Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Envoyez vos mails à

 

sauvons.lecole@laposte.net

  

Recherche

Pour voir tous les articles...

Vous ne voyez sur cette page
qu'un article.

Pour voir TOUS les articles
c'est
ici !

ou revenir à la page d'accueil

1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 22:10
Avec des méthodes dignes de SOS Education vous avez peut-être reçu ce mail, avant de signer cette pétition prenez connaissance de ce qui suit...
  -----------------------------------------------------------------

Signez la pétition !

http://ecole-deboussolee.org/?p=1

  Katia Lévy et Matthias Dourdessoule, professeurs des Sciences de la Vie et de la Terre en lycées publics.
contact :
ecole.deboussolee@gmail.com

Déjà  plus de 30000 signataires en 14 jours !

Faites la circuler, Tous ensemble nous pouvons encore réussir avant la rentrée !

Monsieur le Ministre,

J’ai pris connaissance avec consternation des manuels édités par les maisons Hachette, Bordas et Hatier pour le cours de Sciences de la Vie et de la Terre de Première.

Profitant de l’ambiguïté de votre circulaire parue au Bulletin officiel du 30 septembre 2010 définissant des programmes qui n’ont été soumis à aucune consultation nationale, ces manuels dénaturent profondément ce cours, en imposant ce qu’il est désormais convenu d’appeler la théorie du « Gender » qui est une théorie philosophique et sociologique et non scientifique. Elle affirme que l’identité sexuelle (qui est un concept non biologique) est une construction culturelle relative au contexte du sujet.

Ainsi peut on lire dans le manuel Hachette : « Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre. Devenir un individu sexué fait partie intégrante de la construction identitaire. »

 

Ces manuels reflètent au moins 3 entorses gravissimes des valeurs de notre Ecole :

Entorse à sa mission :

L’école doit former l’esprit critique selon les exigences propres de la raison. Le lycée ne saurait dicter des comportements, mais bien former de intelligences. Il ne doit pas devenir une caisse de résonance des opinons ambiantes et versatiles de la société, sous peine de fragiliser les esprits.

Entorse à sa neutralité :

Notre code de l’éducation exige d’ailleurs le « respect de la personnalité de l’enfant et de l’action éducative des familles » (art. L. 111-2). Dans ce domaine extraordinairement intime qu’est la sexualité, à un âge où les jeunes sortent tout juste de l’adolescence et se construisent, ces manuels constituent une grave intrusion dans leur vie. En tout état de cause, les élèves n’ont pas à être examinés par l’Etat en ces domaines

Entorse à sa liberté :

On ne peut pas obliger les professeurs de SVT à relayer un discours extra-scientifique. Comment pourront-ils évaluer les élèves et les préparer aux épreuves du bac sur de telles options partisanes ?

Il est clair, au moins, que la théorie du « gender » ne peut être présentée aux élèves que comme un choix philosophique (dont on voit mal ce qu’il vient faire dans un cours de SVT !) et non comme une réalité indiscutable.

En conséquence, je vous prie donc, Monsieur le Ministre, de bien vouloir :

- Préciser la portée de la circulaire du 30 septembre 2010 et les programmes que vos services ont voulu définir.

- Interdire l’usage des manuels incriminés.

- Garantir que le thème du « gender » ne sera pas à la session 2012 des épreuves anticipées du bac ni aux sessions suivantes.

- Transférer l’étude du « gender » dans le domaine du débat critique de l’éducation civique ou de la philosophie.

Dans cet espoir, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération

 

---------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

In Libération 

 

 La théorie du genre n’est pas catholique

On naît homme ou femme et tout le reste n’est qu’hérésie : les catholiques ne plaisantent pas avec le genre. Et les nouveaux manuels de SVT (sciences de la vie et de la terre) des premières L (littéraire) et ES (économique et sociale) les inquiètent. Ils comportent en effet un chapitre au titre peu orthodoxe, «Devenir homme ou femme», où l’on présente, entre autres, l’identité sexuelle comme un choix, et non comme une donnée divine. Le secrétariat général de l’enseignement catholique, qui représente 90% du privé sous contrat, a donc adressé une lettre à tous ses responsables diocésains pour les alerter du danger. «La théorie du genre se diffuse dans notre environnement, écrit le 27 mai Claude Berruer, l’adjoint au secrétaire général. Il est assurément indispensable d’ouvrir un débat avec les lycéens sur cette question.» La Confédération nationale des associations catholiques (CNACF), qui a lancé une pétition, dénonce, elle, «la sexualité morbide et mortifère, sans aucune ouverture vers l’amour de l’autre» renvoyée par les manuels, «proche de celle de l’animal».

------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

 

 

 

 

 

01-07-2011 22-16-32 

 ----------------------------------------------------------------------------------------

 In Le Post Mauvais "Genre" ? La cathosphère attaque des programmes de lycée !
 

