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In Le Monde
Les chiffres de la mobilisation du jeudi 14 mai contre la réforme de l'Université ont été plus faibles que par le passé, en raison notamment de la période de révision, mais les syndicats ont minimisé cet essoufflement en laissant entendre que le mouvement pourrait reprendre à la rentrée. Le cortège parisien a été le plus important, entre 1 300 et 5 000 personnes selon police et organisateurs.
Des rassemblements plus petits, et quelques fois convergents avec les cortèges des manifestants hospitaliers, ont eu lieu à Marseille, Caen (entre 500 et 600), Reims (entre 100 et 200), Lyon (entre 250 et 300), Grenoble et Toulouse (entre 80 et 120).
Pour Stéphane Tassel, secrétaire général du syndicat Snesup, les chiffres ne reflètent pourtant pas la réalité du mouvement. "Ce n'est pas en comptant le nombre de manifestants que le gouvernement pourra se rassurer", a-t-il lancé, laissant entendre que le mouvement pourrait reprendre à la rentrée.
Lyon
A Lyon, un mouvement social qui s'essouffle croise un autre qui démarre
Lamballe
L'auxiliaire de vie scolaire donne satisfaction mais son contrat arrive à terme
Le Monde
Inscriptions 2009 : le marché des futurs bacheliers
Vingt-neuf personnalités lancent un appel pour "refonder l'université"
Saint Etienne
A St-Etienne, les CRS ont délogé les étudiants bloqueurs de l'Université
Toulouse
Mirail : « Le déblocage des facs par la police est un aveu de faiblesse »
Ouest France
Vers un report des examens dans les universités encore bloquées
La Dépêche
Lyon
Education et santé : trois manifestations à Lyon
Caen
Contestation étudiante : 200 à 300 manifestants à Caen
La manifestation étudiante a envahi le hall d’entrée du CHU de Caen
Le mouvement universitaire demande des comptes après l'intervention policière
Loire-et-cher
Aide personnalisée à l'école: premier bilan... et grogne
Thouars
Cerizay
Yo-yo dans les écoles pour l'ascension
Le Breuil
Mobilisation du collectif de défense de l’Ecole Publique
Lille
Lille 3 toujours absent aux examens
Services publics et adversaires innommables (I)
L'hôpital et l'université une nouvelle fois dans la rue
Calais
École maternelle Bossuet : action contre la fermeture aujourd'hui
Mediapart
Ouest France
Universités. Fillon n'exclut pas un report des examens en septembre
Montpellier
A Montpellier III, le retour à la normale mais...
Augignac
Les parents d'élèves en colère
Nord Eclair
Formation des maîtres : l'imbroglio
Lille
Mobilisation des précaires de l'Éducation nationale
Reims
Université / Le déblocage marque des points
Charleville Mézières
Contrats précaires de l'Education nationale : Ils signent, ils marchent…
Amiens
Consultation sur fond de tension à la fac
Marne la Vallée
La fac au premier rang de la contestation
Le-Creusot
Collectif de défense de l'école publique Mobilisation contre la suppression des Rased
Toulouse
Mirail. Le combat des étudiants continue dans la rue
Toulouse. Les étudiants à la rencontre des habitants
Yvetot
Une ronde des obstinés
a commencé ce jour
à Toulon
Place de la Liberté
de 8h à 23h
tous les jeudis
Jardins d’éveil : palme de la « poudre aux yeux »
« Palme de la poudre aux yeux » : c’est la palme que la FCPE compte décerner au secrétariat d’Etat à la famille pour les jardins d’éveil.
Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la Famille vient d’annoncer l’ouverture des appels à candidature auprès des collectivités locales, entreprises ou administrations pour l’ouverture des jardins d'éveil.
Ces jardins d’éveil devront offrir 8 000 places de garde pour les enfants de 2 à 3 ans d'ici 2012. Or, 8 000 places en jardin d’éveil, cela ne concerne en réalité que 1% des enfants de cette classe d’âge !
Afin que les 99 % d’enfants restant puissent intégrer l’école si leurs parents le souhaitent, le ministre de l’Education nationale devra bien maintenir les postes d’enseignants qu’il comptait supprimer.
Les parents ne sont pas dupes, ils savent où sont les véritables ambitions éducatives pour leurs enfants : à l’école maternelle et non pas dans les jardins d’éveil.
Pour la FCPE, la non scolarisation des 2/3 ans ne repose ni sur une logique éducative, ni sur une rationalisation des coûts, la seule motivation du gouvernement est de réduire à tout prix le budget de l'Education nationale.
