Le maire PS prendra la parole lundi matin au début du Conseil pour défendre la semaine de quatre jours et demi, qu'il est un des 4 000 maires du pays à appliquer dès 2013 (sur les 24 000 communes possédant au moins une école). Selon ses services, il devrait dire que la rentrée s'est globalement déroulée dans de bonnes conditions "malgré quelques difficultés inhérentes à la mise en œuvre d'une réforme si importante". Il devrait plaider aussi qu'il est impossible de conclure à l'échec d'une telle réforme après seulement un mois d'application.
S'en suivra un débat où chaque groupe politique, des élus Front de gauche aux écologistes en passant par l'UMP, devrait s'exprimer sur le sujet. Les élus Front de gauche vont présenter plusieurs vœux, souhaitant notamment l'embauche de davantage d'assistantes maternelles, et l'organisation par la Ville "dans les plus brefs délais" d'"Etats généraux pour l'école à Paris".