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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 15:49

 

 

 

Le baccalauréat S de cette année va être marqué par une fuite sur l'épreuve de mathématiques aux conséquences encore peu prévisibles. Le Ministère a planché toute la matinée pour essayer d'évaluer l'ampleur de la fuite, son origine, et la réponse à apporter pour assurer les conditions d'équité à l'examen. On peut dire que le Ministre Luc Chatel vient de prendre la plus mauvaise décision en la matière en refusant de reconvoquer l'épreuve sur un sujet de remplacement (alors que c'est  normalement prévu), et en invitant les correcteurs à reporter la note sur les 3 autres exercices pour "neutraliser" l'exercice qui a été diffusé sur le net avant l'épreuve. Cette solution, qui semble prudente, ne va satisfaire en réalité personne: elle admet implicitement la fraude, et donc l'aspect inéquitable de l'examen national, et elle pénalisera sévèrement tous ceux qui ont bien réalisé le premier exercice au détriment  des suivants. Les grands gagnants de cette solution bâtarde sont ceux qui ont fait l'impasse sur les probabilités... Du côté des familles, le Ministre s'expose à des recours gagnants en Tribunal administratif, ce qui déstabiliserait tout l'examen de la série S. Il reste maintenant à espérer que les jurys de correction se montreront plus cléments et plus équilibrés que ne l'a été leur tutelle.

 

C’est le premier des exercices de mathématiques réservé aux séries S qui a été divulgué avec un jour d’avance sur internet. L’information s’est répandue hier sur le web, au point de décider l’Education nationale à ouvrir une enquête sur des soupçons de fuite. La fuite a eu lieu lundi sur ce site de forum de jeux videos.

 

La réponse vient d'être donnée ce midi en conférence de presse par Luc Chatel:  les 165.000 candidats qui ont planché sur l'exercice divulgué (noté 4 points sur 20) ne repasseront pas l’épreuve, mais l'ensemble des points de la notation seront reportés sur les trois autres exercices notés respectivement sur 4 (QCM de géométrie), 7 (fonction et intégrale), et 5 points (géométrie dans l'espace).

 

Ci-dessous nous reproduisons le forum sur lequel est apparu la fuite. Une copie jpg de mauvaise qualité de l'exercice 1 a été diffusée en même temps, et retirée rapidement par un responsable du forum. Le lendemain, d'autres internautes sont venus commenter le forum pour dire qu'ils auraient dû y croire...

 

La suite... 

 

SujetdeMathsForum.jpg SujetdeMathsForum1

22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 15:06

 

In Libération

 

 

Bac philo: orphelines, plus de 3000 copies dissertent dans le vide

 

Ce qui devait arriver est arrivé. Depuis des années, la situation est critique : les professeurs de philosophie étant peu nombreux et tous les candidats au bac passant l’épreuve de philosophie, on donne, à chaque correcteur, un nombre de copies considérable par rapport aux enseignants des autres disciplines. La politique de réduction des postes de professeurs (il y en a par exemple trente de moins dans l’académie de Créteil) et le non-remplacement des professeurs partis à la retraite ne pouvaient guère laisser espérer une amélioration.

 

Et, de fait, pour ce bac 2011 - l’épreuve de philosophie a eu lieu jeudi - c’est le bug. Le seuil de «faisabilité» est franchi : dans les trois académies de la région parisienne (Versailles, Paris, Créteil), vingt-quatre paquets, soit environ 3 000 copies, restent en rade. Tous les professeurs ont été convoqués, y compris certains professeurs de classes préparatoires qui n’ont pas enseigné en terminale depuis des années, ou des enseignants qui sont à la retraite. Etant donné les défections pour raison impérieuse ou maladie, il n’y a plus aucune «réserve».

 

 

 

 

 


 

In Sud-Education

 

3000 copies de l’épreuve de philosophie du baccalauréat se retrouvent sans correcteurs pour les prendre en charge, alors qu’a été mobilisé l’ensemble des professeurs de philosophies, qu’ils enseignent dans le public ou le privé, qu’ils soient titulaires ou contractuels, stagiaires ou professeurs en classes préparatoires.

 

Pour expliquer cette situation Vincent Goudet, président du Service interacadémique des examens et concours (SIEC) à Arcueil, invoque de manière misérable et indigne, lors d’une intervention sur France Info, le grand nombre de correcteurs malades. Il n’entrevoit, par ailleurs, pas d’autres remèdes que de faire appel au dévouement de professeurs déjà surchargés de copies et contraints par des délais de corrections trop courts.

