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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 11:42

In Café Pédagogique

 

Le gouvernement pourrait augmenter le taux de cotisation et diminuer le montant des pensions de retraite des fonctionnaires. Selon Le Figaro, le gouvernement réfléchit à une augmentation du taux de cotisation des fonctionnaires qui pourrait passer de 7,85% à 10,55%, le taux appliqué dans le privé.  L'argument utilisé est l'équité privé – public. E Woerth souhaiterait récupérer ainsi 3 milliards.  Une autre piste est dévoilée par le Se Unsa qui affirme que le cabinet d'Eric Woerth a proposé le 4 jui une simulation "dégradant le mode de calcul actuel de la pension des fonctionnaires". Au lieu de le baser sur les 6 derniers mois, il serait calculé sur les 10 dernières années. Cela ferait automatiquement baisser fortement les pensions. Le gouvernement envisagerait de mettre cette mesure en pratique dès 2011.

 

Dans les deux cas le résultat est le même : diminuer les revenus, des actifs d'un côté, des retraités de l'autre.  L'équité établie au niveau des taux de cotisation ou du mode de calcul peut facilement être présentée aux français comme une mesure de justice. Mais c'est oublier que le salaire des enseignants , à diplôme équivalent, est nettement plus faible que celui des cadres du privé.  Pour le Se-Unsa, il est inférieur d'environ 1 000 euros à celui des autres cadres de la Fonction publique et de 1 500 euros à celui des cadres du privé. Les études européennes montrent que dans 13 pays européens les salaires sont supérieurs aux chiffres français pour le salaire minimum du primaire. Au niveau lycée, c'est le cas pour 15 pays. Ces réalités pourraient rendre inacceptables les propositions gouvernementales.

 

Mais il y a pire encore. Il y a seulement 8 mois Luc Chatel parlait de revalorisation salariale pour les enseignants. En moins de 9 mois la revalorisation version Chatel pourrait accoucher d'un drôle de bâtard : une perte de revenus. Voilà un bébé qui pourrait finir sur le Mont Taygète.

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 20:27

In Libération

 

«Est-ce que vous imaginez ce que c'est qu'un village qui n'a plus d'école?» s'étrangle Yves Ménager, membre de l'association des maires ruraux. «Une commune sans école, c'est une commune morte. Elle perd son âme.» Maire dans le Loir-et-Cher, il s'est battu sec pour empêcher la fermeture d'une école dans un village voisin.

 

Partie gagnée, mais pour combien de temps encore? Un document de travail du ministère de l'Education (à lire ici en PDF), qui a fuité la semaine dernière dans la presse, fait craindre le pire. Il est en effet demandé aux recteurs d'académie de supprimer un maximum de classes, et même des écoles, à faible effectifs, pour gagner des postes. La logique du ministère: «Une augmentation de un élève par classe en moyenne devrait se traduire, au niveau national, par une économie de près de 10.000 classes.»

 

Dans l'œil du viseur: les écoles rurales, qui ne font pas systématiquement le plein d'enfants d'une année sur l'autre. «Il est vrai que les petites écoles coûtent proportionnellement plus cher que les grandes puisqu'il y a souvent moins d'élèves. C'est donc un gisement de postes d'un point de vue comptable. Sauf qu'en pratique, on ne résout pas le problème par une simple division. On ne peut pas regrouper les élèves n'importe comment», insiste Robert Prospérini du syndicat des inspecteurs d'académie.

 

En pratique, c'est eux qui décident de la fermeture d'une classe ou d'une école. Pas simple. La question dépasse largement le cadre de l'Education nationale, c'est aussi une affaire d'aménagement du territoire. «Il faut du temps. Rencontrer les élus, discuter... Fermer une classe ne peut pas se faire du jour au lendemain. La brutalité n'est pas la solution», rappelle Robert Prospérini.

