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10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 09:07

In FSU

La FSU apporte son soutien à Olivier militant de longue date du SNES-FSU ainsi qu’aux autres manifestants arrêtés lors du défilé du 9 mai contre la loi Fonction Publique à Nice.
Des militants syndicaux se sont rassemblés devant la caserne Auvare pour protester contre l’arrestation brutale de notre camarade.
La co-secrétaire générale du SNES-FSU a été reçue par les autorités de police.
A cette heure il est encore trop tôt pour en dire plus.
Son avocat est sur place.
La FSU et ses syndicats seront très vigilants aux suites données à cette triste affaire.

 

10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 09:00
L’ « école de la confiance » de Blanquer veut recruter encore plus d’enseignants précaires et sous-payés

In BastaMag

Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer assure que sa loi dite « pour une école de la confiance » est « au service de l’élévation du niveau général et de la justice sociale ». Il prévoit, pourtant, de faciliter encore l’embauche de contractuels précaires, qui représentent déjà 20% de l’effectif total des enseignants. Payés au rabais, sans formation spécifique, les contractuels sont de plus en plus nombreux, notamment dans les académies de Créteil, de Versailles et de Lille. Les syndicats enseignants dénoncent une précarisation de leur métier, et un risque d’enseignement au rabais.

Et si on confiait des classes, de la maternelle jusqu’au lycée, aux assistants d’éducation, plus couramment appelés « pions » ? L’idée est avancée dans le projet de loi de Jean-Michel Blanquer, dit « pour une école de la confiance ». Pour le moment, les assistants d’éducation – souvent des étudiants qui financent ainsi leurs études – surveillent et encadrent les élèves dans les collèges et lycées quand ils ne sont pas en classe : études et permanences, réfectoire, cours de récréation, internat le cas échéant.

La loi Blanquer a pour le moment été adoptée par les députés en première lecture, et doit être examinée au Sénat mi-mai. Si elle est définitivement adoptée, les missions des assistants d’éducation pourraient évoluer. Ils se verraient peu à peu confier des fonctions d’enseignement dès leur deuxième année de licence, à condition de préparer les concours de professeur des écoles, de collège ou de lycée. Salaire envisagé : de 693 à 980 euros par mois, selon Jean-Michel Blanquer lors d’un débat à l’Assemblée. Il n’a pas précisé s’il s’agissait d’un salaire net ou brut.

Vers l’apparition d’un statut, précaire, de « sous-professeur » ?

« On leur promet que ce sera un tremplin possible vers la formation d’enseignant, mais préparer sa classe, en début de carrière, prend énormément de temps, rappelle Céline, enseignante depuis quinze ans dans une école primaire en milieu rural. Il sera impossible pour ces jeunes de continuer à suivre leurs études, et de préparer les concours. En plus, ils vont arriver devant des classes sans avoir reçu la moindre notion de pédagogie. Comment vont-ils faire ? » Lors des débats en commission à l’Assemblée nationale, la rapporteure du projet de loi Fannette Charvier (députée LREM du Doubs) a précisé qu’il ne s’agissait pas, « bien entendu », de confier des classes à des étudiants en deuxième année de licence car « les missions d’enseignement ne se résument pas à l’enseignement dispensé devant une classe complète ».

« En première année, il s’agira de missions de surveillance assez classiques, voire de participation à « Devoirs faits », puis, en L3, il y aura davantage de co-interventions avec les professeurs. Ce n’est qu’en M1 (en cours de quatrième année d’études, ndlr) que l’on peut envisager de les placer dans des situations de responsabilisation », a assuré le ministre Jean-Michel Blanquer. Mais les syndicats enseignants ne croient pas une minute à cette distinction des diverses missions d’enseignement. Ils craignent une précarisation du personnel de l’éducation nationale, avec l’apparition d’un statut de « sous-professeur ».

Chaque année, il manque plusieurs centaines d’enseignants

« Cela n’a rien à voir avec un véritable pré‐recrutement », proteste le syndicat Force ouvrière, annonçant « un vivier de contractuels précaires qui seraient exposés au licenciement jusqu’à leur titularisation. » Pour le Snuipp-FSU, cette proposition vise en réalité « à pallier à coût réduit les difficultés de recrutement et de remplacement ». La députée Fannette Charvier concède que l’article 14 du projet de loi vise à pallier les difficultés de recrutement : « Il constitue l’un des volets de l’action que nous menons pour renforcer l’attractivité du métier d’enseignant et susciter davantage de vocations », a-t-elle dit lors des débats en commission.

Car l’Éducation nationale peine à recruter. En 2018, il manquait 586 enseignants pour les écoles primaires des académies de Créteil et Versailles (et 599 en 2017). Pour combler le manque d’enseignants dans ces deux académies, le ministère a été obligé d’ouvrir de nouveaux postes en programmant un second concours. Image dégradée du métier, manque de choix dans les affectations, salaire jugé trop faible … cette crise de la vocation s’étend au secondaire [1]. En septembre 2018, il manquait 103 professeurs de français, 115 professeurs de mathématiques et 124 professeurs d’Allemand [2].

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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 20:51

In Le Parisien

Le ministre de l’Éducation nationale, longtemps qualifié de meilleur élève du gouvernement, est il en train de perdre la main ? En tous cas, il doit faire face à une contestation qui dure. Avec une nouvelle mobilisation ce jeudi.
 
Quand les enseignants crient, leur ministre leur écrit. « Ça devient une habitude ! » ironise un instituteur parisien, destinataire comme tous les professeurs des écoles, mardi soir, d’un mail du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Le courrier est arrivé à deux jours de la mobilisation de la fonction publique, ce jeudi, dans laquelle les professeurs devraient tenir le haut du pavé.

Le 29 mars déjà, il avait pris la plume à la veille d’une manifestation rassemblant parents et enseignants contre son projet de loi « pour une école de la confiance ». « Mais qu’est ce qui lui a pris aussi, d’appeler sa loi comme ça… La confiance ne se décrète pas », se désole un visiteur du soir, atterré du « malentendu » qui selon lui s’est installé entre un ministre « droit dans ses bottes » et une partie non négligeable des enseignants et parents d’élèves, à tous les échelons du système scolaire.

Ce jeudi, le taux de grévistes devrait se situer « autour de 15 % » a assuré Jean-Michel Blanquer mercredi au micro d’Europe 1. Le Snuipp, principal syndicat du primaire, annonce de son côté « un tiers de grévistes », et 45 % d’absents des préaux à Paris. C’est moins que lors de la dernière grève de la fonction publique, lors de laquelle la colère devant les tableaux avait surpris jusqu’aux syndicalistes eux-mêmes.

Perçu comme directif et autoritaire

Le fond du problème ? Une politique ministérielle perçue comme directive, voire autoritaire, suite à des circulaires inhabituellement détaillées sur la manière de faire classe, ou le rappel à l’ordre d’enseignants qui avaient refusé de faire passer tout ou partie des nouvelles évaluations des enfants à l’entrée en CP, qu’il jugeaient peu adaptées aux enfants.

L’article 1 du projet de loi en cours d’examen, qui enfonce le clou de l’allégeance des fonctionnaires en rappelant le devoir « d’exemplarité » des enseignants n’a pas aidé à apaiser le climat. « Il y a eu des menaces de sanction qui ont créé un émoi considérable, et cela a été le détonateur, estime Jérôme Lambert, secrétaire départemental du syndicat Snuipp à Paris. Jusqu’à récemment, le ministre n’était pas rejeté par les enseignants du primaire. Mais il apparaît maintenant comme un idéologue autoritaire. »

En plus des opposants historiques à celui qui fut numéro deux de la rue de Grenelle (en tant que directeur général de l’enseignement scolaire) sous la présidence de Nicolas Sarkozy, Jean-Michel Blanquer doit aussi composer avec la désaffection d’une partie des parents d’élèves longtemps séduits par son slogan « Lire, écrire, compter et respecter autrui ». Les annonces du président de la République, promettant « pas plus de 24 élèves » par classe de la maternelle au CE1, n’ont pas suffi à rassurer. Et, bien qu’elle reste minoritaire à l’échelle du pays, cette contestation menée par des familles, notamment dans l’est parisien, a survécu au tunnel des vacances scolaires et parvient à se faire entendre.

«Un manque de dialogue» avec les profs

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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 20:45

In Médiapart

Une nouvelle journée d’action est prévue jeudi 9 mai. Le projet de loi « pour une école de la confiance » a été jugé « inégal », « précipité » et « peu abouti » par la commission de la culture et de l’éducation du Sénat.

Le ministre affronte sa première zone de turbulences. Le 9 mai, les enseignants sont appelés à se mettre en grève pour préserver le service public par l'ensemble des syndicats de la fonction publique (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FA-FP, FO, FSU, Solidaires et Unsa). La FCPE appelle pour sa part les parents à poursuivre leur mobilisation le lendemain « pour permettre des alternatives aux réformes portées par le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer ».