Elle rappelle également que les rapports de la Cour des comptes et de la commission des finances du Sénat ont conclu en faveur de l'efficacité de l'école maternelle mais aussi de son coût moins élevé pour les finances publiques que celui des autres structures…
La FCPE rappelle que l’école maternelle est gratuite donc 100% moins cher pour les familles. Elle est présente sur tout le territoire français.
Elle est le seul lieu qui accueille tous les enfants sans distinction.
La ronde infinie des obstiné-e-s
s’invite dans la
Nuit des Musées
samedi 16 mai 2009
à partir de
19h
Voici la lettre écrite par un parent d'élèves au maire de Gif sur Yvette suite à l'enlèvement par les services minicipaux de tous les panneaux et banderoles aux abords de l'école.
Les panneaux, fortement subversifs, demandaient pour le 1er mai : "des classes moins chargées", "plus de moyens pour l'école" et la banderole portait ce terrible slogan "éducation sacrifiée= société en danger ", cette citation de Charles De Gaulle " la politique la plus coûteuse, la plus ruineuse, c'est d'être petit" ,et enfin : " Ne laissons pas diminuer les budgets de l'éducation et de la recherche!"
Il n'y a pas encore eu de réponse à la lettre.
Le collectif de Gif "Ensemble pour un grand service public d'éducation"
Cher Monsieur le Maire,
Le premier mai, le muguet fleurit partout.
Jusqu'aux grilles de l'école (voir photos ci-jointes).
Chez vos administrés, les brins de muguet s'épanouissent, et apportent la joie.
Sur les grilles de l'école, hélas, leur floraison fut éphémère.
C'est comme dans la chanson du vieux Chalet : "La neige et les rochers se sont unis pour l'arracher".
Mais j'ai comme le pressentimment que la neige et les rochers anti muguet avaient des mains pleines de doigts liberticides.
Si un collectif apolitique de 100 Giffois (électeurs, par ailleurs) n'a plus la liberté d'exprimer on ne peut plus pacifiquement et poétiquement nos craintes d'une détérioration de l'Ecole, on se demande si l'acte de censure qu'est cet arrachement ne risque pas de radicaliser les positions des citoyens que nous sommes, si attachés au Service Public de l'Ecole, en voie de démantèlement insidieux.
Monsieur le Maire, vous êtes le premier magistrat de la Ville. Vous êtes le Maire de tous les Giffois.
En tolérant sur le territoire de la commune des actes de censure (sous couvert de règlementation, mais que ne mettez-vous des panneaux d'affichage libre à la disposition des citoyens ?), vous risquez d'apparaître comme le chef d'une faction.
Je précise que je ne m'exprime ici qu'en mon nom personnel, mais il n'est pas impossible que bien d'autres personnes de notre collectif partagent les mêmes préoccupations.
Je vous prie d'accepter, cher Monsieur le Maire, mes plus cordiales, civiques, démocratiques et républicaines salutations.
Joël Martin, parent d'élèves et Giffois depuis 39 ans.
PS - Ci-joint, les photos des brins de muguets avec leurs pétales de papier...
In Marianne2 (11 mai)
Nous publions ci-dessous, une lettre ouverte signée par une trentaine d'enseignants de Paris-Descartes. Le Monde a refusé de publier le texte qui répondait pourtant à une tribune de seize Présidents d'université publiée par le quotidien du soir.
Dans certaines situations, le gouvernement a su agir avec célérité pour résoudre un conflit social. En quelques heures, les pêcheurs bretons ou les gardiens de prison ont été entendus et certaines de leurs revendications satisfaites, et c'est tant mieux.
Mais pourquoi tant d'indifférence à l'égard du mouvement des universitaires ? Pourquoi pour la première fois depuis 1968, un gouvernement français a-t-il donné l'impression de laisser pourrir sciemment un mouvement ? Pourquoi n'avoir pas su réellement mener une négociation permettant d'entendre réellement la contestation fondamentale des enseignants ?
Les facs américaines sont-elles encore un modèle ?
Le mouvements des enseignants de facultés porte, de fait, sur un choix décisif pour l'université et pour le pays lui-même : veut-on, à travers l'autonomie donnée aux universités et le statut de patron décisionnaire octroyé aux présidents d'université, faire évoluer le système français vers celui d'universités concurrentielles propre au monde anglosaxon ? Considère-t-on, dans les sphères gouvernementales, que le classement des universités de Shangaï, maintes fois contesté, est incontournable et que nos universités doivent devenir « compétitives » ? Doit-on rallier précipitamment ce système anglo-saxon au moment précis où il fait eau de toute part, à l'image de certaines universités américaines qui manquent cruellement d'étudiants face à la paupérisation des classes moyennes, ou de quelques autres, ruinées par leurs placements hasardeux dans des produits de titrisation ?
La suite...
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