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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 08:41


Si aucune étude n’a pu montrer l’intérêt pédagogique des grosses structures, toutes les études  diligentées par les services de l’Education Nationale ont démontré l’intérêt des petites structures.


Ainsi, le rapport de Mme Françoise Oeuvrard (Direction Evaluation et Prospective du Ministère de  l’Education Nationale) cite :

« la configuration de ces établissements, qu’on pourrait supposer défavorable et liée à leur très petit effectif … ne semble toutefois, dans l’ensemble, préjudiciable aux élèves pour les apprentissages de base : le niveau de connaissance des élèves de petits établissements est identique -voire supérieur- à celui de celui de l’ensemble des élèves de CE2 et en 6ème. » ;

« Les élèves des petites écoles rurales sont plutôt moins en retard que ceux des écoles urbaines … » ; « En mathématiques … ce sont les élèves des petites écoles, classes uniques ou écoles rurales, qui ont, en moyenne, le mieux réussi : en math comme en français, les écoles qui ont les moins bons résultats sont les plus grosses écoles … » ;

… et conclue : « la scolarisation dans une petite école rurale, une classe unique même en perte d’effectif, n’est pas défavorable pour les acquisitions fondamentales : le niveau de connaissance des élèves de CE2 des petites écoles rurales … en témoigne ».

Le rapport Ferrier (Inspection Générale de l’Education nationale), corroboré par le rapport Leroy-Audoin (Institut de Recherches sur l’Economie de l’Education), atteste que :

« la classe à cours unique –qu’il ne faut pas confondre avec l’école à classe unique- obtient des résultats un peu moins bons que la classe à deux cours ; et, dans la classe à deux cours, les performances des élèves sont nettement moins bonnes que dans la classe à trois cours. ».

« Les résultats soulignent les aspects particulièrement positifs des classes uniques », dont les écarts positifs par rapport aux cours simples sont de + 3,9 points en fin de CE2 et de + 4,8 points en début de 6ème.

Les résultats obtenus montrent que le temps individuel (ou d’autonomie) est d’autant plus grand que le nombre de cours dans la classe est élevé : moyenne de 103 minutes par jour en cours simple, 128 minutes en cours multiples et 151 minutes en classe unique ; le travail individuel et le tutorat sont très fréquents et généralement intégrés à la pratique pédagogique dans les classes uniques. Les cours simples ont une forte prise en charge des élèves mais une faible optimisation du temps scolaire alors que les classes uniques accordent une grande autonomie aux élèves tout en maximisant le temps effectivement scolaire.

« Les élèves scolarisés en classe unique ont des risques significativement plus faible de redoubler : sur l’ensemble de la scolarité élémentaire », la probabilité de redoublement est de 33,7 % ; elle n’est que de 19 % dans la population des élèves ayant fait leur scolarité essentiellement dans une classe unique. « Si on examine, en premier lieu, de façon transversale, les acquis des élèves en cours de 6ème, on observe que les élèves qui ont les moins bons résultats sont ceux qui ont fréquenté, en primaire, des cours simples ; par rapport à eux, les élèves ayant été scolarisés en cours multiples, et plus encore, en classe unique, ont des résultats en 6ème sensiblement meilleurs. » ;

les écarts sont statistiquement significatifs et quantitativement substantiels ( + 3,89 points pour les cours multiples et + 6,44 points pour les classes uniques).
Les élèves issus de classe unique vont s’intégrer au collège marginalement mieux que les élèves issus de cours simples.

« La prise en considération des résultats scolaires en cours de 6ème renforce la position favorable des « petites structures » du primaire quant à l’intégration des élèves au collège.
L’estimation est, qu’à résultats scolaires comparables, ces élèves ont un risque de redoublement inférieur à ceux des élèves issus de cours simples en primaire ».

De plus, «les enseignants du collège reconnaissent, en moyenne, chez ces enfants, des qualités qui vont au-delà des stricts résultats scolaires ».

 

Le rapport Mingat (Institut de Recherches sur l’Economie de l’Education ; directeur de recherches au CNRS) démontre que le maintien de ces petites structures ne revenait pas plus cher aux collectivités que les concentrations engagées.

