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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 12:52

In http://droite.blogs.liberation.fr/alain_auffray/2010/10/retraites-quand-darcos-recommandait-le-passage-en-force.html

 

 

XavierDarcos
Si seulement nous avions écouté Darcos! A mesure que se précise la menace d’une radicalisation, il commence à se murmurer, à droite, que l’ex-ministre du Travail avait peut-être raison.
 
Avant d’être viré du gouvernement en mars 2010, il avait adressé au chef de L’Etat une «note stratégique» expliquant, en substance, qu’il fallait que la réforme des retraites soit bouclée avant la rentrée universitaire de l’automne.
 
Tandis que Raymond Soubie, conseiller social de Nicolas Sarkozy, plaidait pour que l’exécutif laisse à la concertation le temps de se déployer, Xavier Darcos recommandait le passage en force: à quoi bon négocier cinq ou six mois de plus, faisait-il valoir, puisque les syndicats finiront toujours par accuser le gouvernement de «passer en force».
 
Pour l’éphémère ministre du Travail, la réforme, prête au printemps, devait être discutée et votée en session extraordinaire. A l’Assemblée nationale dès juillet et au Sénat avant la mi-septembre. Ainsi, la majorité se mettait à l’abri d’une jonction avec d’éventuelles mobilisations automnales de la jeunesse.
 
13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 16:15

2010-5851.jpg

 

In Libération

 

Avec 25% de manifestants de plus que le 23 octobre, la mobilisation contre la réforme des retraites, gonflée par les lycéens et les étudiants, monte d’un cran.

 

Nicolas Sarkozy est un homme heureux. Lui qui jauge la grandeur d’une réforme à la taille des cortèges, sait depuis hier soir que son projet sur les retraites a pris une importance exceptionnelle dans le cœur des Français… Au point de mettre en danger, pour la première fois depuis le début du mouvement, l’existence même de la réforme.

 

Car hier, la mobilisation - quatrième journée d’action en cinq semaines - a battu tous les records : 1 230 000 manifestants en France selon la police, 3,5 millions selon les syndicats. Soit plus de 15% par rapport au 23 septembre, dernière action organisée en semaine. «Historique», déclarait Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, au départ du cortège parisien. «Surtout après le vote par le Sénat des principales mesures du projet.»«La plus grosse journée depuis le début du processus», estimait de son côté Jean-Claude Mailly, responsable de Force ouvrière. Même la police reconnaissait une progression de 23% du nombre de manifestants en France par rapport au 23 septembre. A Paris, elle est allée jusqu’à concéder une hausse de 37%(89 000 contre 65 000).

 

Un «saut» dans le mouvement dû en partie aux jeunes, évalués par l’Unef à près de 150 000 (lycéens et étudiants) sur l’ensemble du territoire. Dans la capitale, ils étaient plusieurs milliers dans le cortège, venus pour certains de banlieue, manifestant derrière l’Unef ou sous la bannière de leur lycée. «Non au départ à 62 ans»,«non à la réforme», scandaient les jeunes, dont certains s’inquiétaient aussi de leur insertion professionnelle. «Avant de savoir s’il faut partir plus tard, il faudrait déjà que nous puissions commencer à travailler», expliquait un étudiant.

 

Mais, c’est la présence toujours massive des salariés qui a fait de la journée d’hier un succès de mobilisation. Public, privé, les bataillons syndicaux étaient encore impressionnants. Quant aux arrêts de travail, ils étaient en augmentation chez les fonctionnaires territoriaux (16,12% de grévistes contre 15,75% par rapport au 23 septembre ) et chez les hospitaliers (14,15% contre 12,54%). A la SNCF, le niveau était aussi en progression, à 40,4% (+3,3 points). Seuls les agents de l’Etat ont connu une légère baisse (21,22% contre 21,44%). Onze raffineries sur douze étaient également touchées par des arrêts de travail, et trois d’entre elles ont entamé hier des procédures d’arrêt de la production.