La Haute assemblée doit examiner en séance publique le 14 mai le texte de loi Blanquer et c’est peu dire qu’elle n’en goûte pas les orientations. « Inégal », « précipité », « peu abouti », voilà les termes choisis dans le rapport, publié le 2 mai, pour qualifier le texte de loi. « Le projet de loi initial et son examen à l’Assemblée nationale témoignent de l’improvisation et de la précipitation du gouvernement, faisant fi de la concertation et du dialogue social », peut-on y lire. Sur plus de 300 amendements déposés, 141 ont été approuvés par la commission du Sénat (lire la synthèse ici).

La loi dite pour l’école de la confiance, présentée comme purement formelle par le ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer, devait simplement entériner l’abaissement de l’âge de la scolarisation obligatoire de 6 à 3 ans promis par le président de la République.

Mais, opportunément, d’autres dispositions éparses s’y sont greffées, rendant illisible le projet de loi dans sa totalité. Un brouillard jamais réellement dissipé par les discussions dans l’hémicycle. 

Avec une majorité LREM acquise au ministre à l’Assemblée nationale, l’adoption en première lecture a été une formalité. Peu de débats sur l’école ont eu lieu et les députés, avec l’appui du ministre, se sont égarés du côté des symboles et ont décidé de placer des drapeaux tricolores et européens dans chaque salle de classe avec les paroles de l’hymne national.

Dans l’intervalle, la mobilisation, initiée par les parents et enseignants, s’est poursuivie sous différentes formes. Des occupations d’écoles, des manifestations, des assemblées générales se sont tenues çà et là pour alerter sur des dispositions jugées inquiétantes dans la loi.

Les sénateurs semblent avoir entendu ces craintes. « Cette disposition se révélera sans réel impact puisque 97 % des enfants de 3 ans sont d’ores et déjà scolarisés : la loi, ici, ne fait que suivre le mouvement que la société a déjà imprimé », expliquent les sénateurs. D’où leur volonté de proposer des aménagements sur l’obligation d’assiduité dans un amendement en maternelle.

Les parents pourraient continuer à garder leurs enfants en première année certains après-midi par exemple et après échange avec l’équipe éducative. Les jardins d’enfants, qui accueillent environ 10 000 enfants jusqu’à 6 ans, avaient été supprimés. Le Sénat propose de leur offrir un sursis. Ils pourraient poursuivre leur mission à condition d’être contrôlés sur le plan pédagogique par l’Éducation nationale. 

Deux articles ont polarisé l’attention et cristallisé toutes les craintes de la communauté éducative, des syndicats et des parents d’élèves. L’article 1 qui commande aux enseignants l’exemplarité a été perçu par eux comme une volonté de restreindre leur liberté d’expression.

Il indiquait dans la version adoptée par l’Assemblée nationale : « La qualité du service public de l’éducation dépend de la cohésion de la communauté éducative autour de la transmission de connaissances et de valeurs partagées. Cela signifie, pour les personnels, une exemplarité dans l’exercice de leur fonction et, pour les familles, le respect de l’institution scolaire, dans ses principes comme dans son fonctionnement. »

Durant les débats, les députés des groupes de gauche ont prié le ministre de retirer cet article, l’accusant de vouloir museler les enseignants par ce biais législatif. Jean-Michel Blanquer a réfuté toute volonté de contrôle de la parole enseignante et a expliqué qu’il s’agissait d’un amendement symbolique permettant d’éviter le dénigrement de l’institution scolaire.

Les sénateurs ont maintenu en substance cet article mais l’ont réécrit. Il devient sous leur plume : « L’engagement et l’exemplarité des personnels de l’éducation nationale confortent leur autorité dans la classe et l’établissement et contribuent au lien de confiance qui unit les élèves et leur famille au service public de l’éducation. Ce lien implique le respect des élèves et de leur famille à l’égard des professeurs, de l’ensemble des personnels et de l’institution scolaire. »

La commission justifie son choix par la volonté de rappeler que « cette exigence d’exemplarité est au service de l’autorité des professeurs et réaffirmer que la relation entre l’élève et le professeur est d’abord une relation d’autorité dans laquelle le respect est, avant tout, dû par les élèves et leur famille aux personnels et à l’institution scolaire. » Pas sûr que ce léger lifting suffise à apaiser les angoisses des enseignants.

Le Sénat a pensé aux professeurs. Il déplore par ailleurs que les conditions de travail de ceux-ci soient les grandes oubliées de ce texte « alors qu’il est de plus en plus évident que les descendants des hussards noirs de la République, clefs de voûte de la formation des jeunes Français, n’ont plus confiance en leur hiérarchie et ne se sentent plus ni écoutés ni considérés ».

L’article 6 quater a aussi fait beaucoup de bruit et suscité beaucoup d’interrogation. Il vise à rassembler certaines écoles et certains collèges en « établissements de savoirs fondamentaux » (EPSF). Ces « établissements publics des savoirs fondamentaux » regrouperaient « les classes d’un collège et d’une ou plusieurs écoles situées dans le même bassin de vie ». 

Après avis du recteur, ces EPSF seront créés par arrêté du représentant de l’État dans le département. Ils seront dirigés par un chef d’établissement, qui aura un adjoint du premier degré. Un conseil d’administration supervisera cette structure, qui comprendra aussi un conseil école-collège. Introduite dans le texte en commission des lois, sur une proposition de la députée Cécile Rilhac (LREM), cette mesure a été pensée pour les écoles rurales qui pourraient ainsi développer des projets communs avec le collège

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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 20:40

In Médiapart

Plusieurs enseignants et directeurs d’écoles mobilisés contre le projet de loi Blanquer reçoivent des courriers et des rappels à l’ordre, injustifiés selon eux, de leur hiérarchie. Pour eux, il s’agit d’une intimidation masquée.

Les mots employés ce matin du 13 mars par Sébastien Rome sont calibrés. Avant d’accepter l’invitation de France Bleu Hérault, le directeur d’école de Lodève, une petite ville d’Occitanie, maire-adjoint de sa commune, a bien réfléchi au message à délivrer afin d’éviter de se trouver en porte-à-faux avec son statut de fonctionnaire.

Il a décidé de prendre la parole pour expliquer les conséquences possibles de la création des écoles publiques des savoirs fondamentaux, que la loi dite pour une école de la confiance, adoptée à l’Assemblée nationale en première lecture en février, voudrait mettre en place. Derrière ce nom obscur, se cache la possibilité de fusionner une école et un collège à proximité. De quoi s’interroger sur le devenir du directeur d’école puisque le principal serait à la tête de cette entité.

Le journaliste attaque l’entretien en demandant à Sébastien Rome pourquoi il part en guerre contre la loi Blanquer. Tout de go, le directeur d’école et élu local réfute cette expression martiale : « Partir en guerre, je ne dirais pas ça, je dirais que je lance un appel auprès des citoyens, des maires et des sénateurs pour regarder l’ensemble de cette loi. »

 

Une démarche qui s’inscrit dans le prolongement de la publication d’une tribune deux jours plus tôt dans Le Monde, cosignée avec la linguiste Sylvie Plane, ancienne vice-présidente du conseil supérieur des programmes. Cet appel s’adresse aux sénateurs devant examiner le projet de loi Blanquer à partir du 14 mai à la Haute assemblée pour leur demander de s’y opposer et de le réécrire.

Sébastien Rome et Sylvie Plane dénoncent le manque de concertation en amont de l’adoption de cet amendement sur la fusion entre école et collège. « Ni le monde enseignant, ni les syndicats, ni les maires n’ont été associés à la réflexion. Or, cette mesure s’inscrit en rupture avec la tradition républicaine qui a structuré nos territoires et nos communes en confiant à ces dernières la responsabilité des écoles », écrivent-ils avant de dresser avec précision l’inventaire de leurs inquiétudes.

Sur France Bleu, Sébastien Rome tient peu ou prou le même discours et s’alarme de « la suppression du statut de directeur d’école » en s’appuyant sur son expérience d’élu local. « C’est la disparition d’un service public de proximité de l’école », explique-t-il. Il dénonce cette « verticalité » imposée à l’école et imagine que cela permettra de réaliser in fine quelques économies. Rien de révolutionnaire. La lettre aux directeurs adressée par Jean-Michel Blanquer en avril n’a pas contribué à lever les ambiguïtés. 

Deux semaines plus tard, le directeur d’école est convoqué à l’inspection académique puis reçoit une « lettre d’admonestation » datée du 3 avril. L’inspecteur académique fait le reproche suivant à Sébastien Rome : « Les propos que vous avez tenus n’ont pas été conformes à la nécessaire neutralité liée au statut de fonctionnaire de l’État. »

Sébastien Rome n’est pas syndiqué ni même membre d’un parti politique. Il ne comprend pas les motivations de cet épisode. « Je suis mesuré dans mon expression, je ne suis pas dans l’invective, je ne comprends pas pourquoi on me cherche querelle ! »

D’autant qu’en tant que fonctionnaire et élu, explique-t-il, il jouit d’une plus large liberté d’expression. « Les fonctionnaires investis d’un mandat politique ou de responsabilités syndicales disposent d’une plus grande liberté d’expression », peut-on lire sur le site officiel rappelant les droits et devoirs dans la fonction publique. Il se voit reprocher sa double casquette. Pour lui, c’est précisément ce qui lui permet d’avoir un discours ancré dans la réalité du quotidien.

