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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 07:15
Communiqué FCPE

La FCPE, pour sa part, demande aux collectivités locales et à l’Etat que tous les enfants puissent être accueillis à l’Ecole maternelle, dès 2 ans, dès lors que leurs parents en font la demande.

 

Après le rapport Tabarot, le rapport Papon Martin, le lancement des jardins d’éveil par la secrétaire d’Etat à la famille, les déclarations de l’ancien ministre de l’Education nationale sur la maternelle, c’est au tour d’une députée UMP de Moselle de vouloir empêcher la scolarisation des enfants de moins de 3 ans à la maternelle.

La FCPE, pour sa part, demande aux collectivités locales et à l’Etat que tous les enfants puissent être accueillis à l’Ecole maternelle, dès 2 ans, dès lors que leurs parents en font la demande.

La proposition de loi de la députée prévoit de donner au maire toute latitude pour refuser l’inscription d’un enfant de deux ans à l’Ecole s’il « estime que les critères d’accueil ne sont pas adaptés à cet âge».

Sur quels critères pourra-t-il donc étayer sa décision ?

La FCPE rappelle d’ailleurs que la qualité de l’accueil dépend autant de la structure que de l’implication et de la qualification des adultes !
La FCPE rejette cette proposition de loi modifiant le code de l’éducation, qui, à terme, entraînerait la suppression de la scolarisation des enfants de moins de trois ans à l’école maternelle publique.

Alors que le gouvernement a fait de la lutte contre l’échec scolaire la priorité de sa politique éducative, cette proposition ressemble plus à un positionnement idéologique qu’à une amélioration des conditions de vie et des apprentissages des élèves et des jeunes enfants.

La FCPE rappelle que l’école dès deux ans est un des moyens pour atteindre cet objectif.
21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 07:10

In Libération

Pascal Besuelle. Cet enseignant et militant apprécié est accusé d’avoir frappé un policier lors d’une visite de Sarkozy à Saint-Lô.



Pascal Besuelle se tient droit, mains dans le dos : pose de footballeur dans une salle d’audience. Sa main gauche serre son poing droit à s’en faire blanchir les phalanges. Il n’a pas le physique d’un athlète, pourtant. Dodu, la sueur pointant le long des branches de ses lunettes, il inspire la bonhomie. La salle est comble. Les gendarmes laissent entrer le public au compte-gouttes. Du «jamais vu à Coutances» à en croire les gardiens de la paix en grande conversation à l’entrée. Dehors, drapeaux rouges et parvis noir de monde. Un bruit de haut-parleurs parvient parfois jusque dans la chaleur étouffante du palais de justice en ce 8 septembre.


Pascal Besuelle, à la barre : «Ce que je remets en cause, c’est la gestion de la sécurité dans la ville de Saint-Lô.» La présidente, Pascale Viaud, soupire : «La question n’est pas là.» Pour elle, c’est : Pascal Besuelle a-t-il frappé Daniel Vildey, policier, le 19 janvier lors de la manifestation à Saint-Lô (Manche) qui a valu son poste à un préfet ? Pascal Besuelle risque deux mois avec sursis et 700 euros de dommages et intérêts. Il nie tout. Après le procès, il dit qu’il savait que ce genre d’accusation pouvait arriver. «On est conscient des risques qu’on encourt.»


Pascal Besuelle est un enfant de Cherbourg. «Ville portuaire, ville ouvrière, assez peu sensible aux thèses politiques radicales.» Depuis 1977, les habitants votent socialiste. Père architecte qui ne lui dit pas ce qu’il vote, mais de tradition communiste. Enfant, sa grand-mère ancienne cheminote lui raconte les grèves de 1920 et 1936, il dit qu’elles appartiennent au «récit familial». On lui aurait inculqué «l’attention à l’autre, la solidarité, la remise en cause». Il aimait l’arsenal, les industries agroalimentaires. Tout a périclité. A l’arsenal, des «6 000 salariés en 1980», il n’en reste que «2 300 ou 2 400». Mais à l’en croire, la culture ouvrière perdure, «l’amour du travail bien fait et la capacité de très fortement se mobiliser».