 

En réalité, cette situation, parfaitement prévisible, est la conséquence inévitable d’une politique de réduction des postes dans l’éducation nationale, et de désorganisation de ses services administratifs. Il manque sur l’ensemble des trois académies de la région parisienne (Paris, Créteil, Versailles) plus d’une cinquantaine de postes de professeurs de philosophie — soit davantage que le nombre de postes mis au concours de l’agrégation pour toute la France en 2011— alors que le nombre des candidats au baccalauréat est en augmentation constante. Cette situation sera, par ailleurs, aggravée par la mise en place de la réforme des lycées, qui en supprimant des heures de dédoublement dans des classes de philosophie, contribuera à réduire encore davantage le nombre de correcteurs potentiels.

 

SUD-Education soutient par conséquent sans réserve les professeurs de philosophie qui refuseront d’assumer toute charge de travail supplémentaire et appelle tous les personnels à se mobiliser, dès la rentrée de septembre, pour combattre une politique éducative qui est la seule responsable des graves dysfonctionnements que nous constatons aujourd’hui.

 

Sud-Education 92

http://sudeducation92.ouvaton.org/



 

In Nouvel Obs

 

BAC S. Le standard du ministère explose !

 

Luc Chatel a confirmé la fuite sur un exercice de maths. Pas question pourtant de remettre en cause l'épreuve. Noté sur 4, l'exercice ne sera pas pris en compte.

 

Si à cause de vous, ma fille n’a pas de mention au bac, je porte plainte !" Depuis qu’une fuite sur un des exercices de maths du bac S 2011 a été révélée, le standard du ministère de l’éducation nationale explose.

Pris d’assaut par des parents furieux, ou tout simplement très inquiets à l’idée d’une possible annulation des épreuves. "Le téléphone n’arrête pas de sonner, on ne sait plus où donner de la tête" explique  un service : "Je ne sais même pas comment les parents arrivent jusqu’à nous, en principe, nous ne sommes pas accessible au public !"

 

Climat de psychose

Un climat donc de psychose en partie justifié, puisque  Luc Chatel a confirmé en fin de matinée qu’une partie du sujet de maths de la très convoitée série scientifique du bac a bel et bien été photographiée grâce à un téléphone portable et diffusée sur Internet.

 

La suite...

 

 


In Canard Enchaîné 22/06/2011

 

canard-22-06-2011.jpg

22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 08:52

In Acteurs Publics

unsurdeux.jpg

 

 

Le gouvernement prévoit de supprimer 30 401 postes de fonctionnaires en 2012, selon un rapport du ministère du Budget préparatoire au débat d’orientation des finances publiques. Quelque 14 000 suppressions de postes sont prévues dans l’éducation nationale.

 

“Pour 2012, 30 401 suppressions de postes sont prévues et l’objectif de non-remplacement de la moitié des départs en retraite sera respecté.” C’est l’un des principaux enseignements du rapport du ministère du Budget sur l’évolution de l’économie et sur les orientations des finances publiques, préparatoire au débat d’orientation des finances publiques. Le chiffre est un peu inférieur à celui annoncé dans le budget pluriannuel adopté à l’automne (33 000 postes) et aux suppressions attendues pour 2011 (31 638). Le document précise par ailleurs que la moitié des économies ainsi réalisées bénéficieront “directement aux agents sous forme de primes et autres améliorations salariales dans le cadre du retour catégoriel aux agents”.


Avec 14 000 suppressions de postes, l’Éducation nationale est le ministère le plus impacté, devant la Défense (7 462 suppressions), l’Intérieur (3 621) et le Budget (2 870). Un chiffre qui pourrait toutefois être révisé, l’entourage de Nicolas Sarkozy ayant laissé entendre, mardi 21 juin, à l’occasion d’un déplacement en Lozère, que certaines des classes qui devaient fermer à la rentrée de septembre pourraient être maintenues. Seuls le ministère de la Justice (515 postes supplémentaires) et les services du Premier ministre (49) bénéficieront d’effectifs accrus en 2012. De son côté, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche disposera l’an prochain d’un personnel inchangé (24 485 équivalents temps plein). 



