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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 17:06
In Snuipp
 

dali-clock1Si le ministre reconnaît les difficultés posées par la mise en place des rythmes en maternelle, les réponses qu’il apporte aujourd’hui sont insuffisantes. Le SNUipp-FSU demande à nouveau l’ouverture de discussions.

 

Communiqué :

Ce lundi 11 novembre, nous avons découvert que des instructions ministérielles allaient être envoyées aux enseignants et aux collectivités locales pour répondre aux problèmes liés aux nouveaux rythmes en maternelle. Après le satisfécit de vendredi, le ministre reconnaîtrait-il enfin que tout n’irait pas sans difficulté ? Alors que depuis plusieurs mois le ministre répète à l’envi qu’il n’est pas le « ministre du périscolaire », voilà qu’il donne ses recommandations aux mairies sans même consulter en amont les représentants des enseignants.

 

Si le ministre avait ouvert le dialogue les professionnels que sont les enseignants de maternelle l’auraient informé de « l’importance des temps de sieste, de la transition scolaire et périscolaire, de la nécessité d’adapter les activités aux besoins de jeunes ou d’identifier les lieux et les adultes ». Ces préconisations sont au cœur de leur travail quotidien : le ministre ne répond donc pas au vrai problème. D’abord parce que bien souvent, la sieste n’est pas possible durant la pause méridienne faute de locaux et de personnels disponibles. Dans les écoles, les enseignants n’auront pas les moyens de faire vivre ces recommandations parce que, trop souvent, la mise en œuvre de la réforme en maternelle conduit à segmenter l’après-midi en deux temps, pris en charge dans un même lieu, par deux entités différentes, l’école et le secteur d’animation, aux missions et aux cultures différentes. Il y a là un facteur d’incompréhension et de perturbation pour les enfants et ce malgré toute l’attention portée par les enseignants et des autres personnels.

 

Le ministre ne répond pas aussi au fait que la réduction du temps scolaire de l’après-midi désorganise les enseignements, qui étaient jusque-là structurés autour des temps de sieste et de repos. En maternelle, l’après-midi offrait des temps privilégiés de travail en petits groupes pour notamment différencier l’enseignement ou permettre des séances de manipulations qui font sens notamment pour les plus fragiles. Dans bien des écoles, ces fonctionnements pédagogiques ne sont plus possibles. Or, si l’enjeu est bien les rythmes et la réussite scolaire, priorité doit être donnée à l’élaboration d’un temps scolaire adapté et cohérent pour répondre aux missions de l’école. Il est temps de s’interroger sur le choix du ministère d’uniformiser cette réforme selon un modèle conçu d’abord pour l’école élémentaire. Faudra-t-il attendre un nouveau rapport sur l’école maternelle pour se rendre compte des effets négatifs pour les élèves de cette énième déclinaison du processus de primarisation de la maternelle ?

 

On ne règlera pas le problème des modèles incohérents en maternelle en envoyant uniquement des instructions écrites dans les écoles. Au moment où le gouvernement affiche son intention de revitaliser la maternelle (cycle maternelle, scolarisation des tous petits, nouveaux programmes), conserver le cadre rigide actuel de la réforme serait une erreur préjudiciable. C’est pour cette raison que le SNUipp-FSU demande à nouveau l’ouverture de discussions pour étudier des organisations des rythmes adaptées à la maternelle en ouvrant par exemple la possibilité de déroger à la règle stricte des 9 demi- journées.

12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 13:14

  pas un rythme

In NouvelObs

 

Le mouvement commence ce mardi à Paris par une grève des agents municipaux. La cantine et les activités périscolaires sont perturbées dans 520 écoles.

Cantine et activités périscolaires perturbées dans plus de trois quarts des écoles parisiennes : les employés municipaux ont lancé mardi 12 novembre la fronde contre les rythmes scolaires, avant les enseignants et les parents mercredi et jeudi.

La Ville de Paris avait annoncé la semaine dernière que la cantine et les activités périscolaires pourraient être "fortement perturbées", avec une suspension dans 520 écoles sur les 663 que compte la capitale.

Dans 22 écoles, ces temps seront assurés de manière "dégradée" (type garderie). Dans 41 écoles, seuls certains temps périscolaires seront assurés. La situation devrait être normale dans 80 écoles, avait-elle estimé. La Ville de Paris fera un premier bilan en début d'après-midi.

"Ça demande une organisation !"

