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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 11:03



27 MAI : REUSSIR LE BOYCOTT DU CTPM


Le gouvernement soumet brutalement au CTPM du ministère de l’éducation nationale le 27 mai prochain les décrets statutaires des enseignants de premier et second degrés concernant les conditions de recrutement et de titularisation de ceux-ci. Le SNESUP condamne cet oukase sur le dossier de la formation et du recrutement des enseignants ainsi que la mise en extinction des IUFM.


Cette présentation des décrets par le gouvernement au CTPM rend caducs les dispositifs d’audition qu’il a dû concéder à la mobilisation de la communauté universitaire et dévoile un peu plus ses objectifs. C’est pourquoi le SNESUP, qui n’est pas représenté au CTPM, s’adresse à la FSU pour qu’elle construise une réponse commune et solidaire et pour qu’elle suspende sa participation aux groupes de travail.


Le SNESUP rappelle son exigence de voir le dossier de la formation et du recrutement des enseignants traité au sein d’une commission thématique au sein du CNESER, dotée des moyens lui permettant de mener tous les débats nécessaires avec l’ensemble des organisations et acteurs concernés par la formation des enseignants.


Il appelle les organisations représentées au CTPM, et notamment la FSU, à boycotter la séance du 27 mai en signe de désapprobation.

Il appelle à manifester mercredi 27 mai à 14 heures devant le Ministère de l’Education Nationale, 110, rue de Grenelle – Paris 7

ème


Le SNESUP renouvelle son exigence de remise à plat globale du dispositif de formation des enseignants. Dans l’attente, il appelle à ne pas amorcer de dispositions de mastérisation. Il appelle les universitaires à faire voter des motions portant ces exigences dans toutes les instances.

 

(communiqué adopté par le bureau national du 26 mai à l’unanimité).

19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 07:26
Réforme du recrutement et de la formation des enseignants : RECUL ou AVANCÉE ?

 

Communiqué de presse - Le 18 mai 2009

 

 

 

 

UN RECUL ...

 

La Conférence des directeurs d’IUFM se félicite de voir les étudiants lauréats des concours de recrutement d’enseignants en 2010 entrer directement dans la vie professionnelle avec un salaire de fonctionnaire stagiaire. Si les concours sont maintenus à l’identique à Bac + 4, il est logique en effet que l’entrée comme salarié dans la fonction publique enseignante continue de suivre immédiatement la réussite au concours. Les étudiants (et leurs familles) ont tout lieu d’en être satisfaits.

 

... OU UNE MARCHE FORCÉE ?

 

En revanche, les futurs enseignants ont tout lieu d’être inquiets car ils seront mis en poste immédiatement après le concours, accompagnés par un ersatz de formation professionnelle, pompeusement baptisée « formation continuée en cours d’emploi ». Force est de constater qu’il n’y aura rien à « continuer » : il s’agira de commencer la formation professionnelle ; et il s’agira de la commencer en cours d’emploi, ce qui signifie en situation d’urgence, donc dans de mauvaises conditions et en un temps très limité. Ce qui est subtilement présenté comme un recul ministériel est en fait l’avancée d’une année de la mise en place du projet de réforme prévu et de sa mesure la plus contestable : la suppression pure et simple de l’année de formation professionnelle des futurs enseignants. C’est bien toute authentique formation professionnelle qui est aujourd’hui supprimée, risquant de mettre en grande difficulté ces futurs professeurs et, à travers eux, les élèves qui leur seront confiés.

 

POUR UNE VERITABLE AVANCÉE

 

C’est pourquoi la Conférence des directeurs d’IUFM en appelle solennellement aux ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour qu’ils rendent aux futurs professeurs l’année d’authentique formation professionnelle qui leur est supprimée.


Conférence des directeurs d’IUFM - 18 mai 2009

12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 12:37

Depuis 14 semaines, l’IUFM de Paris mobilisé s’est opposé avec force au projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants : la disparition de la formation professionnelle, de l’année de stage rémunérée ne peuvent en aucun cas passer pour une amélioration de la qualité de la formation des enseignants, même sous le nom de mastérisation.