Aujourd’hui, Besuelle vote NPA (Nouveau parti anticapitaliste) sans conviction :«pas assez unitaire». Il a été «stal» au lycée, à une époque où «c’était très en décalage», avant de virer «trotskiste» à la fac. Il milite alors pour les prisonniers de Long Kesh et contre la centrale nucléaire qui s’implante à La Hague. D’abord surveillant, il enseigne, à partir de 1985, le français et l’histoire. Son épouse aussi est prof (d’anglais). Ils se connaissent depuis leurs 17 ans, ont eu une fille qui vient d’entrer à Normale sup’, glisse-t-il. Fier ? Pas plus que ça. «On est surtout contents pour elle, c’est ce qu’elle voulait faire.»


En 1989, il obtient son Capes de prof d’histoire-géo en interne, pour «aider les élèves à se construire, c’est plus important que la discipline». D’ailleurs, il enseigne dans un collège pas évident. A l’audience, son principal, Jean-Michel Baudoin, décrit «quelqu’un qui sait pourquoi il est au collège des Provinces, dans un quartier en grande difficulté. Il participe à la commission de discipline qui a vocation à exclure les élèves. Il a toujours essayé d’éviter les exclusions tout en ayant un regard exigeant, non complaisant. Il cherche à responsabiliser les familles.» Ses collègues ou anciens supérieurs hiérarchiques (une dizaine de témoins au procès) dressent, face à la juge, un portrait dithyrambique : «sens de la négociation», «compétence», «sens de la responsabilité», «générosité». Lui, dit apprécier toujours autant son métier.


Sa notoriété dépasse largement le seul cadre des enseignants. En 2003, il s’est découvert un nouveau combat à travers une famille angolaise : les sans-papiers et les migrants. La famille n’a été régularisée que récemment, mais pendant ce temps il a construit, avec d’autres, une antenne de Réseau éducation sans frontières (RESF) et l’association Itinérance qui aide les réfugiés. Cherbourg est un port passager. Les ferries qui gagnent quotidiennement l’Angleterre ont attiré des migrants éparpillés sur la côte depuis la fermeture de Sangatte.


Lors de ses actions, il a rencontré des élus, comme le député-maire (PS) de Cherbourg, Bernard Cazeneuve, qui explique à la barre : «Je l’ai retrouvé lors de manifestations vives. Ce dont je me souviens, c’est que Pascal Besuelle temporisait toujours. Je l’ai vu constamment calmer les choses. C’est l’un des militants les plus respectés. Je veux redire que Pascal Besuelle est un homme exceptionnel.» Sur le banc, l’homme baisse la tête, regarde ses pieds comme un élève pris à copier sur son voisin.


Il écoute le récit de la dizaine de témoins en sa faveur. Ils relatent une journée pas comme les autres dans ce département où les habitants se plaisent à citer Tocqueville : «Une région violemment modérée.»

Ce 19 janvier, Nicolas Sarkozy s’imagine déjà adulé. En fait de bain de foule, plus de 3 000 bouches le sifflent. Il faut fermer les fenêtres pour que le discours soit audible. «On voulait que ces vœux soient brouillés. La communication est l’âme de la guerre aujourd’hui. Les médias étaient là. C’était plutôt réussi.» Pascal Besuelle est membre du service d’ordre. Il a la carrure. Il a l’expérience.


Mais la manif dégénère : «Forces de sécurité prêtes à charger», «flash-ball à bout portant», «grenades tirées à 5 mètres», dit le syndicaliste. Une vitrine vole en éclats. Des blessés. Nicolas Sarkozy, furieux, rentre à Paris. Il vire le préfet, vire le chef de la police. En y repensant, Pascal Besuelle trouve cette mutation «invraisemblable».


Le Président est déjà parti quand un jeune homme alcoolisé est interpellé, place du Champ-de-Mars. Coups de pieds et crachats sur la voiture de la BAC (brigade anticriminalité). Plusieurs syndicalistes tentent de parlementer. Un policier reçoit plusieurs coups, dont l’un très violent sur la tête avec la hampe d’un drapeau. Un syndicaliste est arrêté immédiatement, il avoue et bredouille des excuses. Mais pour le policier et sa collègue, il y avait un homme au chapeau marron. Les enquêteurs identifient Pascal Besuelle sur des photos repiquées sur un site militant. Il admet avoir été présent mais nie avoir frappé et précise que son chapeau était noir. Pour le procureur, il s’est laissé emporter. La collègue du policier dit le reconnaître formellement.