Les mêmes travaux démontrent en outre que les concentrations n’aboutissent pas à une amélioration des résultats, mais que c’est plutôt le contraire. Alain Mingat et Cédric Ogier concluent que, dans les limites de l’enveloppe financière actuelle globale, il subsiste d’importantes marges de manoeuvre pour aménager la carte scolaire (plus d’écoles et moins de transports) et rendre le mode de scolarisation plus efficace.


Extrait de :
Ecoles rurales et montagnardes et formation professionnelle des enseignants en France

Pierre CHAMPOLLION Inspecteur d’académie IUFM de l’académie de Grenoble Consultant Fédération Française d’Economie Montagnarde (FFEM) Expert européen


2.1 Une plus grande réussite à l’école élémentaire


                                                          
Français                     Mathématiques
Ensemble des classes urbaines:       63,2                                        67,3

Ensemble des classes rurales:          63,1                                        67,4

Classes rurales à 2 niveaux:             63,7                                        68,3

Classes rurales à 4 niveaux:             64,1                                        68,9

Classes rurales à 5 niveaux:             65,9                                        72,8


On peut noter qu’entre les classes urbaines (à 1 niveau) et les classes uniques (à 5 niveaux), il y a une différence de près de 3 points en français et de 5,5 points en mathématique au profit des classes à 5 cours



èEn conclusion : ne vous laissez par faire lorsque l’inspection d’académie vous dit que ces écoles ne sont pas performantes, qu’elles ne favorisent pas l’émulation (comprenez : la concurrence).
En fait, ces petites écoles fonctionnent plus sur l’intéressement et la solidarité. Il se trouve que les résultats pédagogiques et sociaux sont largement supérieurs et c’est tant mieux.


Plus d’info sur le site : http://assoc.orange.fr/ecole.et.territoire/index.html



Extraits de rapports officiels de l’Inspection Générale de l’Education nationale. (Rapport officiel sur les réseaux d’écoles primaires juin 2003)

« …aucune démonstration sérieuse ni étude valide ne permet de démontrer que la réussite scolaire est meilleure dans un cas (réseaux) ou dans un autre ( non mise en réseaux ). Ceci rejoint les constats sur les mérites respectifs des classes uniques et autres classes. » (L’évolution du réseau des écoles primaires. Rapport d’étape de l’IGEN de février 2003)
« Mais nulle part la mission n’a trouvé l’amorce d’évaluations spécifiques permettant de déterminer si l’on a commencé à atteindre ces objectifs après plusieurs années de fonctionnement. De fait jamais les interlocuteurs internes à l’éducation nationale n’ont posé la question de l’évaluation de l’action des réseaux. Cependant quand la question leur a été posée, la plupart ont répondu à la question en expliquant très directement qu’à leur sens, la mise en réseaux des écoles n’a véritablement aucune incidence sur le résultat des élèves.. L’on dispose aujourd’hui d’études sérieuses et argumentées confirmant les bons résultats des classes uniques multi niveaux, dont on a pu démontrer la pertinence et l’intérêt dès lors qu’on y affecte un enseignant qui ne cherche pas à en fuir au plus vite. »



« Les réseaux coûtent en terme de transports scolaires. Ils coûtent en termes d’équipements informatiques, en crédits pédagogiques de soutien divers, en crédits liés à des actions de formation continue spécifique. Ils coûtent aussi en moyens humains…les réseaux n’ont pas contribués à une économie de moyens »



« Les maires ont dit leur inquiétude devant la montée des dépenses obligatoires qui leur incombent et leur appréhension face à de nouvelles charges. La mise en réseaux pousse effectivement à des investissements communaux ou intercommunaux. »
( Rapport officiel sur les réseaux d’écoles primaires juin 2003 )


Et pourtant, il est mentionné dans le document de préparation de la rentrée 2004 ( B.O. n° 6 de février 2004 ) : « …pour le premier degré des schémas territoriaux seront élaborés…en vue de développer les réseaux d’écoles dans la cadre de l’intercommunalité… l’objectif est de parvenir à 600 réseaux à l’horizon 2006/2007

 


M
Projet de texte ministériel :

Extraits :La mise en réseau des écoles


Bien que les compétences acquises dans les savoirs de base soient identiques voire légèrement supérieures à la moyenne nationale dans nos écoles rurales, il faut, cependant tenir compte de l'évolution des publics scolaires et des exigences de la formation…
(Il est à noter que les associations de Maires, Association des Maires de France Et association des Maires ruraux de France sont opposées!) Et la suite… le rapprochement est saisissant !