Face au mépris des ministères de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, sourds aux revendications des étudiants, des professeurs stagiaires, des personnels de service et d’enseignement, l’IUFM de Paris renforce sa mobilisation. À compter du lundi 11 mai, suite à une décision prise en Assemblée Générale le 5 mai, les personnels, étudiants et professeurs stagiaires de l’IUFM occupent leur établissement, nuit et jour, manifestant ainsi leur détermination et leur engagement pour défendre une formation et une école de qualité, laïque, gratuite.


Une réforme de la formation des enseignants est nécessaire et nous la souhaitons.


Mais réformer n’est pas détruire.

Le comité de mobilisation de l'IUFM de Paris

10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 11:18



Lettre ouverte à Mme Pécresse, MM Darcos et Sarkozy, adoptée à l’unanimité par l’A.G de l’IUFM de Livry-Gargan (93).


Madame, Messieurs,


Aujourd’hui, en raison de votre acharnement, des correcteurs issus de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur retiennent des notes du concours de recrutement des professeurs des écoles. Ayant répondu à l’appel à la rétention des notes que nous avons lancé après avoir bloqué le centre de corrections de Livry-Gargan, ils empêchent ainsi dans l’académie de Paris que soit établie la liste des candidats admissibles. D’autres académies vont vraisemblablement être touchées par ce mouvement ces prochains jours ou lors des épreuves d’admission.


Vous portez l’entière responsabilité de cette situation.

Depuis trois mois, par la grève, les manifestations, la non-remontée des maquettes de master, la ronde infinie des obstinés …, le monde universitaire vous a démontré son opposition à vos projets de casse de la recherche et de l’enseignement publics. A cette contestation, vous avez répondu d’abord par le mépris puis par des passages en force (décret des enseignants-chercheurs passé pendant les vacances scolaires), des effets d’annonce (prétendu report de la réforme alors que les lauréats du prochain concours devront obtenir un master pour être titularisés) et des manœuvres dilatoires (commission Filâtre – Marois qui rendra ses conclusions … le 15 juillet !)


Vos projets ne visent ni à améliorer le niveau de formation des enseignants ni leurs rémunérations. Les enseignants sont déjà recrutés à bac + 5, leur cursus pourrait dès maintenant être sanctionné par l’attribution d’un master professionnel, comme c’est le cas pour les sages-femmes et, si augmentation de traitement il y avait, celle-ci ne concernerait pas toute la profession mais seulement les toutes premières années d’exercice des futurs enseignants dont le début de carrière et donc les premiers salaires seraient différés d’un an. En supprimant l’année de formation professionnelle en alternance rémunérée située après le concours, vous vous apprêtez à envoyer devant les élèves de jeunes enseignants non formés. Vous comptez réaliser ainsi d’importantes économies budgétaires à leur détriment et au détriment des élèves.


De surcroît, en voulant créer des masters « métiers de l’enseignement », vous souhaitez créer les conditions d’un recrutement d’enseignants hors concours, non fonctionnaires. Compte tenu de la réduction des postes de fonctionnaires, cette nouvelle voie d’accès aux métiers d’enseignants éliminerait rapidement celle, sur concours, que nous connaissons aujourd’hui.


Soucieux de l’intérêt des candidats au concours, nous n’avons ni empêché le déroulement des épreuves ni porté atteinte à leurs copies. Nous ne voulons pas annuler la session 2009 des concours. Le concours peut reprendre à tout moment, il suffit pour cela que vous retiriez vos réformes. Conscients pareillement de nos responsabilités à l’égard des futures générations d’élèves et d’enseignants, nous continuerons à défendre le caractère national de l’Education, l’appartenance des futurs enseignants à la fonction publique d’Etat, les idéaux républicains d’égalité.


C’est pourquoi ni les examens, ni les concours ni les vacances scolaires ne mettront de terme à ce mouvement de résistance.


Notre détermination se renforce à mesure que vous vous obstinez.


Dans l’attente de l’annonce rapide du retrait de vos réformes destructrices, nous vous prions d’agréer, Madame, Messieurs l’expression de nos salutations distinguées.


