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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 17:57

classe+surcharg%C3%A9e

In Le Monde

 

 

Le SNES-FSU, premier syndicat des collèges et lycées, a qualifié lundi 29 août la rentrée dans le secondaire de "sans précédent". Le syndicat déplore 4 800 suppressions de postes d'enseignant alors que dans le même temps le nombre d'élèves va augmenter, selon ses calculs, de près de 80 000.

 

 "C'est une rentrée assez inédite au point de vue des chiffres, avec 79 536 élèves en plus pour 4 800 profs en moins. En comparaison, en 2007 il y avait 6 100 profs en moins, mais aussi 46 500 élèves en moins", a déclaré Frédérique Rolet, cosecrétaire générale du SNES, lors d'une conférence de presse.

 

C'est la première fois depuis au moins huit ans que le nombre d'élèves augmente en lycées généraux et technologiques, selon le SNES, qui justifie ainsi l'appel unitaire à la grève du 27 septembre.

 

La suite...

1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 22:50

Sauvons l'Ecole prépare ses valises en ce premier jour de vacances d'été.

 

C'est l'occasion de remercier les 800 000 visiteurs du blog et les 2 500 amis sur Facebook mais aussi et surtout  tous ceux qui viennent alimenter ce blog quotidiennement.

 

Rendez-vous fin août... mais peut-être au cours de l'été en fonction de l'actualité et des possibilités techniques.

 

Merci à tous

 

 

 

1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 22:10
Avec des méthodes dignes de SOS Education vous avez peut-être reçu ce mail, avant de signer cette pétition prenez connaissance de ce qui suit...
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Signez la pétition !

http://ecole-deboussolee.org/?p=1

  Katia Lévy et Matthias Dourdessoule, professeurs des Sciences de la Vie et de la Terre en lycées publics.
contact :
ecole.deboussolee@gmail.com

Déjà  plus de 30000 signataires en 14 jours !

Faites la circuler, Tous ensemble nous pouvons encore réussir avant la rentrée !

Monsieur le Ministre,

J’ai pris connaissance avec consternation des manuels édités par les maisons Hachette, Bordas et Hatier pour le cours de Sciences de la Vie et de la Terre de Première.

Profitant de l’ambiguïté de votre circulaire parue au Bulletin officiel du 30 septembre 2010 définissant des programmes qui n’ont été soumis à aucune consultation nationale, ces manuels dénaturent profondément ce cours, en imposant ce qu’il est désormais convenu d’appeler la théorie du « Gender » qui est une théorie philosophique et sociologique et non scientifique. Elle affirme que l’identité sexuelle (qui est un concept non biologique) est une construction culturelle relative au contexte du sujet.

Ainsi peut on lire dans le manuel Hachette : « Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre. Devenir un individu sexué fait partie intégrante de la construction identitaire. »

 

Ces manuels reflètent au moins 3 entorses gravissimes des valeurs de notre Ecole :

Entorse à sa mission :

L’école doit former l’esprit critique selon les exigences propres de la raison. Le lycée ne saurait dicter des comportements, mais bien former de intelligences. Il ne doit pas devenir une caisse de résonance des opinons ambiantes et versatiles de la société, sous peine de fragiliser les esprits.

Entorse à sa neutralité :

Notre code de l’éducation exige d’ailleurs le « respect de la personnalité de l’enfant et de l’action éducative des familles » (art. L. 111-2). Dans ce domaine extraordinairement intime qu’est la sexualité, à un âge où les jeunes sortent tout juste de l’adolescence et se construisent, ces manuels constituent une grave intrusion dans leur vie. En tout état de cause, les élèves n’ont pas à être examinés par l’Etat en ces domaines

Entorse à sa liberté :

On ne peut pas obliger les professeurs de SVT à relayer un discours extra-scientifique. Comment pourront-ils évaluer les élèves et les préparer aux épreuves du bac sur de telles options partisanes ?

Il est clair, au moins, que la théorie du « gender » ne peut être présentée aux élèves que comme un choix philosophique (dont on voit mal ce qu’il vient faire dans un cours de SVT !) et non comme une réalité indiscutable.

En conséquence, je vous prie donc, Monsieur le Ministre, de bien vouloir :

- Préciser la portée de la circulaire du 30 septembre 2010 et les programmes que vos services ont voulu définir.