 

«Nasse».

Forts de ce succès, les responsables de confédérations ont répété leurs exigences : «Le gouvernement doit reconnaître qu’il est dans une impasse et qu’il doit négocier», a déclaré Bernard Thibault. «Dans n’importe quel pays démocratique, et face à une telle mobilisation, la réforme serait remise sur la table», s’est indigné son homologue de la CFDT, François Chérèque. Et d’estimer tous deux que «rien n’est plié», alors même que le Sénat doit adopter le projet de loi en fin de semaine. «On a vu des textes votés par le Parlement, et dont les décrets d’application n’ont jamais été publiés», a rappelé Thibault. Nombre de dirigeants syndicaux expliquaient également l’importance de la mobilisation par l’intransigeance du pouvoir, qui a tenté de couper l’herbe sous les pieds des manifestants en accélérant le débat au Sénat. «Le gouvernement est dans la nasse, il est en train de se faire piéger par un mouvement qu’il n’estimait pas aussi déterminé, explique un autre responsable syndical. Ils sont d’autant plus mal qu’ils n’ont plus rien à lâcher sur le fond de la réforme».

 

En témoigne la fin de non-recevoir adressée par le Premier ministre aux manifestants, lors de son intervention hier à l’Assemblée : «Personne ne reviendra sur le recul de l’âge légal à 62 ans, car serait une folie économique et une catastrophe sociale.»A gauche, on renvoyait l’homme dans ses cordes : «Au lieu de considérer que c’est toujours la faute des autres, de ses prédécesseurs, des Français, des syndicats, de l’opposition, [François Fillon] devrait plutôt se poser la question de savoir ce qui crée ce sentiment d’affrontement entre un pays et son gouvernement, si ce n’est pas plutôt sa réforme», a déclaré, hier, Martine Aubry.

 

débattre.

Les confédérations, qui doivent se revoir demain, misent maintenant sur la journée de samedi, où elles appellent à nouveau l’ensemble des Français à descendre dans la rue. A Toulouse (140 000 manifestants selon les syndicats), une nouvelle journée de mobilisation a été décidée pour demain. Sur le front des grèves, les salariés devraient se prononcer ce matin et dans le cadre d’assemblées générales. Tout comme les étudiants et les lycéens, qui doivent débattre de la suite du mouvement. Quant au gouvernement, il ne lui reste plus qu’à espérer que le mouvement n’entre pas, à partir d’aujourd’hui, dans une dynamique que plus grand monde ne contrôle.

13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 15:08
12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 22:38
12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 22:13

In Le Monde

 

C03-24A l'exception de Marseille où les statistiques de manifestants continuent, selon les sources, de varier du simple au décuple, il ne devrait pas y avoir, cette fois-ci, de polémiques trop vives sur les chiffrages des défilés du 12 octobre. En début d'après-midi, le ministère de l'intérieur et les syndicats s'accordaient sur une participation en hausse pour cette quatrième journée d'action contre la réforme des retraites depuis la rentrée.

 

"La participation est légèrement plus forte que celle du 2 octobre", a concédé, à la mi-journée, le ministère de l'intérieur, qui a relevé aussi "la forte présence de lycéens", ce qui ne manquera pas de préoccuper le gouvernement. Les principaux leaders syndicaux ont salué l'amplification de la mobilisation : c'est "la plus forte journée qu'on ait faite", ont-ils tous observé pointant, ici et là, les records de Rennes (entre 22 000 et 60 000 manifestants), Toulouse (entre 30 000 et 145 000) et Marseille (entre 24 500 et 230 000).

 

"On va vraisemblablement dépasser les trois millions de manifestants", a indiqué Jean-Claude Mailly (FO). La CGT et la CFDT ont fait état d'une participation en hausse de quelque 20 %, ce qui porterait, selon elles, le nombre total de manifestants à près de 3,5 millions de personnes.