M Extrait rapport Thélot, à propos des réseaux :

 
« ...L'organisation de l'école primaire doit impérativement évoluer. Le système éducatif peut-il encore garantir une offre éducative de qualité dans des écoles aussi dispersées, petites (moins de cinq classes en moyenne) et peu organisées (l'école primaire n'a ni statut autonome, ni budget, ni chef d'établissement réellement responsable) ? »



(Dans quelle anarchie a vécu l’école depuis plus d’un siècle !)


M « Pour ce faire, la Commission propose de transformer progressivement les écoles et les réseaux d'écoles en établissements disposant d'un statut propre, administrés sous l'autorité d'un conseil d'administration et dirigés par un chef d'établissement responsable... »


Attention, les références citées datent un peu :


1993 pour le rapport Oeuvrard
(Je ne l’ai pas retrouvé en ligne)


1996 pour le rapport Leroy-Audouin

1998 pour le rapport Ferrier


On retrouve la source du début de ce doc sur le site de l’académie de Montpellier :

Ca ne veut pas dire que les études sont fausses, juste qu’elles demandent à être réactualisées… Ce sera difficile, car depuis, on a massivement fermé les classes rurales multiniveau…


Analyse plus récente sur les classes multiples ici…


Bonne lecture

Moka63

http://4tous.net/ecoledemain/

 

 

16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 20:00

Communiqué de parents d'élèves Paris

Jusqu’ici, pour l’entrée en maternelle, l’ensemble des enfants d’une classe d’âge (année civile, ex : nés en 2006) dont les parents le souhaitent devaient être accueillis à l’école à la rentrée scolaire. Il arrivait que des enfants de toute fin d’année (décembre) n’aient pas de place. On leur proposait alors une liste d’autres écoles susceptibles de les accueillir.

* Entre-temps, le “doivent” (être accueillis si les parents le veulent) aurait été remplacé dans les textes par “peuvent” (vers le mois de février je crois), je recherche le texte.

- Cette année, tous les enfants de 2006 (pourtant dûment inscrits à la mairie puis ayant comme il se doit signalé cette inscription auprès de l’école) ne seront pas admis à l’école (confirmation d’inscription). Seuls les enfants nés en 2006 AVANT LE 31 AOUT feront la rentrée.
Pour les autres, les parents sauront le lendemain de la rentrée (!) si oui ou non leur enfant est admis à l’école.
Aucun enfant ne sera accueilli en cours d’année scolaire.

Il ne s’agit pas d’un problème de place, puisque, pour l’école Aqueduc entre autres, il y a la place et les postes pour accueillir ces enfants.
Il s’agit d’une directive nationale (académique ?) qui a fixé arbitrairement cette date du 31 août, quelles que soient les places disponibles.


QUESTIONS :

- Que va-t-il se passer pour ces enfants à la rentrée ?
Ils ne pourront plus aller à la crèche.
Ils ne pourront plus être gardés par des assistantes maternelles dans les mêmes conditions financières (quoique là dessus, les textes ont je crois eux aussi changé pour la contribution des CAF)
Soit on est philosophe, on se dit ça ira et au pire, on les garde à la maison (merci maman) un an de plus.
Soit on les inscrit dans le privé (si on peut et si on y trouve de la place) “au cas où”
Soit si on n’habite pas Paris, on les inscrit… dans un jardin d’éveil.
* Sauf à Paris, les inscriptions en jardin d’éveil ont commencé. Certaines classes de maternelle se retrouveront ainsi avec un nombre insuffisant d’élèves officiellement inscrits. Plus d’élèves…plus de classe. Plus de classe, un poste d’enseignant supprimé ?

- Et ensuite ?
Beaucoup d’enfants commenceront l’école un an plus tard (à 4 ans pour un enfant né le 3 septembre 2006). On sait pourtant qu’une entrée plus tardive à l’école accroît les inégalités et le risque de difficultés scolaires.

