Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Envoyez vos mails à

 

sauvons.lecole@laposte.net

  

Recherche

Pour voir tous les articles...

Vous ne voyez sur cette page
qu'un article.

Pour voir TOUS les articles
c'est
ici !

ou revenir à la page d'accueil

19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 21:16

 

In Marianne2

 

Retraites : la réforme de trop pour les Français

 

Mépris vous avez dit mépris ?

 

 •    Oui, mépris des partenaires sociaux d'abord lorsqu’on les convie à une négociation où la marge est faible et clairement indiquée d’emblée (voir Marianne2 pour un exemple récent). 

 


    •    Mépris lorsque l’on prend les Français pour des enfants ou pire des imbéciles : quand une réforme est contestée, le gouvernement indique systématiquement que c’est parce que la réforme n’a pas été assez expliquée. Comme si entre être totalement d’accord et ne rien avoir compris (méprisant, n’est-ce pas), il n’y avait pas de place pour une quelconque divergence…

 


    •    Mépris lorsque le gouvernement protège et favorise ses amis du Fouquet’s et explique dans le même temps que nous devons tous travailler plus longtemps pour, sûrement, gagner moins en fin de compte.


    •    Mépris lorsque le droit de manifestation est considéré verbalement comme noble par le gouvernement,

 mais qu’en même temps celui-ci indique qu’aucun effet de bord ne sera toléré (blocage des lycées, des transports, des raffineries…) et envoie les CRS contre des jeunes pourtant calmes.

 


    •    Mépris lorsque les étudiants sont jugés trop jeunes pour comprendre quoi que ce soit des enjeux actuels, et sont « forcément manipulés ». Ce sont pourtant des citoyens comme les autres, ce ne sont pas des imbéciles non plus !

 


    •    Mépris lorsque le décompte des manifestants par les préfectures est 10 fois moindre que celui des organisations syndicales ( ce qui n’est jamais arrivé avant, le rapport entre les deux chiffres étant toujours inférieur à 3). 

 


    •    Mépris lorsque le gouvernement dit que la situation est calme, mais que les journaux prouvent le contraire

 


    •    Mépris lorsque le gouvernement déclare qu’il n’y a pas de pénurie de carburant, mais que tout le monde (ou presque) constate que c’est impossible d’obtenir une goutte de ce précieux liquide. 

 


    •    Mépris lorsque 70 % des Français sont contre une réforme et que le gouvernement ne bouge pas. 

 
    •    Enfin, mépris des sénateurs qui, au même moment qu’il votent notre retraite, ont tout fait pour écarter la leur de la réforme…  De qui se moque-t-on ? Quelle crédibilité ont encore ces gens ?

Pourquoi tout ce mépris ? Simplement parce qu’un homme, le président, usé dans les sondages (23 % d’opinions positives) et auprès de ses électeurs, veut, coûte que coûte, montrer qu’il a raison. Mais qu’il ne se méprenne pas, qu’il gagne ou qu’il perde n’a finalement que peu d’importance, le pays sera perdant dans les deux cas. L’UMP pourra faire une croix sur la prochaine élection. La tension sociale sera à son comble au moment où les DRH des grandes entreprises commencent à le craindre. C’est des décennies de compromis sociaux qui seront détruits en un instant, relançant par la même occasion une lutte des classes que les partis politiques avaient réussis à nous faire oublier. Ainsi, la France, grâce à l’autisme et à l'intransigeance maladive de Sarkozy, revient vers une lutte des classes proches de celle du 19e siècle. Ça, c’est de la politique ! Sarkozy laissera une trace dans l’histoire de France mais je vous fiche mon billet que ce ne sera pas à son avantage…

 

Le début....

19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 21:07

Les renseignements généraux s’étaient toujours tenus bien en deçà du seuil des 20.000 concernant le nombre de manifestants mobilisés à Clermont pour défendre les retraites.