Livry-Gargan, le 7 mai 2009,

L’I.U.F.M. en lutte de Livry-Gargan

6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 14:57

In iufm Paris



Les étudiants, formateurs, enseignants, stagiaires, Biatoss, réunis en assemblée générale le mardi 5 mai à Batignolles ont adopté les actions suivantes:

  • Journée d'action jeudi 7 mai avec une réunion d'information sur chaque site à 12h et un départ groupé pour la manifestation. Pour 60 / Contre 5
  • Occupation nocturne du site de Batignolles à partir du lundi 11 mai.
  • Mise en place de trois commissions (presse, action, organisation de l'occupation)

A la question: "radicalisation! oui, mais comment?" nous répondons donc OCCUPATION !

Nous reprenons donc l'initiative de l'IUFM de Périgueux et franchissons un nouveau cap dans la mobilisation.  L'objectif est de montrer avec force notre attachement à la formation et de médiatiser nos revendications.
Les nuits passées à l'IUFM seront l'occasion de préparer les prochains temps forts de la mobilisation mais aussi de réviser gràce à des cours supplémentaires proposés par des formateurs mobilisés.

De nombreuses autres propositions d'actions ont été faites lors de l'AG:
Diffusion de tract/faire signer la pétition sur les marchés; participation à la marche pour l'éducation le mardi 26 mai; s'imposer sur un plateau TV; demande de rdv à l'Élysée; rédaction d'une tribune/lettre ouverte à publier dans la presse; diffusion/information par les PE2 dans les écoles; Préparation d'une journée portes ouvertes; écriture d'une chanson/buz sur la toile; une AG par semaine; demande de la tenue d'une AG de formateurs pour prendre une position sur la question de la rétention des notes.

Les occupations nocturnes seront le moment d'envisager et d'organiser toutes ces propositions.


Le tract annonçant les décisions de l'Ag du 5 mai à télécharger ici

5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 19:21


 

Après avoir bloqué hier la correction du concours à Livry (cf blog "collectifiufmlivry@gmail.com), les formateurs et stagiaires ainsi que plusieurs correcteurs se sont rassemblés devant le lycée Saint Exupéry de Créteil où l'Administration avait rapatrié les corrections. Le blocage de Livry a été fortement relayé par la presse (Humanité, Libération, Le Parisien, 20 minutes).

Les correcteurs de Créteil comme ceux d'autres centres ont signé en grand nombre les motions de soutien à ce mouvement : 76 % à Arcueil et 75 % à Cergy dans les jurys de maths,  40 % dans le jury de maths à Antony, déjà 35 % dans le jury de français d'Arcueil alors que le recueil des signatures n'est pas achevé. D'autres correcteurs ont choisi de se retirer des jurys.

En convergence avec le mouvement de non tenue des examens qui se développe dans les universités,
CETTE ACTION DE BLOCAGE DES CORRECTIONS DOIT SE POURSUIVRE ! 

Il peut désormais consister en la rétention collective des notes.

Sans annuler la session 2009, elle permettra de différer la parution des listes des candidats admissibles et de démontrer au gouvernement que notre détermination pour obtenir le retrait  de la reforme ne fait qu'augmenter.

Nous appelons tous les jurys à se réunir pour adopter cette forme d'action.

4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 10:38

In Sciences2


Ecole_ahooq
Que faire avec l’usine à gaz inventée par Xavier Darcos et Valérie Pécresse pour la formation des enseignants ? Les reculs partiels des deux ministres sur la «mastérisation» se traduisent par une confusion totale et des dispositions que personne ne sait comment appliquer pour l’année 2009/2010. Une situation préjudiciable aux étudiants comme au fonctionnement de l’éducation nationale.

La Conférence des directeurs d’Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) vient de publier un communiqué expliquant la situation et se terminant par un appel solennel au gouvernement : le retrait complet du projet pour l’an prochain et des Etats Généraux destiné à définir le contenu d’une masterisation réussie de la formation des enseignants. Voici ce texte :

Mastérisation : réussir la sortie de crise
Des promesses non tenables
Réunie en séance plénière le 2 avril 2009, la Conférence des Directeurs d’IUFM constate que les dispositions transitoires annoncées à l’été 2008 par les ministres pour l’année 2008-2009 ne pourront pas être tenues.
Elles prévoyaient des équivalences permettant aux étudiants des IUFM une inscription en deuxième année des masters préparant aux métiers de l’enseignement. Or, presque partout en France, ces masters n’existeront pas à la rentrée 2009.