Le statut de ce courrier interroge. Il ne s’agit pas d’une sanction disciplinaire franche issue d’une procédure en bonne et due forme. « Officiellement, on est dans du non disciplinaire », explique l’avocat de Sébastien Rome, MLuc Moreau. « Mais en employant le terme “admonestation”, l’administration joue sur les mots et cette lettre sera versée au dossier administratif de mon client, ce qui aura un impact potentiel sur ses demandes de mutation et évolutions de carrière. »

Le conseil de Sébastien Rome explique encore que les rappels à l’ordre sont quotidiens pour les fonctionnaires et qu’en droit de la fonction publique, l’avertissement, le premier échelon de la palette de sanctions, ne laisse pas de traces dans la carrière de l’agent. Le blâme y figure trois ans. Ce qui lui fait envisager qu’il s’agit bel et bien d’une « sanction déguisée ».

MLuc Moreau maintient que reprocher à Sébastien Rome un manquement à la neutralité du fonctionnaire est infondé en termes de droit. « Un fonctionnaire peut avoir des activité politiques, philosophiques, syndicales et religieuses. Il est tenu à une obligation de retenue, de mesure lors de son temps de service. »

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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 20:37

In Sud Education

SUD éducation 34 a pris connaissance de la situation de l’un de nos collègues directeur d’école à Lodève. Ce collègue a, à juste titre, critiqué la politique actuelle du ministère et la délétère Loi Blanquer.

Ces critiques formulées notamment sur France Bleu Hérault ont manifestement déplu au Directeur Académique des Services de L’Éducation Nationale de l’Hérault. En effet ce dernier a convoqué notre collègue pour un entretien de « recadrage » et puis lui a adressé une lettre lui reprochant d’avoir critiqué la politique ministérielle.

Pour SUD éducation 34 l’attitude du DASEN de l’Hérault est inacceptable. En effet notre collègue directeur d’école n’était pas en service lors de ses prises de parole dans la presse. Il ne faisait qu’exercer son droit constitutionnel à la liberté d’expression et d’opinion. De plus nous rappelons que malgré les pressions et les intimidations de l’administration le devoir de réserve n’existe pas pour les enseignants, au contraire l’article 6 de la loi n°83-634 portant droits et obligations des fonctionnaires leur garantit la liberté d’opinion.

Pour SUD éducation 34 cette affaire démontre encore, s’il le fallait, l’autoritarisme d’un ministre et d’une hiérarchie aux ordres qui ne supportent aucune contradiction.
- Nous assurons notre collègue directeur d’école de tout notre soutien.
- Nous exigeons du DASEN de l’Hérault le respect des droits statutaires et constitutionnels des personnels placés sous son autorité.
- Nous lui demandons en conséquence de retirer le courrier adressé à notre collègue de son dossier administratif et l’abandon de toute mesure d’intimidation et/ou de rétorsion.

8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 11:10

In France Info

Sébastien Rome est directeur d'école à Lodève et a été convoqué par l'académie avant de recevoir une lettre lui rappelant son devoir de réserve après avoir critiqué le projet de loi Blanquer. Une situation que dénonce le syndicat enseignants Unsa.

 

Le 11 mars dernier, Sébastien Rome, directeur d’école à Lodève, a cosigné une tribune dans Le Monde appelant les sénateurs à s’opposer au projet de loi défendu par le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer. Il a ensuite été invité sur France Bleu Hérault pour expliquer son désaccord avec le texte. Quinze jours après son passage radio, il a été convoqué par l’inspection académique puis a reçu "une lettre d’admonestation", rapporte France Bleu Hérault.

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7 mai 2019 2 07 /05 /mai /2019 20:15

 

Face à la dérive autoritaire du gouvernement, un très large collectif d'universitaires et de membres de la société civile s'insurge contre la «criminalisation» de toute personne s'opposant «à ses lois et à ses politiques funestes» et contre une «violence d'État» servie par l'usage d'armes de guerre. Ils appellent l’ensemble des citoyens «à se joindre au mouvement social».

Depuis le 17 novembre 2018, plusieurs centaines de milliers de citoyens et citoyennes expriment leur inquiétude face à un pouvoir sourd à leurs revendications. Ils trouvent la force et le courage de prendre la parole en disant haut et clair qu’ils en ont assez et ne subiront plus les effets des politiques néfastes qui depuis plusieurs décennies pillent impunément leur travail et les biens communs.

Les voix des gilets jaunes ont permis de mettre à nu les mensonges et les pseudo-justifications « scientifiques » données par le pouvoir et la meute de ses courtisans pour couvrir l’ampleur et l’importance de la prédation. Leur soulèvement a montré le vrai sens d’une politique qui a sciemment organisé le transfert des biens laborieusement accumulés par 95 % de la population vers les 5 % des couches les plus aisées. Leur force a été de faire prendre conscience de la duplicité d’un pouvoir, osant se féliciter d’avoir multiplié par quatre les énormes richesses détenues par une infime minorité. Avec la grande majorité des Français.es, nous nous sommes reconnu.e.s dans la prise de conscience des gilets jaunes. Chacun.e de nous a pu constater que, dans tous les secteurs de la société, nous étions confronté.e.s aux effets des mêmes politiques qui tendent à aggraver constamment les inégalités sociales.

D’emblée, les demandes et les attentes de changement nées avec ce soulèvement populaire ont été clairement développées. Elles se sont aussitôt heurtées à un pouvoir qui n’a cessé d’en ignorer le contenu pour en affadir la portée déstabilisante. Ce fut d’abord le silence assourdissant d’un président et de sa cour, murés dans leur palais. Ce fut ensuite la tentative de duper la foule avec les fausses promesses et les petites aumônes concédées en faisant encore payer les moins aisés et les services publics. Ce fut aussi la mise en place d’un simulacre de consultation d'où l'on avait très savamment extirpé toute possibilité d’interaction et de débat. Ce fut, surtout, la décision claire et réfléchie d’empêcher par tous les moyens l’expression publique des demandes et des revendications.

Tout a été fait pour réduire au silence les manifestants. Dès les premiers actes, le pouvoir a choisi la violence en demandant aux forces de l’ordre de dégager les péages d’autoroutes, les ronds-points, de bloquer l’accès aux points de convergence des manifestations et, surtout, d’intervenir avec « fermeté ». Nous avons tou.te.s vu la traduction de ces ordres sur le terrain : nous avons constaté de nos yeux les filtrages et les arrestations arbitraires aux entrées des villes, empêchant les manifestations de se dérouler et la parole de s’exprimer. Nous avons vu les cabanes des ronds-points détruites et toujours courageusement reconstruites. Les techniques d’intervention policière consciemment choisies (nassage, lancement de gaz lacrymogène dès le début des manifestations, tirs de LBD sans sommation) provoquaient elles-mêmes les rares actes de violence en cherchant délibérément l’affrontement avec les manifestants.

Semaine après semaine, cette technique meurtrière et liberticide a été appliquée avec une intensité croissante. Protégées par le pouvoir et couvertes par l’omerta d’une grande partie des médias, des troupes policières épuisées par le travail se laissent aller aux pires exactions. Des centaines d’hommes et de femmes manifestant pacifiquement ont été attaqué.e.s sans aucune raison et très souvent avec un acharnement insensé. Depuis le mois de décembre, le nombre des blessés graves augmente sans cesse : les personnes ayant subi de graves traumatismes se comptent par centaines. Aucune parole n’a été prononcée par le président de la République ou son gouvernement à l‘égard des victimes, et en particulier de Zineb Redouane, tuée après avoir été atteinte alors même qu’elle fermait sa fenêtre. Rien ne semble plus pouvoir arrêter cette dramatique escalade et nous avons honte de devoir assister à la mise en scène des autofélicitations du pouvoir censé contenir une « foule haineuse ».

Le choix de la répression violente contre toutes celles et ceux qui osent se lever pour prendre la parole contre ces agissements n’est certes pas nouveau, il a notamment été mis en pratique dans les quartiers populaires et contre des groupes vulnérables comme les migrant.e.s et les roms ou encore contre les mouvements sociaux, mais depuis novembre 2018 un seuil a été franchi. Cette stratégie de la répression violente a trouvé son apogée lors de la manifestation du 1er mai 2019 : non seulement on a assisté au déploiement de tout l’éventail de l’arsenal répressif de l’État, mais le gouvernement s’est rendu coupable une fois de plus de mensonge avéré en criant au scandale d’une supposée « attaque » de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière par des manifestant.e.s venu.e.s trouver refuge. Ce mensonge d’État est le mensonge de trop. Il révèle l’état de fébrilité et de panique d’un pouvoir aux abois.

Il faut que s’arrête cette violence d’État !

