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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 22:54

Source AFP


Un militant de la FSU a passé une journée en garde à vue lundi à Saint-Lô pour "violence sur agent de la force publique", après les incidents entre manifestants et forces de l'ordre en marge de la visite du président Sarkozy dans cette ville le 12 janvier, selon la préfecture.


"Mon client était convoqué au commissariat de Cherbourg, où il réside, pour une 'affaire le concernant'. Il s'y est rendu à 10H00 et a été à son grand étonnement placé en garde à vue et transféré à Saint-Lô", a expliqué son avocat Me Patrick Martin.


Selon la préfecture, le militant a été relâché vers 17H30.


"Outre qu'il s'agit d'un nouveau dévoiement de la procédure de garde à vue car mon client se serait rendu à Saint-Lô si on lui avait demandé, mon client dénie absolument avoir exercé la moindre violence à l'égard des forces de l'ordre", a ajouté l'avocat.


"Il a été placé en garde à vue pour qu'il puisse avoir un avocat. C'est un des deux syndicalistes qui ont frappé un agent de police. L'agent n'a pas eu d'ITT mais il a reçu des coups sur la tête", a déclaré de son côté la directrice de cabinet de préfet Khalida Sellali à l'AFP.


L'autre syndicaliste, militant CGT avait été placé en garde à vue (pendant 23H00 selon la FSU) le 12 dans l'après-midi avant d'être relâché le lendemain. Il dément aussi toute agressivité, selon la CGT.

Le militant FSU gardé à vue lundi, professeur d'histoire, connu à Cherbourg comme militant des droits de l'homme, faisait partie du service d'ordre des syndicats, d'ailleurs "félicités ensuite par le maire de Saint-Lô et les RG qui ont affirmé que grâce à eux, des violences avaient été évitées", a poursuivi Me Martin.

Selon la FSU, une quarantaine de militants syndicaux et politiques (PS, PCF, MRC) se sont rassemblés devant le commissariat de Saint-Lô à la mi-journée pour demander la libération du militant.


La garde à vue serait liée à un moment où "les syndicalistes ont voulu s'interposer entre des jeunes et les forces de l'ordre" pour éviter des affrontements, a ajouté Lionel Lerogeron, secrétaire départemental de la CGT qui s'est dit "choqué".


"Il y a peut-être eu une bousculade mais alors cela n'a rien à voir avec une violence à l'encontre d'un agent de la force publique", a complété Me Martin.

Au total trois syndicalistes ont été gardés à vue puis relâchés dans l'enquête sur les incidents du 12 janvier. Il n'y a jusqu'alors pas eu de suite judiciaire.

Les près de 430 élèves du collèges où enseigne le militant FSU, également membre de RESF, ont été renvoyés chez eux, car les professeurs ont débrayé pour marquer "leur mécontentement", a indiqué un de ces professeurs à l'AFP.


"La politique de la matraque frappe encore", a dénoncé Stéphane Travert, numéro un du PS dans la Manche.

Neuf personnes avaient été légèrement blessées lors de la manifestation de Saint Lo, selon les pompiers et dix personnes interpellées selon la préfecture.

19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 22:41

In Dernières Nouvelles d'Alsace 17/01/2009

Quarante postes d'enseignants itinérants en « Rased » seront supprimés dans le Haut-Rhin à la rentrée, a annoncé hier matin l'inspectrice d'académie du département Maryse Savouret dans le cadre du plan de réorganisation de l'aide aux enfants en difficulté.

Ils étaient tous vêtus de noir pour signifier la mort des Rased (Réseaux d'aides spécialisées aux enfants en difficulté). La totalité des 190 membres du personnel « Rased » du Haut-Rhin, psychologues, rééducateurs et enseignants spécialisés, ont fait le déplacement au lycée Camille-See de Colmar pour entendre l'inspectrice d'académie Maryse Savouret dévoiler le plan de réorganisation de l'aide aux élèves en difficulté.

23 « sédentarisés », 17 en « surnombre 
Sur les 40 postes d'enseignants itinérants transformés en personnel « non-Rased », 23 seront « sédentarisés », c'est-à-dire qu'ils prendront une classe en charge. Ils resteront aussi personne ressource dans leurs écoles. Les 17 autres seront en « surnombre » dans les écoles « qui comptent un nombre important d'élèves en difficulté ».

