Alors que le ministre, le président de la FCPE, et le SE-UNSA se répandent dans les médias pour vanter les mérites
supposés de la mise en oeuvre du décret du 24 janvier sur les rythmes scolaires, les enseignants, les parents
expriment de plus en plus massivement leur refus des conséquences de ce décret.
Après la suspension à Crillon,
Janvry (Essonne) ne mettra pas en place la réforme en 2014 !
Après la décision des communes de Crillon, Haucourt, Vrocourt et Martincourt, dans l’Oise de suspendre la mise en
oeuvre du décret du 24 janvier, la commune de Janvry dans l’Essonne a décidé de ne pas l’appliquer en 2014. La
preuve est faite que la suspension de la mise en oeuvre du décret est possible. C’est une urgence.
Les aménagements aggravent la territorialisation :
seule issue, l’abrogation !
Suite à la grève à 95% du 3 octobre à Aubervilliers, le DASEN dans une lettre commune avec le maire, annonce qu’il
met au service de la commune deux fonctionnaires d'Etat : un enseignant et un administratif «
pour apporter des
solutions concrètes aux problèmes identifiés par les parents les enseignants et les intervenants ».
Ainsi « pour
apporter des solutions
» au chaos créé par le décret du 24 janvier, il faudrait accepter la mise au service des élus
locaux de fonctionnaires d'Etat. C’est l’accélération du transfert de l'école publique et laïque vers les collectivités
territoriales. Une seule réponse : abrogation du décret.
Si les maires ne cèdent pas, si le ministre ne renonce pas,
la question de la grève est posée
A Paris
l’assemblée générale, qui a réuni le 8 octobre 200 enseignants avec le SNUDI-FO, le SNUipp-FSU, SUD
Education et la CGT, appellent à un
« rassemblement lundi 14 octobre à 17 h 30
Pour exiger l’arrêt du dispositif de l’ARE,
et rappeler notre volonté d’abrogation du décret
Ils invitent les parents, les personnels de la Ville à se joindre à ce rassemblement.
Si la Ville maintenait son dispositif, la question de la grève serait posée comme il a été décidé par l’AG du 8 octobre
.»
A Aubervilliers
le 8 octobre, enseignants et parents ont décidé d’un nouveau rassemblement à la mairie le 16
octobre «
pour la suspension immédiate de la mise en oeuvre du décret du 24 janvier. ». La question de la grève le
même jour que les enseignants de Paris a été posée.
A Ris-Orangis,
le maire a reçu une délégation de la centaine de collègues réunis devant la mairie le 7 octobre pour
lui demander de «
cesser la mise en place de la réforme sur la commune ».
A Toulouse,
350 enseignants se sont rassemblés le 9 octobre à l’appel du SNUDI-FO, du SNUipp-FSU, de la CGT
et de SUD. A l’issue de ce rassemblement le SNUDI-FO avec le SNUipp-FSU de Haute-Garonne ont posé la question
de la grève «
pour l’abrogation du décret Peillon ».
Dans l’Oise,
le SNUipp-FSU et le SNUDI-FO discutent d’un appel à la grève pour « la suspension immédiate du
décret».
•
Le SNUDI-FO 78 continue d'exiger la suspension immédiate de la mise en oeuvre du décret et son abrogation.
•
Le SNUDI-FO national s’adresse au SNUipp-FSU et à toutes les organisations syndicales du 1er degré pour une
rencontre en urgence pour l’action commune pour la suspension des PEDT et l’abrogation du décret.