Baisse inédite

 

Le gel du point d’indice en 2011, qui va se poursuivre en 2012, et la politique de non-remplacement de la moitié des départs en retraite ont permis de réduire de 250 millions d’euros la masse salariale de l’État (hors pensions), souligne le rapport, qui évoque une “baisse inédite”. Pour respecter ses engagements de réduction du déficit public, le gouvernement entend garder le cap l’an prochain, avec le maintien de la règle du “un sur deux” et le gel en valeur des dépenses (hors charge de la dette et pensions) des ministères.

Par rapport à ce que prévoyait le budget triennal 2011-2013, certaines missions bénéficient de crédits en hausse, par exemple le Travail et l’Emploi (+ 150 millions d’euros) pour couvrir le plan annoncé par Nicolas Sarkozy en faveur de l’alternance et de l’emploi. Les crédits de la mission resteront toutefois inférieurs l’an prochain à ceux de 2011 (10 milliards d’euros contre 11,4 milliards).



La suite...
22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 08:41

17ème jour d’occupation !

 

17 jours maintenant que les  parents d’élèves de Saintry sur Seine campent dans l’école du Parc. Le dernier CDEN de l'année se réuni aujourd'hui à 18 h et statuera sur la situation de l’école.

 

La mobilisation continue et les parents de Saintry sont toujours aussi déterminés avant le rassemblement prévu à 17h30 aujourd'hui devant l’Inspection académique (boulevard de France à Evry) 

 

Parents d’élèves en colère soutenus par la FCPE et l’AAPE

 

Le site

 

 

 

21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 18:18

 

 

A l’approche de la présidentielle et des législatives de 2012, l'Elysée fait mine de lâcher du lest, sans toucher aux 16 000 suppressions de postes prévues pour la rentrée 2011.

 

Il n’y aura aucune fermeture de classe dans les écoles primaires à la rentrée 2012, hors critères démographiques, a-t-on appris ce mardi dans l’entourage du président Nicolas Sarkozy, en déplacement à La Canourgue sur les thèmes de la réforme de l’école élémentaire.

 

La fermeture pour la rentrée 2011 de 1 500 classes primaires avait déclenché de vives protestations des parents d’élèves et de l’Association des maires de France (AMF), qui avait réclamé l’arrêt des suppressions de postes dans le primaire.

 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 17:27

C03-01.jpgRéponse à Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, suite à l'intervention de la Députée Danièle Hoffman-Rispal à l’Assemblée nationale

 

 

 

 

Paris, le 21 juin 2011

 

Monsieur le Ministre,

 

 

 

Votre réponse à Mme Danièle Hoffman-Rispal sur la situation des quatre écoles du Bas-Belleville lors de la question orale sans débat de ce 7 juin à l'Assemblée nationale ne saurait nous satisfaire et, comme Mme Hoffman-Rispal, nous vous invitons à venir constater sur place la légitimité de nos revendications.

 

Alors que depuis des mois nous nous évertuons à vous démontrer que les suppressions de postes concernant nos quatre écoles pour la rentrée 2011 - fermeture d’une classe, suppression d’un poste RASED et suppression d’un poste de remplaçant - ne tiennent pas compte des spécificités propres à notre quartier et qu’elles auront des conséquences désastreuses, vous faites la sourde oreille à nos arguments et vous vous fondez sur des comparaisons avec des moyennes parisiennes ou nationales pour rejeter en bloc nos revendications. Le principe du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux vous empêche ainsi visiblement de faire preuve de discernement en matière de carte scolaire.

                                                                                                                

Vous rappelez que l’éducation prioritaire, dont relèvent nos écoles, mobilise dans l’académie de Paris des « moyens supplémentaires qui représentent l’équivalent de 341 emplois ». Remarquez que sur les 43 878 enfants concernés par l’éducation prioritaire à Paris (source : Académie de Paris), ces 341 emplois ne représentent que 0,008 emploi par enfant. Le principe même de l’éducation prioritaire est de réduire l’impact des facteurs sociaux sur la réussite scolaire en renforçant l’action pédagogique dans les écoles qui scolarisent majoritairement des élèves issus de familles socialement défavorisées. Ces moyens ne sont pas « supplémentaires » mais nécessaires. En effet, les données sociologiques de la population de notre quartier montrent que notre quartier a des besoins qui vont bien au-delà des critères de classement en zone d’éducation prioritaire : 37% de non diplômés contre 25% à Paris, 17% de chômeurs contre 11,4% à Paris, 8,1 % de bénéficiaires du RMI contre 4,5% à Paris, 60% d’élèves reçus au brevet des collèges contre 80% à Paris, 37% de logement sociaux contre 15% à Paris, 58% d'enfants issus de familles appartenant à des catégories socioprofessionnelles défavorisées contre 36% en ZEP, 43% en RAR et 21% à Paris… (sources : APUR, CAF, CNAM, recensement, annexe au projet d’école triannuel Tourtille). Les moyens alloués à nos écoles devraient donc être réévalués en conséquence.