La suite...

28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 15:52

Motion rédigée par l'Assemblée Générale des étudiant-es, stagiaires et personnels de l'IUFM du site de la Loire à Saint-Etienne en date du 24 mars 2009. 



 

 

L’assemblée générale des étudiant-es, stagiaires, personnels enseignants et BIATOSS de l’IUFM de Lyon site de la Loire, réunis le 24 mars 2009 exige à l’unanimité :

 

 

 

1-      Que le Ministre de l’Education Nationale confirme l’engagement du maintien des concours de recrutement sous leurs formes actuelles en 2010.

 

2-      De sortir de la confusion et de l’incohérence de la situation actuelle, en prorogeant en 2009-2010 l’année qui prépare à ces concours, dans ses dimensions scientifiques, didactiques et pédagogiques, ainsi que  l’année de formation professionnelle en alternance qui les suit.

 

3-      L’enregistrement immédiat des pré-inscriptions des futurs candidats aux concours 2010.

 

4-      La reconnaissance de ces deux années au niveau M1 et M2 pour éviter de:

- Sacrifier des promotions d’étudiants

- Pénaliser financièrement des enseignants nouvellement titularisés.

 

5-      La mise en place dans les plus brefs délais d’Etats Généraux de la formation des enseignants, en prenant en compte la temporalité du plan quadriennal des Universités, pour instaurer un débat précis, rigoureux et productif avec l’ensemble des acteurs concernés.

 

 

Collectif du site de l’IUFM de SAINT-ETIENNE

 

 

24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 00:39

15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 10:14

In Libération

Les propositions de Darcos et Pécresse ne satisfont pas les syndicats enseignants et universitaires.

Tout ça pour ça : après plusieurs jours de suspense, les deux ministres chargés de la réforme de la formation des enseignants ont enfin présenté jeudi soir leurs propositions. Xavier Darcos, le maître d’œuvre à l’Education, et Valérie Pécresse, à l’Enseignement supérieur, font bien quelques gestes. Mais il en faudra plus pour amadouer les syndicats enseignants et les universitaires qui réclament le report, voire le retrait d’une réforme bâclée. Retour sur les points qui fâchent.


Une année transitoire mais la réforme est maintenue

La réforme - recruter désormais tous les profs à bac +5, ce qui suppose de créer des masters à l’université et de modifier les concours de recrutement - était déjà passablement confuse. Elle devient opaque. Une seule certitude : elle commencera à s’appliquer dès la rentrée 2009. Tout le reste est transitoire : les nouveaux concours 2010 (de professeur des écoles pour le primaire, le capes pour le secondaire, etc.) comme les masters. La réforme ne sera «aboutie» qu’en 2011, après discussions avec les organisations représentatives.


Pour les opposants, c’est rédhibitoire. Ils ont des critiques très diverses, parfois contradictoires - les enseignants du primaire estiment que la formation professionnelle est sacrifiée, les universitaires trouvent que c’est le niveau disciplinaire qui chute. Mais tous s’accordent sur un point : il faut remettre à plat la réforme, prendre le temps de discuter. Et les anciens concours doivent être maintenus en 2010, jusqu’à ce que l’on tombe d’accord sur une nouvelle réforme.


Des stages pour tous, mais pas de formation en alternance


Xavier Darcos a voulu rassurer sur les stages. Tous les étudiants en auront - des stages d’observation en première année de master, devant des classes en seconde année. De 108 heures maximum, ils seront payés jusqu’à 3 000 euros en Master 2. Mais pour les opposants, c’est bien trop peu : jusqu’ici, les reçus aux concours avaient ensuite une année de formation en alternance, face aux élèves et en IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres) durant laquelle ils étaient payés. Or cette année disparait. D’où le soupçon tenace que cette réforme vise avant tout à faire des économies.


Le ministre, qui s’en défend, a fait un geste. Il promet désormais que durant leur première année d’exercice, les profs débutants ne seront pas à 100 % devant les élèves : ils auront une formation continue et du tutorat. Mais il ne précise pas les proportions, ce qui inquiète. Les syndicats doutent en outre que les universités puissent trouver autant de stages - 50 000 en master 2 par exemple.



La suite...

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