Après le procès, on lui demande s’il croit avoir été visé en tant que militant.«Ça c’est de la conjecture, je ne l’espère pas. Je ne peux pas l’affirmer»… et il s’en garde bien. Toutefois, Pascal Besuelle observe, un peu désolé, qu’il y a une «multiplication des cas d’incrimination» lors de manifestations. Mais «je ne suis pas un fan de la théorie du complot. Pourquoi ils l’ont fait ? Je ne sais pas. Ils l’ont fait. Mais franchement, que de temps perdu. Tout ce temps volé au mouvement social.» Délibéré mardi.

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 07:02
In Café Pédagogique



Vous dites que la droite est engagée dans une entreprise de destruction de l'école primaire. Qu'est ce qui vous permet de parler de destruction ?

 

Les nouveaux vieux programmes sont une régression incontestable, voulue, soutenue voire inspirée par les milieux les plus conservateurs, les plus réactionnaires que compte le paysage éducatif de notre pays. Le choix de la mécanique au nom du retour aux bases plutôt que l’intelligence au nom d’une vision de l’école émancipatrice et démocratique du futur est dramatique. On a détruit 40 ans d’efforts des enseignants au nom d’un échec supposé des réformes engagées depuis 1969. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de nier l’insuffisance des résultats, la faiblesse des acquis, les difficultés dans les écoles ghettoïsées. Il s’agit d’analyser les causes, de mettre en relation les résultats des élèves avec les pratiques qui les produisent au moins partiellement. Il aurait fallu observer et analyser, réguler, renforcer, revoir la formation des enseignants et les missions de l’encadrement. Comme je l’avais dit à un ministre passionné par le b-a ba, « quand le TGV éducatif en construction rencontre des difficultés, connaît des pannes, on ne le détruit pas pour mettre des diligences sur les rails, on fait appel à l’intelligence, on répare et on améliore… »

 

Peut on dire que la droite a construit une vision de l'Ecole et par suite un programme ?


 A voir la détermination des discours et des actes, ce qui me fait dire d’ailleurs que la droite fait preuve d’un certain courage, on pourrait penser qu’il y a une grande cohérence. Une grande cohérence au-delà de l’école, dans la destruction des services publics en général (la poste, la santé, les transports collectifs…). Une grande cohérence à l’intérieur du système éducatif pour imposer une pensée unique, opposée à la pédagogie, de manière autoritariste (voir le problème des désobéisseurs et le développement de l’autoritarisme de l’encadrement). Il s’agirait d’une volonté idéologique claire : la construction d’un système ultra libéral à l’américaine. En fait, ce sentiment est contesté par certains de mes amis, notamment par des historiens de l’éducation, qui pensent que ce qui prévaut est plutôt le pragmatisme, la communication, l’électoralisme qu’une volonté idéologique. Au moment où la crise redonne de l’importance au rôle de l’Etat, il est possible qu’il n’y ait pas de vision ultra libérale cohérente mais des opérations de « comm ». De plus, on ne peut parler ni de réforme ni de programme. Une réforme  se situe par rapport au progrès et à une mobilisation collective. En l’occurrence, il s’agit d’une somme de mesures régressives successives, parfois improvisées, jamais concertées…dont l’un des premiers objectifs est la recherche d’économies budgétaires. Nous sommes loin d’une grande ambition pour l’école

 

A propos du "retour en arrière". C'est toute une partie de la société, à gauche aussi, qui remet en question l'idée du progrès.  Etre progressiste aujourd'hui n'est ce pas revenir aux valeurs anciennes d'un monde "où l'homme avait sa place"... La modernité n'est elle pas à chercher dans la tradition, la décroissance ?

 

C’est vrai que la tendance existe chez certains intellectuels. Elle me paraît impossible pour l’éducation. Tout évolue autour de l’éducation, en particulier les savoirs, leur diffusion, les enfants et les jeunes eux-mêmes. Si l’on veut garantir la place de l’Homme, de l’Enfant dans les systèmes et la société, il faut faire le pari de l’éducabilité, de l’intelligence, de la pensée divergente, de l’apprendre à apprendre. Il faut faire confiance et permettre l’exercice de la responsabilité individuelle et collective. En cultivant le préjugé de la fatalité de l’échec (« vous voyez bien, on a tout  fait pour eux, même du soutien gratuit, et ça ne marche pas ! »), en laissant prospérer la théorie des dons, en privilégiant la mécanique, la mémoire, l’évaluationnite à cour terme, on ne garantit pas la place de l’Homme. On condamne les perdants, on forme des exécutants si possible obéissants, on donne le pouvoir sans partage aux experts… On est à l’opposé du progrès.

 

La gauche a-t-elle une part de responsabilité dans l'état actuel de l'Ecole et des débats sur l'Ecole ?