 

Quant au système de l’aide personnalisée mis en place en 2008, il est parfaitement inéquitable puisqu’il attribue les mêmes moyens à tous alors que tous n’ont pas les mêmes besoins. La suppression de 2 h d’enseignement par semaine et le passage à la semaine de 4 jours ont montré leur inefficacité. Celle-ci est actuellement remise en cause par vos propres services. De plus, vous avez justifié la suppression progressive des RASED par la mise en place de l’aide personnalisée. Comme vous l’indiquez, ils sont 357 sur Paris, mais étaient plus de 1 000 il y a quelques années. Or les RASED ont reçu une formation spécifique pour prendre en charge des enfants présentant de grandes difficultés qui perdurent malgré les aides que le maître de la classe apporte ; cette aide ne peut être remplacée par un simple soutien scolaire. Vous semblez en outre confondre garderie après 16h, emploi du temps des parents et prise en charge spécialisée des enfants en grande difficulté.

 

Aussi, vous n’êtes pas sans savoir que le poste surnuméraire de soutien lecture mis en place sur les quatre écoles de 2005 à 2008 a montré son efficacité. L’accent mis sur la lecture a eu des résultats décisifs sur le niveau scolaire global de tous les élèves. Vous qui accordez tant d’importance aux « fondamentaux », vous conviendrez avec nous que l’insuffisance de moyens à l’école maternelle et élémentaire a des conséquences directes dans le secondaire ; en témoignent les difficultés rencontrées par le collège Colette Besson, collège qui regroupe un grand nombre d’enfants de notre quartier. Chaque suppression de poste a des incidences négatives.

 

Par ailleurs, nous venons d’apprendre une nouvelle suppression, celle du poste d’assistant d’éducation dédié à l’informatique sur l’école Ramponeau à la rentrée 2011. Vous aurez ainsi la responsabilité de l’aggravation de la fracture numérique, que vous dénoncez à juste titre.

 

Concernant le passage de 150 inscriptions en 2006 à l’école maternelle Tourtille à 122 en 2011 (et non 110 comme vous l’avancez), il s’explique, comme dans tout l’Est parisien, par une dégradation des moyens de l’école publique, qui provoque une fuite des familles qui en ont les possibilités vers l’école privée. La proportion d’élèves issus de familles défavorisées, elle, y augmente mathématiquement, mais vos critères d’attribution de moyens restent inchangés, initiant un tour supplémentaire dans cette spirale. 22 ou 23 enfants par classe en moyenne, c’est déjà trop dans notre quartier. Nous ne demandons pas une stagnation du nombre moyen d’enfants par classe, mais une diminution. Quoi qu’il en soit, nous en sommes à ce jour à 24,5 à la maternelle Tourtille : tenez compte des chiffres fournis par l’école, et non par vos services statistiques.

 

De nombreuses études scientifiques démontrent le bénéfice des faibles effectifs. Ainsi, Thomas Piketty et Mathieu Valdenaire, économistes à l’EHESS (source : publication du ministère de l’Education nationale, mars 2006), révèlent que la suppression de la légère politique de ciblage des moyens en faveur des ZEP (taille alors moyenne des classes de 20,9 en ZEP, contre 22,8 hors ZEP) conduirait à une progression de 14 % de l'écart moyen de réussite scolaire entre écoles ZEP et non-ZEP, créant des ghettos scolaires. Trouvez-vous acceptable sur le plan moral, supportable sur le plan social et efficace sur le plan économique qu’une partie de la population de notre pays soit laissée pour compte ?

 

Nous déplorons votre logique comptable systématique, par laquelle vous semblez vouloir nous mettre en concurrence avec les autres établissements scolaires du territoire. Sachez que nous sommes solidaires des nombreux mouvements de contestation qui s’élèvent contre la politique de réduction de moyens sur tout le territoire.