Nous accusons le ministère de l’Intérieur de provoquer sciemment les réactions de violence dans nos villes, sur les ronds-points et les lieux de discussions publiques, afin de criminaliser toute personne qui s'oppose à ses lois et à ses politiques funestes.

Nous accusons le gouvernement d’employer contre des civils des armes de guerre bannies dans l’ensemble des pays occidentaux en ignorant les mises en garde répétées de plusieurs organismes internationaux.

Nous accusons la hiérarchie de la magistrature d’avoir accepté de couvrir cette politique néfaste en appliquant aveuglément et servilement les ordres donnés par le pouvoir exécutif.

Nous accusons l’Inspection Générale de la Police Nationale d’avoir diligenté des enquêtes de façade et qui, à notre connaissance, n’ont débouché sur l'interpellation d’aucun membre des forces de « maintien de l’ordre ».

Nous accusons celles et ceux de la presse et des médias télévisuels qui ont accepté de se transformer en porte-voix du ministère de l’Intérieur et de la préfecture sans accomplir aucun contrôle sur leurs sources.

Nous appelons l’ensemble des citoyens à se joindre au mouvement social pour dénoncer la dérive autoritaire du gouvernement et nous exigeons la démission de M. Castaner ainsi que l’ouverture d’une commission d’enquête indépendante afin de faire la lumière sur les dérives des vrais responsablesde sorte qu’ils soient traduits en justice.

 

Pour signer, c'est ici.

Signataires :