 

Comme l'a fait observer Alain Olive (UNSA) au départ d'une manifestation parisienne particulièrement fournie (89 000 personnes selon la préfecture de police et 330 000 selon les syndicats), l'accélération du calendrier parlementaire, avec l'adoption au Sénat des deux articles du projet de loi relevant les bornes d'âge de la retraite de 60-65 ans à 62-67 ans, "n'a provoqué ni découragement ni lassitude".

 

"Le gouvernement est dans l'impasse. Le sentiment de l'injustice de la réforme et son impopularité ne font que croître", s'est exclamé François Chérèque (CFDT), tandis que le secrétaire général de la CGT saluait "la détermination et un large engagement de tous les salariés". "La CGT va continuer à mobiliser", a ajouté Bernard Thibault en précisant que les grèves reconductibles constituaient l'une des modalités possibles d'action dans les jours prochains.

Le premier ministre, François Fillon, a exclu mardi toute nouvelle concession et redit que le gouvernement était "décidé à mener à son terme la réforme"

 

La suite...

12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 22:05
Dans la manifestation contre la réforme des retraites, à Paris le 12 octobre. 

Dans la manifestation contre la réforme des retraites, à Paris le 12 octobre. (Photo Marie Piquemal)

 

Ils sont bien là ce mardi, présents aux quatre coins du cortège parisien, motivés plus que jamais pour s'opposer à la réforme des retraites, et rappeler au gouvernement que «oui, les retraites, c'est une affaire de jeunes.»

 

Il a cette affiche collée dans le dos qui interpelle: «Né en 1987, en grève pour ne pas rester au travail jusqu'à ce que mort s'en suive». A 22 ans, il cumule: «Je suis jeune et cheminot. Et quoiqu'en dise le gouvernement, la réforme, je suis concerné par tous les bouts».

 

Le regard dans le vague, il raconte: «La SNCF n'a pas déclaré mes quatre années d'apprentissage à la caisse de retraite, ça ne compte pas dans le calcul de mes annuités alors que j'ai commencé à travailler à 16 ans... Et puis, y a bien plus que le problème des retraites, y a tout le reste. Je me suis pété le dos en portant des ressorts de wagon, je sais très bien que je ne tiendrai pas longtemps, j'ai déjà mal et je galère pour le faire reconnaître comme maladie professionnelle.» Inarrêtable, il ajoute «pour que ce soit bien clair»: «Oui, j'ai 22 ans et oui je suis déjà désabusé par le travail. Et non, je ne suis pas syndiqué.»

«Dès qu'on fait quelque chose, on nous dit qu'on est violents»"
11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 18:50

 

 

 

Jeunes_et_retraites.jpg

 

 

Jeunes : qui manipule qui ?

 

On a beaucoup évoqué la semaine dernière dans cette revue de presse, la crainte du pouvoir de voir les jeunes se joindre massivement au mouvement social sur les retraites. Nicolas Sarkozy confie volontiers à ses interlocuteurs que c’est ce qu’il craint le plus car il ne peut le maîtriser. La crainte est double. D’abord, parce que selon le mot d’un conseiller ministériel il y a quelques temps “

  

 

"Moi, je veux rappeler que manifester sur la voie publique c'est dangereux" a cru bon de rappeler Luc Chatel la semaine dernière. Raymond Soubie, le conseiller social de Nicolas Sarkozy (et vrai pilote de la réforme) a de son côté évoqué le risque de manipulation des syndicats qui appelleraient les jeunes à manifester. Les parents d’élèves de la PEEP dénoncent pour leur part “l’instrumentalisation des jeunes”. Une accumulation de mises en garde qui font se demander de quel côté est la manipulation.