- Les classes vides le jour de la rentrée seront-elles maintenues ?
Une fois les inscriptions validées, les enfants inscrits sont entrés dans le fichier GEPI (qui sert de base aux réflexions sur la carte scolaire, les créations ou les suppressions de postes…). Ces fichiers seront remplis en JUIN. Ils ne tiendront pas compte des enfants nés entre le 1er septembre et le 31 décembre 2006.
Quelle est notre garantie que les inscriptions officielles (celles donc des enfants nés avant le 31 août) et le nombre d’enfants à la rentrée ne décidera pas des suppressions de classes et de postes ? Pour l’école Aqueduc par exemple, où 45 enfants sont nés entre les 1er septembre et le 31 décembre, c’est le risque d’une classe qui saute. Même chose à Louis Blanc (20 enfants concernés). Le lendemain de la rentrée, les places qui existent pourtant aujourd’hui, n’existeront plus.

- Pourquoi ne pas notifier dès maintenant aux parents les décisions pour la rentrée ?
Où est le respect de l’enfant, qui se prépare activement à entrer à l’école, qui fait l’effort de “devenir propre” avant la rentrée et à qui au dernier moment il va falloir expliquer que non, finalement, ça va pas être possible tout de suite ?
Quelles seront les options des parents, qui vont découvrir le lundi soir ce qui les attend pour le mardi matin et les jours qui suivront?
Enfin, comment les équipes pédagogiques prépareront-elles les compositions des classes sans savoir combien d’élèves elles auront?

- Les très petits sont-ils définitivement exclus de la maternelle ?
Les enfants “très petits” (3 ans après le 31 décembre de l’année civile, pour nous après le 31 décembre 2009), pouvaient jusqu’ici à condition qu’ils soient propres, être accueillis selon les places disponibles. (Soit dans les autres classes de “Petits”, soit dans une classe spécifique de “très petits”).
Cet accueil des très petits était encouragé en particulier dans les zones les moins favorisées socialement (en particulier en ZEP).

Pour la maternelle Aqueduc (ZEP), qui avait jusqu’ici une classes de “très petite section”, AUCUN très petit ne sera accueilli cette année.





Inscriptions maternelle rentrée 2009 dans le 10ème : Bilan la situation.
L’ensemble des enfants nés en 2006 verront leur inscription validée.
La mairie et l’inspection l’ont confirmé aujourd’hui et l’inspection a fait le nécessaire auprès des directeurs d’école.
Comme cela s’était fait jusqu’à présent, tous les enfants ayant trois ans dans l’année (avant le 31 décembre 2006) sont donc inscrits et admis à l’école. 
Les quelques enfants qui n’auraient pas de place dans “leur” école seront mis en liste d'attente : 
 - si des places se libèrent d'ici la fin des vacances (c'est extrêmement courant dans le Xe), les enfants en profiteront,
 - sinon ils seront orientés par la mairie vers une autre école du 10ème proche de leur domicile.
Les parents d'enfants sur liste d'attente doivent donc contacter la mairie (Service de la scolarité, Noe DIstel et Alexandra Cordebard) pour que leur cas soit suivi, surtout si leur enfant est en crèche municipale (la mairie devra gérer le passage d'une institution à l'autre).
Les fédérations de parents d'élèves pourront aussi les accompagner (pour la FCPE, contacter le Conseil Local de l'école ou bien l'Union Locale du 10eme).

La mairie indique que ces enfants nés en 2006 après le 31 Août et admis sont de ce fait comptabilisés dans "l'enquête rapide de septembre", donc les risques de fermeture de classes sur la base de ces chiffres sont fortement amoindris. Les directeurs et directrices doivent aussi remonter avant fin juin les "nouveaux" effectifs, comprenant ces enfants.

Nous devrons donc rester vigilants à la rentrée !
Nous devons nous assurer que tous les enfants concernés auront bien leur place à l’école, et que cette histoire ne devienne pas prétexte à fermeture de classe.

La mobilisation des parents, auprès du rectorat et de la mairie (y compris du Maire) a été très utile pour attirer l'attention de tous les intervenants sur les incohérences de la situation. Elle a aussi permis de montrer l'attachement des parents à l'école maternelle. En cette période d'attaques incessantes, c'est un message clair envoyé par les parents et relayé par les élus parisiens et la FCPE : on ne touche pas à la maternelle !

16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 07:43
In FCPE-Montigny

Cette année, notre congrès départemental annuel se tient à Guyancourt, et se déroule en deux journées disjointes (voir article précédent). La 2ème partie du congrès se déroulera le samedi 20 juin en présence de Philippe MEIRIEU, à l'invitation de Xavier Fernagu, président départemental de la FCPE 78.