 

Nous exigeons le maintien de tous les postes menacés de suppression sur nos écoles et exigeons que ce maintien ne se traduise pas par la suppression d’autres postes. Nous refusons que les postes qui ne sont pas devant classe (RASED, soutien, assistant d’éducation, remplaçant…) soient successivement supprimés, année après année.

 

Enfin, nous demandons une augmentation du taux d’encadrement – pas plus de 20 enfants par enseignant, taux moyen des pays de l’OCDE, parmi lesquels la France fait partie des moins bien lotis en la matière -, des moyens supplémentaires pour tous les établissements scolaires et le vote d’un budget traduisant une véritable volonté politique quant à la qualité du service public de l’éducation.

 

La presse (Rue 89, Politis, L’Humanité, Radio suisse RSR, France Inter, Libération, le Café pédagogique, le75020.fr, LeMonde.fr/Direct matin…) se fait le relais de notre action, et de nombreux élus locaux et nationaux la soutiennent. Soyez assuré que les vacances scolaires n’auront par raison de notre détermination.

 

 

Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos salutations distinguées.

 

 

 

Les parents d’élèves des écoles

maternelle Pali Kao, élémentaire Ramponeau,

élémentaire Tourtille, maternelle Tourtille.

 

Contact : ecolesbasbelleville@gmail.com

 

20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 18:02

 

 

Le prochain CDEN (Comité Départemental de l'Education Nationale) a lieu le mercredi 22 juin à 18 h.

 

La FCPE 91 appelle à un rassemblement, ce jour-là,

devant l'Inspection Académique,

Boulevard de France à Evry,

à partir de 17h30.

 

A cette occasion les parents d'élèves de l'Essonne montreront leur détermination contre les fermetures de classe, l'absence de médecin ou d'infirmière scolaire, les réductions de poste, les classes surchargées, …

 

Nous appelons donc tous nos adhérents à se rassembler et à inviter tous les parents pour montrer notre volonté à défendre l'école publique.

 

 

 

Non au démantèlement 

de l’école publique !

Un pays sans École 

est un pays sans Avenir

 

  

 

19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 20:02

par Eddy Khaldi

 

Vous connaissez au moins deux Régions qui financent illégalement un réseau confessionnel  et contractent directement avec une religion ?

 

Oui la Région Rhône Alpes et la Région Bourgogne si l’on en croit « LYONMAG[1] : « Le Président du Conseil régional et le Comité Rhône-Alpes de l’Enseignement Catholique ont signé ce vendredi un protocole d’accord relatif au financement des lycées privés de l’Education nationale sous contrat d’association avec l’Etat. »

 

Ce protocole est illégal, la Région ne peut contracter avec un organisme fédérateur, seuls les établissements privés sont reconnus. L'annualité budgétaire ne peut autoriser à signer un engagement pour plusieurs années. De plus ce n'est pas un financement d'établissement privé mais le financement d'une confession.

 

On ne peut se limiter à une comparaison des mérites présupposés du public et du privé. Il n’y a pas de réussite uniforme, globale propre à l’un ou l’autre secteur. Il y a des établissements publics très différents entre eux et pareillement pour le privé. La question scolaire a d’abord et avant tout, pour objet un système pluriel qui perdure pour des raisons idéologiques ou mercantiles. Ceux qui prétendent le contraire s’inscrivent souvent dans des logiques inavouées, marchandes, libérales ou cléricales. La privatisation, revendiquée en Grande Bretagne par exemple, est chez nous dissimulée à dessein.

 

La suite...

 

 

19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 17:47

In Mammouth Déchaîné

 

 

Propos de ministre, propos de recteur, pollution auditive...

Claude Guéant ministre de l’Education nationale :
Enfin une politique éducative cohérente !



