Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Envoyez vos mails à

 

sauvons.lecole@laposte.net

  

Recherche

Pour voir tous les articles...

Vous ne voyez sur cette page
qu'un article.

Pour voir TOUS les articles
c'est
ici !

ou revenir à la page d'accueil

25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 09:59

In Mammouth déchaîné

 

Disparition des recteurs : les recteurs ne seraient pas assez obéissants ? ils vont être remplacés (et placés sous l'autorité des préfets de région).

 

Police et école ont toujours fait bon ménage...

source - Bernard Toulemonde, ancien recteur, ancien directeur au ministère de l’éducation nationale, s'inquiète de voir, à terme, les recteurs remplacés par des "directeurs régionaux de l’enseignement" placés sous l’autorité des préfets. Il réagit à la publication d'un décret (voir ToutEduc) qui modifie les conditions de recrutement des recteurs d’académie et qui "constitue une rupture avec une tradition forte de deux siècles". Les recteurs étaient, jusqu'à présent, "dotés d’une double légitimité", celle que leur confère leur nomination, en conseil des ministres et "leur position au sommet de la hiérarchie des savoirs" puisqu'ils doivent "posséder le plus haut grade universitaire", soit une HDR (habilitation à diriger des recherches). 


Cette tradition était fondée par le "principe d’indépendance des universités", même si le vivier a été élargi en 2001, dans la limite de 10%, à "des personnalités qualifiées en matière d’enseignement ou de recherche, de niveau analogue". Les emplois sont désormais ouverts à raison de 20 % aux "secrétaires généraux de ministère et directeurs d’administration centrale". 

 

Et plus si affinité...

 

Mammouth Déchainé - Avec la disparition (déjà programmée?) des services de l'Éducation nationale à l'échelon de l'académie, il sera aussi beaucoup plus facile d'organiser le transfert des enseignants aux conseils régionaux et autres collectivités territoriales... (on en parlait déjà au moment du transfert des TOS, et tous les discours actuels sur l'autonomie accrue des établissements scolaires et la possibilité de recruter les enseignants localement de façon contractuelle ne présagent rien de bon à cet égard...

 

La fin du statut de fonctionnaire d'Etat pour les enseignants apparaît de plus en plus comme éventualité plausible...).

 

Et pendant ce temps là ce met en place un plan de dématérialisation des actes vers les EPLE (voir ici). C’ets bien sûr la recherche de performance qui donne le ton.
Hasard ?

 

Disparition d’enseignants : Saignée (suite de suite et pas fin).

 

Selon des sources concordantes, la saignée de l'Education Nationale est toujours à l'ordre du jour. Au total, 16 000 postes devraient être supprimés à la rentrée 2011.

 

 5 000 postes seraient supprimés dans le second degré, alors que selon les prévisions d'effectifs de la Depp, 61 900 élèves en plus sont attendus dans les collèges et les lycées à la rentrée prochaine (AEF n°137276).
Cela se traduira sur le terrain par des classes encore plus chargées, le recrutement de vacataires non formés encore plus nombreux dans les collèges et lycées. (Actuellement, déjà près de 30% des heures d'enseignement sont assurées par des personnels non titulaires) 


 8 000 emplois seraient supprimés à l'école primaire :
• dont 6 000 enseignants en surnombre qui permettaient de faire face aux situations difficiles, malgré la suppression des RASED.
• 3 000 postes de titulaires qui seront confiés à des étudiants en master 2 dans le cadre des stages en responsabilité. (Master 2 de n'importe quelle spécialité, avec une formation professionnelle spécifique réduite à quelques heures)
 2000 postes seraient supprimés dans l'enseignement privé.

 

Discrétion.

Selon l'AEF, contrairement aux années précédentes, le ministre ne souhaiterait pas communiquer cette répartition.
« Il n'y aura aucun cumul des remontées des recteurs » donnant à voir le nombre de suppressions de postes « par catégorie » au niveau national, aurait prévenu Luc Chatel.
« Les grandes lignes des gisements d'efficience ne seront pas connues », aurait-il insisté.

On est tenté de se dire, "tiens, au moins, il y a des suppressions dans le privé aussi."


Mais on s'en tient au quota public/privé habituellement utilisé de 80%/20% :

 20% de 16 000, ça fait 3200 postes.
 20% de 15 000 ça fait 3000 postes...

 

D'autres disparitions...

commentaires

Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
Un étudiant
Un lycéen
Un parent d"élève
Un simple citoyen
Un chercheur
Un enseignant à l'université
Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
Un élu

Résultats

Visiteurs


 

Actuellement   
visiteur(s) sur le blog