Cette participation exceptionnelle s'articulera en deux demi-journées: le matin, à l'Ecole Politzer- 3 rue Youri Gagarine - Guyancourt, Philippe MEIRIEU participera aux ateliers des conseils locaux FCPE des Yvelines. Tous les parents FCPE sont invités à venir réfléchir autour de 3 thèmes de travail:
1) accompagnement éducatif dans le cadre d'un réaménagement de la semaine de l'enfant (plus particulièrement en primaire) : quels enjeux? Quel rôle pour une association de parents d'élèves?
2) La communication parents-enseignants (plus particulièrement en collège) : démarche, pratiques dans l'intérêt des jeunes.
3) L'orientation dans le parcours d'un jeune (plus particulièrement en collège, lycée) : place de l'information sur l'orientation, rôle d'une association de parents d'élèves.


L'après-midi, Philippe MEIRIEU tiendra une conférence publique sur le thème: "Les droits de l'enfant aujourd'hui, notre devoir d'éducation!", parrainée par l'UVSQ (S. Faucheux), la ville de Guyancourt (F.Deligné), et le Communauté d'Agglomération de SQY (R. Cadalbert).

Cette conférence est gratuite et ouverte à tous.

Rappelons que Philippe MEIRIEU est professeur en sciences de l’éducation, ancien directeur de l’Institut National de la Recherche Pédagogique, ancien directeur de l’IUFM de Lyon. Nous lui avons déjà consacré un article sur notre site : "parce que le pire n'est jamais sûr"...

 

Avec la présence exceptionnelle de Jean-Jacques HAZAN, président de la FCPE, et Georges Dupon-Lahitte, ancien président national de la FCPE (1996-2006).




16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 07:40

In http://sd50.fsu.fr/spip.php?article335&debut_signatures=150#pagination_signatures

Pascal Besuelle, militant syndical à la FSU, militant associatif du Réseau Education Sans Frontières,professeur d’histoire géographie au collège « les provinces » à Cherbourg est injustement poursuivi pour violences contre agent ayant autorité sans interruption de travail.


Cette poursuite est consécutive à la manifestation du 12 janvier organisée à l’occasion des vœux de Nicolas Sarkozy à Saint Lô dans la Manche. Déjà placé en garde à vue le 19 janvier 2009, Pascal Besuelle est une nouvelle fois sous le coup d’une accusation infondée et profondément inique.


Membre du service d’ordre inter-syndical pendant toute la journée du 12 janvier, Pascal Besuelle a déployé une activité incessante visant à empêcher les affrontements. Il a assumé simultanément son rôle de militant syndical responsable mais aussi celui lié à son activité professionnelle et naturellement sensible à l’intégrité physique des plus jeunes manifestants.


De nombreux témoignages attestent d’une attitude irréprochable tout au long de la journée. L’incompréhension est d’autant plus vive alors, face aux poursuites dont il est victime.


En revanche , et comme l’avait souligné l’intersyndicale dès le 13 janvier, dans un courrier envoyé au Président de la République, l’attitude des forces de l’ordre avait largement dépassé les limites de l’acceptable : Femmes jetées au sol, tirs de flash balls à bout portant, intimidations verbales, gestes injurieux…. La révocation du Préfet et celle du directeur général de la Police ont amplement démontré que l’organisation du dispositif de sécurité était notoirement défaillante.


La mise en cause abusive de Pascal Besuelle relève à bien des égards d’un déni de justice.

Nous, responsables syndicaux, politiques, simples citoyen(ne)s, collègues, nous demandons solennellement à travers cette pétition que la relaxe soit prononcée pour Pascal Besuelle.

16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 07:30

In Café Pédagogique

Réuni le 11 juin, le Comité des droits de l'enfant de l'ONU a vivement critiqué le fichier national Base élèves. Il demande des modifications qui  altèrerait de façon déterminante le fichier.