- Interdire l’usage des manuels incriminés.

- Garantir que le thème du « gender » ne sera pas à la session 2012 des épreuves anticipées du bac ni aux sessions suivantes.

- Transférer l’étude du « gender » dans le domaine du débat critique de l’éducation civique ou de la philosophie.

Dans cet espoir, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération

 

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In Libération 

 

 La théorie du genre n’est pas catholique

On naît homme ou femme et tout le reste n’est qu’hérésie : les catholiques ne plaisantent pas avec le genre. Et les nouveaux manuels de SVT (sciences de la vie et de la terre) des premières L (littéraire) et ES (économique et sociale) les inquiètent. Ils comportent en effet un chapitre au titre peu orthodoxe, «Devenir homme ou femme», où l’on présente, entre autres, l’identité sexuelle comme un choix, et non comme une donnée divine. Le secrétariat général de l’enseignement catholique, qui représente 90% du privé sous contrat, a donc adressé une lettre à tous ses responsables diocésains pour les alerter du danger. «La théorie du genre se diffuse dans notre environnement, écrit le 27 mai Claude Berruer, l’adjoint au secrétaire général. Il est assurément indispensable d’ouvrir un débat avec les lycéens sur cette question.» La Confédération nationale des associations catholiques (CNACF), qui a lancé une pétition, dénonce, elle, «la sexualité morbide et mortifère, sans aucune ouverture vers l’amour de l’autre» renvoyée par les manuels, «proche de celle de l’animal».

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01-07-2011 22-16-32 

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 In Le Post Mauvais "Genre" ? La cathosphère attaque des programmes de lycée !
 

Androgynes


« On ne naît pas femme, on le devient » vs « Et dieu créa la femme »

  

Peu d’échos médiatiques sur une polémique sur les programmes de SVT de 1ère L et ES, avec l’introduction implicite des études du Genre ou gender studies. Il est vrai qu’au départ, elle n’était alimentée que par des sites intégristes déchaînés et par la dame Boutin qui se fendait d’une « Lettre ouverte à Chatel ». Marginal ? Sauf que, peu après, ce fut, outre les bigotes associations familiales chrétiennes, la Direction de l’enseignement catholique qui partit en croisade. Un peu jésuitiquement, en s’en prenant aux manuels et non frontalement aux programmes.

 

Que disent-ils de si scandaleux, ces programmes ? Sous le titre « Féminin, masculin », on peut lire : « L’étude de la sexualité humaine s’appuie sur les acquis du collège. Dans une optique d’éducation à la santé et à la responsabilité, il s’agit de comprendre les composantes biologiques principales de l’état masculin ou féminin, du lien entre la sexualité et la procréation et des relations entre la sexualité et le plaisir. Ces enseignements gagneront à être mis en relation avec d’autres approches interdisciplinaire (philosophie) et/ou intercatégorielles (professionnels de santé). Il s’agit d’aider l’élève à la prise en charge responsable de sa vie sexuelle. » Mais c’est surtout le sous-titre « Devenir femme ou homme » qui soulève l’ire de la cathosphère. « On saisira l’occasion d’affirmer que si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée. Cette distinction conduit à porter l’attention sur les phénomènes biologiques concernés. »

 

androgynes 2Contrairement à ce que la cathosphère veut faire croire, les études du Genre ne nient pas les différences biologiques. Elle distingue le sexe biologique du « sexe social ». Inspirées de penseurs français comme Deleuze, Foucault ou Derrida, les « gender studies » se sont développées aux Etats-Unis. En résumé, elle cherche à démontrer que c'est l'éducation au sens large, dans le contexte historique et social, qui construit le «genre» de l'individu.

 

En France les études du Genre sont quasi inexistantes «Les réticences viennent d'une conception étroite de notre universalisme. Car ces débats sur le genre traversent la société française avec la parité en politique ou les débats sur les quotas. Comment expliquer, par exemple, qu'il y ait 80% de filles dans les filières littéraires au lycée? On nous dit qu'elles ont un esprit littéraire. Qu'est-ce que cela signifie?», dit Richard Descoings, le directeur de Sciences Po où les questions sur le genre ou sexe social vont y faire l'objet d'un enseignement obligatoire.