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 20:22

In LCP

 

L’organisation de l’emploi du temps des élèves français est régi par des principes nationaux qui déterminent le nombre de semaine travail. Aujourd’hui, l’année scolaire comporte au moins 36 semaines de cours réparties en cinq périodes de travail, elles mêmes séparées par quatre périodes de vacances. Ce calendrier scolaire est arrêté par le ministre de l’éducation nationale pour une période de trois ans.

 

Mais le 25 mai dernier, Luc Chatel annonce une expérimentation et des réflexions sur l’organisation des rythmes scolaires et le développement du sport à l’école. Le porte parole du gouvernement, est d’ailleurs soutenu par Rama Yade, secrétaire d’Etat chargée des sports. Le sport à l’école est à la fois une condition du bien être physique des enfants mais également un moyen de comprendre et d’intégrer le “vivre ensemble”, le partage. C’est pourquoi Luc Chatel propose un nouveau programme expérimenté dès la rentrée de septembre dans 100 établissements : cours le matin et sport l’après-midi. Cette expérimentation se base sur le volontariat d’au moins un collège et un lycée par académie. Une conférence nationale sera installée début juin, suivie de consultations.

Cette nouvelle organisation peut-elle améliorer les résultats du système éducatif français ? Augmenter les cours de sport est-il la seule solution envisagée ? Les 100 établissements-tests passeront-ils les mêmes examens de fin d’année, brevet et baccalauréat ? De combien de jours les vacances scolaires vont-elles être réduites ? Arnaud Ardoin et ses invités rendent leurs copies ce soir, dans Ca vous regarde.

 

Invités :
+ Sandrine Mazetier, députée PS de Paris,
+ Michèle Tabarot, députée UMP des Alpes-Maritimes, présidente de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, présidente de la mission d’information sur les rythmes de vie scolaire dans le primaire,
+ François Testu, professeur de psychologie à l’université François Rabelais de Tours, auteur de Rythmes de vie et rythmes scolaires : aspects chronobiologiques et chronopsychologiques (éditions Masson),
+ Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du SNES-FSU.

 

 

8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 07:39

Alors que se met en place la concertation sur les rythmes scolaires qui durera 9 mois, Luc Chatel a confirmé qu'il n'y aurait pas de modification du calendrier scolaire avant 2013-2014. On sait l'épreuve ardue, d'autres ministres s'y sont essayé sans succès. L'Allemagne prise souvent comme modèle en revient...

 

In Libération

Ecole: la France songe à la journée partagée, l'Allemagne en revient

Cours le matin, sport (ou musique, dessin...) l'après-midi. Une journée scolaire telle que va l'expérimenter à la rentrée une centaine de collèges et de lycées français, ainsi que l'a annoncé le ministre Luc Chatel le 25 mai. Et telle qu'on l'imagine en Allemagne. Ou plutôt telle qu'on l'imaginait, car pendant que la France songe, même de loin, à la journée partagée, l'Allemagne en revient depuis un bon moment déjà.

 

Le «modèle» allemand et ses 6500 heures de cours par an (contre 1000 de plus en France) est en pleine remise en question depuis qu'en 2000 une étude de l'OCDE a mis le feu aux poudres. L'enquête Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves), qui compare et évalue tous les trois ans les compétences des élèves de 15 ans en maths, compréhension de l'écrit et sciences, plaçait l'Allemagne en 20e ou 21e position, selon l'indicateur, sur 32 pays (quand la France se situait entre 10e et 13e).

Non seulement Pisa a révélé les graves lacunes des jeunes Allemands en termes de connaissances, mais elle montrait que le système scolaire allemand était plus discriminant que la moyenne.

Quatre milliards d’euros

De nombreux experts y voient une conséquence de la journée coupée en deux: les enfants de milieux favorisés profitaient en effet de leur après-midi pour d’autres activités quand les plus pauvres étaient laissés à eux-mêmes. Car, contrairement à ce que veut expérimenter Chatel en France ou à ce qui existe en Finlande, en Allemagne, les loisirs l'après-midi sont facultatifs et peu pris en charge par l'école.