« … les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés », assénait, sûr de ses statistiques, le ministre de l’Intérieur le 23 mai 2011 sur l’antenne d’Europe 1 - cette « évidence » s’inscrivant dans la (déjà) longue suite d’inepties proférées par le personnage contre ces étrangers qui viennent manger le pain des Français. Les plus établies des statistiques ont beau mettre en évidence le solde économique largement positif de l’immigration (voir L’Etat de la France, La Découverte 2009) ; les plus documentées des études sociologiques sur la réussite et l’échec scolaires ont beau montrer que ce qui compte, dans ces résultats, ce n’est pas l’origine géographique des familles, mais la catégorie socio-professionnelle des parents (voir l’article de Lucie Delaporte qui montre qu’à catégorie sociale égale les enfants de parents immigrés réussissent un peu mieux que ceux de parents français, source), ces données vérifiées importent peu au ministre de l’Intérieur. Et pourquoi cela lui importerait-il ? Demande-t-on au premier flic de France autre chose que de taper, au figuré et au propre, sur les étrangers, pour mieux légitimer les quotas d’expulsion ?

Bref, si l’on peut comprendre que le ministre de la chasse au faciès n’ait pas à s’embarrasser de la vérité des faits et de la rigueur des raisonnements ; bref, s’il est en somme « 
normal » qu’il soit condamné à proférer des sottises à jet continu, ne doit-on pas attendre des plus hauts responsables de la gestion du système éducatif que sont les recteurs d’Académie un peu plus de sérieux dans leurs raisonnements, un peu plus d’honnêteté intellectuelle et d’objectivité scientifique dans leurs références chiffrées ? Un recteur d’Académie, n’est-ce pas d’abord un universitaire de haut niveau rompu à la critique, et peu enclin à colporter les fables que l’on se raconte au café du commerce ?

Répondant aux questions du bureau d’Orléans de
La Nouvelle République du Centre-Ouest du 17 juin 2011, page 7, Marie Reynier, Rectrice de l’Académie d’Orléans-Tours, dévoile (voir ici le Mammouth l’a déjà publié) ses ambitions pour cette Académie qu’elle dirige depuis le 13 avril 2011. Ses premières remarques sont pour épingler l’esprit routinier et peu innovant des enseignants qu’elle a désormais sous ses ordres. Cette appréciation peu flatteuse repose sur la seule observation que les 2/3 des enseignants sont en poste dans leur établissement depuis plus de 6 ans. De la part d’une universitaire au parcours scientifique hors pair (voir
http://www.ac-orleans-tours.fr/academie/recteur/) on aurait pu s’attendre à une démonstration un peu plus étayée... L’idée qu’elle se fait de l’innovation pédagogique ? « L’Education nationale est trop maternelle et pas assez paternelle pour donner quelques coups au derrière ! On doit pousser les jeunes pour qu’ils aillent plus loin, plus haut. » Donc, si on comprend bien, il faut les pousser à coups de pied au cul. Et déjà à ce stade de l’interview, on se dit que ça a bigrement l’air d’être du Claude Guéant.

Et la suite nous montre qu’en effet, le ministre de l’Intérieur est bien son maître à penser. A une question sur le niveau scolaire des élèves, elle répond : «
 Si on enlève des statistiques les enfants issus de l’immigration nos résultats ne sont pas si mauvais ni si différents de ceux des pays européens. Nous avons beaucoup d’enfants de l’immigration et devons reconnaître notre difficulté à les intégrer. Commençons par combattre l’illettrisme de leurs parents. »

La première chose que révèle cette phrase, c’est qu’il n’est pas besoin d’être une victime de l’illettrisme présumé de ses parents pour enfiler les âneries comme on enfile des perles. Dans ces quelques lignes, en effet, un esprit moyennement averti peut en relever au moins 4 :

1°/ Si Mme la Rectrice avait dit quelque chose comme : « si on enlève des résultats scolaires ceux des mauvais élèves, on aurait des statistiques bien meilleures », tout le monde aurait ri de ce trait d’humour au second degré – tout en reconnaissant la vérité incontestable d’une telle tautologie. Mais au lieu d’enfoncer une porte ouverte, Marie Reynier s’expose à parler sans savoir, car elle ne peut pas savoir.