 

Le secrétaire général adjoint de la direction de l’enseignement catholique, Claude Berruer, a donc envoyé une lettre aux chefs d'établissement de l'enseignement catholique par l’intermédiaire des directeurs diocésains pour les alerter sur le chapitre impie «devenir homme ou femme» qui fait «implicitement référence à la théorie du genre, qui privilégie le “genre” considéré comme une pure construction sociale, sur la différence sexuelle[…] L'identité masculine ou féminine, selon cette théorie, n'est donc pas une donnée anthropologique mais une orientation

 

L’épiscopat sur son site officiel est encore plus explicite : Les nouveaux programmes de SVT (Sciences et Vie de la Terre) des Premières ES et L font référence à la « théorie du genre ». Une idéologie qui contredit la conviction chrétienne que l'on naît garçon ou fille. Et que Dieu créa l'homme et la femme l'un pour l'autre, pour qu'ils s'aiment et qu'ils transmettent la vie. « Les responsables de l'Enseignement catholique sont pleinement dans leur mission quand ils interpellent ces contenus, écrit Mgr Bernard Podvin, Porte-parole des évêques de France, dans l'hebdomadaire Famille Chrétienne. Ce qui me préoccupe le plus est que l'on distille, dans les années lycéennes où la pensée ne fait que se forger, un subjectivisme et un relativisme. […] A la lumière de notre vie spirituelle, nous redisons avec Benoît XVI que le masculin et le féminin se révèlent comme faisant ontologiquement partie de la création ».

 

Baiser


Mais c’est un prof de philo d’un lycée catho, Thibaud Collin, qui met au jour l’obsession homophobe sous jacente «La prime à l'indifférenciation sexuelle promeut en fait l'homosexualité. Ces théories sont une tête de pont pour un changement radical de société

 

L’association FHEDLES ( Femmes et Hommes, Égalité, Droits et Libertés dans les Églises et la Société), qui ne fait pas partie de la cathosphère, car proche de Golias, remet les pendules à l’heure :

« Enseigner une anthropologie « naturelle » immuable est une imposture et disqualifier les théories du genre en les faisant passer pour une idéologie de l’indifférenciation est une malhonnêteté. » 

A l’inverse, deux profs de SVT d’un lycée public(?), Katia Lévy et Matthias Dourdessoule, ont lancé un blog intitulé « L’école déboussolée » qui propose une pétition au Ministre de l’Education nationale où on peut lire « Profitant de l’ambiguïté de votre circulaire parue au Bulletin officiel du 30 septembre 2010 définissant des programmes qui n’ont été soumis à aucune consultation nationale, ces manuels dénaturent profondément ce cours, en imposant ce qu’il est désormais convenu d’appeler la théorie du « Gender » qui est une théorie philosophique et sociologique et non scientifique. Elle affirme que l’identité sexuelle (qui est un concept non biologique) est une construction culturelle relative au contexte du sujet. » Sur le fond du pur Boutin quand elle s'insurge contre l'imposition "d'une cer­taine vision de l'homme et de sa sexua­lité [...] qu'il ne relève pas du rôle de l'Education natio­nale d'inculquer". Mais tout cela au nom de « l’école publique », avec un détournement éhonté de la « Lettre de Jules Ferry aux instituteurs »* de 1883. Il n’est pas étonnant qu’ils soient flatteusement présentés come de nouveaux « hussards noirs » (sic) dans Nouvelles de France qui se dit Portail libéral-conservateur.

 

Philippe Watrelot, responsable du CRAP (cahiers pédagogiques) note que « Ce n’est pas la première fois (et malheureusement pas la dernière) qu’un groupe de pression s’en prend aux programmes scolaires. On se souvient de la polémique causée par la proposition de députés d’intégrer “les aspects positifs de la colonisation” dans les programmes d’histoire. Ou encore des lobbys patronaux reprochant aux programmes de SES de ne pas assez donner une image positive de l’entreprise. Ce qui est notable ici c’est qu’il s’agit non pas seulement d’un groupe de pression mais d’un pan de l’enseignement français (qu’on le veuille ou non) qui s’oppose à un programme adopté par l’ensemble de la communauté éducative. Cette prise de position vient après d’autres marquées par un durcissement du discours et une volonté de réaffirmer la spécificité de l’enseignement catholique non seulement sur les dispositifs mais aussi sur les contenus. »