Les agents de la ville de Paris, mobilisés à l'appel des syndicats CGT et Unsa, réclament "les moyens adaptés" à l'exercice de leur métier. La mairie a demandé aux parents de récupérer "si possible" leurs enfants de 11h30 à 13h30, ainsi qu'à 15 heures.

L'école Kuss semble épargnée par le mouvement. A l'entrée, un panneau rouge annonce un "mouvement de grève chez les animateurs et les personnels de la ville de Paris" mais assure que "le service de restauration fonctionnera. Le temps de 15 heures à 16h30 reste ouvert."

A 11h30, quelques parents inquiets sont venus se renseigner. "La journée fonctionne normalement", leur répond un surveillant. "Il y a peut être un peu moins d'animateurs, c'est tout", dit-il. "Les enseignants se transforment en animateurs", explique Joris Pawlak, enseignant.

Sandrine Marsouin, mère d'un garçon de 9 ans, est confiante. "J'ai la chance de pouvoir m'organiser comme je veux car je travaille pour moi", dit-elle. Son fils "va rentrer pour déjeuner et revenir à l'école à 15 heures". "Ça demande une organisation ! Surtout quand on n'a pas de famille à Paris et que personne ne peut nous dépanner. En plus, il y a aujourd'hui et jeudi", ajoute Sandrine Marsouin.

Un "collectif de maires contre la réforme"

D'autres mobilisations (rassemblements, grèves...) contre l'application de la nouvelle semaine scolaire sont prévues mercredi et jeudi à l'appel de collectifs de parents et de plusieurs syndicats (enseignants, agents municipaux...) dont le SNUipp-FSU, première organisation syndicale dans le primaire.

A l'approche des municipales, l'UMP, qui a instauré en 2008 la semaine décriée de 4 jours, s'est jointe à la grogne : un "collectif de maires contre la réforme" tiendra une conférence de presse ce mardi. Le SNUipp-FSU réclame un assouplissement du décret sur les rythmes pour permettre aussi d'autres organisations, et une table ronde avec tous les acteurs pour résoudre les difficultés. Il n'exclut pas une grève nationale unitaire début décembre.

Outre l'opposition au retour à la semaine de 4,5 jours, Sud, minoritaire, appelle à faire grève contre une journée de rattrapage du lundi de la rentrée. Avant ces grèves, le ministère a tenté de calmer le jeu en avançant la publication d'un premier bilan portant sur 3.223 communes, affirmant qu'il n'y a actuellement "aucune difficulté" dans 93,5% d'entre elles, certaines ayant fait des ajustements après la rentrée.

"Il y a une montée en puissance du mécontentement"

La suite...

12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 13:11

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In Libération

 

En grève cette semaine, animateurs et enseignants réclament davantage de moyens ou le retrait de la réforme.

Grèves des animateurs parisiens, d’agents municipaux, d’enseignants de primaire notamment dans la capitale, appels au boycott des écoles et à des blocages lancés par des collectifs de parents, rassemblements, pétitions, etc. La semaine qui s’ouvre, marquée par une série de protestations contre les nouveaux rythmes scolaires, s’annonce très délicate pour le ministre de l’Education nationale.

 

Tapage. Si la mobilisation s’avère importante, Vincent Peillon, qui répète, droit dans ses bottes, que toutes les écoles devront passer aux quatre jours et demi à la rentrée, risque de se retrouver en difficulté et de devoir faire des compromis.

Dès aujourd’hui, les animateurs de la ville de Paris sont en grève à l’appel de l’Unsa et de la CGT. En première ligne dans la mise en place d’une réforme très contestée à Paris, ils exigent davantage de moyens. Le maire, Bertrand Delanoë (PS), qui vient de recevoir leurs représentants, a fait quelques gestes. Mais cela n’a pas suffi. Le mouvement s’annonce massif. Dans 520 écoles, sur 633, la cantine et les activités ont été annulées et les parents priés de récupérer leurs enfants à 11 h 30, de les ramener à 13 h 30 pour les reprendre à 15 heures.

Demain et plus encore jeudi avec l’entrée en lice des instits parisiens, les enseignants prennent le relais. Certains débrayeront à l’appel du SNUipp, le principal syndicat du primaire qui se présente en ordre dispersé - des sections locales, dont la parisienne, appelant à la grève sans qu’il y ait de mot d’ordre national. Ils affirment vouloir des changements. Mais dénoncent «le bricolage Peillon-Delanoë» et réclament «une réécriture» du décret sur les nouveaux rythmes scolaires. Les instits affiliés à la CGT ou à SUD exigent, eux, l’abrogation pure et simple de la réforme. Enfin, il faut mentionner une quinzaine d’actions en cours appelées par le SNUipp national, qui se concluront par un rassemblement le 20 novembre devant le ministère, et, demain, un mouvement de protestation, emmenée par SUD, contre le rattrapage de la journée de rentrée le 2 septembre.