Ce pas a été franchi aujourd’hui, avec 21.000 personnes ayant soudain acquis la capacité de se rendre visibles. Reste à savoir si ces chiffres seront maintenus...

Les syndicats annoncent 51.000 manifestants.

L’AG départementale des personnels de l’Education Nationale a voté la reconduction, jusqu’à la veille des vacances de la Toussaint.

 

Elle condamne les répressions administratives et policières qui s’exercent ou pourraient s’exercer à l’encontre des lycéens.

 

Rendez-vous :

- jeudi 21 octobre à 9h : devant le tribunal prud’homal : manifestation pour défendre des salariés poursuivis pour activité syndicale.

- jeudi 21 octobre à 14h : manifestation devant le rectorat sur les questions de retraite et de budget dans l’Education Nationale.

D’autres rendez-vous seront diffusés dans les réseaux syndicaux.

19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 20:43

P1000243.JPG

 

In Rue89

 

Directrice de recherches en science politique au Cevipof, à Sciences Po, Anne Muxel décrypte pour Rue89 la montée de la mobilisation chez les jeunes en général et chez les lycéens en particulier. Politisation, instrumentalisation, violence, influence… : l'auteure de « Avoir 20 ans en politique » (éd. du Seuil, 2010) balaye les questions que posent cette mobilisation contre la réforme des retraites.

 

Comment analysez-vous l'émergence de ce nouveau mouvement lycéen ?

Il vaut mieux parler de mobilisation que de mouvement structuré. La question de la réforme des retraites est venue amplifier encore la grande inquiétude ressentie par les jeunes face à leur avenir professionnel immédiat, puisque les jeunes connaissent de plus en plus de difficultés pour entrer dans la vie sociale adulte.

La perspective que l'autre bout de leur vie professionnelle -qui n'est certes pas dans une temporalité immédiate- serait elle aussi moins favorable que pour les générations précédentes a renforcé cette inquiétude.

« Une jeunesse mobilisée contre Sarkozy »

Les lycéens manifestent-ils contre la réforme des retraites ou quelque chose de plus large ?

C'est la jeunesse scolarisée qui manifeste, pas la jeunesse au travail. C'est une jeunesse que l'on sait davantage orientée à gauche qu'à droite, une jeunesse qui se mobilise contre ce gouvernement de droite et contre Nicolas Sarkozy.

Les discours sécuritaires et les affaires politiques de cet été ont accru l'antisarkozysme, qui est partagé par une large partie de la jeunesse scolarisée. Cette mobilisation sert aussi de prétexte pour exprimer une exaspération, une volonté de changement.

C'est donc aussi un mouvement politique…

La protestation politique est devenue un outil d'expression démocratique très familier pour les jeunes depuis une vingtaine en France.

A l'occasion de toutes les réformes du système éducatif, le mouvement lycéen et étudiant est toujours descendu dans la rue et a souvent obtenu gain de cause, quels que soient les gouvernement, de droite comme de gauche. Il y a aussi ce côté rituel et initiatique de leur entrée en politique, même si cela ne se fait pas dans un cadre structuré.

« Ils ne sont pas instrumentalisés »

Les lycéens sont-ils, selon vous, instrumentalisés ou agissent-ils de manière autonome ?

Contrairement à ce qui est dit, je ne pense pas qu'ils soient instrumentalisés. Dès qu'ils s'expriment en politique, dès qu'ils s'engagent, dès qu'ils manifestent, les jeunes sont depuis toujours soupçonnés d'être manipulés ou récupérés.

Mais il y a évidemment des forces politiques qui ont tout intérêt à voir les jeunes dans la rue, comme aujourd'hui l'opposition et les syndicats, car ils donnent une très forte visibilité à la contestation, par leur disponibilité et leur énergie contestataire.

On a tendance à ne pas vouloir reconnaître que des jeunes soient déjà en prise avec la société. Toutes les études sur la socialisation politique montrent que c'est tout au long de l'enfance et de la jeunesse que se construisent les choix et les opinions politiques. Sans compter que la plupart vont certainement voter en 2012.