«Le modèle allemand a certainement bien fonctionné pendant un moment, tant qu'il y avait de réelles possibilités d'activité après l'école, mais pour de raisons de moyens, ce n'est plus le cas aujourd'hui», constatait ainsi récemment dans un tchat sur Libération.fr François Testu, spécialiste des rythmes scolaires, professeur à l'université de Tours.

Autre facteur explicatif à la persistance des inégalités, que souligne Eric Charbonnier, de la direction de l'Education à l'OCDE, la sélection précoce. «En Allemagne, les élèves peuvent être orientés dans la filière professionnelle dès avant 11 ans. Trop tôt pour que les élèves défavorisés, notamment immigrés, puissent rattraper leur retard. Si bien que l'Allemagne était l'un des seuls pays de l'OCDE dans lequel les immigrés de deuxième génération (nés dans le pays, ndlr) connaissaient davantage de difficultés que ceux de la première génération (nés hors du pays où ils ont subi l’évaluation et dont les parents sont nés à l’étranger, ndlr).»

Secoués par l'enquête Pisa, l’Etat fédéral et les Länder se sont lancés en 2003 dans un vaste programme de 4 milliards d’euros pour développer la journée continue. «La réforme s'est déclinée en trois axes, détaille Eric Charbonnier. D'abord, insister sur l'apprentissage de la langue en l'intégrant dès la maternelle. Ensuite, rendre les système moins sélectif très précocement, en renforçant le tronc commun. Enfin, revenir sur la journée divisée entre cours le matin et sport l'après-midi.»

«Le soi-disant modèle allemand n’existe plus vraiment»

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 18:56

 

 

In Rue89

 

Augmenter le nombre d'élèves dans le premier degré : une proposition qui fait l'unanimité contre elle. C'est le verdict des enseignants riverains de Rue89 auxquels nous avons proposé de réagir au projet qui, selon eux, a surtout pour but de réduire le nombre de postes d'enseignants. Revue de commentaires et d'arguments.

1Des classes plus dissipées

Par expérience, les enseignants notent qu'il devient difficile, dans une classe à fort effectif, de créer une atmosphère de travail stimulante. Nelmezzodelcamin, prof de langues, témoigne :

« Du point de vue de la relation, plus le groupe est nombreux, plus il est lourd à gérer. Ce qui est épuisant c'est de devoir stimuler les élèves, pour qu'ils s'impliquent, participent, prennent la parole et canaliser en même temps. »

 

Une classe à fort effectif se dissipe plus facilement qu'une autre et peut créer des émulations négatives, selon Anterak13 :

« Plus le nombre d'élèves par classe est important, et plus les problèmes de comportement de certains enfants sont difficiles à gérer. »

 

La pédagogie individualisée à la trappe

 

Difficile de mettre en place des éléments de différenciation pédagogique quand les élèves sont nombreux. Pourtant, il apparaît indispensable de pouvoir solliciter les élèves personnellement et d'avoir des moments pour reformuler les consignes individuellement. J.N, qui exerce dans le
secondaire, explique :

« Les élèves ne font pas tous les mêmes erreurs, et n'ont donc pas tous besoin des mêmes remédiations.

Il est important de pouvoir individualiser au maximum l'aide apportée dans la classe. »

 

Les enseignants ont insisté sur la complémentarité des aspects collectif et individuel du travail en classe : l'enseignement associe l'animation de la classe -en tant que groupe- et des moments d'attention accordés à l'élève dans sa spécificité. En augmentant la taille des classes, on risque de faire pâtir les deux aspects. Lally, professeur, précise :

« Plus l'enseignant peut être disponible pour aider chaque élève, plus la réussite générale de la classe est importante. […]

 

Et plus les enfants viennent d'un milieu familial en difficulté, plus cette notion de pédagogie individualisée est importante. »

 

Des élèves en difficulté laissés sur le bas-côté

La note du 4 mai remise par le ministère de l'Education nationale aux inspecteurs d'académie prévoit de réduire le nombre de postes du Réseau d'aide aux élèves en difficulté (RASED).