Abdenour Mokhtari chercheur en sociologie
Abélès Marc anthropologue, EHESS
Abravanel Nicole historienne, université de Picardie
Abreu Maira doctorante en sociologie, Université de Paris 8
Affolter Isabelle psychanalyste
Agsous Sadia Centre de recherche français à Jérusalem
Akoka Karen Université Paris-Nanterre
Alam Thomas politiste, université de Lille
Alcaraz Anaïs doctorante en Sciences de l’éducation, Université de Lille
Alexandre Martine retraitée
Alibert Karine professeur des écoles, Millau
Alimi Arié avocat au barreau de paris
Allen Manali littérature française, Université de Rutgers
Alliès Paul politiste, université de Montpellier
Althaus Virginie psychologue, Université de Rouen
Amigorena Horacio psychanalyste, ancien professeur
Amigorena Santiago écrivain et réalisateur
Amselle Jean-Loup anthropologue, EHESS
André Stéphane enseignant-chercheur Sciences Ingénieur, Université de Lorraine
André Sylvie enseignante
Andro Armelle enseignante-chercheuse démographe, Paris 1
Anger Pascal Enseignant, Université d’Angers
Antiste Adèle professeur en lycée à Villeneuve-le-Roi (94)
Antoine Franck enseignant Montpellier
Archambault Fabien historien, université de Limoges
Audard Frédéric Géographe, Université d’Aix-Marseille
Auffray-Seguette Marie sociologue, Institut Catholique de Paris
Auger Nathalie maîtresse de conférences en chimie, Université de Rennes 1
Auzet Anne-Véronique professeure, géographe, Université de Strasbourg
Ba Saliou étudiant en Master Intervention et développement social
Babou Igor professeur à l’université Paris Diderot, laboratoire Ladyss
Backouche Isabelle historienne, EHESS, Paris
Ballatore Magali MCF, AMU
Baltazar Marie anthropologue, jeune docteure EHESS
Bantigny Ludivine historienne, université de Rouen
Bardot Daniel enseignant retraité,
Bardou Franc écrivain occitan
Barthas Jérémie historien, CNRS, Paris
Barthélémy Michel sociologue, Cnrs, Paris
Barthelmé Simon traitement du signal, CNRS, Grenoble
Baticle Christophe socio-anthropologue, Amiens
Baud Jean-Marc doctorant à l’ENS de Lyon
BAUNEZ Christelle Marseille Neurobiologiste CNRS
Baye Hélène enseignante en collège, Seine-Maritime
Bayle Agnès Saint-Etienne
Bazin Hugues chercheur en sciences sociales
Beck Sylvain sociologue et éducateur spécialisé, Paris
Ben Hounet Yazid anthropologue, CNRS, Laboratoire d’Anthropologie Sociale
Ben Jaffel Sami entrepreneur, Montpellier
Benhaim Raymond Economiste
Bensidhoum Henri boulanger
Benzitoun Christophe linguiste, Université de Lorraine
Berche Bertrand physicien, Université de Lorraine
Berkman Gisèle enseignante, écrivain.
Bertho Alain Anthropologue, Université de Paris 8
Bertina Arno écrivain
Bey Frédérique ingénieure, université de Lorraine
Bianco Giuseppe docteur en philosophie, chercheur en SHS.
Bidet Jacques universitaire
Bihr Alain professeur honoraire, université de Bourgogne-Franche-Comté
Bikialo Stéphane linguiste et littéraire, université de Poitiers
Bile Monique helléniste émérite, université de Lorraine
Blanchard Soline sociologue, Université de Lausanne
Blanchet Philippe enseignant-chercheur en sciences du langage, université de Rennes 2
Blanchet Séverine fonctionnaire territoriale
Blatrix Cécile politiste, AgroParisTech
Bleton Patricia EHESS
Bloch Françoise socio-anthropologue, CNRS
Blouet Alexis juriste
Bobichon Philippe historien, CNRS
Boccon-Gibod Thomas philosophe, université Grenoble Alpes
Boissière Thierry anthropologue, université Lumière Lyon 2
Bonel Sarah médecin généraliste, Toulouse
Boniface Yann Informatique, Université de Lorraine
Bonnard Pascal politiste, Université Jean Monnet Saint-Etienne
Bonneuil Christophe historien, CNRS
Bontemps Véronique anthropologue, CNRS, Paris
Borel Margaux comédienne, Marseille
Bornais Claire enseignante en mathématiques, Université de Lille, syndicaliste FSU
Bosc Yannick historien, Université de Rouen
Bouchut Claude retraité, syndicaliste Ain
Boudet Martine sciences de l’éducation, EHESS Paris
Bouffartigue Paul sociologue, CNRS, Aix-en-Provence
Boulayoune Ali sociologue université de Lorraine
Bourgeais Samira professeur de Lettres modernes, Institution Notre-Dame, Académie de Versailles
Bourgoin Olivier psychologue du travail
Boursier Philippe professeur de sciences économiques et sociales, Rennes
Boussaoud Driss neuroscientifique au CNRS, Marseille
Bouvet Lauriane hispaniste, Université Grenoble-Alpes, UDELAR
Boyadjian Théo enseignant, lycée Aulnay-sous-Bois
Brancaccio Francesco doctorant, Université de Paris 8
Brégain Gildas historien, CNRS
Brun Christophe enseignant chercheur, Université Grenoble Alpes
Brun Eric sociologue, UPJV
Brunel Françoise MCF honoraire, Paris 1
Buresi Monique documentaliste, Musée du Louvre
Buresi Pascal historien, CNRS-EHESS, Lyon
Burgi Noëlle CNRS-Paris
Cabalion Joel sociologue, Université de Tours
Cabané Mireille Biologiste, Université de Lorraine
Cacciari Joseph Université Paris-Est Marne-la-Vallée
Calame Claude historien, EHESS, Paris
Caligaris Nicole écrivain
Calmettes Adrian doctorant en économie, université Nice Sophia Antipolis
Carnac Romain politiste, université de Lausanne
Carrel Marion sociologue, Lille
Caru Vanessa historienne, CNRS
Casadamont-B. Thérèse retraité de l’Éducation nationale, Montpellier
Casevitz Michel helléniste, Paris Nanterre
Castel Nicolas sociologue, Université de Lorraine
Castorio Jean-Noël historien, Université du Havre
César Poveda Enseignant retraité, Université Lille-Droit
Chabrol Arnaud éditeur
Chabrun Catherine militante pédagogique et des droits de l’enfant
Chambert-Loir Antoine mathématicien, Université Paris-Diderot
Chamois Nathalie Maître de conf Chimie Univ Rennes
Chanzy Dominique Crans
Chaouat Gerard directeur recherche émérite, CNRS
Chapeau Damien enseignant, Lycée Pierre Mendes France, Savigny-le-Temple
Charageat Martine historienne, université de Bordeaux
Charbonnel Romane étudiante, université Paris 8
Charbonnier Vincent université de Nantes-ÉSPÉ
Charles Léo économiste, Université de Rennes 2
Charlier Laurence anthropologue, MCF, Université Jean Jaurès Toulouse
Charlot Bernard Université Paris 8 et UFS de Sergipe, Brésil.
Chartier Lucie
Charvin Heidi psychologue, Université de Rouen
Chateauraynaud Francis sociologue, EHESS, Paris
Chauvel Séverine sociologue, Université de Paris-Est-Créteil
Chauvin Sébastien sociologue, Université de Lausanne
Chedaleux Delphine enseignante-chercheuse en infocom, Université de Lausanne
Chelly Luc
Chevrier Stéphanie éditrice
Chiousse Sylvie socio-anthropologue
Chopin Marie-Pierre sciences de l’éducation, Université de Bordeaux
Ciucu Cristina philosophe, EHESS
Clochec Pauline philosophe
Cohen Déborah historienne, Université de Rouen-Normandie
Cohen James Monde anglophone, Univ. de Paris 3
Cohen Yves historien, EHESS
Col Gilles linguiste, Université Poitiers
Collavizza Laureline Metteure en scène, Paris
Collot Bernard enseignant retraité
Combe Sonia historienne, Centre Marc Bloch
Comby Jean-Baptiste sociologue, Paris 2
Cormann Enzo dramaturge, MCF ENSATT, Lyon
Cosandey Fanny Historienne, EHESS, Paris
Cossart Jacques économiste, Paris
Cossée Claire sociologue, UPEC
Coucke René psychanalyste, Paris 20 ème
Couëdel Annie sciences de l’éducation Paris 8
Coulouma Flore enseignant-chercheur, Paris Nanterre
Coupé Annick responsable d’Attac
Cours-Salies Pierre sociologue, Paris 8
Coutinet Nathalie économiste, Université Paris 13
Cridlig Isabelle artiste visuelle
Cristofoli Pascal ingénieur de recherche, EHESS, Paris
Cruzel Anaïs professeure de lettres modernes au lycée Pape Clément de Pessac
Cruzel Elise ingénieure d’études, Université de Limoges
Cuillerai Marie Paris Diderot
Cukier Alexis philosophe, université de Poitiers
Curopatva Manuela conseillère principale d’éducation, académie de Paris
Da Silva Clara enseignante de philosophie, Lycée Lavoisier, Paris 5ème
Dagois Mariannick Université Paris8
Dakhli Leyla historienne, CNRS, Paris
Dakhlia Jocelyne historienne, EHESS, Paris
Damamme Aurélie sociologue, Université de Paris 8
Danthony Claude mcf mathématiques, ENS Lyon
Darbon Jean-Marie directeur de recherche INSERM retraité, Toulouse
Darbus Fanny sociologue, université de Nantes
Dardel Guy journaliste FPP 106.3FM
Dardot Pierre philosophe, université de Paris-Nanterre
Daumas Lucile retraitée. Paris
Dauphiné Anne juriste à la recherche d’un emploi
Davault Corinne sociologue, université de Paris 8
Dayre Eric professeur de littérature comparée, Ens de lyon
De Clara Etienne biologiste, Université de Columbia
De Cock Laurence historienne, Paris
de Jarmy Adrien doctorant en histoire des débuts de l’islam, Sorbonne Université
De Kerdrel Emmanuel Conseiller Commercial
de Montlibert Christian sociologue.
Deas Joan doctorante en science politique, Sciences Po Grenoble
Debauche Alice sociologue, Université de Strasbourg
Decker Véronique directrice d’école Bobigny 93
Décosse Frédéric sociologue, CNRS
Delacroix Christian historien
Delarue Christian animateur du site amitie-entre-les-peuples.org
Delarue Frédéric docteur en histoire contemporaine
Delprat Bernard enseignant
Derfoufi Mehdi enseignant-chercheur études postcoloniales, Univ.Paris 3/Univ.Illinois
Desage Fabien science politique, Université de Lille
Desbois Lili enseignante, Troyes
Descimon Robert historien, EHESS
Desmitt Claire doctorante en Sciences de l’éducation, Université de Lille.
Desoutter Alban adjoint technique, Université de Montpellier
Desrosiers Sophie historienne et anthropologue, EHESS
Devaux Jean-Baptiste politiste, Sciences Po Lyon
Didier Christelle MCF sciences de l’éducation, Université de Lille
Diener Ingolf anthropologue, université de Paris 8
Diethelm Victoire doctorante en Lettres Modernes, Université de Bourgogne Franche Comté
Dirkx Paul MCF Sociologie de la littérature, Université de Lorraine
Dominique Gouaux retraitée Éducation nationale Sens
Dot-Pouillard Nicolas Chercheur en sciences politiques, Beyrouth
Douat Etienne sociologue, Université de Poitiers
Dourdet Yann professeur de Philosophie.
Dressen-Vagne Marnix sociologue UVSQ UMR Printemps
Drevon Jean-Michel chercheur IR-FSU
Drouet Jeanne ingénieure CNRS Lyon
Drweski Bruno historien, politologue. INALCO, Paris
Dubois Vincent Université de Strasbourg
Dubus Pascale historienne de l’art, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Dufour Julien sociologue, Université de Lorraine
Dujarier Marie-Anne Sociologue, Université Paris 7 Denis Diderot
Dulyse Pasquet Jeanne enseignante spécialisée
Dumasy François historien.