C'est renvoyer à la jeunesse une image extrêmement négative d'elle-même que de la considérer comme dépendante. Il faut entendre cette contestation, tout le monde y a intérêt.

 

La suite...

19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 17:22

19-10-2010 17-22-03 

19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 07:42

P1000230.JPG

 

In NouvelObs

 

Alors que la tension est montée d'un cran lundi, les syndicats appellent les salariés à se mobiliser contre le projet de réforme des retraites pour la sixième fois depuis la rentrée.

 

Pour la sixième fois depuis la rentrée, les syndicats appellent les salariés à se mobiliser largement mardi 19 octobre contre la réforme des retraites, alors que la tension est montée d'un cran lundi avec des stations-service à sec et des incidents lors de rassemblements lycéens.

L'examen du texte se poursuit au Sénat avec un vote envisagé plutôt jeudi soir que mercredi comme initialement prévu. Lundi, Nicolas Sarkozy a affirmé que cette réforme était "essentielle" et que la France la mettrait "en œuvre".

Dans la matinée, il avait présidé une réunion à l'Elysée.

Des mouvements de grève et 266 manifestations sont prévus mardi partout en France. A Paris, le défilé partira à 13h0 de la place d'Italie en direction des Invalides en présence de tous les leaders syndicaux.

La précédente journée interprofessionnelle, le 12 octobre, avait connu une mobilisation record, la police comptant 1,23 million de manifestants, les syndicats 3,5 millions.

 

Approbation de l'opinion publique

La mobilisation recueille toujours l'approbation de l'opinion publique. Lundi, dans un sondage CSA, 71% des Français exprimaient soutien et sympathie à la journée de mardi.

 

La suite...

18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 18:52

 

In Alternatives Economiques

 

Contrairement à ce que prétend le gouvernement, il existe d'autres choix pour sauver les retraites que d'avaler la potion amère et injuste du bon docteur Woerth. A condition d'accepter l'augmentation des prélèvements obligatoires.

 

 

Chronique du 11 octobre sur Radio Nova

 

Alternatives économiques est né il y a trente ans, en 1980, en réaction au slogan There is no alternative, "TINA", de Margaret Thatcher, première ministre ultralibérale du Royaume-Uni. Notre projet était alors, et il l'est encore, de montrer que dans une situation donnée, il existe au contraire toujours des alternatives. Trente ans après les choses ont beaucoup changé, mais Nicolas Sarkozy nous refait le coup du TINA : pour les retraites, il n'y aurait pas d'autre choix que d'avaler la potion amère préparée par le bon docteur Woerth.

 

Eric Woerth n'a certes pas inventé le déficit des retraites et l'allongement de l'espérance de vie… La crise a creusé en effet un déficit supplémentaire de l'ordre de 10 milliards d'euros dans le financement des régimes de retraites et nous sommes confrontés à une équation délicate à terme du fait de l'arrivée en retraite des générations nombreuses du baby boom et de l'allongement de l'espérance de vie. Mais personne ou presque ne conteste la nécessité d'adapter le système de retraites à cette nouvelle donne, avec les décisions difficiles que cela implique nécessairement.

 

Ce qui pose problème ce sont les choix particuliers effectués par le gouvernement. Ils sont probablement les plus injustes qu'on puisse imaginer. La hausse de l'âge minimal de départ de 60 à 62 ans revient à s'en prendre en priorité à ceux qui ont commencé à travailler tôt : celui qui a démarré à 18 ans devra cotiser 44 ans contre 41,5 ans pour les autres. Alors que ce sont souvent eux qui occupent les métiers les plus pénibles… Quant au passage de 65 à 67 ans de l'âge de départ en retraite sans décote, il va toucher tous celles et ceux qui ont eu des carrières incomplètes pour cause d'arrêt momentané… Ils sont déjà très nombreux mais le seront encore plus dans le futur compte tenu de la précarisation du marché du travail. Enfin le refus de véritablement prendre en compte la pénibilité des tâches pénalise tous ceux, très nombreux là aussi, qui ont porté des charges lourdes, travaillé au chaud, au froid, dans le bruit ou encore de nuit… Tout ça pour ne pas toucher à un dogme sarkozien : ne pas augmenter les prélèvements obligatoires. Les accroître présenterait bien sûr également des inconvénients, mais ils seraient à coup sûr moindres que le paquet d'injustices que le gouvernement veut imposer.

