plan universel de la vie par sa conscience profonde, l’homme peut accéder à une approche de la réalité respectueuse de la vie, de la nature, de l’intérêt général et de lui-même. En cultivant son sens critique, en se forgeant une éthique, en aiguisant son jugement moral, il développe son sens des responsabilités pour, de façon désintéressée, s’associer aux autres afin d’apporter avec eux la réponse adéquate aux nécessités de l’instant.

 

La démocratie directe prend alors toute sa valeur et toute sa pertinence.

 

Synthèse d’un travail collectif du R.I.R.E. (Réseau Informel de Réflexion sur l’Education)

http://reseaueducation.blogspot.com                                                      r.i.r.e@orange.fr        


   

 

http://idata.over-blog.com/0/40/16/64/individualisme.jpg
15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 20:08

In Libération

Ce délégué FCPE, père d'une élève scolarisé à Pantin, accuse le ministre de «faute grave d’organisation du service public de l’Education». Il appelle les autres parents à faire de même.

Le parent d’une élève scolarisée à Pantin, en Seine-Saint-Denis, a annoncé lundi avoir déposé plainte contre le ministre de l’Education nationale Luc Chatel «pour faute grave d’organisation du service public de l’Education», déplorant «des problèmes de remplacement intenables».


«Il manque de façon régulière sur la commune de Saint-Denis 12 à 13 enseignants, l’équivalent d’une grosse école»,

a affirmé Daniel Garault, délégué FCPE élu des parents d’élèves, père d’une élève en CE1 à l’école Joliot-Curie. Il dénonce «des problèmes de remplacement intenables à Pantin, et plus largement dans l’académie de Créteil».



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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 18:15
In Fabula

C03-05.jpgLes enseignants de l'académie de Créteil appellent les universitaires à se mobiliser le mardi 16 (manifestation à 14h Place de l'Odéon à Paris) et le jeudi 18 (rassemblement à 14h au Luxembourg, marche vers le Ministère de L'EN).

L'enseignement supérieur doit être massivement présent dans la rue jeudi après-midi: nous devons être visibles, en solidarité et aux côtés des collègues du Primaire et du Secondaire, pour défendre ensemble le système éducatif, de la maternelle à l'université.


L'université

Paris 13 (Villetaneuse) soutient les personnels en lutte. Les enseignants d'Histoire et de Géographie de l'université de Marne-la-Vallée appellent à la grève et aux manifestations de convergence supérieur-primaire-secondaire.


Voir aussi le dossier:

L'académie de Créteil de plus en plus mobilisée contre la casse de l'Éducation publique

Ci-dessous:

- Appel de la FSU 93 pour le jeudi 18 février.

- Appel intersyndical pour les journées du 16 et 18 février

 

LA FSU 93 (SNES - SNUipp - SNEP- SNASUB - SNUep - SNESUP-* *SNUAS/FP- SNICS - UNATOS - SDU-CLIAS...) appelle à la poursuite de l'action dans les établissements et les écoles de Seine Saint Denis.


http://fsu93.org/

Manifestation à 14 h Luxembourg en direction du ministère


La mobilisation des personnels de l'éducation doit s'amplifier contre les réformes gouvernementales et contre les suppressions de postes dans l'éducation.


Dans l'éducation, après la réforme du primaire et de celle de la voie professionnelle, les suppressions de postes, les réformes du second degré celles du supérieur et de la recherche, celle de la formation des enseignants, de la gouvernance et des EPLE confirment l'abandon de l'objectif affiché de la réussite de tous les jeunes de la maternelle à l'université.


Les suppressions de postes ont forcément des conséquences sur les conditions de travail de l'ensemble des personnels et d'étude des élèves, conséquences encore plus fortes dans un département comme la Seine Saint Denis. Dans les écoles, collèges et lycées, les opérations de carte scolaire sont marquées par un appauvrissement du système éducatif et ses conséquences désastreuses. Les actions liées à la préparation de la rentrée 2010 se développent.


Dans le second degré, après la publication des décrets et arrêtés organisant les réformes Chatel (gouvernance EPLE, voie générale et technologique, orientation) et avec les annonces de suppression de postes, la mobilisation s'organise dans nombre d'établissements, notamment contre la réforme des lycées. La FSU soutient ces actions menées à l'appel des syndicats nationaux et appelle à les développer.


Dans le premier degré le non – remplacement des maîtres absents devient une véritable catastrophe pour les élèves. Ce sont des milliers de journées qui n'ont pas été remplacées !


Pour les enseignants des écoles, c'est tous les jours des élèves en plus dans les classes et des conditions de travail qui se dégradent. Le gouvernement s'est obstiné à ne pas recruter de personnels sur la liste complémentaire malgré les nombreuses actions des personnels et des parents. Par contre le choix a été fait d'introduire la précarité, par le recrutement de personnels inscrits au concours, en développant les contrats à durée déterminée d'une semaine renouvelables quatre fois ( conséquence de la réforme de la formation des maîtres).


