Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Envoyez vos mails à

 

sauvons.lecole@laposte.net

  

Recherche

Pour voir tous les articles...

Vous ne voyez sur cette page
qu'un article.

Pour voir TOUS les articles
c'est
ici !

ou revenir à la page d'accueil

10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 20:36

In Libération

 

Les syndicats avaient prévenu: les suppressions de postes ont des conséquences désastreuses et très concrètes dans les classes. Revue des problèmes.

 

C03-18Le ministre de l'Education Luc Chatel a beau dire, l'école ne va pas fort. Un mois après la rentrée, les coupes budgétaires à répétition (encore 16.000 suppressions de postes cette année) ont des conséquences désastreuses et très concrètes : fermetures de classes en pagaille, profs non remplacés, classes surchargées... Le malaise est perceptible à tous les niveaux. Nombre d'enseignants (débutants comme expérimentés) sont désabusés et seront dans la rue à nouveau ce mardi. Des parents d'élèves se révoltent et les lycéens commencent à se mobiliser ici et là. Revue des problèmes et signes de tension, dans le désordre.

Les profs manquent à la pelle

Katherine, parent d'élève, croisée dans la manif parisienne le 27 septembre dernier, se désolait de voir son fils — «en quatrième dans un collège plutôt bien loti» de Courbevoie dans les Hauts-de-Seine — sans prof de maths depuis la rentrée. «En arrêt maladie et toujours pas de remplaçant...» Un cas loin d'être isolé. Dans plusieurs académies, les rectorats tentent de faire face à la pénurie d'enseignants dans les collèges et lycées, en recrutant des personnels sous-qualifiés. A coups de campagnes d'affichage dans les facs pour trouver des étudiants prêts à faire des remplacements, petites annonces au Pôle emploi ou sur leboncoin.fr. [Enquête à lire ici.]

Quant aux profs titulaires, ils se retrouvent à empiler les heures sup contraintes pour limiter les dégâts. Dans le primaire, la situation n'est guère plus reluisante. La FCPE (principale fédération de parents d'élèves) estime qu'avec la suppression de 6 000 postes de remplaçants, «75 000 enfants risquent de se retrouver sans enseignant» si leur prof tombe malade. La situation ne devrait pas s'arranger si l'on s'en tient à l'annonce du budget 2012 (14.000 suppressions de postes prévues).

Des classes surchargées

Chatel a beau essayer de convaincre que l'on peut faire aussi bien avec moins de profs, l'équation ne tient pas. Au collège, la génération issue du baby-boom du début des années 2000 arrive en sixième, «ce qui signifie entre 30 000 et 35 000 élèves de plus pour 2 000 à 3 000 enseignants en moins», selon les estimations de la FCPE. Le ministère de l'Education, qui a toujours des statistiques rassurantes à brandir, annonce le chiffre moyen de 24,2 élèves par classe au collège en cette rentrée contre 24 en 2010, soit une petite hausse de 0,2 élève par classe.

Sauf que derrière ces moyennes se cachent des inégalités: on ne compte plus les classes de sixième qui dépassent les trente élèves, les maternelles n'accueillent pratiquement plus les moins de trois ans faute de places disponibles... Les parents d'élèves se mobilisent un peu partout. [Tribune signée par des collectifs de parents d'élèves, publiée dans Libé le 26 septembre]

 

La suite...

commentaires

Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
Un étudiant
Un lycéen
Un parent d"élève
Un simple citoyen
Un chercheur
Un enseignant à l'université
Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
Un élu

Résultats

Visiteurs


 

Actuellement   
visiteur(s) sur le blog