2°/ Comment fait-elle pour enlever des statistiques les résultats des élèves « issus de l’immigration », dont elle nous dit, sans autre forme de démonstration, qu’il y en a « beaucoup » ? A partir que quand, et jusqu’à combien de générations est-on « issu de l’immigration » ? Et si on a des parents qui sont français, comment sait-on que l’on est « issu de l’immigration » ? Les statistiques de l’Education nationale font-elles la différence entre une famille qui serait française depuis Charlemagne, et une famille qui serait française par naturalisation ? Si l’Education nationale possède des fichiers aussi précis, nul doute qu’ils sont à la fois illégaux, et forts susceptibles d’être convoités par le ministère de l’Intérieur. Pour de futures dénaturalisations, ça peut aider…

3°/ A lire notre scientifique de haut vol présentement rectrice de l’Académie d’Orléans-Tours, les pays européens compteraient sensiblement moins d’immigrés que la France. Il est possible que même une rectrice ne sache pas tout. Mais quand on s’aventure es-qualité sur un terrain que l’on connaît mal, on se renseigne avant de l’ouvrir. N’importe quel manuel d’éducation civique de classe de seconde donne la proportion d’étrangers dans la plupart des pays d’Europe occidentale. Un manuel scolaire de classe de seconde, ça doit bien pouvoir se trouver au Rectorat, non ? Allemagne, Royaume-Uni, pays du Bénélux ont des taux de population étrangère comparables, voire supérieurs, à ceux de la France.

4°/ La raison de ces faibles résultats présumés, corrélés arbitrairement à l’origine géographique ? L’illettrisme des parents ! Solution : « Commençons par combattre l’illettrisme [des] parents. » Elle s’adresse à qui, Mme la Rectrice ? Aux enseignants ? A ces fonctionnaires routiniers et si peu innovants qu’ils n’ont pas encore compris que c’est aux parents qu’ils devraient dispenser leurs cours ? Et que dire de leurs syndicats, encroûtés dans leurs archaïsmes, qui trouveront à redire à cette belle idée : laissez tomber vos élèves, éduquez les parents !

Ce qu’il faudrait à Marie Reynier et à l’Académie d’Orléans-Tours pour améliorer les performances scolaires des élèves, c’est une police aux frontières enfin efficace, qui empêcherait vraiment d’entrer sur le territoire français toute personne « illettrée ».

Ce qu’il faudrait à Marie Reynier pour lui permettre d’optimiser les performances de l’Académie qu’elle dirige et de doubler sa prime, c’est d’enlever des classes les enfants issus de l’immigration, - et surtout les enfants des classes populaires, les enfants pauvres, en somme.

Quelque chose me dit que c’est bien à cette solution qu’elle pense, notre chantre de l’innovation décomplexée. En fin d’interview lui est posée la question suivante : « Etes-vous étonnée que l’enseignement privé refuse du monde ? »
Réponse :  « 
Ce qui m’étonne, c’est que, quand il y a grève dans une cantine privée, les parents s’organisent pour assurer la surveillance. Donc ils paient et s’impliquent davantage que dans le public. Comment faire pour susciter cette implication dans le public ? »

Mais vous donnez vous-même la solution, Mme la Rectrice : qu’ils paient ! Et que ceux qui ne peuvent pas payer dégagent ! Et qu’ils dégagent aussi, les profs qui sont là depuis plus de 6 ans ! Et qu’ils dégagent enfin, ceux qui n’ont pas de couilles, les trop maternels qui ont peur de flanquer des coups de pied aux fesses à leurs élèves !

Ce Claude Guéant femelle vaut bien la version mâle !

18 juin 2011
Chantal Beauchamp
Enseignante retraitée
agrégée d’histoire enseignante de 1976 à 2010 dans de multiples collèges et lycée du département d’Indre-et-Loire

Lire aussi : Bac option dénonciation de sans papier

 

La Une du Mammouth Déchaîné

19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 17:35

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En supprimant une classe au sein de l'école élémentaire Titon à Paris  11ème, l'Éducation nationale hypothèque l'avenir de nos enfants.

A la rentrée 2011-2012, ils devront apprendre dans des classes  surchargées avec des aides réduites pour les enfants en difficulté.

Les parents d'élèves de l'école élémentaire Titon à Paris 11ème ont  déjà interpellé l'Inspecteur d'Académie en avril dernier. Sans succès  à ce jour.

Prenant au mot la logique comptable de l'Éducation nationale de  réduction des coûts, des panneaux "École à vendre" figureront  désormais sur les murs de notre école. Ils seront visibles dès le  vendredi 17 juin 8h30. Le numéro de téléphone sur les panneaux (et le communiqué) est logiquement celui du rectorat.

 

 

Communiqué de presse

 


Contact : parents.titon@gmail.com - Internet : http://www.facebook.com, puis tapez "école à vendre"
Photos : http://dl.free.fr/qTjmpJaz, le lien pour télécharger le dossier des photos ÉDUC'IMMO.

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