Dupré Lucie anthropologue, INRA
Durand Jean-Baptiste chercheur CNRS, Toulouse
Durand Julien post-doc INSA, Toulouse
Eckert Henri sociologue, Université de Poitiers
Edelman Nicole historienne
El Ahmadi Abdessadek psychologie mathématique, Aix-Marseille Université
El Farra Suzanne écrivaine, professeur
Enaudeau Jacques géographe-cartographe
Enclos Philippe juriste, université de Lille
Epsztajn Didier animateur du blog “entre les lignes entre les mots”
Ethuin Nathalie science politique, université de Lille
Etienne De Clara Université de Columbia, New York
Eydoux Anne économiste, Cnam
Eyraud Corine sociologue, Université Aix-Marseille
Falquet Jules féministe, sociologue, Université de Paris
Farbiaz Patrick
Fardoux Olivier juriste, Université de Lille
Faubert Samantha hispaniste, université du Havre
Faucherre-Buresi Héloïse fonctionnaire stagiaire, ENS de Lyon
Faure Alain photographe
Faure Jean-Michel Pr émérite sociologie, université de Nantes
Faye Dominique Paris
Febvay Maud Professeur des écoles, Ain
Fernandez Mathieu urbaniste, en auto-entreprise
Ferron Benjamin sociologue, UPEC
Fiévet Yann sociologue
Figuier Richard
Fine Agnès anthropologue, EHESS
Fischbach Franck philosophe, professeur à l’université de Strasbourg
Fischman Marianne sciences économiques et sociales, Académie de Paris
Fjeld Anders philosophe, Université Paris Diderot
Flinois Mathieu doctorant en sociologie, Université de Provence
Flores Espinola Artemisa sociologue, Paris
Foegle Jean-Philippe juriste, Université Paris Nanterre
Fontana Jean-François professeur des écoles retraité
Fort Karën Enseignante-chercheuse, informatique, Sorbonne Université, Paris
Fourniau Jean-Michel sociologue, IFSTTAR
Fournier Pierre sociologue, Aix-Marseille université
France Lydéric Enseignant-Chercheur, Géosciences, Université de Lorraine
Frenay Adrien Lettres Modernes, Université Paris Nanterre
Friot Bernard sociologue, Université Paris Nanterre
Gabail Laurent anthropologue, Université Toulouse Jean Jaurès
Gabbani Ilaria enseignante, Cergy-Pontoise
Gaillaguet Jérôme sociologue, EHESS, Paris
Gallien Claire études anglophones, UPVM3, Montpellier
Galliot Véronique musicienne, Sciences Politiques, Lorient
Galonnier Juliette sociologue, Ined
Galy Edith PU en ergonomie, Université Nice Sophia-Antipolis
Garcin Claudine Sciences de l’Éducation, Aix-Marseille
Garçon Jennifer éducatrice de jeunes enfants, Paris
Gardesse Camille sociologue urbaniste, Université Paris Est
Garo Isabelle philosophe, Paris
Garrau Marie philosophie, Université Paris 1
Gasquet-Cyrus Médéric sociolinguiste, Université d’Aix-Marseille
Gassiot Pascal Fondation Copernic, Toulouse
Gaudichaud Franck Université Grenoble Alpes
Gautero Jean-Luc philosophie des sciences, Université de Nice Sophia Antipolis
Gautier Arlette sociologue, Université de Bretagne Occidentale
Geisser Vincent chercheur CNRS, président CIEMI
Genevée Frédérick historien, responsable de musée
Georges Géraldine professeur de danse
Gervais Julie politiste, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Ghouirgate Mehdi historien, Université Bordeaux-Montaigne.
Giavarini Laurence Littérature du XVIIe siècle, Université de Bourgogne
Gillot Pascale philosophe, université de Tours.
Girard-Blakoe Odile traductrice indépendante
Giuriati Tommaso doctorant en sociologie, Université de Corse
Glowczewski Barbara anthropologue, CNRS
Gobille Boris politiste, Ecole Normale Supérieure de Lyon
Godet Jean-Luc enseignant-chercheur, physique, Université d’Angers
Gossa Julien enseignant-chercheur, Université de Strasbourg
Gourgues Guillaume politiste, Université Lyon 2
Gräbener Josua politiste, Bruxelles
Gravelines Olivier enseignant, formation pour adultes, retraité
Gregori Nicolas enseignant-chercheur en psychologie, Université de Lorraine
Gribaudi Maurizio historien, EHESS, Paris
Guénif Nacira sociologue, Université Paris 8
Guerci Michelle journaliste
Guery Alain historien CNRS
Guibert Pascal enseignant-chercheur, Université de Nantes
Guibet Lafaye Caroline sociologue, philosophe, CNRS
Guillemin Pierre doctorant en géographie, Université de Caen Normandie
Guillot Pascal Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Guinard Ségolène doctorante en philosophie, Université Paris 8
Gutierrez Beatriz hispaniste
Guyot Nicolas artiste
Haddad Elie historien, CNRS
Hadj Belgacem Samir sociologue, Université Jean Monnet, Saint-Etienne
Hamon Gwenn écrivain
HANNE Marie-Elise Médecin biologiste retraité, Tarbes
Harari-Kermadec Hugo économiste, ENS Paris-Saclay
Harribey Jean-Marie économiste, Université de Bordeaux
Hasdeu Iulia anthropologue HETS Genève
Hayes Ingrid historienne, Université Paris-Nanterre
Hazard Benoit anthropologue, CNRS, IIAC
Heinen Jacqueline sociologue, UVSQ
Hélier Odile anthropologue
Hellequin J-Charles professeur en L Pro, syndicaliste
Henneguelle Anaïs économiste, Université de Rennes 2
Henry Mélanie historienne
Henry Odile sociologue, Université Paris 8
Higelé Jean-Pascal sociologue, université de Lorraine
Hoogstoel Frédéric enseignant-chercheur, université de Lille
Houssay-Holzschuch Myriam géographe, Université Grenoble Alpes
Hubert Etienne historien, EHESS, Paris
Issehnane Sabina économiste, Université Rennes 2
Ivanovic Mila docteure en sciences politiques sans poste, Paris
Izard Lloyd Institut Méditerranéen d’Océanologie, Université d’Aix-Marseille
Jachiet Louis informaticien, Lille
Jacques-Lefèvre Nicole Professeur des Universités émérite Nanterre, lettres
Jacquier Michèle retraitée
Jacquot Lionel Sociologue, Université de Lorraine
Jahan Sébastien Historien, Université de Poitiers
Jallais Sophie économiste, Université Paris 1
Jaoul Nicolas Anthropologue, CNRS/IRIS/EHESS
Jaquet Chantal Philosophe, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Jardon Pierre Professeur, Université de Grenoble
Jarrige François Historien, université de Bourgogne, Dijon
Jarroux Pauline docteure en anthropologie, ATER Univ. de Rouen
Jeanmougin Marc informaticien, Télécom Paris
Jedlicki Fanny sociologue, université du Havre
Jeffers Esther économiste, Université de Picardie
Jerjini Célia doctorante en études cinématographiques, Université Grenoble Alpes
Johsua Samy Professeur retraité Université Aix-Marseille
Jollet Anne Poitiers Historienne, rédactrice des Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique
Jourdanet Jacques inspecteur retraité de l’Éducation nationale
Julien Elise historienne, Sciences Po Lille
Jurado Cathy professeure de Lettres, Marignane
Kabbanji Lama chercheuse, IRD-CEPED
Katz Claudine chargée de cours lettres communication CNAM et paris13
Keller Damien bibliothécaire, Rennes
Kergoat Danièle sociologue, CNRS
Khalfa Pierre économiste, Fondation Copernic
Kloeckner Benoît mathématicien, Université Paris-Est Créteil
Kokoreff Michel sociologue.
Kop Jean-Luc psychologie, Université de Lorraine
Kornig Cathel sociologue, Aix-en-Provence
Krzywkowski Isabelle Littérature comparée, Université Grenoble Alpes
Kydjian Maïlys Sociologue
Labica Thierry MCf, Université Paris Nan Fonctionnaire terre
Labouré Sophie retraitée
Lacherez Fabien Fonctionnaire Limoges
Lacour Claire mathématicienne, Université Paris-Est Marne-La-Vallée
Lacour Philippe Philosophie, Université de Brasilia (Brésil)
Lagrave Rose-Marie sociologue, EHESS
Lahire Bernard sociologue, ENS de Lyon
Lambert Nicolas géographe, CNRS
Lambert Bordji Ouida enseignante en anglais, St Germain en Lay
Lang Dany économiste, Paris 13
Lanson Michel professeur retraité
Larrère Mathilde historienne
Laurent Sabine maîtresse de conférence à la retraite
Laval Christian sociologue, Université Paris Nanterre
Lavault Christian professeur émérite, université Paris13
Le Cour Grandmaison Olivier universitaire
Le Crosnier Hervé éditeur, Caen
Le Dem Gildas journaliste
Le Gall Brice sociologue et photographe, EHESS
Le Gallic Gilliane Paris citoyenne
Le Huérou Anne sociologue, Université Paris Nanterre
Le Moine Sylvie enseignante
Le Quellec Jean-Loïc directeur de recherche émérite, CNRS
Le Roux Frédéric mathématicien, Sorbonne Université
Lebègue Patrick enseignant-chercheur, Université de Lille
Lecerf Eric philosophe, Université Paris 8
Lefebvre politiste Rémi Lille
Lefèvre Cécile sociologue, Université Paris Descartes
Lehoux Erwan enseignant en sciences économiques et sociales à Rouen
Lémann Bernard Université Paris 8
Lemoine Simon philosophe
Léonard Julien historien, Université de Lorraine
Leprince Chloé journaliste
Lerbet-Sereni Frédérique PU, Université de Pau.
Leroux Benoît sociologue, Université de Poitiers
Lesage Dominique professeur d’école, retraité, 60230 CHAMBLY
Levain Alix anthropologue, CNRS
Levené Thérèse sciences de l’éducation, Lille
Lévêque Antoine ATER en science politique, Sciences Po Lyon
Lhuillier Vincent Economiste, Université de lorraine
Liliane Daumain retraitée
Lindner Kolja politiste, Université Paris VIII
Lizé Wenceslas sociologue, Université de Poitiers
Loeser François mathématicien, Sorbonne Université
Loiseau Gaëlla sociologue, université du Havre
Long Olivier peintre, faculté des arts, Université Paris 1.
Lopez David enseignant, docteur en sciences de l’éducation, Montpellier 3
Lorin Jennifer doctorante en ethnologie, Université de Paris
Louis Camille philosophe, Université Paris 8 et 7
Loup Blondet Vanessa doctorante en sociologie, Strasbourg.
Magni Berton Raul politiste, Sciences Po Grenoble
Mahieddin Emir anthropologue, CNRS
Mahieux Christian cheminot retraité, SUD-Rail [Solidaires]
Maillard Jean-Marie physicien, CNRS, syndicaliste SNCS-FSU
Maillard Pascal Littérature française, Université de Strasbourg
Maître Henri traitement de signal, Telecom-ParisTech
Maler Henri universitaire à la retraite
MALHAIRE Loïc Guatemala Centre des travailleuses et travailleurs immigrants (CTI-IWC)
Malifaud Jean mathématicien, syndicaliste FSU
Mallard Grégoire sociologue, Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement
Mamet Jean-Claude syndicaliste
Manac’h Léopoldine étudiante en anthropologie, EHESS.
Maniglier Patrice philosophe, Paris Nanterre.
Manouba Jean-Noël professeur
Marcel Jean-Christophe sociologue, université de Bourgogne
Markoum Jimmy enseignant en histoire-géographie, Lycée Angela Davis - Saint-Denis
Marlière Eric Sociologue, université de Lille.
Marquez Eric psychologue clinicien, Marseille
Martel Anne Biophysicienne, Grenoble
Martin Isabelle enseignante, Marseille
Martin Jean-Pierre Union syndicale de la psychiatrie
Martinet Gilles géographe, doctorant à la Sorbonne Nouvelle - Paris 3