 
Et d’ailleurs Les jeunes sont-ils “manipulables” ? D’abord c’est surestimer le pouvoir d’influence des enseignants. Ensuite, c’est finalement assez injurieux à l’égard des jeunes que de penser qu’ils ne sont pas capables de développer une pensée autonome alors que par ailleurs on parle du lycée comme d’un lieu de formation du citoyen. Certes le sujet de la retraite peut leur sembler très lointain, mais ce mouvement social (comme c’est très souvent le cas…) agrège de nombreux motifs de mécontentement et d’angoisse qui parlent aux jeunes. Comme par exemple, l’entrée dans la vie active, la précarité, le chômage. Autant de raisons qui peuvent conduire éventuellement à une cristallisation et une radicalisation du mouvement. 

 

La suite...

 

11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 18:41

In Rue89

 

Selon Henri Vacquin, spécialiste des conflits sociaux, la mobilisation est plus proche de Mai 68 que de décembre 95. Entretien.

  

 

« Vieux con » de la gauche, comme il se surnomme, Henri Vacquin, 71 ans, analyse la dynamique du mouvement social en cours qui pose, selon lui, une « question sociétale ».

Plus proche de Mai 68 que de décembre 95, la contestation dépasse l'enjeu visible de la réforme des retraites. Grand entretien.

 

Rue89 : Les grandes confédérations syndicales ont lancé un mouvement de grèves reconductibles. Elles ont cédé à la pression de la base ?

Henri Vacquin : Essayons d'abord de situer le cadre. Les retraites, en soi, sont plus un prétexte et un symptôme lourd d'autre chose.

Dans ce conflit, on est dans une conjoncture plus large. La question de l'âge du départ à la retraite n'est pas nouvelle : souvenons-nous de ceux qui avaient des activités pénibles, à partir de 50-55 ans, dans la sidérurgie des années 80. Il y avait déjà de fortes disparités. Le fond du problème n'est donc pas l'âge de la retraite.

Le problème est pour les jeunes de moins de 25 ans qui sont au chômage et les plus de 55 ans qui sont poussés vers la sortie (cette année, il y a eu 350 000 licenciements conventionnels).

En fait, on a une majorité de l'opinion qui est pour la réforme, mais cette majorité la considère aussi comme injuste.

A réduire la réforme au problème financier du système ou au couperet de l'âge, on est à côté de la plaque… Le sujet, c'est l'emploi et la manière de le gérer depuis trente ans, comme la principale variable d'ajustement des entreprises. Les retraites servent de prétexte à la formulation de la colère.

Or, cela ne peut pas être dissocié de :

  • la crise de 2008, où rien n'a changé depuis ;
  • la décrédibilisation de la politique ;
  • les affaires en cours − Bettencourt-Woerth, etc.

C'est une colère à l'égard d'une forme d'ultra-libéralisme. On a une situation compliquée, très imprévisible et perverse : on crie contre les 65 ans, mais on est en fait dans le discrédit de l'ultra-libéralisme. La mutation du travail a été vécu dans un certain fatalisme et les affaires réveillent une colère morale.

« Raymond Soubie a sous-estimé ce mouvement »

Comment gérer cette « colère » du côté des syndicats ?

Après la manif du 24 juin, c'était quitte ou double. Les syndicats voulaient franchir le cap du mois d'août où un conflit social peut tranquillement s'enliser. Ils y sont parvenus en le rendant populaire. Dès le 7 septembre, ils étaient à nouveau dans la rue, alors que d'habitude, les manifs ont plutôt lieu en octobre.

Aujourd'hui, ce n'est plus une succession de manifs, mais un mouvement social qui est en cours, avec un ancrage populaire dans les régions.

Raymond Soubie [le conseiller social de l'Elysée, ndlr] et les autres ont sous-estimé ce mouvement. Leur position à tous (syndicats et gouvernement) est difficile, car il faut trouver une sortie à la colère.

« L'opinion est la clef de tout conflit »

Est-ce différent de décembre 1995 contre le plan Juppé ?

La donne est différente, pour plusieurs raisons :

  • l'unité syndicale existe, sous la pression de l'opinion ;
  • Soubie ne pourra pas jouer, comme d'autres l'ont fait avant lui − on se souvient de Nicole Notat sur les retraites −, sur une division CGT/CFDT.