 « Le milieu rural va beaucoup souffrir de la suppression de ces postes », estime Nathalie Rantz, présidente de l'association départementale des psychologues de l'Education nationale.
 Selon l'inspectrice Maryse Savouret, « sur un même secteur, il n'y aura aucune suppression de personnel affecté à l'aide aux élèves en difficulté ». Elle évoque une redéfinition des missions. « Les Rased devront se recentrer sur les élèves en difficulté durable et complexe. » Les élèves en difficulté légère sont, depuis la rentrée, pris en charge dans le cadre des deux heures hebdomadaires d'aide personnalisée, mise en place dans toutes les écoles primaires depuis la rentrée dernière.

 L'inspectrice d'académie a également annoncé la création prochaine d'un groupe de travail qui associera les inspecteurs de circonscriptions et les enseignants de Rased pour définir ensemble les nouvelles missions des maîtres sédentaires et en surnombre. « L'intérêt des élèves et des personnels est préservé, assure-t-elle. Les enseignants se verront proposer un poste à proximité de chez eux et conserveront leur prime de spécialité (68 € mensuels environ). Ceux qui refuseraient un poste sédentarisé ou un surnombre intégreront le mouvement des enseignants selon les règles définies. »


Valérie Freund

19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 22:30



Cet article est publié sur le site http//4tous.net/ecoledemain. Mais il se peut que la connexion se fasse difficilement à cause du nombre de connexions simultanées. En voici le contenu, que des sites amis ont eu la gentillesse d'accueillir. Merci à eux !.

moka63

http//4tous.net/ecoledemain

 

Point partiel sur le Puy de Dôme vendredi, les messages ont afflué dans nos boîtes, à Clermont, mais tout le monde ne les a pas forcément eus, et se croient tout seuls à décider. Voici un résumé, non exhaustif, mais c'est un début :

 

Ecoles et secteurs s'étant prononcés pour un boycott pur et simple :

-Secteur Billom : A la réunion pédagogique des instits de CM2 et directeurs du secteur de Billom,

- a exprimé une vive opposition à ce dispositif d'évaluation.

- s'est TRES fortement exprimée l'attente d'un appel INTERSYNDICAL fort pour une NON PASSATION de ces eval, les autres formules de boycott partiels ou de détournement ayant été analysées comme ne résolvant rien ni vis à vis de notre administration, ni dans notre relation avec les familles et les élèves.

- Nous (des enseignants du secteur, toutes "sensibilités" confondues) organisons une réunion publique le mardi 3  février, 20h30, mairie de Billom sur la situation actuelle .

 

-Secteur Riom Limagne Riom Combrailles et Terres Noires: L'AG d'enseignants appelle les conseils des maîtres de toutes les écoles du département :

-  à suivre la consigne syndicale de boycott des évaluations de CM2 et à transmettre à leur IEN la motion disponible en fichier joint, jeudi 22 janvier avant 12H00 pour un envoi symboliquement groupé plus percutant.

-  à expliquer cette démarche aux familles en utilisant par exemple la lettre aux parents jointe également à ce courrier.

 

-Ecole d'Orcet élémentaire : le Conseil des Maîtres, réuni exceptionnellement ce midi , a pris la 

décision à l'unanimité de ne pas faire passer les évaluations.

-Ecole Thonat, à Cournon : boycott

-Ecole de Charbonnières les Vieilles : boycott

-Ecole de Billom : boycott

 

Pour ne pas faire passer les évaluations en janvier :

-Secteur d'Aigueperse : rencontre du 15/01. Nous suivons la consigne conjointe de SUD / SNUIPP avec transmission d'une motion du conseil des maîtres à l'ien et courrier au parents: pas d'évaluation en janvier.

-Secteurs des collèges d'Aubière, Beaumont et Ceyrat : tous les directeurs d'école ont écrit une motion pour demander le report de ces évaluations CM2.

Nous comptons provoquer une réunion de ts les directeurs et directrices des écoles des secteurs cités et des enseignants de cm2 devant faire passer les évaluations.