Androgynes


« On ne naît pas femme, on le devient » vs « Et dieu créa la femme »

  

Peu d’échos médiatiques sur une polémique sur les programmes de SVT de 1ère L et ES, avec l’introduction implicite des études du Genre ou gender studies. Il est vrai qu’au départ, elle n’était alimentée que par des sites intégristes déchaînés et par la dame Boutin qui se fendait d’une « Lettre ouverte à Chatel ». Marginal ? Sauf que, peu après, ce fut, outre les bigotes associations familiales chrétiennes, la Direction de l’enseignement catholique qui partit en croisade. Un peu jésuitiquement, en s’en prenant aux manuels et non frontalement aux programmes.

 

Que disent-ils de si scandaleux, ces programmes ? Sous le titre « Féminin, masculin », on peut lire : « L’étude de la sexualité humaine s’appuie sur les acquis du collège. Dans une optique d’éducation à la santé et à la responsabilité, il s’agit de comprendre les composantes biologiques principales de l’état masculin ou féminin, du lien entre la sexualité et la procréation et des relations entre la sexualité et le plaisir. Ces enseignements gagneront à être mis en relation avec d’autres approches interdisciplinaire (philosophie) et/ou intercatégorielles (professionnels de santé). Il s’agit d’aider l’élève à la prise en charge responsable de sa vie sexuelle. » Mais c’est surtout le sous-titre « Devenir femme ou homme » qui soulève l’ire de la cathosphère. « On saisira l’occasion d’affirmer que si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée. Cette distinction conduit à porter l’attention sur les phénomènes biologiques concernés. »

 

androgynes 2Contrairement à ce que la cathosphère veut faire croire, les études du Genre ne nient pas les différences biologiques. Elle distingue le sexe biologique du « sexe social ». Inspirées de penseurs français comme Deleuze, Foucault ou Derrida, les « gender studies » se sont développées aux Etats-Unis. En résumé, elle cherche à démontrer que c'est l'éducation au sens large, dans le contexte historique et social, qui construit le «genre» de l'individu.

 

En France les études du Genre sont quasi inexistantes «Les réticences viennent d'une conception étroite de notre universalisme. Car ces débats sur le genre traversent la société française avec la parité en politique ou les débats sur les quotas. Comment expliquer, par exemple, qu'il y ait 80% de filles dans les filières littéraires au lycée? On nous dit qu'elles ont un esprit littéraire. Qu'est-ce que cela signifie?», dit Richard Descoings, le directeur de Sciences Po où les questions sur le genre ou sexe social vont y faire l'objet d'un enseignement obligatoire.

 

Le secrétaire général adjoint de la direction de l’enseignement catholique, Claude Berruer, a donc envoyé une lettre aux chefs d'établissement de l'enseignement catholique par l’intermédiaire des directeurs diocésains pour les alerter sur le chapitre impie «devenir homme ou femme» qui fait «implicitement référence à la théorie du genre, qui privilégie le “genre” considéré comme une pure construction sociale, sur la différence sexuelle[…] L'identité masculine ou féminine, selon cette théorie, n'est donc pas une donnée anthropologique mais une orientation

 

L’épiscopat sur son site officiel est encore plus explicite : Les nouveaux programmes de SVT (Sciences et Vie de la Terre) des Premières ES et L font référence à la « théorie du genre ». Une idéologie qui contredit la conviction chrétienne que l'on naît garçon ou fille. Et que Dieu créa l'homme et la femme l'un pour l'autre, pour qu'ils s'aiment et qu'ils transmettent la vie. « Les responsables de l'Enseignement catholique sont pleinement dans leur mission quand ils interpellent ces contenus, écrit Mgr Bernard Podvin, Porte-parole des évêques de France, dans l'hebdomadaire Famille Chrétienne. Ce qui me préoccupe le plus est que l'on distille, dans les années lycéennes où la pensée ne fait que se forger, un subjectivisme et un relativisme. […] A la lumière de notre vie spirituelle, nous redisons avec Benoît XVI que le masculin et le féminin se révèlent comme faisant ontologiquement partie de la création ».

 

Baiser


Mais c’est un prof de philo d’un lycée catho, Thibaud Collin, qui met au jour l’obsession homophobe sous jacente «La prime à l'indifférenciation sexuelle promeut en fait l'homosexualité. Ces théories sont une tête de pont pour un changement radical de société

 

L’association FHEDLES ( Femmes et Hommes, Égalité, Droits et Libertés dans les Églises et la Société), qui ne fait pas partie de la cathosphère, car proche de Golias, remet les pendules à l’heure :

« Enseigner une anthropologie « naturelle » immuable est une imposture et disqualifier les théories du genre en les faisant passer pour une idéologie de l’indifférenciation est une malhonnêteté. » 