Si les deux hypothèses -d'augmentation des effectifs et de réduction des postes RASED- étaient confirmées, les enseignants redoutent de voir les élèves souffrant de handicap scolaire « noyés » dans des classes, alors que leurs spécificités devraient
pouvoir être prises en compte.

Bleuet1, enseignante d'anglais dans le secondaire, s'interroge :

« Les statistiques montrent que chaque enseignant a dans sa classe au moins deux élèves souffrant de handicap scolaire (très souvent de la dyslexie, mais il n'y a pas que ça).

Ces handicaps réclament une prise en charge particulière, qui doit être rendue possible pour peu que le professeur soit formé pour ça, mais aussi qu'il en ait le temps !

Comment fait-on pour s'occuper des besoins très particuliers de manière adéquate si la classe est très nombreuse, et si en plus elle est bruyante ? »

 

4Un espace saturé et des ressources pédagogiques limitées

Si l'effectif des classes est malléable, les murs d'une classe ne le sont
pas.
JN redoute « des classes pleines à craquer (surtout dans les
établissements récents, où leurs dimensions sont calculées aux
millimètres), où il est impossible d'isoler un élève. »

Partager l'espace et le matériel d'une classe peut devenir compliqué à mesure que l'effectif d'une classe est revu à la hausse. Pour Morse, professeur des écoles, « augmenter le nombre d'élèves revient à disposer de ressources pédagogiques limitées. »

 

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 18:39

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 18:25

In Snuipp78

 

Retraite : venez assister et débattre

Des débats sur les retraites avec des personnalités diverses, que vous habitiez au nord ou au sud des Yvelines. Gérard Aschieri sera présent le 10 juin à Achères.

 

Rien n’est joué !
Attention au discours unique !
D’autres solutions existent !

Vivre bien et longtemps sa retraite serait-il vraiment impossible ? Déraisonnable ? Pourquoi n’y aurait-il pas d’autres solutions que ce qui est proposé aujourd’hui ? Ne nous laissons pas leurrer par le discours médiatique relayant la pensée unique. "La véritable cause du déséquilibre de nos régimes de retraites est la démographie", tel est l’unique argument asséné en permanence pour justifier les réformes à venir.

 

En 2006, avant la crise, le déficit de l’ensemble du système de retraite était de 2,2 milliards d’euros. En 2008, il atteignait 10,9 milliards et il devrait être d’environ 30 milliards en 2010 (d’après le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites d’avril 2010). Pour autant, la situation démographique a-t-elle vraiment changée entre 2006 et aujourd’hui ?

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Lundi 7 juin à 20h30 à Maurepas

Salle du conseil de la mairie.

Le collectif de défense des retraites de Trappes / Saint-Quentin-en-Yvelines organise un débat public avec Gérard Filoche, inspecteur du travail.

 

Jeudi 10 juin à 20h à Achères

Salle Boris Vian, près de la gare.

Le collectif pour le maintien de la retraite à 60 ans organise une réunion publique en présence de :

- Gérard Aschieri, dirigeant national et ancien secrétaire général de la FSU,
- Catherine Tasca,
sénatrice PS et vice-présidente du Sénat,
- Roland Muzeau, député communiste,
- Pascal Eric Lalmy, secrétaire national du PRG
- et bien d’autres.

Jeudi 10 juin à 20h30 à Rambouillet

Salle Saint-Hubert, avenue Georges Pompidou.

Réunion publique avec Pierre Concialdi, chercheur en économie à l’IRES, Institut de Recherches Economiques et Sociales. La soirée est organisée par le groupe local d’Attac.

7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 18:13

COMMUNIQUÉ CGT UGFF - FSU -SOLIDAIRES: "L'heure est plus que jamais à la mobilisation" -

Grève et manifestations le 10 juin 2010.

 

À Paris: départ 14h30 des Gobelins en direction de Sèvres-Babylone

 

C03-01.jpgLe mouvement massif de grève et de manifestations du 15 mai n'a reçu aucune réponse si ce n'est l'annonce d'une inacceptable remise en cause du droit de grève dans l'éducation et dans la Fonction publique.