-Ecole élémentaire Maurice Genest  Riom :le conseil des maîtres a décidé de ne pas faire passer les évaluations en janvier

- à Châteldon : Décision du conseil des maîtres réuni aujourd'hui: les évaluations de CM2 ne seront pas passées en Janvier.

-Ecole primaire Buxieres sous Montaigut : pas d'évaluation en janvier.

-Ecole Elementaire Jean Moulin Clermont Ferrand : Nous suivons la consigne conjointe de SUD / SNUIPP pas d'évaluation en janvier sur le programme de toute l'année. Transmission d'une motion du conseil des maîtres à l'ien et courrier au parents: pas d'évaluation en janvier.

-A Manzat : nous ne ferons pas passer les évaluations au mois de Janvier. Décision du conseil des maîtres

-A l'école Diderot  à Clermont : les conseils des maîtres (élémentaire et maternelle) décident en commun que les évaluations ne se feront pas en janvier.

-Ecole Nestor Perret Clermont: nous ne ferons pas passer les évaluations CM2 en janvier.

-A Volvic et Malauzat : nous suivons la consigne syndicale, c'est la position la plus raisonnable : pas d'évaluation en janvier sur le programme de toute l'année.

 

Pour un report en mai ou juin :

-A St-Bonnet : évaluations reportées en juin

-Ecole Jules Ferry Clermont-Fd : nous sommes favorables au report des évaluations CM2 à fin mai...en conformité avec la consigne départementale SUD/SNUIPP. De toute façon, les collègues n'ont pas les mêmes progressions et ne peuvent cibler les questions à retirer...Décision définitive après le conseil des maîtres en début de semaine prochaine.

-Ecole St Bonnet : Evaluations reportées en juin.

-Ecole Beauregard-Vendon : on ne les passe pas en janvier mais en fin d'année

-Ecole de Perrier :  Dans notre école, nous nous demandons si nous n'inscrirons pas un A (absent) pour les items non vus...????

-A Seychalles : nous serions pour les reporter en fin d'année et ne rien faire maintenant. Nous avons une réunion de circonscription demain et nous vous tiendrons au courant!
-Ecole de Menat : Nous avons décidé de reporter les évaluations CM2 en fin d'année.
-Ecole de Saint Priest des champs : Décision prise en conseil des  maîtres : PAS D'EVALUATIONS EN JANVIER, report lorsque les différentes notions à évaluer auront été abordées en classe.

 

Pour une passation partielle, et refus de transmission des résultats :

-Ecole d'Ennezat : on envisage d'écrire absent en face des items non étudiés

-Ecole primaire La Vernade Saint Eloy les Mines : Face à ces évaluations qui n'ont pas de sens, je pense que nous allons  au sein de l'école ne faire passer que les items étudiés à ce jour.

-Ecole Le Crest : Passage partiel des évaluations, pas d'utilisation de l'application académique, lettre type SE pour IEN et parents.

 

Pour une action éventuelle, mais dans l'unité :

-Ecole Paul lapie Chamalières : Nous serions pour le boycott mais avec une position commune de tous les syndicats de l'EN. Pas de renvoi des résultats à l'IA. Nous attendons le résultat des concertations pour prendre une position définitive lundi matin.

-Ecole de Teilhède : OK pour des évaluations sensées et adaptées (combien de fois nous l'a t-on rappelé en inspection ou autre!) donc elles doivent être passées en fin d'année. La solution de les faire passer en bidouillant les résultats avec des A me parait bâtarde car n'importe quelle interprétation peut être faite des résultats obtenus. Toutefois, je m'alignerai sur une autre position si

une solution commune (ou tout au moins rassemblant un grand nombre) était trouvée.

-Ecole primaire Montaigut en Combrailles : Comme tous, nous ne savons quelle position prendre face à ces évaluations, une réunion et une décision va être prise au sein de l'école, mais il faudrait vraiment une décision commune à toutes les écoles. Comment s'harmoniser? Merci à tous les collègues qui donnent leur avis en ligne, il faut continuer et généraliser cette communication pour que toutes les écoles adoptent une position commune.