Ce dernier point est capital, car les liens sont très forts entre les deux états-majors, ils ont porté ensemble la recomposition syndicale. Ils sont très liés.

Maintenant, quels sont les comportements de l'opinion ? C'est la clef de tout conflit. Elle est favorable au mouvement. Pourquoi ? Il y a une colère autour des injustices vécues dans le partage des efforts qui n'est pas satisfait.

 

On ne peut pas exclure une radicalisation du mouvement, car il est porté par une colère peu explicite mais profonde.

L'actualité joue un rôle dans cette colère...

 

La suite...

10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 19:03

In Guidedumanifestant

 

 

En avril 2005, alors que les gouvernements s’étaient installés dans une habitude législative et policière ayant pour conséquence et parfois pour finalité la répression de nombreuses formes d’expression collective, le Syndicat de la Magistrature, fidèle à sa tradition d’accompagnement des luttes et des revendications du mouvement social, rédigeait son premier «Guide du manifestant arrêté».

 

Depuis, la situation s’est aggravée sur tous les fronts : interpellation de très nombreux lycéens manifestant contre le CPE en 2006, intimidations constantes contre les faucheurs d’O.G.M. ou les militants «anti-pub», projet de fichage généralisé des figures de la contestation, renvoi en correctionnelle de ceux qui refusent d’alimenter le fichier des empreintes génétiques, incidents extrêmement préoccupants survenus lors d’une manifestation à Montreuil, décret contre les cagoules et maintenant, loi contre les bandes...

 

La remise à jour et l’édition d’un nouveau «Guide du manifestant arrêté» était donc d’impérieuse nécessité. Plus précis, bénéficiant d’une visibilité plus large sur la toile, le présent guide n’a toutefois pas pour vocation à se substituer aux conseils des professionnels du droit intervenant dans le cadre de la procédure pénale.

 

Il n’a d’autre ambition que d’exposer les droits et devoirs des citoyens et de la puissance publique dans l’une des expressions majeures de la démocratie que constitue la manifestation, de rappeler l’impérative conciliation des nécessités de l’ordre public et du droit constitutionnel des citoyens à la sûreté contre les incursions de l’administration et par-dessus tout, de mettre chacun en garde contre les conséquences désastreuses d’une forme contemporaine de pénalisation de la contestation.

 

Le site

 

 

 

10-10-2010-19-07-35.jpg

9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 16:54

2010 02942In Libération

 

Sept Français sur dix (71%) estiment justifié le mouvement social de mardi contre la réforme des retraites, indique un sondage Ifop pour Sud-Ouest Dimanche selon lequel le soutien de l'opinion «gagne en fermeté», 42% jugeant la grogne «tout à fait justifiée».

«La légitimité accordée aux manifestations demeure à la fois très élevée et stable», 71% des personnes interrogées jugeant le mouvement «justifié». Soit un score au même niveau que ceux mesurés par l'Ifop avant les précédentes journées de mobilisation (70% soutenaient les manifestations du 7 et 23 septembre), commente l'institut.

Mais, «dans un contexte où le mouvement se radicalise avec les appels à une grève reconductible (...), le soutien de l'opinion gagne en fermeté», la part des Français considérant le mouvement «tout à fait justifié» s'accroissant très fortement (42%, +9 points en un mois).

L'Ifop note également que les femmes «soutiennent davantage la mobilisation que les hommes (75% contre 67%), ce qui s'explique sans doute par la polarisation du débat ces jours derniers sur la question de la retraite pour les mères ayant interrompu leur carrière».

Les 18-24 ans très remontés

A l'instar des précédentes enquêtes, les plus jeunes soutiennent très massivement la protestation (84% des 18 à 24 ans) alors que les plus âgés apparaissent plus partagés (55% des plus de 65 ans et plus soutiennent le mouvement).

 

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