 


 

* Citer la « Lettre de Jules Ferry aux instituteurs » relève d’une certaine ignorance du contexte historique (naissance de l’école publique dans un environnement souvent hostile) et feinte ignorance des enseignants auxquels il s’adresse : les instituteurs à une époque où la scolarité s’arrêtait à douze ans. L’auraient-ils correctement lue qu’ils auraient vu qu’elle ne vise que l’Instruction morale et civique. A vouloir lui faire dire ce que la lettre ne dit pas ils justifient le refus de certains parents – tout aussi « honnêtes » que le père de famille qu’évoque J. Ferry, à propos de précepte ou maxime – de certaines parties des programmes de SVT. Ceux, peu nombreux au demeurant, qu’évoquent perpétuellement les islamophobes

 

 

Madame, Monsieur,
Professeur de SVT, quelle ne fut pas notre surprise en découvrant les nouveaux manuels et programmes de Première avaient été détounés pour donner un vernis pseudo biologique à des opinions privées et partisanes sur l'identité sexuelle : "Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. » Manuel Hachette
Pour la défense de l'école républicaine, notre rôle d'enseignants n'est pas de prendre position sur des questions d'intimité et d'opinions subjectives ni de relayer des modes de pensée.
Sauvons la neutralité de l'école et sa mission de former des exprits critiques !
Sauvons le rôle des maitres qui se dévouent pour former des esprits libres !
1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 19:06

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 18:42

In TVFil78

 

 
La réponse de Mme Tasca, sénatrice à M. Boissinot, recteur de l'Académie de Versailles
 
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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 17:58

In Canard Enchaîné 29/06/2011

 

canard 29-06

30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 17:32

 

 

C03-23(Revue de presse, 30 juin 2011)

 

La « mission d’information sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants » vient de rendre son rapport —adopté par les seuls députés UMP— majoritaires dans la commission. Ce rapport doit être examiné le 6 juillet prochain par la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale.

Une mission parlementaire propose de supprimer les concours d’enseignants

PARIS, 29 juin 2011 (AFP) - 19h54 heure de Paris - La mission d’information de l’Assemblée nationale sur la formation des enseignants a proposé, dans un rapport adopté mercredi par les députés UMP de la mission, de supprimer à terme les concours d’enseignants, a-t-on appris de sources parlementaires.

 

"A terme, remplacer le concours par le master et confier aux autorités académiques ou aux établissements le soin de recruter sur la base d’un entretien professionnel les enseignants", est l’une des 20 propositions du rapport, ont indiqué ces sources à l’AFP.

La "mission d’information sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants", composée de 14 députés et dont le président-rapporteur est l’UMP Jacques Grosperrin, avait entamé son travail fin mars et a adopté son rapport mercredi, après quelque 80 auditions.

 

Jacques Grosperrin n’a pu être joint par l’AFP.

Le rapport a été adopté par les députés UMP, majoritaires dans la mission, tandis que les socialistes n’ont pas pris part au vote, arguant du manque de temps donné pour lire le rapport final, et que la députée communiste a voté contre, selon les mêmes sources parlementaires.

 

Ce rapport doit être examiné mercredi 6 juillet par la commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée nationale, a-t-on appris au service de presse de l’Assemblée.

Les principaux concours pour le recrutement des enseignants sont le concours de professeur des écoles, le Capes (certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré) et l’agrégation.

Outre ces concours, il faut aussi depuis l’an dernier avoir un diplôme de master (bac +5) pour devenir enseignant fonctionnaire titulaire, du fait de la réforme de la formation des enseignants, dite "mastérisation".

Vers la suppression des concours enseignants
(Le Monde, Aurélie Collas, 30 juin 2011)

 

Supprimer les concours enseignants ? Certains hauts fonctionnaires de l’éducation le pensent tout bas, un élu de la majorité le dit tout haut. Pour Jacques Grosperrin, député UMP du Doubs, cette petite révolution est l’aboutissement inévitable de la réforme de la formation initiale des maîtres, qui a conduit, depuis 2010, à élever le niveau de qualification de la profession de la licence (bac+3) au master (bac+5).