-Ecole de Paugnat Charbonnières les Varennes : quelle image d'eux-même les élèves fragiles auront-ils après avoir échoué à ces évaluations ? Nous avons du mal à décider d'une marche à suivre et comptons sur les syndicats pour s'accorder sur une position et la défendre auprès de l'IA

En cours de décision également :

-Ecole d'application Aristide Briand, Clermont-Ferrand

-Ecole Primaire Malauzat

-Ecole de Châteldon

 

Evaluations CM 2009 : organiser l'échec massif des élèves


 

Evaluations nationales  CM2. Rififi dans l’Hérault (34) : les parents s'en mêlent !


19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 21:44

Profs et étudiants en BTS occupent le lycée Breteuil de Montigny le Bretonneux. Déterminés, ils refusent  la fermeture des 2 sections BTS CIM et du BEP électronique et s'apprètent à passer une première nuit dans les locaux. Sans doute, une première à Montigny !






19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 18:44


Madame, monsieur,

Les citoyens de ce pays se laissent endormir par une sectorisation des attaques incessantes contre le système éducatif. En tant que Maire et ancien instituteur je suis effaré par l'accumulation des mesures destructrices qui laissent préluder à une mise en pièces de l'enseignement primaire.

Depuis sa nomination en mai 2007, le ministre de l'éducation nationale, M. Xavier Darcos, a en effet déjà à son actif : 

 • la "suppression de la carte scolaire", qui institue la concurrence entre écoles et accélère la formation de ghettos scolaires ;

  • la promulgation de « nouveaux » programmes  (dont les rédacteurs ne sont toujours pas connus !) contraires à l’avis de la profession et des chercheurs, après une mascarade de concertation, menée dans la précipitation ;

 • la diminution de 2 h du temps hebdomadaire d'enseignement (l'équivalent de 3 semaines par an !) et la réorganisation de la semaine décidée contre les préconisations des professionnels et des spécialistes des rythmes scolaires ;

 • le discrédit jeté sur l'action des enseignants de l'école publique, notamment en trompant l’opinion sur les performances de l’école française dans les évaluations internationales et sur le coût réel de notre école ; il ne cesse d’accréditer l’idée, portée par les groupes ultralibéraux, mais démentie par les spécialistes, que les résultats français sont plus mauvais que la moyenne et en baisse et que les dépenses sont plus élevées que nos voisins et en hausse ;

 • des déclarations insultantes sur les maternelles considérées comme de simples garderies où le travail des enseignants consiste à « surveiller la sieste et à changer les couches » ;

 • la disparition programmée des IUFM, revenant à supprimer la formation professionnelle, au lieu de chercher à l’améliorer ;

 • l'étranglement financier des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public ;

 • les atteintes au droit syndical, au paritarisme et au droit de grève ;

 • la mise en place du fichier base-élèves, comportant des données qui mettaient gravement en cause les libertés individuelles et le droit à l’éducation des enfants étrangers, quel que soit le statut de leurs parents ;

 • le financement (pour 220 000 euros) d'une officine privée qui doit surveiller les prises de position des enseignants sur le web, « repérer les leaders d’opinion, les lanceurs d’alerte et analyser leur potentiel d’influence et leur capacité à se constituer en réseau ».

Il vient aussi de faire inscrire dans le budget 2009 :

 • la **suppression brutale de 3 000 postes** d'enseignants spécialisés des RASED, tout en proclamant vouloir diviser par 3 le taux d’élèves en grande difficulté scolaire et en tentant de faire croire que la mise en place des 2 h d’aide personnalisée pourrait remplacer le travail des enseignants spécialisés ;

  • la **baisse de 30 % des postes  mis au concours en 2009 et,  par voie de conséquence, de la formation continue remplacée par les PE2, avant sa disparition totale en 2010…

 Tout récemment, il a confirmé que trois autres « réformes » seront mises en place en 2009 :

 • la création de l’Agence nationale du remplacement, qui pourrait employer des maîtres non certifiés et précarisés ;

 • la création des EPEP et la caporalisation des maîtres par des « super-chefs », les directeurs d’EPEP (500 postes ont été budgétisés pour cela) ;

 • la **suppression de la maternelle entre 2 et 3 ans**, remplacée par un « jardin d'éveil » à la charge des communes et des familles, premier pas vers la suppression de la maternelle avant 5 ans, réclamée par des amis politiques du ministre.