Il est difficile de prévoir l’ampleur du mouvement au niveau national. A Paris, le SNUipp prévoit au moins 150 écoles fermées et 70% d’enseignants en grève. Mais qu’en sera-t-il dans le reste du pays ? Le ministère affirme que la réalité sur le terrain est aux antipodes du tapage médiatique qui fait la part belle aux protestataires. Dans un bilan publié vendredi, il assure que la réforme est bien acceptée dans 93,5% des communes. Il faut dire que lors de ses déplacements, Vincent Peillon ne voit guère que des écoles où ça marche… Les opposants dénoncent un ministre qui vit dans un autre monde et décrivent une situation au bord de l’explosion, avec des élèves épuisés, des enseignants à bout et des animateurs dépassés.

 

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 13:06

bombe a retardement 1

In Libération

 

A Paris ce mardi, une grève des agents municipaux pourrait perturber la cantine et les activités périscolaires. D'autres formes de mobilisation sont prévues cette semaine.

Mardi marque le démarrage d’une semaine agitée dans l’éducation, avec une succession de grèves, rassemblements voire blocages d’écoles, initiés par des enseignants, animateurs ou parents autour notamment de la réforme des rythmes.

Deux mois après le retour à la semaine de 4,5 jours dans 17% des communes scolarisant 22% des écoliers du public (les autres embrayeront en septembre 2014), la mise en oeuvre de la réforme, destinée à mieux répartir les cours pour lutter contre le décrochage, reste contestée. Premier mouvement mardi, une grève d’agents municipaux à Paris à l’appel des syndicats CGT et Unsa, pour obtenir «les moyens adaptés» à l’exercice de leur métier.

La cantine et les activités périscolaires pourraient être «fortement perturbées», prévient la ville, avec une suspension dans 520 écoles. Dans 22 écoles, ces temps seront assurés de manière «dégradée» (type garderie). Dans 41 écoles, seuls certains temps périscolaires seront assurés. Situation normale dans 80 écoles.

Jeudi, le maire Bertrand Delanoë a reçu les syndicats et proposé selon son cabinet des renforts de personnels dans les plus grosses écoles et des indemnités relevées «de manière conséquente» pour plusieurs catégories d’intervenants.

Le SNUipp-FSU 75, premier syndicat d’instituteurs, s’inquiète d’une absence de réponse sur ce qu’il faudra faire si les parents ne récupèrent pas leurs enfants à la pause déjeuner puis à 15 heures comme le demande la mairie suivant la situation des écoles. «Pour les élèves de maternelle, faut-il que les enseignant(es) gardent les élèves et aillent leur acheter un sandwich?», demande-t-il. «On ne va pas mettre les gosses dehors», indique un directeur d’école, redoutant «une énorme pagaille».

A l’approche des municipales, l’UMP, qui a instauré la semaine décriée de 4 jours, s’est joint à la grogne: un «collectif de maires contre la réforme» tiendra une conférence de presse mardi.

Mercredi, certaines sections départementales du SNUipp-FSU appellent à la grève. Le syndicat réclame un assouplissement du décret sur les rythmes pour permettre aussi d’autres organisations, et une table ronde avec tous les acteurs pour résoudre les difficultés. Il prône une grève nationale unitaire début décembre.

A lire aussi notre chronologie, l'histoire française des vacances d'été

Montée en puissance du mécontentement

Mercredi également, des collectifs de parents contestant la réforme appellent sur Facebook à ne pas mettre les enfants à l’école et à bloquer les établissements. Sud, minoritaire, appelle à faire grève contre une journée de rattrapage du lundi de la rentrée.