 

Le projet de loi « relatif à la mobilité et aux parcours professionnels » est en cours d'examen et doit passer à l'Assemblée Nationale à partir du 11 juin. S'y retrouvent toutes les mesures dont les organisations syndicales ont unanimement demandé le retrait, dispositions lourdes de conséquences pour les personnels, leur statut et le service public. Il en est ainsi notamment de l'extension du recours aux non titulaires, de leur gestion par les agences d'intérim, de la création de la position dite « de réorientation professionnelle » véritable antichambre pour de nombreux licenciements, du temps incomplet avec multi-employeurs…

 

Le gouvernement va présenter de nouvelles mesures issues de la Révision Générale des Politiques publiques.

L'objectif essentiel de la RGPP est de faciliter les suppressions massives de postes dans la Fonction publique (35000 à 40000 emplois par an), en articulation avec les mesures annoncées dans le cadre de la Révision Générale des Politiques publiques. Cette RGPP se met en oeuvre sans débat public, sans que soit posée la question des missions de service public et celle des besoins des usagers et des citoyens sur l'ensemble du territoire. Par exemple, la politique éducative du gouvernement porte atteinte à la capacité du service public d'assurer la réussite de tous les jeunes. Elle traduit le profond désengagement de l'Etat. Elle induit l'affaiblissement voire la suppression ou la privatisation de missions et de services ainsi que la détérioration des conditions de travail, la mise en cause du statut et l'accroissement de la précarité. La RGPP est bien un outil de casse sans précédent pour l'ensemble de la Fonction Publique.

 

A cela s'ajoutent les pertes de pouvoir d'achat des personnels et le nouvel écrasement des carrières qui va résulter de la conjugaison du relèvement du SMIC et de l'insuffisante revalorisation du point d'indice. Aucune négociation salariale n'est aujourd'hui engagée en dépit des promesses gouvernementales ; pas plus sur la revalorisation des métiers.

Et le gouvernement prétend imposer à tous sans débat de nouvelles dégradations en matière de retraites. Nos organisations appellent d'ores et déjà à participe aux initiatives unitaires pour une véritable réforme solidaire des retraites.

Pour une Fonction publique et des services publics de progrès social au service de la population, nous exigeons :

  • Un véritable débat démocratique sur la réforme de l'Etat et de la Fonction publique en partant des besoins de tous ;
  • Un emploi public, stable, statutaire et qualifié, permettant des services publics de qualité accessibles sur l'ensemble du territoire ;
  • L'amélioration du statut du fonctionnaire qui garantit la neutralité, l'impartialité et l'indépendance des agents dans l'exercice de leurs missions ;
  • Un développement de la mobilité choisie qui s'oppose à la mobilité subie et l'abandon du recours à l'intérim.
  • Le retrait du projet de loi dit « relatif à la mobilité et aux parcours professionnels » et de celui sur le service minimum d'accueil remettant en cause les conditions d'exercice du droit de grève.
  • L'ouverture immédiate de négociations salariales visant à maintenir le pouvoir d'achat de la valeur du point d'indice.

Les organisations signataires soutiennent les luttes et les mouvements en cours dans différents secteurs (éducation, culture, recherche, impôts-trésor, douanes…), notamment les personnels qui ont décidé de poursuivre l'action par la grève reconductible et appellent l'ensemble des agents à amplifier la mobilisation.

 

Elles décident de faire de la semaine du 9 au 13 juin, une semaine d'actions et du 10 juin un nouveau temps fort de mobilisation par une journée puissante de grèves et de manifestations.

6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 19:33
Communiqué du PS
 
Le Parti socialiste dénonce avec la plus grande vigueur les pistes envisagées par le gouvernement pour supprimer de nouveaux postes de fonctionnaires de l’éducation nationale.