 

"S'agissant de Base élèves 1er degré, le Comité apprécie le fait que l'Etat partie ait retiré les données sensibles inclues au départ. Mais, les objectifs de cette base de données et son utilité pour le système éducatif n’étant pas clairement définis, le Comité est préoccupé par l’utilisation de cette base de données à d’autres fins telles que la détection de la délinquance et des enfants migrants en situation irrégulière et par l’insuffisance de dispositions légales propres à prévenir son interconnexion avec les bases de données d’autres administrations". C'est une véritable condamnation qu'a prononcé le 11 juin le Comité des droits de l'enfant de l'ONU. La visite de Nadine Morano à Genève pour répondre aux questions du Comité n'a pu empêcher la publication de ce  cinglant rapport.

 

Le comité exige deux mesures qui pourraient modifier profondément Base élèves. D'abord que les parents aient un droit de rectification et d'effacement du fichier. Ensuite il insiste sur la nécessité de sécuriser les accès au fichier.

 

Dès sa publication, cet avis a fait le tour des enseignants qui refusent Base élèves depuis des années. Le Collectif national de résistance à Base élèves (CRBE) s'est dit "réconforté dans son combat contre le fichage des enfants"  à la lecture des observations finales du Comité des Droits de l’enfant de l’ONU. Certains de ses membres font l'objet de sanctions ou sont en passe de passer devant des commissions disciplinaires pour ne pas saisir le fichier. La décision de l'ONU affaiblit profondément ces procédures.

L'avis du Comité

Le site du CRBE

13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 14:01
In Rue89

Un "collège novateur de référence nationale" va ouvrir en Vendée. Ses innovations : internat, tutorat serré et retour des "humanités".

 

Xavier Darcos en 2003 (David Mendiboure/Matignon) et Philippe de Villiers en 2005 (Kenji-Baptiste Oikawa/Wikimedia Commons)

Quand le ministre de l'Education phosphore sur le collège du futur, c'est chez Philippe de Villiers qu'il trouve son mentor.

En guise de projet innovant, c'est un pensionnat à l'ancienne façonné par le patron du Mouvement pour la France qui a obtenu le feu vert de Xavier Darcos. Et qui pourrait même essaimer ailleurs en France, malgré son style un poil suranné (pour dire le moins).

C'est Bernard Girard, un riverain dont vous suivez souvent les contributions sur l'éducation, qui a alerté Rue89.

Sur le site du rectorat d'académie de Nantes, l'info date du 5 juin : entre 2010 et 2012, la Vendée comptera bien un établissement de plus, conforme aux voeux de Philippe de Villiers.

Ce dernier négociait depuis février 2008 auprès du ministère. Après avoir loué la fermeté de Xavier Darcos dans le dossier sécuritaire, il a fini par avoir gain de cause.

Une section "humanités classiques, art, culture"

On en sait plus dans le dossier de presse du 18 mai, qui acte le lancement de ce projet de "collège novateur de réference nationale" à Montaigu, à deux pas de l'autoroute reliant Nantes à Niort.

Quatre mesures principales pour cette inovation :

  • le tutorat permanent des profs avec passage "de la notion d'enseignement à la notion de présence"
  • l'internat pour six cents élèves pour "changer de logique : de lieu de passage, le collège devient lieu de vie" avec "deux soirées de culture générale" par semaine en vertu d'une "logique d'éducation humaniste"
  • pas de section "sport-études" mais une section "humanités classiques, art, culture" et la priorité aux options latin et grec
  • "l'engagement social personnel" et "l'apprentissage de la générosité" inscrits dans le règlement intérieur, à raison de "une demie-journée par semaine de présence caritative ou humanitaire, par exemple la visite de personnes âgées"

Caricatural ? La prose du rectorat de l'académie de Nantes nous dit que Xavier Darcos a "accepté cette idée avec enthousiasme et détermination". Le ministère précise que "cet établissement novateur a vocation à valoir d'exemple au niveau national" et qu'il pourrait essaimer en France sur le même concept.

On ignore encore le coût d'un tel établissement car l'étude est en cours. Mais on peut s'interroger sur le feu vert que lui donne Xavier Darcos, alors que jusqu'ici les départements s'en tenaient au financement des locaux, sans incidence sur le contenu pédagogique des établissements.

Villiers voulait des uniformes et un drapeau

La suite...
13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 11:25
12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 21:04
In Montpellier, notre ville (edito)

12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 17:20

In Marianne2

C'est le premier plan social en France : 92 000 emplois supprimés dans la fonction publique. En échange, 5 euros par mois d'augmentation en moyenne...