 

La suite...

18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 18:36

In blog.LeMonde

 

photo-manif-retraites.1286807224.jpgOn peut tout dire de la réforme des retraites, sauf qu’elle est dictée par une contrainte démographique. Elle vise en réalité à réduire la part de la richesse nationale consacrée au financement public des pensions. Les chiffres officiels illustrent  ce dessein, que plusieurs responsables gouvernementaux ont d’ailleurs proclamé.

L’office statistique de la commission européenne, Eurostat vient à point d’actualiser ses projections. Celles-ci  indiquent la part de son PIB que chaque pays de l’Union consacre et devra consacrer au financement des pensions d’ici à 2060, pour faire face au surcoût dû au choc démographique.  france-cout-futur-des-retraites-en-du-pib-eurostat.1286886561.png

La France y apparaît en position très favorable.  C’est un des pays où le papy-boom sera le moins onéreux. Le surcoût n’y dépassera pas un dixième de point de PIB d’ici à 2025 ; et il atteindra un point à son apogée, en 2035, avant de diminuer progressivement jusqu’en 2060.

surcout-des-retraites-2010-2060-eurostat.1286808263.pngBref, le PIB français étant d’environ 2.000 milliards d’euros, le « choc démographique » proprement dit n’impose qu’une réforme d’ampleur dérisoire : de quoi financer un surcoût de 2 milliards d’euros d’ici 2020 et 20 milliards d’ici 2035. Le papy-boom est bien loin d’imposer la réforme en cours, dont l’ampleur  atteint 43,8 milliards d’euros à l’horizon 2018, dont 18,6 milliards pour les seules mesures d’âge, comme le rappelait Eric Woerth le 5 octobre, en la présentant  au Sénat.

Certes, la France est le pays d’Europe où le poids des retraites dans le PIB est aujourd’hui le plus lourd : 13,5% du PIB. Cette caractéristique n’est pas récente. Le coût des pensions atteignait déjà 13,5% du PIB français en 1996. taux-de-pauvrete-des-personnes-agees.1286808404.pngCette générosité garantit des revenus décents à  la plupart des retraités, de sorte que le taux de pauvreté des personnes âgées est en France un des plus bas du monde.

Mais cela ne semble pas devoir durer. Le faible impact du papy-boom sur les futures dépenses de retraites reflète les effets de la réforme engagée durant l’été 1993 par le gouvernement Balladur.  Ses principales dispositions, qui réduisent drastiquement le niveau des pensions, sont loin cout-des-retraites-en-du-pib-france.1286886229.pngd’avoir produit tous leurs effets. D’ici à 2030, le taux de remplacement du dernier salaire par la pension de retraite chutera de 62,3% aujourd’hui en moyenne à 52,9%. Cela correspond à un revenu amputé de 16%, contre 7% en moyenne dans les pays de l’OCDE, comme le rappelle un tout récent document de travail du FMI.