 

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 13:02
 
C03-23Tous – ou presque –, parents, enseignants, élus…, reconnaissent que c'est en maternelle que la réforme des rythmes scolaires est la plus périlleuse. Son « point noir », en somme. A l'âge où l'enfant a tant besoin de repères pour devenir élève, le retour à la semaine de quatre jours et demi d'école ne se fait pas sans heurts, ni sans cris.
Pour y remédier, Vincent Peillon avait promis, à la veille de la Toussaint, des « ajustements ». Le document que Le Monde s'est procuré avant son examen en comité de suivi de la réforme des rythmes, ce mercredi, insiste sur quatre points. Rien d'inattendu, mais des propositions de bon sens, élaborées « à partir des bonnes pratiques observées dans les écoles où cela fonctionne », concède-t-on au ministère.
Première d'entre elles, « respecter une alternance équilibrée entre les temps d'activité et les temps calmes et de repos [sieste] ». Deuxièmement, « aider les enfants à se repérer dans les lieux de l'école et à identifier les adultes ». Tertio, « organiser avec un soin particulier la transition entre le scolaire et le périscolaire ». Et pour finir, « adapter les activités aux besoins des jeunes enfants ».
LAISSER LES ENFANTS SOUFFLER
Ceux qui s'attendaient à une inflexion de la « réforme Peillon », ou à une modification du décret du 24 janvier rétablissant la semaine de neuf demi-journées seront déçus, d'autant que cette lettre de cadrage n'a pas la valeur d'une circulaire. Et pour cause : la Rue de Grenelle n'a aucun rôle à jouer après que la cloche de l'école a sonné. Mais au fil des six pages que compte le document, un rappel des fondements de la réforme est mis en avant : permettre aux écoliers – a fortiori aux 3-6 ans – de souffler, alors qu'ils ont eu à subir, avec la suppression du samedi matin travaillé en 2008, la journée de classe la plus longue de l'OCDE (six heures), et l'année scolaire la plus condensée (144 jours, contre 187 en moyenne ailleurs).
 
 
La suite...
 
11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 21:27
abrogation
 
Grève et rassemblement à Guyancourt le 14 novembre, manifestation à Paris à 14h30
Rassemblement au ministère le 20 novembre.
 
Le SNUipp-FSU 78 réaffirme son opposition au décret sur les rythmes du 24 janvier dont la mise en œuvre entraîne une désorganisation des écoles et une dégradation des conditions de travail des enseignants.

GREVE DU JEUDI 14 NOVEMBRE     

Le SNUipp- FSU 78 appelle les collègues en grève à :
- se réunir devant la DSDEN des Yvelines le 14 novembre à 10 heures où une délégation sera reçue par le DASEN.
- à participer à la manifestation régionale le même jour à Paris à 14 h 30 au Luxembourg, derrière la banderole unitaire :
ni décret Darcos, ni décret Peillon, 
non à la territorialisation de l’école,pour une autre réforme
- à participer au rassemblement du mercredi 20 novembre devant le ministère pour réclamer d’autres moyens et une autre réforme pour l’école
11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 17:47

In Sud Education

 


À quelques jours d’un mouvement national de grève qui s’annonce décisif, le Ministère de l’Éducation Nationale multiplie les provocations :
- Le ministère vient de publier son premier bilan selon lequel « dans la quasi-totalité (93,5%) des communes, la mise en œuvre des rythmes scolaires se déroule sans difficulté ».
- Le ministère vient de communiquer aux organisations syndicales un projet de décret portant « modification des obligations de service des personnels enseignants du premier degré » qui est une véritable bombe.
Ces provocations doivent renforcer la détermination des personnels à se mettre massivement en grève.

Un bilan ministériel qui fait la sourde-oreille aux difficultés de terrain

Le ministère vient de publier son premier bilan selon lequel « dans la quasi-totalité (93,5%) des communes, la mise en œuvre des rythmes scolaires se déroule sans difficulté ».

Les personnels ne sont pas dupes, et leur vécu sur le terrain est très éloigné de ces allégations : inégalités territoriales accrues entre communes riches et pauvres, rurales et urbaines, entre quartiers d’une même agglomération ; injustices sociales aggravées avec des services payants et/ou sélectifs ; pataquès organisationnels susceptibles de mettre en danger la sécurité des élèves ; mise en cause des droits des travailleurs/ses ; fatigue supplémentaire pour les élèves et les personnels ; développement de la précarité ; dégradation des conditions de travail liée à l’occupation des locaux ; démantèlement du service public et recours à des prestataires privés…

Le ministère lui-même est contraint de reconnaître que dans plus d’une commune sur huit (12,8 %) les activités périscolaires mises en place sont payantes pour les familles, même s’il cherche à minimiser cette information. On constate à quel point le ministère tourne le dos à l’égalité et au service public !

À quelques jours d’un mouvement national de grève qui s’annonce décisif, le Ministère de l’Éducation Nationale multiplie les provocations :

Attaque contre les statuts des PE : flexibilisation de leur temps de service

Le statut des PE définit leurs obligations réglementaires de service à 24h de classe/semaine. Au lieu de chercher à résoudre les problèmes posés par la réforme des rythmes dans le respect des statuts, le Ministère vient de communiquer aux organisations syndicales un projet de décret portant « modification des obligations de service des personnels enseignants du premier degré » qui est une véritable bombe.