Marty Christiane ingénieure, Fondation Copernic
Massiah Gustave économiste
Matrot Béatrice enseignante lycée Chalon-sur-Saône.
Maubon Julien mathématicien, université de Lorraine
Mauger Gérard sociologue, CNRS
Mazeau Guillaume historien, Université Paris-1 Panthéon Sorbonne
Meinzer Sylvestre
Melchior Hugo doctorant.
Melchior Jean-Philippe sociologue, Le Mans Université
Melchior Véronique Psychologue clinicienne
Mellal Lamia ITRF, IREMAM
Merklen Denis sociologue, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
Merza Bronstein Eléonore anthropologue, co-directrice de De-Colonizer.
Meyzie Vincent historien, université Paris Nanterre
Mikou Noufissa professeure retraitée, Université de Bourgogne
Mileschi Christophe professeur, université Paris Nanterre
Missaoui Lamia Sociologue, Université de Versailles St-quentin-en yvelines
Monchatre Sylvie sociologue, Université Lumière Lyon2
Monfort Vincent STAPS, Université de Lorraine
Montalban Matthieu économiste, Université de Bordeaux
Moreigne Marc écrivain et enseignant Arts du spectacle, Université d’Evry Val d’Essonne
Mourgues Marie-Hélène Mathématiques, UPEC
Moyse Danielle chercheuse associée IRIS (EHESS, CNRS, INSERM)
Mucchielli Laurent CNRS, Laboratoire Méditerranéen de Sociologie, Aix-en-Provence
Muteau-Jaouen Chloé doctorante en philosophie, Université Grenoble Alpes.
Muyssen Arnaud médecin, Centre Hospitalier Universitaire de Lille
Nabonnand Philippe Enseignant, Université de Lorraine
Nadi Mustapha PU 63ème, Electronicien, Université de Lorraine
Najiels Yvan enseignant.
Neveu Erik science politique, Université de Rennes
Neveu Norig histoire, CNRS, IREMAM, Aix-en-Provence
Neveux Olivier Ens de Lyon
Nihat Alacahan Enseignant
Noiriel Gérard historien, EHESS, Paris
Nowakowski François urbaniste, architecte, ENSA Lyon
Nyckees Vincent linguiste, Université Paris Diderot
O’Miel Julien politiste, Université de Lille
Oeser Alexandra sociologue, Université Paris Nanterre
Oller Anne-Claudine sociologue, UPEC
Oster Thierry enseignant-chercheur, Univ. Lorraine
Oturan Mehmet Université Paris-Est
Paccoud Germaine enseignante retraitée
Page Martine professeur des écoles, Dijon
Pagès Frédéric auteur compositeur interprète
Palheta Ugo sociologue, université de Lille
Pannier Emmanuel anthropologue, Institut de Recherche pour le Développement
Papageorgiou Elsa sociologue, docteure en philosophie
Paraponaris Claude économiste, Université Aix Marseille
Paris Stéfane informaticien, université de Lorraine
Parrau Alain chargé de cours littérature française, Paris 7
Pasquier Florent Maître de Conférences, Université Paris IV Sorbonne
Paturel Dominique Chercheuse Sciences de gestion, INRA
Peillard Jean-Yves
Pellaë Marion professeur des écoles
Pelletier Willy sociologue, université de Picardie
Perdreau Frédéric EC sciences de gestion, Université de Saint-Etienne
Pereira Besteiro Bastien sociologue, Université Lumière Lyon 2
Perraudin Corinne économiste, Université Paris 1, Paris
Perret Julien Paris chercheur
Petiau Anne sociologue, Paris
Petitcolas Sylvie formatrice en travail social, spécialiste de la relation
Pfefferkorn Roland sociologue, Université de Strasbourg
Phalipaud Annie consultante formatrice
Phelouzat Nicole sociologue, EHESS
Piallat Anne-Laure professeur, Paris
Piau Didier mathématicien, université Grenoble Alpes
Pierre-Alain Guyot Sciences de l’éducation, Paul Valéry, Montpellier
Pinat Béatrice professeur des écoles, Créteil
Pinault Michel historien des sciences et des milieux scientifiques
Pirson Michel citoyen européen
Platzer Paul physicien, université Bretagne Loire
Plault Marion sociologie, université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Plihon Dominique économiste, université Paris 13
Plumauzille Clyde historienne, CNRS, Paris
Plumet Elisabeth Ploudalmezeau
Pombet Thibaud sociologue, Université Paris-Est Créteil
Pons Brigitte professeur des écoles, Vaucluse 84
Porcheron Marie-Domitille Historienne de l’art, Université de Picardie, Amiens
Porteilla Raphael politiste, université de Bourgogne
Poullaouec Tristan Université de Nantes
Pourcher Claude professeur retraité
Poyard Bruno sciences de la communication, Université Grenoble-Alpes
Pradines Vanessa professeure des écoles, Limoges
Prado Plínio philosophe, Université Paris 8
Puchot Pierre écrivain, journaliste
Puyade Jean enseignant en espagnol retraité Paris
Rabier Christelle mcf EHESS
Raoult Brigitte professeur, retraitée.
Ratel Véronique enseignante
Rauline Véronique Université Nanterre
Rauzy Pablo informaticien, Université Paris 8
Raymond Candice historienne, université Paris 1
Rebucini Gianfranco anthropologue, EHESS
Rebuschi Manuel philosophie, université de Lorraine
Regnier Esther économiste, Université Bretagne Occidentale
Reix Yannick directeur cinéma Jacques Tati, 93
Renault Emmanuel philosophe, Université Paris Nanterre
Renzi Eugenio enseignant, journaliste
Rétif Sophie sociologue, Université Paris Nanterre
Riceputi Fabrice enseignant et historien, Besançon
Riedlin Frédérique psychologie, psychanalyse, Univ. de Strasbourg
Rigault Christian retraité
Ringenbach Gilles retraité
Riot-Sarcey Michèle historienne
Robert-Barzman Elisabeth U. Le Havre Normandie
Rogozinski Jacob philosophe, Université de Strasbourg
Rolland-Diamond Caroline historienne, Université Paris Nanterre
Ropiteaux Cécile professeure des écoles, Dijon
Rousseau Boileau Marie-Pierre AED, lycée Les Pannevelles 77
Roussel Béatrice Retraitée
Roussel Nicole retraitée
Roussel Valérie enseignante, Philosophie. Académie de Limoges
Roux Sophie histoire et philosophie des sciences, ENS
Rouyer Dan Master Recherche en histoire à Paris-Nanterre
Ruelen Philippe professeur des écoles
Ruhlmann Marion professeure d’anglais, Strasbourg.
Ruiz de Elvira Laura politiste, IRD-CEPED
Russo Michela Université UJM Lyon 3 & SFL UMR 7023 Paris 8
Sainte Marie Suzy enseignante retraitée
Sala Pala Valérie politiste, Université Jean Monnet Saint-Etienne
Salane Fanny sciences de l’éducation, Université Paris Nanterre
Samary Catherine économiste, retraitée de l’université Paris Dauphine
Samuel Michel anthropologue, retraité, Université Paris 8
Santucci Sabine chercheuse en biologie , CNRS, Université de Nice-Sophia Antipolis
Sarmiento Tatiana professeur des écoles, Marseille
Sarti Alessandro mathématicien, CNRS-EHESS, Paris
Saurin Irlande philosophie, ENS de Lyon
Scancella Daniela Ingénieur d’études EHESS
Schickel Virginie enseignante en maternelle en REP+, Marseille
Seigneuret Michel Biophysicien, CNRS, Université Denis Diderot-Paris 7
Sembel Nicolas Sociologue, Université Aix-Marseille
Sereni Laura doctorante en sciences de l’environnement (Ens-agropatristech)
Serrano Silvia politiste, Sorbonne Université
Shaki Jean-Bernard retraité et syndicaliste
Shaw Thomas comédien, Paris
Sibertin-Blanc Guillaume philosophe, Université Paris 8
Sidobre Daniel roboticien, université Toulouse Paul Sabatier
Simon Catherine journaliste, écrivain
Simon Patrick démographe, Ined, Paris
Sinarellis Maroula retraitée, LaDéHiS/CRH/EHESS
Sinthon Rémi sociologue, Paris
Sippel Alexandra MCF études anglophones, UT2J
Smith Bradley MCF en études anglophones, Université Paris Nanterre
Sonier Véronique enseignante, Saint-Etienne
Soriano Michèle latino-américaniste, Université Toulouse Jean Jaurès
Sorrentino Paul anthropologue, EHESS
Souanef Karim sociologue, université de LIlle
Soubie Pierre autodidacte-philosophe,spiritualiste. 12720 Peyreleau
Stella Alessandro historien, CNRS/EHESS, Paris
SULTANA Sauveur
Tahani Najat MdC
Tarragoni Federico sociologue, Université Paris Diderot-Université de Paris
Tasalp Duygu historienne, EHESS, Paris
Tcherkassof Anna psychologue, Université Grenoble Alpes
Telliez Romain historien, université Sorbonne-Université (Paris)
Terrier Alexandre humain
Teskrat Serge enseignant
Testart Jacques biologiste, INSERM
Têtu Marie-Thérèse sociologue, CNRS Lyon
Théry Julien historien, Université Lyon Lumière
Thibout Charles chercheur, IRIS
Thiéry Natacha MCF, Université de Picardie-Jules Verne
Thines Laurent PUPH neurochirurgie Besançon
Thomeczek Camille enseignant stagiaire, Blois
Tico Rivera Vanessa Ergonome Toulouse
Tillous Marion géographe, université Paris 8
Tiran André Laboratoire Triangle Université de Lyon.
Tollet Gérard enseignant, université P12-UPEC
Tomczak Marc automatique et traitement du signal, université de Lorraine
Topalov Christian sociologue, EHESS, Paris
Tornatore Jean-Louis anthropologue, université de Bourgogne
Tornero Jean-Luc retraité, enseignant, syndicaliste
Tournois Jocelyne retraitée, Université de Lorraine
Touzet Michel libraire
Trat Josette sociologue, retraitée de Paris 8
Tremousaygue Dominique Biologiste, CNRS Toulouse
Tripier Maryse sociologue Université Paris-Diderot
Vaillant-Giacomoni Liliane retraitée santé publique
Valegeas François urbaniste, Université Paul-Valery Montpellier 3
Vassallo Patrick économie sociale et solidaire, Paris8
Vay Mélanie Université de Paris Panthéon-Sorbonne
Venditti Gilbert Professeur agrégé de mathématiques
Vercellone Carlo économiste, Université de Paris 8
Verhaegen Frederic MCF psychologie, université de Lorraine
Vérilhac Claire blogueuse
Vermeren Pauline philosophie, Paris 7 / Paris 8
Vernet Samuel sociolinguiste
Vernier Bernard anthropologue
Veysset Nicolas archiviste, EHESS
Vianna Pedro poète, homme de théâtre
Vigna Xavier historien, Université Paris-Nanterre
Vignon Sébastien politiste, Université de Picardie
Vilter Sylvie Meudon la Forêt snesup
Vinay Olivier syndicaliste, élu Emancipation au bureau national de la FSU
Vinsot Agnès Meuse
Voilliot Christophe politiste, Université Paris-Nanterre
Vollaire Christiane philosophe, Paris
Wauquier Sophie linguiste, Université Paris 8, Université pour la Paix.
Weiss Pierre-Olivier ATER en sociologie, Laboratoire Méditerranéen de Sociologie, Aix-en-Provence
Wharton Sylvie sociolinguiste, Université d’Aix-Laurent Vandome, Agro-Economiste, Marseille
Willmann Françoise Université de Lorraine
Yermia Frédéric enseignant-chercheur en Physique des particules, Université de Nantes
Yerochewski Carole sociologue, Université du Québec en Outaouais
Yon Karel sociologue, CNRS/Université Paris Nanterre
Zancarini Jean-Claude Italianiste, université de Lyon
Zancarini-Fournel Michelle historienne, université de Lyon
Zielinski Tommy maternelle Jean Jaurès, La Verpillière
Zouggar Nadjet islamologie, Aix Marseille Université
Zucker Elisabeth
Zwer Nepthys germaniste, Strasbourg