Pourquoi, dans ces conditions, le gouvernement veut-il à tout prix imposer sa réforme ? Il cherche sans aucun doute à réduire le déficit public en comprimant la dépense, alors que le déficit s’est creusé sous l’effet de la crise, par contraction des recettes . Le 3 mai dernier, sur France 2, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, avait tranquillement justifié l’argument de la peur  et l’opportunité à saisir :

« Il y a un sondage qui montre que 75% des Français craignent qu’un jour, la situation de la France rejoigne la situation de la Grèce. C’est cope.1286808658.jpgpeu plausible, parce que la situation de la Grèce est très particulière. Mais cela montre qu’il y a une inquiétude et que donc, les responsables politiques doivent saisir cette opportunité pour dire aux Français : ben voilà, donc si on veut éviter cette situation il faut qu’on fasse des efforts, tous. »

« Tous » ? Pas tout à fait, puisque le bouclier fiscal demeure, et surtout l’amendement Copé, qui exonère  les cessions de filiales d’impôt sur les plus values, et vient de coûter à l’Etat 20,5 milliards d’euros en deux  ans. Si l’on cherche vraiment à réduire le déficit public, peut-être pourrait-on commencer par abroger les plus injustifiables baisses d’impôts.

Le gouvernement sait bien pourquoi il veut d’abord réduire la dépense publique. Il espère ainsi augmenter la dépense privée - et les profits qui vont avec. En matière de retraites, la voie fut tracée il y a belle lurette. Dès 1993, un homme définit la stratégie, qu’il, expliqua ainsi :

«  L’encouragesoubie.1286808869.jpgment à la création, avec avantages fiscaux, de régimes de capitalisation, n’a pas à être présenté comme une solution, même partielle, à des régimes de répartition qui auraient échoué.  

«  Les fonds d’épargne-retraite auront toujours en France un rôle marginal et complémentaire. C’est uniquement si l’on pose ce principe que l’on aboutira à obtenir du législateur et des partenaires sociaux l’incitation à de vrais régimes de capitalisation favorisant l’épargne longue et les fonds propres des entreprises. »

Cet homme était Raymond Soubie. Il dirigeait alors un lobbying d’assureurs. Il est aujourd’hui conseiller de Nicolas Sarkozy pour les affaires sociales et, de toute évidence, il n’a pas perdu la main.

La suite...

18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 12:56

2010-0261.JPG

 

In NouvelObs

 

Alors que 261 lycées selon le ministère de l'Intérieur, 650 selon l'UNL, sont perturbés ce matin, des incidents, tournant parfois à l'affrontement entre jeunes et forces de l'ordre, sont signalés dans plusieurs villes.

 

Plusieurs blocages de lycées ont été signalés un peu partout en France lundi 18 octobre, pour protester contre la réforme des retraites.

Selon le ministère de l'Education nationale, à 9h, 261 lycées étaient "perturbés à des degrés divers", soit 6 % des 4.302 lycées de France. C'est un peu moins que vendredi à la même heure, où le ministère dénombrait 306 lycées perturbés. L'UNL, premier syndicat lycéen, a, elle, fait état de 650 lycées mobilisés, dont 400 bloqués.

Des incidents ont émaillé les blocages de lycées dans plusieurs villes, tournant parfois à l'affrontement entre jeunes et forces de l'ordre, notamment à Nanterre et Lyon, et donnant lieu à des interpellations.

 

Blocages de Paris à Nice

A Paris, une vingtaine de lycées (sur une centaine au total) étaient mobilisés, dont Charlemagne, Jean-Lurçat, Voltaire, Rabelais, Sophie-Germain, François-Villon, Fénelon, Camille-Sée, selon l'UNL, qui précise que des "AG (assemblées générales) ont lieu ou sont prévues dans beaucoup de lycées". "La priorité est mise sur la mobilisation de demain" mardi, nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a affirmé l'UNL.

Les portes du lycée Colbert à Paris (Xe) étaient également bloquées par des poubelles et des palettes. Turgot (IIIe) a été bloqué dès 8h, provoquant un important embouteillage place de la République, noeud de circulation important du centre de Paris.

