Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Envoyez vos mails à

 

sauvons.lecole@laposte.net

  

Recherche

Pour voir tous les articles...

Vous ne voyez sur cette page
qu'un article.

Pour voir TOUS les articles
c'est
ici !

ou revenir à la page d'accueil

24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 22:09

In France Inter

 

Ils s'appellent Aurélie et Fréderic. Ils sont professeurs-stagiaires, c'est à dire qu'ils sont professeurs débutants, en septembre ils ont fait leur première rentrée. Mais la nouveauté de cette année, c'est qu'ils n'ont pas été formés. Ils se sont retrouvés seuls devant des classes de 25 à 30 élèves sans y être préparés.

 

Ils sont 16 000 dans ce cas, 16 000 professeurs-stagiaires comme Aurélie et Frédéric. L'élimination de la formation des professeurs débutants a permis de réaliser d'un seul coup les 16 000 suppressions de postes prévues au budget 2010.

 

Aurélie et Frédéric ont eu leur CAPES de Lettres Modernes l'été dernier, ils voulaient tous les deux être enseignants, elle, la transmission lui a toujours tenue à coeur, elle a envie de faire aimer la littérature, lui, la vocation est venue au fur et à mesure de ces études, ils ont tous les deux envie d'être là où ils sont, même s'ils savent qu'ils sont les premiers à faire les frais de cette nouvelle réforme, même s'ils savent qu'on les met dans une situation impossible.

 

Je les ai rencontrés après leur première semaine, après 18 heures de cours. Alors que la réforme prévoyait pour chaque professeur-stagiaire seulement deux niveaux de classe, ils en ont chacun trois, alors que la réforme prévoyait d'envoyer les professeurs stagiaires dans des établissements plutôt tranquilles, ce n'est pas le cas d'Aurélie qui est dans un collège avec des élèves en difficulté, la reforme prévoyait aussi que chaque professeur stagiaire ait un tuteur, Frédéric, en a un, Aurélie n'en a toujours pas et n'en n'aura pas. Alors elle bricole, Frédéric lui répète les conseils qu'on lui donne, ils s'épaulent, ils font de leur mieux, courageux.

 

A écouter

commentaires

F
<br /> <br /> C'est juste le "remake" de "On achève bien les chevaux"... pas le temps de préparer le moindre cours, d'avoir de la distance sur sa pratique pédagogique, certes un tuteur mais qui vient dans<br /> votre classe (une vraie "journées portes ouvertes" sur l'année car viendront le tuteur, les formateurs, les inspecteurs : vous ne voulez pas venir vous aussi ? on pourrait aussi inviter les<br /> parents des fois qu'ils aient un truc à ajouter) et qui du coup sape le peu d'autorité que vous auriez pu établir... des classes difficiles pour votre pomme parce qu'en fait les "anciens" hé bien<br /> des "quatrième" par exemple ils n'en veulent plus !!!..... donc c'est à eux qu'on file les gentils sixième et ces profs-là ont de la bouteille pourtant !!! mais en fait cela fait<br /> quarante-trois ans qu'ils sont sous prozac. Et ouverts avec ça, incapable de parler d'autre chose que de leur pratique, étroit d'esprit. Si quelqu'un ne pratique pas ce métier et tente de<br /> leur donner un conseil la réponse est : "mais tu n'es pas prof, toi". Une petite heure sup par là, un autre prof qui vous réclame une salle parce que "tu comprends ça m'ira mieux." et<br /> gnagnagna... et vous vous balader comme une andouille à la recherche de la salle pourrie dont personne ne veut. Et puis aussi les conseils des formateurs tous au diapason bien sûr : faites un<br /> règlement, n'en faites pas, faites-les s'asseoir par ordre alphabétique, ne le faites pas, faites-les lever en début de cours, ne le faites pas..." bref une chose et son contraire. Quatre jours<br /> de formation "bourrage de crâne" avant d'apprendre ce métier sur le tas. Sur le tas ! Est-ce qu'on apprend à être ministre ou président de la république sur le tas ?<br /> <br /> <br /> C'est juste à vomir ce qui se passe et personne ne dit rien et pourtant ce sont les enfants de chacun d'entre nous qui vont en pâtir. Moi j'ai bossé pour avoir ce concours. Bientôt les profs ne<br /> seront plus que des intermittents. Ils ne passeront plus leur vie à faire ce métier. Psychologiquement ce n'est pas possible ou alors faut-il avoir les moyens de travailler à temps partiel et<br /> encore...<br /> <br /> <br /> Je suis épuisée. Je n'ai plus de vie. Est-ce que ça vaut 1500 euros ? Autant travailler à l'usine. Au moins je ne penserais pas à l'avenir de ces enfants que j'aime bien pourtant pour la plupart.<br /> Beaucoup sont attachants mais honnêtement certains sont d'une agressivité inexplicable... Paraît-il ils veulent être cadrés mais en fait si vous êtes sévère ils vous détestent et si vous ne<br /> l'êtes pas ils vous détestent encore plus.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre

Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
Un étudiant
Un lycéen
Un parent d"élève
Un simple citoyen
Un chercheur
Un enseignant à l'université
Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
Un élu

Résultats

Visiteurs


 

Actuellement   
visiteur(s) sur le blog