La destruction annoncée de la formation des maîtres va provoquer dés la rentrée prochaine la nomination à plein temps et sans réelle formation des enseignants dans les écoles, les collèges et les lycées. C'est l'assurance de conditions de travail catastrophiques pour les personnels et de conditions d'étude dégradées pour nos élèves. Leur remplacement pendant les périodes de formation par des étudiants de master préparant le concours est tout aussi inacceptable.


Les décrets d'application de la loi sur la mobilité des fonctionnaires vont bientôt entrer en vigueur et autoriser les autorités à placer en disponibilité d'office (sans traitement) les personnels qui refuseront trois propositions de réaffectation… En cette période de mise en oeuvre de la RGPP, de fermetures de postes, de réorganisation des services (IA, Rectorat), les personnels ont tout à craindre de ces mesures.


La FSU conteste le traitement de la sécurité des établissements scolaires essentiellement par la voie de dispositifs sécuritaires et répressifs. Ceux-ci ne cessent de montrer leurs échecs, participent à la diffusion d'une représentation négative de la jeunesse et augmentent les difficultés vécues par les élèves et les personnels.

La diminution du nombre des personnels formés et qualifiés dans les établissements scolaires, ainsi que l'application de réformes engagés par le gouvernement, produisent de l'exclusion et donc de la violence - dont les élèves sont les premières victimes.


La FSU rappelle que c'est par le renforcement des équipes pluri-professionnelles complètes (COP, CPE, Assistants Sociaux, Infirmières, Médecins scolaires, personnels administratifs, personnels techniques, personnels de direction, personnels de Vie Scolaire, …) que des solutions concrètes et pérennes pourront voir le jour.


Après les mobilisations impulsées notamment par la FSU et ses syndicats (grève du 24 novembre, du 21 janvier, manifestation nationale pour l'éducation le 30 janvier), la mobilisation se poursuit en Seine Saint Denis suite aux actions de grève impulsées par les collègues des établissements du second degré à Aubervilliers. La FSU de Seine Saint Denis avec ses syndicats considère qu'il faut travailler à la construction d'un mouvement d'ampleur pour empêcher le gouvernement de poursuivre sa politique destructrice des services publics et du nôtre en particulier.


Dans la poursuite de tout ce qui a déjà été engagé, nous appelons l'ensemble des collègues à envoyer un signe clair au gouvernement. Nous allons partir en vacances en démontrant notre détermination à empêcher les régressions annoncées en faisant grève le jeudi 18 février en Seine Saint Denis. Nous considérons que la généralisation de l'action doit se construire à la rentrée des congés de février et nous appelons les collègues des écoles et des établissements à structurer l'action dans les villes, en liaison avec les parents d'élèves. Tous ensemble, pour obtenir :


- le retrait des décrets sur la formation des maîtres
- le retrait de la réforme du lycée
- Une véritable réforme de l'enseignement professionnel
- le retrait de la loi et des décrets sur la mobilité
- La création de milliers de postes pour le service public d'éducation.


Tous en grève le jeudi 18 février Tous dans la construction de l'élargissement de l'action au retour des congés de Février !

Manifestation à 14 h Luxembourg en direction du ministère

 


 

Appel intersyndical pour les journées du 16 et 18 février


ACADÉMIE DE CRÉTEIL


Suite à l'action et à la grève d'établissements de plus en plus nombreux, et suite au refus du ministre de nous entendre, nos organisations appellent à amplifier la mobilisation autour de la plateforme suivante :

  • Contre les suppressions de postes, pour le recrutement de personnels statutaires : enseignants, CPE et vie scolaire, conseillers d'orientation psychologues… Créations de milliers de postes, réemploi et titularisation des contractuels et vacataires.
  • Pour le retrait des réformes Chatel : lycée général et technologique,gouvernance des EPLE, orientation.
  • Pour retrait de la réforme de la formation des maîtres, non à l'affectation des enseignants stagiaires sur des postes à temps complet.
  • Pour la défense de la voie professionnelle, retrait de la généralisation des bacs pro 3 ans.
  • Contre la dégradation des conditions de travail des personnels et des élèves : effectifs surchargés, violences et incivilités, pression à la multiplication des réunions et des tâches diverses.

STOP aux réformes gouvernementales qui n'ont qu'un seul objectif : casser le service public d'Éducation


Nos organisations CGT-Educ'action, CNT-Education, FIDL, SNCL-FAEN, SN-FO-LC, SNES, SNUEP, Sud-Education de l'académie de Créteil appellent à la grève et à la manifestation le mardi 16 et le jeudi 18 février, en convergence avec le premier degré.


GRÈVES ET MANIFESTATIONS


MARDI 16 FEVRIER
Rendez vous 14h à ODÉON

JEUDI 18 FÉVRIER
Rendez-vous 14h au Luxembourg vers le Ministère

 




Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
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Un lycéen
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Un simple citoyen
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Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
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