Plus de la moitié des lycées de Seine-Saint-Denis, 36 sur 64, étaient bloqués lundi matin, ainsi que 4 collèges, confirmant un renforcement du mouvement, a-t-on appris auprès de la préfecture du département. En fin de matinée, on comptait 22 interpellations chez les lycéens selon la préfecture, qui précisait que "l'ambiance était plutôt tendue sur l'ensemble du département et le préfet très attentif à la situation".

 

Au lycée Doisneau, situé face au quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne), tous les accès étaient cadenassés et les professeurs étaient empêchés d'entrer, a expliqué par téléphone à l'AFP Julien Provost, lycéen, l'un des organisateurs du mouvement.

A Bordeaux, le prestigieux lycée Montaigne était bloqué lundi matin par des lycéens qui ont été rejoints par des étudiants. Un important dispositif policier a été déployé autour de cet établissement situé au centre-ville. D'autres établissements du centre-ville, comme le lycée Camille-Jullian, et de la rive droite de la Garonne ont également été perturbés. Quelque 800 lycéens, selon la police, ont ensuite manifesté en fin de matinée dans la ville.

Sur les réseaux sociaux, des élèves faisaient état de blocages de plusieurs établissements, comme Michelet à Nantes, Estienne-d'Orves à Nice ou Chevrollier à Angers, Alain-Fournier à Bourges.

 

Incidents, affrontements, et interpellations

Des incidents ont émaillé le blocage du lycée Joliot-Curie de Nanterre. Dès 8h, environ 300 élèves de ce lycée, toujours en pointe dans les mouvements sociaux, ont empêché les accès à l'établissement, tandis que les forces de l'ordre s'étaient positionnées derrière les grilles. Des parents et des élus se sont d'abord interposés entre eux et les élèves, mais après des pots de yaourt vides, des pierres ont vite été jetées sur les policiers, notamment par des jeunes cagoulés.

Peu avant 11h, cela avait tourné à l'affrontement. Tout le mobilier urbain alentour, des abribus, des cabines téléphoniques, a été détruit et les débris étaient utilisés par des jeunes comme projectiles sur des policiers et gendarmes. En face, les forces de l'ordre ont répliqué par des gaz lacrymogènes et des tirs de flash-ball. Il a été procédé à au moins une interpellation.

A Lagny, en Seine-et-Marne, un policier a été blessé par des jets de pierre. A Combs-la-Ville, dans le même département, des cocktails Molotov ont été lancés en direction des forces de l'ordre devant le lycée professionnel Jacques-Prévert lors d'un rassemblement de lycéens, a-t-on appris lundi de source policière. Devant ce même établissement, un inconnu a "exhibé un fusil en direction des forces de l'ordre" et au moment où les policiers ont voulu l'interpeller, l'homme s'est "noyé dans la foule avant de prendre la fuite". Sur l'ensemble du département de Seine-et-Marne, "2.800 lycéens" manifestants ont été recensés lundi en fin de matinée et les policiers ont procédé à "14 interpellations pour jets de projectiles sur les forces de l'ordre", a-t-on précisé de même source.

Des incidents ont également eu lieu aux alentours d'une "dizaine d'établissements" du Val-de-Marne, selon une source policière. A chaque fois, les forces de l'ordre ont été la cible de projectiles.

A Lyon, où des incidents se sont également produits la semaine passée dans le centre, "des groupes mobiles" de lycéens circulaient en cortège en début de matinée, "commettant des dégradations sur leur passage", dans les VIIe et VIIIe arrondissements, à la périphérie est de la ville, selon la préfecture du Rhône. "Un abribus a été brisé et un véhicule en stationnement endommagé", selon cette source. Quelque 300 lycéens manifestaient lundi matin dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon, certains commettant des dégradations, renversant des voitures, dont au moins une a été incendiée. Des CRS ont tenté de les disperser à l'aide de bombes lacrymogènes.

A Nice, la radio Virgin Cote-d'Azur a signalé des affrontements entre des lycéens et des policiers se déroulant depuis 10h. Une voiture aurait été brulée à Don Bosco, toujours selon la radio.