A l’inverse, deux profs de SVT d’un lycée public(?), Katia Lévy et Matthias Dourdessoule, ont lancé un blog intitulé « L’école déboussolée » qui propose une pétition au Ministre de l’Education nationale où on peut lire « Profitant de l’ambiguïté de votre circulaire parue au Bulletin officiel du 30 septembre 2010 définissant des programmes qui n’ont été soumis à aucune consultation nationale, ces manuels dénaturent profondément ce cours, en imposant ce qu’il est désormais convenu d’appeler la théorie du « Gender » qui est une théorie philosophique et sociologique et non scientifique. Elle affirme que l’identité sexuelle (qui est un concept non biologique) est une construction culturelle relative au contexte du sujet. » Sur le fond du pur Boutin quand elle s'insurge contre l'imposition "d'une cer­taine vision de l'homme et de sa sexua­lité [...] qu'il ne relève pas du rôle de l'Education natio­nale d'inculquer". Mais tout cela au nom de « l’école publique », avec un détournement éhonté de la « Lettre de Jules Ferry aux instituteurs »* de 1883. Il n’est pas étonnant qu’ils soient flatteusement présentés come de nouveaux « hussards noirs » (sic) dans Nouvelles de France qui se dit Portail libéral-conservateur.

 

Philippe Watrelot, responsable du CRAP (cahiers pédagogiques) note que « Ce n’est pas la première fois (et malheureusement pas la dernière) qu’un groupe de pression s’en prend aux programmes scolaires. On se souvient de la polémique causée par la proposition de députés d’intégrer “les aspects positifs de la colonisation” dans les programmes d’histoire. Ou encore des lobbys patronaux reprochant aux programmes de SES de ne pas assez donner une image positive de l’entreprise. Ce qui est notable ici c’est qu’il s’agit non pas seulement d’un groupe de pression mais d’un pan de l’enseignement français (qu’on le veuille ou non) qui s’oppose à un programme adopté par l’ensemble de la communauté éducative. Cette prise de position vient après d’autres marquées par un durcissement du discours et une volonté de réaffirmer la spécificité de l’enseignement catholique non seulement sur les dispositifs mais aussi sur les contenus. »

 


 

* Citer la « Lettre de Jules Ferry aux instituteurs » relève d’une certaine ignorance du contexte historique (naissance de l’école publique dans un environnement souvent hostile) et feinte ignorance des enseignants auxquels il s’adresse : les instituteurs à une époque où la scolarité s’arrêtait à douze ans. L’auraient-ils correctement lue qu’ils auraient vu qu’elle ne vise que l’Instruction morale et civique. A vouloir lui faire dire ce que la lettre ne dit pas ils justifient le refus de certains parents – tout aussi « honnêtes » que le père de famille qu’évoque J. Ferry, à propos de précepte ou maxime – de certaines parties des programmes de SVT. Ceux, peu nombreux au demeurant, qu’évoquent perpétuellement les islamophobes

 

 

Madame, Monsieur,
Professeur de SVT, quelle ne fut pas notre surprise en découvrant les nouveaux manuels et programmes de Première avaient été détounés pour donner un vernis pseudo biologique à des opinions privées et partisanes sur l'identité sexuelle : "Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. » Manuel Hachette
Pour la défense de l'école républicaine, notre rôle d'enseignants n'est pas de prendre position sur des questions d'intimité et d'opinions subjectives ni de relayer des modes de pensée.
Sauvons la neutralité de l'école et sa mission de former des exprits critiques !
Sauvons le rôle des maitres qui se dévouent pour former des esprits libres !

commentaires

N
<br /> <br /> Même remarque que ci-dessus. La pétition a été rédigée par deux professeurs enseignant dans un lycée public. Rien n'indique qu'ils soient catholiques (la dame a même plutôt un nom a consonance<br /> juive). Que les cathos soient contre le gender ne nous oblige pas à être pour, que je sache ! En ce qui me concerne, ravie de voir le gender arriver enfin en France mais il n'a rien à faire<br /> en bio: j'ai signé la pétition. Quand il sera enseigné en classe de philo, tout sera pour le mieux. Et je ne vois pas en quoi les anti-gender seraient homophobes: les homos n'ont pas de problème<br /> avec leur identité sexuelle. Ils ne prétendent pas la distinguer de leur anatomie. Une lesbienne ne se prend pas pour un homme...<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> <br /> HEU La je ne vois pas en quoi on peut dire que cet appel n'est pas républicain ??<br /> <br /> <br /> Rien dans vos articles ne fonde un lien avec les curés ou sos education.<br /> <br /> <br /> Ce n'est pas parce qu'on est sur un site libéral qu'on est pour autant facho et mercantile ou alors j'ai vielli..<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre

Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
Un étudiant
Un lycéen
Un parent d"élève
Un simple citoyen
Un chercheur
Un enseignant à l'université
Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
Un élu

Résultats

Visiteurs


 

Actuellement   
visiteur(s) sur le blog