 Et voici que, début novembre, plutôt qu’une revalorisation des salaires des enseignants, M. Darcos annonce qu'il octroiera une prime de 400 euros aux maîtres qui feront passer les évaluations nationales au CE1 et au CM2..

C’en est trop ! C’est maintenant notre dignité qui est bafouée !

Depuis toujours, les enseignants assumons la passation d’épreuves d’évaluation, la correction et l’analyse des résultats, sans penser à demander une rémunération spéciale, car l’évaluation des apprentissages de nos élèves fait partie de nos missions. De plus, quand il s’agit d’évaluations nationales, le plus souvent nous faisons la correction et l’analyse collectivement (en dehors des heures de classe), car les résultats à un niveau donné d’enseignement concernent toute l’équipe des maîtres, en amont et en aval.
Alors, pourquoi cette prime, telles des cacahuètes jetées à des singes ?
M. Darcos anticipe-t-il des résistances du fait que ces épreuves, entourées du plus grand secret, sont annoncées comme très difficiles par le ministère et qu'elles feront apparaître une énorme proportion d'élèves en grande difficulté, sans rapport  avec la réalité ?

 Redoute-t-il que ces épreuves mettent plus nettement en évidence la malfaisance des programmes 2008 ?

Craint-il que la profession y voie une rupture avec les exigences du Socle commun de connaissances et de compétences, conçu à partir des programmes de 2002, et qui est toujours en vigueur ?

A-t-il peur que les enseignants refusent de faire passer les épreuves et veut-il acheter notre soumission ?

Parie-t-il sur les difficultés financières des enseignants pour les opposer les uns aux autres et diviser les équipes d’écoles ?

Demandons la mise en place d’un Conseil national de l’évaluation à l’école comprenant des praticiens, des formateurs et des chercheurs pour mettre au point une politique de l’évaluation et élaborer des outils pour les équipes d’écoles et de cycle, au service des apprentissages des élèves définis par le Socle commun de connaissances et de compétences.

Appelons les conseils des maîtres et les conseils d’école à prendre, dès à présent, des mesures fortes pour protéger les enfants et les écoles des méfaits éventuels des épreuves nationales CE1 et CM2, que ce  soit en raison du contenu des épreuves ou de leur utilisation. Nous les appelons en particulier à refuser fermement toute publication des résultats des écoles.

Nous ne pouvons plus continuer à subir cette politique scolaire fondée  sur la concurrence entre, les collectivités, entre les élèves, entre les familles, entre les écoles et entre les maîtres. Elle est contraire à l’idéal de citoyens responsables et solidaires qui fonde notre école laïque et républicaine.

Tous les maires républicains doivent en avoir conscience et dénoncer cette avalanche de coups bas contre le corps enseignant abandonné le plus souvent dans la tourmente de réformes qui visent à le mettre à genoux.


Jean Marie DARMIAN

Maire de Créon

Conseiller général de la Gironde
 
www.jeanmariedarmian.fr

19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 18:11


Cliquer sur l'image pour voir le document en .pdf

19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 07:17

In L'Humanité

Les enseignants doivent être appréciés sur la qualité de leur service rendu aux usagers que sont les étudiants. » Jeudi dernier, les professeurs d’universités ont eu la confirmation que la ministre de l’Enseignement supérieur ne souhaitait pas transiger sur sa réforme du statut de l’enseignant-chercheur.

 Pourtant, le projet de Valérie Pécresse est massivement rejeté. D’abord, du côté des membres du Conseil national des universités (CNU) : 70 % des présidents et vice-présidents ont demandé le retrait du texte. Ensuite, de la part de l’ensemble des personnels, qui considèrent la proposition de la ministre comme une attaque en règle contre la mission de service public des universités.

Elles sont de plus en plus nombreuses à rejoindre le mouvement : Marseille, Nantes, Poitiers, Toulouse, Marne-la-Vallée, Lyon, Paris I, Paris V…

Une rencontre est prévue le 22 janvier pour mettre en place une coordination nationale.

19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 07:06

In Café Pédagogique



Fera, fera pas ? Alors que les évaluations doivent débuter en CM2 le 19 janvier, une grande confusion règne. De nombreux enseignants, appuyés par des parents, devraient refuser le protocole ministériel.
 