 

Sans aucun doute. Elle avait pris le bon chemin en 1981 avec Alain Savary, ses groupes de travail, ses réflexions, son éducation prioritaire (même si ce concept mérite aujourd’hui d’être revisité). Elle avait fait preuve d’un courage remarquable avec Lionel Jospin et sa grande loi d’orientation qui actait la rupture avec l’école de Jules Ferry et inscrivait l’école dans une perspective moderne, démocratique, généreuse : projet d’école, cycles, programmes ambitieux, 27ème heure, etc. Las, cet élan n’a pas été soutenu, accompagné, comme il l’aurait mérité. Une quantité de mesures nouvelles ont été prises ensuite sans jamais être référées aux principes fondamentaux de cette loi. L’élève au centre du système. Une révolution. Elle a été abandonnée, lâchée, balayée… y compris par ses auteurs et leurs amis. Les programmes électoraux de gauche de 2002 et 2007  en matière d’éducation ont été d’une faiblesse, d’une frilosité, d’une indigence rares. Lionel Jospin lui-même n’a jamais parlé de la loi qui porte son nom ! La gauche na rien dit quand le « grand débat Thélot » a facilité la mort de la loi Jospin. Elle a mené un combat exclusivement centré sur les suppressions de postes, sur les moyens, fuyant le débat idéologique et pédagogique.


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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 19:23

In C'est Classe

Après la brouille Darcos-Pécresse, voici la grande amitié Pécresse-Chatel. Pas moins de trois fois, lors de sa conférence de presse de rentrée, la ministre de l'Enseignement Supérieur a trouvé le moyen de placer: "avec Luc Chatel, nous travaillons la main dans la main". Histoire de souligner que grâce à la belle entente retrouvée, les crises et les tensions n'étaient plus qu'un lointain souvenir.


Les conférences de presse de rentrée des ministre sont des exercices obligés. Lorsqu'il, ou elle a quelque chose à annoncer, tout va bien. Sinon, c'est un casse tête: il faut trouver un "angle", un ton, éviter un bilan soporifique en égrenant la liste de ce qui a été fait et de ce qui reste à faire, accrocher les medias pour - dans l'idéal - passer à la télé, faire passer un "message". Mais lequel ?

Pour Luc Chatel, nouveau ministre de l'Education et toujours porte-parole du gouvernement, ça a été plutôt raté. Un dossier de presse bâclé, avec plusieurs grosses fautes d'orthographe - pour le ministre des profs, c'est plutôt gênant  -, et un message rassurant mais plat: continuer les réformes de son prédécesseur, mais dans une ambiance moins conflictuelle.


Jeudi dernier, Valérie Pécresse était plus à l'aise dans l'exercice - il faut dire que c'est sa troisième rentrée. Le dossier de presse est soigné, avec graphiques et tableaux de chiffres en couleurs, expressions importantes en gras. Le texte a manifestement été relu, sans fautes qui sautent aux yeux.


Reste le "message", largement dans l'autosatisfaction. La rentrée sera "sereine", a annoncé la ministre. Avec l'aplomb qui la caractérise, elle s'est félicitée que tout aille mieux: des crédits en hausse pour les universités, du mieux pour le logement étudiant, des primes pour les enseignants-chercheurs, un coût de la rentrée stable pour les étudiants - contrairement à ce qu'affirment leurs syndicats -, etc.

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 12:10
In Fluide Glacial

Un peu d'humour...






20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 11:02

In Le Monde

C'était la grande inconnue de la rentrée universitaire. Les étudiants seront-ils présents sur les campus après l'imposant mouvement universitaire de ce printemps ? Selon les prévisions d'inscriptions en première année collectées, au 11 septembre, par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, les universités résistent à la baisse tendancielle du nombre des étudiants. La ministre,
Valérie Pécresse, a confirmé cette tendance, jeudi 17 septembre, lors de sa conférence de presse de rentrée: après une baisse de 10 % depuis cinq ans, le nombre d'inscrits à l'université semble se stabiliser à – 0,5 %, hors instituts universitaires de technologie (IUT).

(...)

La dépense moyenne par étudiant, à l'université, est estimée cette année à 9 132 euros, contre 7 120 euros en 2006. Cette augmentation s'explique à la fois par la stabilisation des effectifs et par les efforts du gouvernement (150 millions d'euros supplémentaires dans le budget 2009, 170 millions issus du plan de relance).