Près de 100 000 emplois supprimés, et le ministre du budget est aux anges. Non, vous ne rêvez pas. Ça se passe en France et le ministre bienheureux s’appel Eric Woerth. Il se réjouit même d’avoir dépassé ses objectifs cette année. Le voilà engagé dans une énième opération de com’ pour agiter le spectre d’une fonction publique qui emploie trop. « On peut se faire peur avec tout » précise t-il visiblement inspiré dans les colonnes de La Croix . Les infirmières et les profs apprécieront. Les employés du Pôle emploi aussi. Eux qui s’apprêtent à manifester le 18 juin.


« Respecter le service public, oui, mais pas à n’importe quel prix, car c’est le prix que paient les Français. » Le voilà le bâton de la dépense publique que l’on agite pour faire peur, précisément. Parce que dans le même temps, on ne rappellera jamais assez tous les cadeaux faits aux plus riches. Le bouclier fiscal en tête qui limite la contribution des privilégiés. La loi Scellier qui permet à ceux qui ont déjà les moyens d’investir encore plus dans l’immobilier.


Une politique conservatrice qui accroît les inégalités sociales


 Alors on balance des chiffres pour donner le change, « 400 millions d’économie » et « 400 millions de prime ». Selon nos calculs, ça fait 80 euros brut par fonctionnaire sur l’année. A peu près 60 euros net, donc 5 euros par mois. Voilà la Réforme selon Woerth, supprimer presque 100 000 emplois dans la fonction publique pour distribuer « trop généreusement » 5 euros par mois à ceux qui restent. Cent mille suppressions d’empois contre 5 euros par mois d’augmentation promise. Tout ça pour ça ?

12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 17:16

In Sciences2




Alors que Valérie Pécresse et Xavier Darcos poursuivent sans faiblir la mise en place de la réforme de la formation des enseignants, les protestations se multiplient dans les milieux concernés.

Les motions des jurys de Capes et d'agrégation, la mobilisations syndicales, les déclarations des conseils d'écoles des IUFM, celle de la commission pour l'enseignement des mathématiques (lire ces textes ci dessous)... montrent, comme
la suspension de la participation de la CPU et de Daniel Filâtre (le président de Toulouse le Mirail) à la commission Marois/Filâtre, à quel point les choix gouvernementaux sont contestés par une large majorité de la communauté universitaire. Cette opposition n'empêche manifestement pas les deux ministres de pousser les feux de la réforme.


S'y ajoute la transformation en cours du Cnrs, avec la tenue curieuse d'un Conseil d'Administration... en Suisse, au siège du Cern. Les opposants à cette transformation n'y voient pas l'hommage du Cnrs au Cern, mais une sorte de "fuite" devant les protestations.


Aujourd'hui, les organisations syndicales vont boycotter la réunion du Conseil supérieur de la focntion publique d'Etat consacré à la mastérisation. Voici leur communiqué :

"Les organisations syndicales de fonctionnaires CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires et Unsa ne siégeront pas au Conseil supérieur de la fonction publique d’Etat le 12 juin dont l’essentiel de l’ordre du jour est consacré à l’examen des décrets sur la mastérisation des personnels enseignants et d'éducation. Cette décision fait suite au vœu voté à l’unanimité des organisations syndicales lors de la section syndicale du CSFPE le 2 juin et demandant le retrait de ces textes de portée statutaire de l’ordre du jour. Elles renouvellent expressément cette exigence. Le dispositif prévu en l’état ne permettra pas aux futurs enseignants de bénéficier d’une véritable formation professionnelle et universitaire.

En proposant l'étude des décrets à cette date du 12 juin 2009, le gouvernement a préjugé des conclusions des travaux de la commission Marois-Filâtre et des groupes de travail qui se réunissent en cette période. Les organisations syndicales et les différents acteurs liés à cette réflexion n’ont cessé de demander du temps afin de mener un véritable débat dans la sérénité et obtenir des résultats satisfaisants pour tous et permettant une véritable amélioration de la formation des enseignants et CPE. Le gouvernement en voulant précipiter les évènements fait fi de la concertation qu'il a lui même décidée et dès lors porte l'entière responsabilité de l'échec de ces discussions. Aujourd’hui, les organisations syndicales de fonctionnaires : CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires, Unsa demandent au gouvernement de les écouter afin de prendre en compte leurs exigences."

La suite...

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