"Je reconnais que c'est une mise en route… Nous le faisons avec prudence" a déclaré le ministre de l'éducation nationale le 18 janvier sur Europe 1. "Il ne faut pas que cela crée des tensions excessives". Si telle est vraiment la pensée de Xavier Darcos, alors il vaut mieux faire machine arrière. Car l'évaluation de CM2 focalise toutes les inquiétudes et toutes les désobéissances.

Malgré les explications et les paroles rassurantes prononcées par JL Nembrini,  directeur général de l'enseignement scolaire, malgré les promesses du ministre rappelées encore le 18 ("nous ne publierons pas école par école les résultats parce que je ne veux pas qu'il y ait une sorte de grand marché libéral de l'école et qu'on compare"), rien n'y fait.


Du coté des enseignants, de nombreuses équipes, réunies par les inspecteurs en fin de semaine dernière, ont décidé soit de ne pas faire passer les évaluations, soit de ne soumettre que les points du programme déjà abordés en cours et d'étaler les autres au fur et à mesure de l'année. Ils reprochent à l'évaluation de porter sur des points de programme non abordés puisqu'on n'est qu'au milieu de l'année, un codage trop sévère et finalement d'être un outil pour monter en épingle d'inévitables mauvais résultats. Les menaces proférées à l'encontre de certains enseignants (par exemple en région parisienne) semblent juste en mesure d'aggraver le trouble. Les trois principaux syndicats du primaire (Snuipp, Se Unsa et Sgen Cfdt) invitent les enseignants à " ne pas faire passer les exercices correspondant à des notions non étudiées depuis le début de l’année; ne rendre compte que des seuls résultats des évaluations aux élèves et aux parents de la classe concernée; ne pas utiliser le logiciel ministériel de transmission et ne transmettre que les résultats anonymés des exercices effectivement passés".


Des spécialistes la critiquent comme Roland Charnay, sur le site du Snuipp. "Ce qui interpelle le plus dans cette passation c’est bien le moment de l’année où elle est proposée" écrit R Charnay. "Par quel miracle pédagogique les enseignants (et les élèves) pourraient-ils avoir traité (et assimilé) toutes les questions du programme en 4 mois ?... Qui a eu cette idée folle, un jour, de faire le bilan final d’une action avant que cette action ne soit achevée ? Quelles indications pourra-t-on tirer des échecs à certains exercices alors même que les connaissances correspondantes n’ont pas été étudiées ? On aimerait avoir une réponse claire à ces questions, faute de quoi tous les procès d’intention peuvent être faits. Cherche-t-on à accumuler de mauvais résultats pour mieux accuser les enseignants de n’avoir pas fait leur travail ? Veut-on, par le biais de l’évaluation, remettre en cause une liberté pédagogique (pourtant proclamée) et qui comporte, entre autres, celle de l’organisation des apprentissages sur l’année ?"
 

Un enseignant, Jean-Michel François, de l'école d'Onnion (74), a réalisé à la demande de ses collègues une feuille Excel qui "qui code, comme autrefois s'appuyant sur les réussites, qui prend en compte les compétences non travaillées, qui me permettra d'utiliser le moins mal possible ces documents". Son fichier circule déjà assez largement…

Les inquiétudes sont fortes aussi chez les parents. La Fcpe a officiellement demandé l'abandon de l'évaluation, la jugeant trop difficile car placée à un mauvais moment. Elle s'inquiète des "intentions cachées" du ministre et craint une sélection à l'entrée en 6ème. "Si les résultats sont transmis au chef d'établissement du collège ou sera inscrit l'enfant en 6ème, cela signifie que les dés seront jetés dès le mois de janvier". Pour l'union locale du 97, "l'objectif de ces évaluations est de faire échouer les élèves pour dire que le service public va mal et qu'il faut le réformer". La Fcpe 75 craint elle "une orientation sélective à l'entrée du collège". Tous ces parents n'ont sans doute pas été rassurés par les propos récents sur le retour des uniformes à l'école… 

Mais il y a encore plus déterminés. En Languedoc des parents ont décidé d'occuper des écoles pour empêcher les évaluations. D'autres écrivent au Café pour demander où se procurer l'évaluation et son corrigé, diffusé depuis une semaine sur la toile par des enseignants "désobéisseurs".