 

Cette proposition a été adoptée, mercredi 29 juin, par la mission d’information "sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants". Dans son rapport, que Le Monde s’est procuré, Jacques Grosperrin estime que le concours n’a plus lieu d’être : "Il forme avec le master deux voies d’entrée dans le métier, parallèles et autonomes, aucune n’ayant prise sur l’autre". Il propose ainsi de dispenser les étudiants de concours. Diplômés d’un master 2, ils seraient recrutés "par les autorités académiques ou les établissements, sur la base d’un entretien professionnel", comme cela se pratique déjà dans plusieurs pays anglo-saxons.

 

Mais "l’opinion publique n’est pas prête pour une transformation aussi radicale", reconnaît le député. L’ultime étape de la réforme ne devrait donc pas intervenir avant dix ans, voire quinze ans. En attendant, M. Grosperrin préconise de supprimer l’agrégation "externe", ouverte aux diplômés d’un master, pour ne garder que l’agrégation "interne", accessibles aux professeurs certifiés ayant cinq ans d’ancienneté. "Le maintien d’une seconde voie d’entrée dans le métier ne se justifie plus, à l’heure du recrutement généralisé des enseignants à bac+5", estime-t-il.

 

Lire la suite ici ainsi que le commentaire de Maryline Baumard à la suite : L’agrégé qui veut en finir avec les concours enseignants

Le Capes va-t-il passer aux oubliettes ?
(Armelle Lévy, RTL, 30 juin 2011)


C’est un coup de tonnerre dans l’Education nationale. Un rapport parlementaire, que RTL s’est procuré en exclusivité, propose une véritable révolution dans la formation des maîtres. Parmi les vingt propositions phare, il y en a une très audacieuse : celle de supprimer carrément le concours de recrutement des enseignants, le fameux Capes. Vu que les professeurs sont recrutés désormais au niveau master (Bac +5), plus besoin de passer en plus le concours d’enseignant. Le master d’enseignement leur suffirait pour postuler directement auprès des chefs d’établissement ou des autorités académiques. Ce sont eux qui choisiraient directement les futurs professeurs avec après un entretien individuel. Ces jeunes professeurs, choisis localement, garderaient le statut de fonctionnaire.

 

En janvier dernier, Nicolas Sarkozy avait demandé à Luc Chatel de revoir la réforme de la formation des maîtres. Une mission parlementaire s’en est emparée et fait des propositions chocs.

 

RTL s’est procuré le rapport en exclusivité, qui sera présenté la semaine prochaine à la Commission des affaires culturelles et de l’éducation à l’Assemblée nationale, dont le rapporteur est Jacques Grosperrin, député UMP du Doubs et ancien professeur d’EPS.

 

"Il faut réformer la réforme", titre le rapport. L’organisation de cette formation entrée en vigueur à la rentrée dernière "n’a été ni pensée ni réfléchie". La formation actuelle n’est pas assez professionnalisante, donc les jeunes professeurs stagiaires arrivent devant les élèves sans avoir été préparés à la tenue de classe. "Si le système ne s’est pas effondré, c’est parce que les jeunes professeurs ont la vocation et la motivation pour exercer ce métier d’enseignant".

À écouter ici

Vers la suppression des concours de recrutement des enseignants ?
(Claude Lelièvre, blog Médiapart, 30 juin 2011)


Selon l’AFP, l’une des propositions d’une mission d’information de l’Assemblée nationale est « de remplacer à terme le concours par le master et confier aux autorités académiques ou aux établissements le soin de recruter sur la base d’un entretien professionnel les enseignants ».

 

La « mission d’information sur la formation initiale et les modalités de recrutement des enseignants » ( composée de 14 députés ) constituée en mars 2010 vient de rendre son rapport ( contenant une vingtaine de propositions ) qui a été adopté par les seuls députés UMP, majoritaires dans la commission. Ce rapport doit être examiné le 6 juillet prochain par la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale.

 

Il faut savoir que depuis la loi Guizot de 1833 qui a généralisé les écoles normales de garçons, les instituteurs ont été’’ normalement’’ recrutés sur concours ; et que depuis la loi Paul Bert de 1879 qui a généralisé les écoles normales de filles, les institutrices ont été ‘’normalement’’ - elles aussi - recrutées sur concours.

