"Attention école en danger". Des parents et des enseignants ont défilé, vendredi 1^er mai, sous cette bannière. Apparus à l'automne 2008, ces collectifs d'un nouveau genre, créés pour s'opposer aux réformes de l'école, montent en puissance. Tout l'hiver, ils ont organisé des manifestations très locales, avant de se chercher une visibilité plus nationale.

Difficile pour l'heure de quantifier ces regroupements : "On voit des personnes un jour qui disparaissent le lendemain. Puis des nouveaux arrivent", explique

Ces tentatives viennent d'aboutir à un regroupement en coordination nationale, dont la quatrième rencontre aura lieu le 13 juin à Toulouse. Mercredi 29 avril, certains de ses représentants étaient présents à l'assemblée générale de la coordination nationale des universités avec, comme mandat, de créer un mouvement de citoyens qui défende l'éducation, de la maternelle au supérieur.

Né autour des réformes du premier degré, le mouvement recrute aujourd'hui bien plus large. "Au départ, des enseignants nous ont conviés à une réunion d'information sur les nouveautés mises en place dans les écoles primaires. Là, des parents ont décidé de dire "non" aux réformes et puis d'autres se sont rallié des collèges ou lycées voisins", rappelle Bruno-ez-Zafir, un parent d'élève de Villefranche-sur-Saône.

DÉFENSE DES ÉLÈVES ÉTRANGERS

Au fil des actions, les collectifs constitués sur une école, un quartier ou une ville, se sont rapprochés de ceux des communes voisines, avant de donner naissance à un mouvement départemental. Partout, les scénarios ont été assez voisins. Un site national fédère à présent les échanges.

Ces groupes comptent évidemment des professionnels de la lutte, qui rêvent du grand soir. A Quétigny (Côtes-d'Or),

Mais le mouvement parents-élèves dépasse ces mouvances, comme l'analyse

Ces combats, aux yeux des militants, ne cadrent ni avec les revendications catégorielles des syndicats, ni avec celles des fédérations de parents. Quel avenir auront ces collectifs ? "C'est notre grande interrogation. Nous savons que nous ne gagnerons pas cette fois, mais il faudra désormais compter avec nous", prévient

Maryline Baumard

In 4tous.net/écoledemain



Nous étions 1000 à 1500, le 2 avril, Place de Jaude, pour défendre l'Ecole. Parents, enfants, enseignants, étudiants, universitaires, tous rassemblés pour la défense de l’école publique, de la Maternelle à l’Université...

1000 à 1500 personnes, ce sont les RG qui l’ont annoncé... Nous faisons confiance au professionnalisme de ce service public du renseignement, cependant, s’ils avouent ce chiffre, c’est forcément qu’on était le double !
Le journal La Montagne qui n’a vu que 300 à 400 personnes a dû partit un peu tôt, ou ne regarder que d’un côté.

Nous avons fait du bruit, nous avons construit un grand mur, ce qui nous a permis d’améliorer notre technicité de maçons... Il faut l’avouer, ce n’est pas notre profession majeure, mais ça a fini par avoir de l’allure. Quelques obstinés en ont assuré la maintenance. Heureusement, il n’y avait pas de vent, c’était déjà assez compliqué comme ça...

Contaminés par la ronde des obstinés, nous avons arpenté le périmètre de la place de Jaude...

Puis nous avons distribué des tracts, partagé nos victuailles, et le ciel s’est abstenu de nous pleuvoir dessus, bravo à la commission météo !

Si ce type d’action n’est pas une fin en soi, elle donne de l’énergie pour la suite, elle permet de diffuser l’information sur les "réformes de l’école", de contribuer à l’extension de la mobilisation.