Treize lycéens ont été interpellés à Franqueville-Saint-Pierre, près de Rouen, à la suite de dégradations commises lundi matin, a-t-on appris auprès des gendarmes. Un abribus a été cassé, deux voitures retournées et des pierres lancées contre des véhicules de gendarmerie, a-t-on précisé de même source.

Dans l'Oise, neuf lycéens ont été interpellés  lundi matin après des dégradations en marge de manifestations, a-t-on appris auprès de la préfecture. Entre 1.500 et 1.700 lycéens ont manifesté dans le département et les forces de l'ordre ont procédé à des interpellations dans les communes de Méru et Chantilly, à la suite de bris de vitres sur des véhicules légers, a-t-on précisé de même source. Le rectorat d'Amiens a indiqué par ailleurs que quatre lycées ont été bloqués lundi matin dans l'académie.

A Mulhouse (Haut-Rhin), la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation d'environ 400 lycéens. Le cortège, dont les rangs ont grossi au fur et à mesure qu'il passait devant les différents lycées de la ville, a bloqué par endroits la circulation des trams. Deux voitures ont été dégradées, dont l'une légèrement, ainsi qu'un scooter.

Une autre manifestation d'environ 200 lycéens a également été dispersée par la police avec des gaz lacrymogènes à Montbéliard (Doubs). Trois personnes ont été interpellées, selon la police. Plusieurs personnes ont également été interpellées suite à des dégradations en marge de manifestations à Thionville et Forbach, où les lycéens étaient environ 500 à chaque fois.
En revanche, aucun incident particulier n'a été signalé dans les deux plus grandes villes de Lorraine : 1.000 à 1.500 lycéens ont défilé dans les rues de Metz et 400 à Nancy.

 

"Beaucoup plus d'étudiants dans les manifestations"

 

La suite...

17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 18:36

20101016-DSC_6028.jpg

 

In Le Monde

 

La journée de mobilisation du 16 octobre à Paris a rassemblé entre 50 000, selon la police, et 310 000 personnes, selon les syndicats. Entre République et Nation, syndicalistes, lycéens et simples salariés ont manifesté contre la réforme des retraites, conscients que les jours sont comptés : l'examen final par le Sénat aura lieu mercredi. Ils racontent les raisons de leurs mobilisations.

 

La suite...

17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 18:13

In Rue89

 

Les députés de la majorité ont discrètement écarté de la réforme leur propre système de retraite. Un système particulièrement avantageux, comme l'a expliqué notre blogueur Vincent Quivry. Une entourloupe parlementaire passée inaperçue le 9 septembre, lors des débats à l'Assemblée nationale. Enquête.

 

L'affaire s'est nouée le 9 septembre dernier, lors de la deuxième séance des débats de l'Assemblée nationale. Le député Verts François de Rugy soutient l'amendement 249 rectifié. Késaco ? Tout simplement, un article additionnel au projet de loi sur la réforme des retraites. Un texte très court qui prévoit la chose suivante :

« Le Gouvernement présente au Parlement, avant le 31 décembre 2010, un rapport établissant la situation des régimes spécifiques de retraite des membres du Gouvernement et des parlementaires et définissant les conditions d'un alignement rapide et effectif de la situation de leurs régimes spécifiques sur le régime général, visant notamment à un encadrement strict des pensions reversées, tant dans leurs possibilités de cumuls que dans leurs montants. »

La discussion est rapide, pas plus de six minutes (voir la vidéo).

 

La suite...


 









 



Information vérifiée sur le site de l’Assemblée Nationale, difficile à trouver puisqu’en 20ème page des amendements.





Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
Un étudiant
Un lycéen
Un parent d"élève
Un simple citoyen
Un chercheur
Un enseignant à l'université
Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
Un élu

Résultats

Visiteurs


 

Actuellement   
visiteur(s) sur le blog