Alors que tous les acteurs reconnaissent la nécessité des évaluations, cette nouvelle évaluation de CM2 semble vraiment en danger.

19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 06:28



Au CA du 01 Décembre 2008, la fermeture du BTS CIM et du BEP électronique sans garantie de l’ouverture d’un bac pro ont été refusés par les élus des parents FCPE et des professeurs.


Effectivement l’année dernière il y a eu un problème de recrutement, mais, cette année, nous avons le potentiel des élèves venant de bac pro. Quant à la filière BEP électronique, il n’y a jamais eu de problème de recrutement et la politique officielle est de transformer les BEP en BAC PRO 3 ans.

 

Depuis ce jour, nous, élus du CA du lycée Emilie de Breteuil, avons entamé une série d’actions pour abolir ces fermetures. Quelques uns de nos lycéens ont mené en parallèle des actions (de blocage/filtrage) sans concertation avec la communauté de professeurs. Les contacts entre professeurs et élèves se limitent à la transmission des informations. Ce fait donne l’impression à nos élèves que les professeurs ne les soutiennent pas dans leurs actions alors qu’ils ne font que respecter leur liberté d’action et veulent éviter les accusations de manipulation.

 

 

Les actions menées ont été les suivantes :

Refus de la fermeture des 2 sections BTS CIM et du BEP électronique et vote d’une motion en CA (voir annexe 1).

Courrier aux élus de la part des parents FCPE et des Professeurs qui sera transmis le 19 janvier (voir annexe 2).

Les parents FCPE ont rencontré Mme Gautier, proviseur du lycée, le 20 décembre :
Mme Gautier a bien envoyé le vœu du CA, elle a rempli sa demande informatique pour un effectif de 15 élèves en CIM 1 en réponse au "0" proposé, demande qui a été rejetée par le rectorat selon le document qu'elle nous a montré.

Une délégation parents FCPE et professeurs est reçue au rectorat le 8 Janvier.

Les professeurs ont déclenché une grève le 9 Janvier afin de montrer leur détermination à défendre les deux sections menacées (voir annexe 3).

Les professeurs ont décidé, lors de la réunion du Vendredi 16 janvier d’organiser l’occupation des locaux du bâtiment technique le lundi 19 au soir et de faire grève le Mardi 20.

Une délégation de parents, professeurs et lycéens du lycée Emilie de Breteuil a participé à la manifestation régionale unitaire du Samedi 17 janvier.

 

 

Nous joignons à ce communiqué les divers documents (mecanique_mettalurgie.pdf, metallurgiemecaniqueavenir.pdf et UIMM_feuilletsObservatoire.pdf) découverts par les parents FCPE.

Dossier de Presse

18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 22:29

 

Un appel intersyndical national (SNUipp/FSU - SE/UNSA - SGEN/CFDT) invite tous les collègues à ne faire passer que les items déjà étudiés par les élèves.

Cet appel précise que nous ne transmettons aux familles que les résultats concernant leur enfant, en aucun cas ceux de l'école. Cet appel invite les collègues à ne pas utiliser le logiciel de remontées des résultats. Il s'agit de ne pas rentrer dans la logique de mise en concurrence entre les écoles et entre les collègues ( salaire au mérite en perspective).


Le SNUipp national va plus loin en annonçant qu'il soutiendra les enseignants qui refuseront de faire passer les évaluations ou d'en transmettre les résultats à leur IEN, en intervenant à tous les niveaux et en fédérant les actions de soutien qui se développeront.


Le SNUipp invite les équipes à se réunir pour réagir collectivement et à s'adresser aux familles.

D'ores et déjà de nombreux collègues nous font savoir qu'ils refusent de faire passer tout ou partie de ces évaluations et d'en transmettre les résultats.


Tout cela constitue une raison de plus pour participer au rassemblement du mercredi 21 janvier à 14 h à l'I.A. de Bobigny ! Des élus de plusieurs villes ont annoncé leur présence.

Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
Un étudiant
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Un simple citoyen
Un chercheur
Un enseignant à l'université
Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
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