 

La question est un peu plus complexe ( et pour l’essentiel plus récente ) pour les enseignants du secondaire. Jusqu’en 1950 les enseignants du secondaire ont été recrutés soit via l’agrégation, soit embauchés sur la base d’une licence puis titularisés sur leur poste à l’instar, en quelque sorte, de ce que l’on a appelé plus tard les ‘’adjoints d’enseignement’’. Deux version fort différentes du CAPES nouvellement institué au tout début des années 1950 vont se succéder. Le décret du 1er avril 1950 institue une certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement public du second degré ( CAPES ) qui comprend deux parties : « Premièrement, une partie pratique dont les épreuves ne peuvent être subies qu’au cours de la seconde année d’un stage d’au moins deux années dans un collège ou un lycée ; deuxièmement, une partie théorique ». D’abord, donc, un stage pratique et son évaluation ; ensuite un examen écrit, qui ne doit pas être livresque mais étroitement professionnel : « Le stagiaire pourvu de conseillers pédagogiques apprend son métier ; c’est la preuve de son apprentissage qu’on lui demandera au terme de son stage. Le succès au stage sera suivi d’un examen écrit dont les épreuves, à caractère très étroitement professionnel, devront confirmer l’adaptation du candidat aux différentes tâches qu’il a à remplir comme professeur. Le succès dépendra donc beaucoup moins d’une préparation intensive et livresque que de l’application au travail quotidien et de la réflexion personnelle sur ses conditions ». Mais des craintes se font jour quant à la préparation au concours de l’agrégation, au rétrécissement de son aire de recrutement. Dès 1952, les partisans de la défense et illustration de l’agrégation ont gain de cause. Une deuxième mouture du CAPES est mise en place, qui durera. Le décret du 22 janvier 1952 stipule : « Le concours pour l’obtention du CAPES comprend deux parties indépendantes : premièrement une partie théorique qui comporte des épreuves écrites et une épreuve orale ; deuxièmement une partie pratique soutenue un an après le succès à la partie théorique ». Dans le Journal Officiel du ministère de l’Éducation nationale, l’inspecteur général Campan commente la réponse profonde de ce nouveau dispositif, de cette inversion : « une caractéristique essentielle du nouveau système, c’est sa liaison avec le concours d l’agrégation ». Il s’agit d’assurer avant tout – directement et indirectement – un recrutement élargi et de qualité pour l’agrégation, qui est ainsi consolidée.

 

 

30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 17:18

Cinq Ien en 6 ans, des menaces sur le lycée de la Plaine de Neauphle (lire dans l'Humanité) : le maire de Trappes écrit à Luc Chatel :

 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 20:41

 

Occupation élémentaire Pasteur Villejuif 27 juin 2011u 
En attendant la "sanctuarisation" promise par Nicolas Sarkozy pour 2012, des parents se mobilisent jusqu'à la dernière minute. A l'école Pasteur de Villejuif, ils ont fait lundi une formation expresse dans les classes pour pouvoir remplacer à la rentrée un prof qui risque de manquer, car on prévoit des effectifs en hausse mais l'inspection refuse d'ouvrir une classe.

L'école élémentaire Pasteur de Villejuif (Val-de-Marne), située en zep (zone d'éducation prioritaire) compte 16 classes dont une CLIN - une classe d'initiation pour les enfants nouvellement arrivés en France. Elle scolarise cette année 353 enfants au total. Selon les chiffres communiqués par la directrice, il en est prévu 374 en septembre - dont 359 dans les 15 classes "ordinaires". 

 

Devant cette hausse, les parents d'élèves réclament une classe supplémentaire. Une demande qu'ils jugent légitime, car l'Inspection académique du Val-de-Marne a fixé le seuil d'une ouverture en zep à 23,5 élèves par classe.

Or avec 373 élèves pour 15 classes, on arrive à une moyenne de 25. En effet, généralement on ne compte pas la CLIN où les élèves font du français pour pouvoir intégrer le cursus normal, mais sont inscrits dans les autres classes où ils suivent les enseignements ne nécessitant pas de maîtriser le français. De toute façon, même en les enlevant, on arrive à 24.
 

