Au nom de la règle inamovible du non remplacement d'un fonctionnaire surb deux, les postes d'enseignants continuent d'être supprimés, année après année.
Pourtant, veut-on nous faire croire, les chiffres le démontrent, cette politique n'a pas d'incidence sur le fonctionnement des écoles. Ce n'est pourtant pas ce que l'on voit sur le terrain.
Qui a raison ? Notre gouvernement, armé de ses données chiffrées et de sa volonté de pilotage ? Ou les acteurs de terrain qui crient au scandale ?
Pour tenter d'y voir clair tenons-nous en à deux questions simples :
Combien y a-t-il, en France, d'élèves scolarisés en primaire (maternelle et élémentaire) ?
Quel est le nombre effectif d'enseignants en fonction dans les écoles ?
Est-il vrai que le taux d'encadrement de nos chère têtes blondes est meilleur qu'en 1995 ? (Progresser dans le domaine de l'éducation en quinze ans n'aurait d'ailleurs pas forcément été honteux...)