Vous aurez très bientôt des nouvelles du Collectif de Défense de L’école, de la Maternelle à l’Université... Pour ne rien rater de nos rendez-vous et initiatives, connectez-vous régulièrement sur 4tous.net/écoledemain, ou inscrivez-vous sur la liste de diffusion du site (à gauche de l’écran)

Pour informer, mobiliser autour de soi encore et encore, obstinément, fédérer toutes les énergies pour construire un large front de défense de l’Ecole, qui soit vraiment incontournable...

http://4tous.net/ecoledemain/spip.php?article204

Le jeudi 2 avril 2009, à l’appel de la coordination nationale Ecole en Danger, (lors de la 3° AG nationale à Montpellier le 14 mars), de nombreux collectifs parents et salariés de l’éducation seront mobilisés lors de cette journée nationale de résistance de la maternelle à l’université et de refus de la précarité dans l’éducation. Diverses actions seront déclinées selon les départements en lutte :

- 17h : goûter-apéro devant l’Inspection Départementale de Saint-Genis Pouilly (Technoparc) ;

- 18h : Rassemblement à Saint-Affrique (Jardin public) puis défilé dans les rues et accrochage de ballons portant les revendications ;

-  Actions diverses dans les écoles : Attachons-nous, faisons du bruit, réunion-goûter…

- 14h : Manifestation de la maternelle à l'université à Marseille (départ Marches de la gare St Charles);

- 18h : Rassemblement à Nîmes (La Maison Carrée) ;

- 19h30 : Marche aux flambeaux à Toulouse (départ de 5 cortèges (255 écoles) qui se rejoignent Place du Capitole) ;

- 21h30 : Bal avec le groupe « Les Touristes » (Place du Capitole) ;

- 19h à 21h : Nuit des écoles à Auchs  (3 pôles d’écoles : Haute-Ville, Garros et Basse-Ville)

- le matin : Distribution d'un tract d'appel devant les écoles, collèges et lycées ;

- 12h00 : Rassemblement avec les cercueils symbolisant la perte de nos postes devant la sous-préfecture de Béziers et pique-nique ;

- 14h : Rassemblement à Montpellier (au Peyrou) ;

- A partir de 17h30 : Rassemblement sur le parvis du théâtre puis défilé jusqu’à la mairie de Béziers.

- 19h30 : marche aux flambeaux, convergence de cortèges locaux devant l'IUFM de Montpellier ;

- 19h : Réunion d’information, pique-nique puis sons et lumières à Saint Martin d’Hères ;

-   17H30 : Rassemblement à Nantes (Place Royale) ;

-   17h30 : Rassemblement à Saint-Nazaire (Ruban bleu) ;

-   Nuit des écoles à  Cahors ;

-   A partir de 15h30 : Concert de casseroles devant l’IEN de Liévin ;

-   Rassemblement devant l’IUFM d’Arras ;

- A partir de 18h30 : Rassemblement de la maternelle à l’université et construction d’une muraille de revendications à Clermont-Ferrand (Place de Jaude) ;

- 8h30- 19h : Lecture publique et bilingue de Cent ans de solitude de Gabriel GARCIA MARQUES par les étudiants et enseignants de portugais de Lyon II (Place Saint Jean – Lyon 5°) ;

- 9 h : Assemblée Générale des collectifs en grève de la maternelle à l'université et ouverte aux autres secteurs en lutte à Lyon (Bourse du Travail);

- 12h : Rassemblement devant l’Inspection Académique de Lyon avec cartons symbolisant la suppression des Repiens ;

- 14 h : Manifestation de la maternelle à l'université à Lyon (départ Terreaux);

- 17h15 : Rassemblement à Givors (Place des Vernes) pour un défilé jusqu’à la permanence du député de circonscription ;

- 18h : Marche en fanfare à Villefranche (Place du Promenoir) ;

- 18 h : Mur de cartons de revendications à Lyon (Place de la Comédie);

- 19h30 : Marche aux flambeaux à Lyon (de la Place de la Comédie aux universités sur les quais);

-  18h : Manifestation ( convergence de 3 cortèges) ;

- 20h30 : soirée débat (Salle des concerts) ;

- Opération « Accrochons nos cœurs » ;

- 18h : Rassemblement devant l’hôtel de ville de Trappes ;

-  18h :  Opération casseroles à Toulon ( Place de la Liberté) ;

- 18h :  Opération casseroles à Draguignan  (Sous-Préfecture) ;

-  18h : Chaîne humaine et distribution de tracts à Avignon (Pont de l’Europe) ;

- 19h30 : Pique-nique (Place de l’horloge);

- Manifestation nationale à Paris.

- Journée BIATOSS et ITA : personnels administratifs et techniques des universités et des EPST en tête des cortège.

- Journée nationale de blocage.

 Lyon, le 31 mars 2009.

        Contact: agnationale@yahoo.fr

        Regroupement de sites: www.agnationale.org