Si ces données peuvent rassurer des universitaires à peine remis de la contestation du printemps, un dossier risque d'empoisonner les campus cet automne. L'actuelle mouture de la réforme de la formation des enseignants du primaire et du secondaire est rejetée par la majorité des universitaires.

L'article intégral

19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 20:10

In Parti-socialiste.fr

Rentrée universitaire 2009 : le Parti socialiste dénonce les mensonges de Valérie Pécresse Le 18 septembre 2009 Alors que le gouvernement se félicite de sa rentrée, il convient de rappeler quelques faits et de rectifier quelques approximations et mensonges.

Le taux d’échec en 1er cycle reste trop élevé, à 50%, avec toutes les inégalités sociales et tous les gaspillages qui en résultent. Contrairement aux affirmations de la ministre, l’encadrement des étudiants ne s’est pas amélioré. Il est resté stable à 20 étudiants par professeur, alors que la moyenne des pays de l’OCDE est à 15.

Les moyens nouveaux évoqués par Valérie PECRESSE ne correspondent pas à la réalité. Il est tout simplement faux d’affirmer que la dépense par étudiant a augmentée de près de 300 euros en trois ans. Les 1 300 000 étudiants à l’université doivent se demander où cet argent est passé.

L’essentiel des moyens nouveaux a été consacré à des dotations en capital, et pas des moyens disponibles tout de suite pour améliorer le fonctionnement des Universités. L’argent réellement utilisable de ces dotations correspond au mieux, chaque année, à 5% des sommes annoncées.
Pendant ce temps, les conditions de vie étudiante (santé, transports, logement) se dégradent : cette dégradation favorise l’échec et la ségrégation sociale, ce que ne peuvent masquer quelques opérations médiatiques.

À cause de cette politique, le nombre d’inscrits en université a baissé de 10 % en cinq ans, avec une désaffection importante pour les sciences fondamentales et les sciences humaines. Si ces tendances se confirment, la proportion des bacheliers continuant leurs études va continuer de baisser

C’est une catastrophe pour notre pays, que les mensonges du gouvernement ne parviennent pas à cacher. Le Parti socialiste demande d’urgence que l’Université et la recherche se voient attribuées les moyens nécessaires pour permettre à la France de regarder l’avenir avec confiance. Car c’est à l’Université que cet avenir se dessine.

Communiqué de Bertrand MONTHUBERT, Secrétaire national à la Recherche et à l’enseignement supérieur

18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 06:59

In Café Pédagogique



Un rapport européen relativise l'efficacité des évaluations standardisées pour les systèmes éducatifs

"Les outils d’évaluation ne doivent jamais être conçus comme des instruments techniques neutres, ils sont au service d’une vision de l’école". Rédigé par Nathalie Mons, maître de conférences à l’université de Grenoble II, spécialiste de l’analyse internationale des politiques éducatives, pour la Commission Européenne (Agence Eurydice), un rapport étudie les politiques européennes d’évaluation standardisée et leurs effets sur les acquis des élèves.

 

On sait qu'en France, les évaluations nationales se sont multipliées et certaines ont été fort mal accueillies l'année dernière, comme celle de CM2.  Celle-ci a été critiquée à la fois par des enseignants, entre autre sur son utilité et son efficacité et par des spécialistes qui dénonçaient son manque de scientificité. Elles ont pourtant été présentées par le ministère comme des outils de pilotage indispensables et elles sont maintenues cette année.

 

De son étude approfondie des politiques d'évaluation en Europe et dans les pays de l'OCDE, N. Mons tire plusieurs conclusions qui amènent à relativiser l'efficacité des politiques d'accountability.

La suite...

17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 07:43

In Café Pédagogique



Les bonnes fées rodent toujours autour de l'école maternelle. Après la vigoureuse résistance qui a endigué le danger des jardins d'éveil, elles se rappellent à elle. Ainsi la député UMP Marie-Jo Zimmermann,  membre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, a déposé une proposition de loi qui limite les conditions d'accueil des enfants de moins de trois ans en maternelle. " Les enfants qui ont atteint l’âge de deux ans au jour de la rentrée scolaire peuvent être admis dans les écoles et les classes maternelles dans la limite des places disponibles et si le maire estime que les conditions d’un accueil de qualité adapté à cet âge sont effectivement remplies". C'est pour le bien des enfants qu'on veut leur éviter l'école…

La proposition de loi

16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 15:02
In Le Monde 16/09/2009



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