 

 

 

 

 

7 mai 2019 2 07 /05 /mai /2019 09:35

 

6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 15:40

In ParisLutteInfo

Le 9 mai, face aux attaques extrêmement dures qui touchent l’école, les hôpitaux, les collectivités territoriales, une grève interprofessionnelle a lieu jeudi 9 mai. Une manifestation est au départ de Denfert-Rochereau au 14h.

Tous les rendez-vous (AG, rassemblements en région parisienne, départs) et appels sur Démosphère.

Le communiqué de Solidaires fonction publique

Le projet de loi de transformation de la Fonction publique avec la suppression de nos droits et garanties, examiné en conseil des ministres le 27 mars, sera présenté au parlement avant l’été.

Solidaires fonction publique donne l’alerte.

C’est une attaque sans précédent contre les agent·e·s, la Fonction publique et donc contre le service public républicain !!
Il supprime des compétences des CAP

(Commissions administratives paritaires) en matière de mutations, avancements et promotions.

C’est l’abandon des règles existantes avec une déréglementation totale de la gestion des personnels. C’est le règne de l’opacité, du clientélisme et du favoritisme.

De plus votre chef pourra vous exclure, pour une durée de un à trois jours, sans passage en CAP, donc sans défense possible. C’est tout simplement inacceptable. Fini les recours en CAP pour mobilité, avancement... ils seront remplacés par un recours administratif obligatoire avant une éventuelle saisine du tribunal administratif.
La rémunération « au mérite »,

c’est la mise en concurrence des agents (titulaires aussi bien que contractuels) entre eux et les inégalités de traitement.

L’objectif : une gestion individualisée avec un nivellement des salaires par le bas, des primes et avancements pour quelques-uns et des bas salaires pour tous les autres.

En cas de suppression de poste, les fonctionnaires finiront partout et nulle part, dans le privé, au chômage... Plans de départ volontaire, obligation de suivre un poste externalisé sur un contrat de droit privé...
Les recrutements par concours ont du plomb dans l’aile,

le recrutement se fera majoritairement par contrat avec la création d’un contrat de mission d’au maximum 6 ans, de manière à éviter titularisation et CDI-sation, tous précaires !!!

Nous serons donc tous inféodés au seul bon vouloir du directeur local. La flexibilité et l’arbitraire seront rois.

Les CHSCT

Et en plus, dans ce contexte, les CHSCT sont supprimés et remplacés par un ersatz appelé « formation spécialisée » (au-dessus de 300 agents), qui ne traitera plus des réorganisations !

Donc aucun moyen de défendre la santé et la sécurité des agents.

Aujourd’hui, organisons le combat contre ces perspectives néfastes.

Toutes et tous en grève le 9 mai

Le communiqué de SUD éducation

Le monde éducatif connaît actuellement une mobilisation d’une ampleur particulièrement importante. Depuis le 19 mars, les personnels, en particulier du premier degré, sont très fortement mobilisés contre le projet de loi Blanquer. Des assemblées générales réunissant jusqu’à plusieurs centaines de personnels ont voté des mouvements de grève reconductible. Les parents d’élèves sont mobilisés avec des actions et initiatives organisées dans différentes régions. Dans le second degré, les réformes des lycées, du bac et Parcoursup suscitent toujours autant de mécontentement, et les initiatives de mobilisation sont très fortes. Le ministère s’acharne à réprimer les mobilisations par les menaces, intimidations et sanctions contre les personnels. Le climat social, avec les Gilets jaunes, est explosif et met le gouvernement en difficulté. C’est le moment d’amplifier la mobilisation pour gagner sur nos revendications. Dans ce cadre, le 9 mai doit être une réussite, par la présence massive en manifestation et dans les assemblées générales, et constituer un point d’appui pour construire la grève reconductible.
Contre la loi Blanquer

Le projet de loi Blanquer est significatif du projet d’école du ministère : à la fois libéral et réactionnaire. Libéral parce qu’il organise le démantèlement du service public d’éducation, par les cadeaux faits au privé (article 3) ou par la précarisation organisée des missions d’enseignement (article 14). Réactionnaire par la volonté de museler la
liberté de parole des enseignant·e·s (article 1) par la mise au pas de la formation des futur·e·s professeur·e·s (article 10) ou par l’obligation d’afficher le drapeau tricolore dans les salles de classe. Aujourd’hui, l’article 6 quater, qui prévoit la mise en place d’Établissements publics des savoirs fondamentaux, est sous le feu de la critique. En effet, il s’agit d’un moyen pour accélérer encore davantage les regroupements d’écoles, en particulier en zone rurale. Ces regroupements se traduisent par des suppressions de classes et des fermetures d’école. Les principaux·ales de collège deviendront les supérieur·e·s hiérarchiques des professeur·e·s des écoles !
Pour la défense de la fonction publique

Le projet de loi transformation de la fonction publique est une menace grave pour les statuts et les droits des fonctionnaires. Plus largement, il s’agit d’une offensive majeure contre la fonction publique et les services publics. L’objectif est de développer le recours à la contractualisation dans la fonction publique, alors même que l’État est déjà le premier employeur de précaires ! La casse des instances paritaires (commissions administratives paritaires, comités hygiène, sécurité et conditions de travail) est une attaque grave contre nos droits. Combattons cette réforme délétère !
Contre les réformes des lycées et du bac

Avant même la loi Blanquer, le ministère organisait le tri social généralisé. Parcoursup, c’est la sélection à l’université. La réforme du baccalauréat, c’est l’instauration de bacs maison qui n’auront pas la même valeur en fonction du lycée ou du territoire dans lequel il aura été obtenu. La réforme de la voie professionnelle, c’est la casse du lycée professionnel. La réforme du lycée général et technologique, c’est l’instauration d’un lycée à la carte, qui met en concurrence les lycées, les filières et les élèves.
Combattons les contre-réformes Blanquer !

Nos revendications :

  • le retrait du projet de loi Blanquer

  • le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique

  • l’abrogation des contre-réformes des lycées, du baccalauréat, de Parcoursup

  • l’abandon du projet de réforme des retraites

  • une augmentation des salaires pour aller vers l’égalité salariale

  • une baisse du nombre d’élèves par classe : 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA

  • la mise en place de pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices

  • une école égalitaire et émancipatrice

L’abrogation de la loi Blanquer est au cœur des revendications des personnels mobilisés. Mais il s’agit de ne pas oublier la réforme des lycées, du bac et Parcoursup, contre lesquelles sont mobilisés les personnels depuis cet hiver. Il s’agit également d’obtenir le retrait du projet de loi transformation de la fonction publique. Pour gagner, une seule journée de grève ne suffira pas.

Pour SUD éducation, une chose est claire : c’est aux grévistes de décider de leur calendrier de mobilisation, et SUD éducation les soutiendra dans les choix qui seront effectués.
Contre la loi Blanquer, contre la loi transformation de la fonction publique, contre les réformes Blanquer, SUD éducation appelle à :

  • se mettre massivement en grève le 9 mai ;

  • se mettre en grève reconductible à partir des dates d’ores et déjà décidées par les AG de personnels ;

  • participer aux actions et manifestations décidées en AG ;

  • mettre en débat la grève et sa reconduction sur nos lieux de travail, dans toutes les écoles et les établissements.

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