La réforme des rythmes donnant lieu à des mises en œuvre différentes d’une école à l’autre, ce décret permettrait que les « personnels enseignants du premier degré chargés soit de fonctions de remplacement soit de l’accomplissement d’un service hebdomadaire partagé entre plusieurs écoles » travaillent plus de 24 heures par semaine : selon le projet, « les heures d’enseignement accomplies au cours de l’année scolaire en dépassement des obligations de service hebdomadaire (…) donnent lieu, au cours de cette même année, à un temps de récupération égal au dépassement constaté. » C’est donc un début d’annualisation du temps de travail des PE qui serait engagé, et assurément une flexibilisation. Cerise sur le gâteau dans ce projet : « L’autorité académique définit le calendrier des temps de récupération ». Cela se fera « après consultation de l’agent », mais c’est le DASEN qui décidera quand les jours seront récupérés !

SUD éducation s’oppose fermement à ce projet, prendra toutes les initiatives pour lui faire échec et appelle les personnels à le contrer. Nous refusons toute flexibilisation et toute annualisation du temps de travail, et nous revendiquons la définition de celui-ci par des maxima de service hebdomadaires diminués.

Ces provocations doivent renforcer la détermination des personnels à se mettre massivement en grève. Les fédérations CGT, FO, SUD et FAEN de l’éducation et des collectivités territoriales appellent tous les personnels travaillant dans les écoles à faire grève le jeudi 14 novembre 2013 pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme, l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et pour imposer une autre réforme. Elles soutiennent les mobilisations locales décidées le 12 ou 13. Dans plusieurs dizaines de départements, les sections du SNUipp appellent aussi à la grève. Unité dans la grève : imposons le retrait et des alternatives !

7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 22:08
7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 16:50
C03-03
 
Le 14 novembre, le SNUipp-FSU 78 appelle à la grève pour d’autres conditions de travail
 
La première période de l’année scolaire a été tendue pour beaucoup d’entre nous, à 4,5 jours ou pas... La prochaine s’annonce-t-elle plus calme ?
Le SNUipp-FSU en doute fort tant le bilan de rentrée est clair : le changement attendu n’est pas au rendez-vous et les enseignants suffoquent !
- Les difficultés de la réforme des rythmes sont loin d’être de simples dysfonctionnements de mise en place ; le décret actuel ne permet pas la prise en compte de l’avis des conseils des maîtres, l’imposition de 9 demi-journées empêche la mise en place de vrais projets éducatifs concertés et les inégalités territoriales sont aggravées... Nous l’avions dénoncé l’an dernier, aucun comité de suivi ou bilan de fin d’année ne changeront ces données de base.
- Les conditions de travail, loin de bénéficier d’une amélioration attendue, se crispent:effectifs par classe (en maternelle en particulier), RASED sous silence, non remplacement, injonctions infantilisantes et surcharge administrative...
 
Le SNUipp-FSU 78 réaffirme son opposition au décret sur les rythmes du 24 janvier dont la mise en œuvre entraîne une désorganisation des écoles et une dégradation des conditions de travail des enseignants.
Ce n’est pas la réforme des rythmes scolaires qui convient à la situation actuelle de l’école, nous en demandons l’abrogation.
Nous appelons les collègues à exprimer leurs revendications par tous les moyens et à être en grève le 14 novembre pour construire la mobilisation.
7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 07:56
 
C'est la deuxième commune française à faire arrière, après celle de Crillon (Oise) début octobre. Boves, une commune de la Somme, est repassée ce lundi à la semaine de quatre jours après la suspension «provisoire» de l'application de la réforme des rythmes scolaires à la suite de problèmes d'organisation.                                       

«Aujourd'hui (lundi), on repasse à la semaine de quatre jours. On a fait un essai, là on va rediscuter», a expliqué Daniel Parisot, maire sans étiquette de Boves, commune de 2.900 habitants proche d'Amiens, qui avait demandé au recteur d'Académie, avant les congés de la Toussaint, de suspendre la réforme.

«Une partie des activités périscolaires avait lieu durant la pause méridienne. C'est cette organisation qui posait question et qui a fait réagir un certain nombre de personnes, les parents notamment», a expliqué Yves Delécluse, directeur des services académiques de l' nationale (Dasen) dans la Somme.

«Tout le monde était d'accord pour la suspension provisoire»

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