Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Envoyez vos mails à

 

sauvons.lecole@laposte.net

  

Recherche

Pour voir tous les articles...

Vous ne voyez sur cette page
qu'un article.

Pour voir TOUS les articles
c'est
ici !

ou revenir à la page d'accueil

11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 12:40

In Libération

 

Les partisans d’une hausse radicale des droits d’inscription montent en puissance.

 

Un tabou est en train de sauter : celui de la gratuité ou quasi-gratuité des études à l’université en France. Il ne s’agit encore que d’une amorce de débat. Mais le fait qu’il ait été lancé au sein même de la gauche donne la mesure de l’évolution des mentalités et annonce de rudes affrontements autour d’un principe aussi sacro-saint que la non-sélection à l’entrée de l’université. Le think tank Terra Nova a mis les pieds dans le plat le premier. Fin août, dans le cadre de ses contributions aux débats présidentiels, il publie un rapport sur l’enseignement supérieur. Parmi 42 propositions, ses auteurs suggèrent, en cinq ans, de tripler les droits d’inscription en licence et de les quadrupler en master. Ils y voient deux avantages (lire page ci-contre) : une source de financement supplémentaire pour les universités et une plus grande implication des étudiants, qui seraient moins absentéistes et plus exigeants vis-à-vis de leurs formations. D’après eux, la gratuité creuse en fait les inégalités.

 

«Grands piliers». Dans la foulée, en septembre, la Conférence des présidents d’université (CPU), qui a constitué un groupe de travail sur la question, annonce qu’il faut revoir «le modèle économique de l’enseignement supérieur». D’après elle, il n’est pas à la hauteur des enjeux : 53% d’une classe d’âge en France accède au supérieur, en dessous de la moyenne de l’OCDE. De plus, le pays est en retard quant aux aides sociales étudiantes - 7% du budget du supérieur y est consacré, contre 11,5% dans l’OCDE -, et la démocratisation du supérieur marque le pas. Sans se prononcer, la CPU indique qu’il faut faire bouger l’équilibre entre les «grands piliers du modèle» - droits d’inscription, avantages fiscaux, aides sociales… Le groupe de travail étudie pour cela les différents modèles dans le monde, ceux réclamant des frais plus élevés et aidant plus les étudiants, comme ceux où l’on fait rembourser leurs formations aux diplômés après leur entrée dans la vie active.

 

Tir de barrage.

 

La suite...

commentaires

Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
Un étudiant
Un lycéen
Un parent d"élève
Un simple citoyen
Un chercheur
Un enseignant à l'université
Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
Un élu

Résultats

Visiteurs


 

Actuellement   
visiteur(s) sur le blog