Mais dans le Val(de-Marne comme ailleurs, on doit faire des économies. L'Inspection a donc annoncé qu'elle viendrait compter le nombre d'enfant à la rentrée. Et qu'elle déciderait en fonction.

Mais pour les parents d'élèves, c'est tout vu. "C'est clair, on est au dessus du seuil, explique Stéphan Vassout, le responsable FCPE (la première fédération de parents d'élèves) du groupe scolaire Pasteur, alors à quoi bon attendre ? Cela ne va faire que désorganiser à la rentrée notre école".

 

 La suite..

29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 18:05

 

In Snuipp

 

 Lors du conseil des ministres, le ministère de l’Education nationale a rendu publics les résultats 2011 des évaluations de CE1 et de CM2.

 

Sans nuance, le ministre insiste sur les progrès accomplis en français comme en mathématiques par rapport aux deux années précédentes. Il affirme surtout que cette évolution est le fruit de sa politique éducative : nouveaux programmes avec « un recentrage sur les fondamentaux », aide personnalisée. A vouloir trop en faire, l’exercice de communication finit par être grossier. Bientôt, on nous ferait croire que le saccage de la formation initiale et continue des enseignants, les suppressions de postes constituent un bien pour l’école et la réussite des élèves.

Il aurait sans doute fallu plus de sérieux et de prudence dans l’analyse des résultats. L’épisode de l’an dernier qui avait amené le ministère à introduire un coefficient correctif pour compenser la baisse des résultats en mathématiques fait planer un doute sur la rigueur scientifique de l’opération. Comment tirer des conclusions définitives de réussite du système sans s’interroger sur les conditions de préparation et les contenus des épreuves ? Quel rôle ont joué les entrainements aux mêmes types d’exercices ? Peut-on mesurer les performances de l’école en se focalisant seulement sur quelques compétences ?

Le jeu du ministère est dorénavant clair. Ces évaluations ne constituent pas un outil au service des élèves mais elles sont utilisées comme une opération de communication savamment orchestrée. Publiées fin juin, elles ne seront pas exploitables dans les classes pour aider les élèves. Le SNUipp-FSU rappelle que cette méthode n’est pas la bonne. A nouveau, il demande un retour à des évaluations nationales diagnostiques, placées en début d’année scolaire afin de permettre à l’enseignant de connaître et comprendre la nature des réussites et des erreurs de ses élèves. Et ce pour aider les élèves dans leurs apprentissages et non pour servir de satisfécit à la politique éducative du ministre. En effet, ce qu’attendent les enseignants, c’est que l’Ecole permette à tous les élèves, notamment les plus fragiles, de réussir.

 

 

 

 

 

In Chroniques Education 

 

 

Le niveau monte ?


Selon le ministère de l'Éducation nationale le niveau des élèves aurait progressé depuis l'an dernier. L’affirmation du Ministère s’appuie sur les résultats des évaluations nationales de CE1 et CM2, passées en mai et en janvier derniers. Dans Le Figaro, on peut lire que la part des élèves ayant des acquis très solides en français est passée de 44% en 2010 à 50,79% cette année, et de 47% à 51,6% en mathématiques. Celle des élèves ayant un niveau jugé insuffisant en français est passée de 25% l'an dernier à 22% et, en mathématiques, de 23% à 21,4%. Au CM2, les performances des élèves sont restées quasiment stables en français et ont progressé de 35% à 38% pour les élèves ayant des acquis très solides en mathématiques. Évidemment la fonction de ces évaluations (très contestées au moment de leur passation) est surtout d’alimenter la communication du ministre. “ «Ces résultats sont très encourageants, estime en effet Luc Chatel, L'on peut attribuer cette progression à l'effet de la réforme du primaire recentrée sur les fondamentaux» ”. 

 
Certains esprits critiques ne manqueront pas de faire remarquer de nombreuses similitudes dans les tests d’une année sur l’autre. Un effet “bachotage” ne peut être nié. Sébastien Sihr, du SNUipp a jugé quant à lui "difficile de tirer des résultats des évaluations des conclusions sérieuses et définitives sur la politique menée par le gouvernement", notamment car il a "de sérieux doutes sur la fiabilité scientifique de ces tests".

 

La suite...

Qui êtes vous ?
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