Les documents communiqués aux inspecteurs d’académie par le ministère font craindre une dégradation sans précédent des conditions d’études de nos enfants et en particulier des plus fragiles d’entre eux. Rarement la chasse aux économies aura fait aussi peu de cas de l’intérêt des élèves et de toute réflexion sur les finalités de l’école.

Augmentation des effectifs de classes déjà surchargées ; diminution de la scolarisation des enfants âgés de deux ans en maternelle, alors que l’on sait que cette scolarisation est l’un des principaux leviers de la réduction des inégalités scolaires ; précarisation assumée des personnels remplaçants au moment même où de nombreux parents, en Seine-Saint-Denis notamment, se mobilisent contre les défaillances des remplacement effectués par des étudiants non formés ; et surtout, suppression totale des Rased, ces enseignants spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire : à qui le gouvernement veut-il faire croire que ces mesures seront sans conséquences sur « les performances globales du système éducatif » ?

Le Parti socialiste rappelle que ces « performances globales » ont déjà été sérieusement entamées par la suppression de 40 000 postes depuis 2008 et l’anéantissement de la formation professionnelle des enseignants. Comme la cour des comptes vient de le souligner, notre pays est d’ores et déjà incapable de traiter la question des difficultés et de l’échec scolaire. Le ministre prouve une fois de plus que la réussite de tous n’est pas la priorité de son gouvernement.

Le parti socialiste estime que la France mérite une éducation de qualité et appelle à l’élaboration d’un nouveau pacte éducatif avec la nation. Il demande au gouvernement de renoncer enfin à sa politique de casse systématique de l’éducation nationale et au dogme du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 17:39

In Chronique Education

 

“C’est un déni de démocratie” a déclaré Dominique Versini, la défenseure des enfants, après la volte-face du Sénat qui, après avoir préservé par un amendement la fonction de défenseure des enfants l’a finalement réintégrée (sous l’influence de l’Élysée) dans le périmètre du nouveau “défenseur des droits”.


Alors que jusque là, il s’agissait d’un «statut d’autorité indépendante afin de pouvoir intervenir de façon neutre et impartiale en faveur des enfants dont les droits ne seraient pas respectés» (statut de 2000), le futur défenseur des enfants deviendra « un adjoint révocable, qui fera exactement ce qu'on lui dira», affirme Mme Versini ancienne secrétaire d'Etat sous le gouvernement Raffarin. Elle affirme qu’elle refusera ce poste s’il devient cela.

 

Plusieurs personnes et mouvements s’expriment pour dire leurs inquiétudes et indignations.

Robert Badinter, ancien garde des sceaux et sénateur socialiste dénonce “une véritable palinodie ” à "une scène presque pitoyable où on voit des élus accepter de manger leur chapeau". Il dénonce une "dérive constante à laquelle on assiste depuis 2007" vers "une monocratie" où "l'essentiel des pouvoirs, législatif comme exécutif, sont dans la main du président de la République".

Dans le JDD.fr, Malik Salembour, vice-président de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH) considère lui aussi qu’il s’agit d’un recul de la démocratie : “clairement, avec ce vote, le Défenseur des enfants a perdu l'autonomie qu'il avait un temps espéré récupérer. Le texte de loi marque un recul de l'ensemble des champs de la défense des droits de l'enfant. ”.

Pour le sénateur PS Jean- Pierre Sueur interviewé aussi par le JDD.fr “Les masques tombent. Ce qui nous est présenté comme une grande nouveauté consiste en fait à mettre sous la tutelle d'une personne toutes les autorités indépendantes qui ont justement fait preuve d'indépendance ces derniers mois. Leurs investigations ont permis de mettre à jour des réalités qui doivent sans doute gêner. C'est une opération qui vise à leur enlever leur indépendance en les coiffant par quelqu'un directement nommé par l'exécutif. Et si ce n'était pas le but, pourquoi le gouvernement aurait-il pris le risque de faire l'objet de tous les commentaires qu'il reçoit aujourd'hui? Cela prouve bien que derrière cette question, se cache un enjeu très important pour l'exécutif.”

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