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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 17:22

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In Café  Pédagogique

 

Ce ne sont pas seulement des critiques qui accablent la masterisation. Dans une dépêche AFP du 5 octobre, le secrétaire général du Snesup parle de "chaos indescriptible", "d'échec patent" et de " saccage de la formation des enseignants". Ce sont aussi les chiffres du recrutement des futurs enseignants qui parlent. Peut-on sauver la masterisation ?

 

Même pas mal. Malheureusement la question ne se pose pas rue de Grenelle. Ce même 5 octobre, devant l'Assemblée nationale, Luc Chatel a nié les difficultés. "Nous travaillons à l’amélioration de cette formation. Une année de formation supplémentaire est un signal fort que nous adressons aux étudiants qui se destinent aux métiers de l’enseignement. Considérer qu’ils doivent être mieux rémunérés est également un signe fort. Nous avons donc décidé d’augmenter de 10 % leur rémunération. Quel est le pays dans le monde qui a, aujourd’hui, augmenté de 10 % ses enseignants en début de carrière ?"

 

Pourtant les étudiants se détournent des masters enseignants. La France manque-t-elle à ce point d'étudiants en master ? Aux 863 000 étudiants en cursus licence se substituent près 509 000 étudiants en master. Mais on sait que de M1 à M2 l'écrémage est important. Le prélèvement pour les concours enseignants ne serait pas du tout anodin. Mais ce qui change aussi de L1 à M2 c'est la composition sociale de ces étudiants. En licence 26% des étudiants ont des parents ouvriers ou employés. Ce n'est plus le cas que pour 17% des étudiants en master. On voit là l'effet du coût de études. En repoussant l'accès aux concours après le master, le gouvernement a presque exclu les classes défavorisées du monde de l'enseignement.

 

A-t-il pour autant séduit les classes favorisées ? Surement pas compte tenu du niveau des salaires offerts dans l'enseignement. Si les concours ont autant de mal à recruter c'est que les masters proposés sont difficiles, qu'ils se terminent par deux années de travail colossal (en M2 et année de stage) pour aboutir à des salaires d'employés sans perspective de carrière. Il ya une contradiction entre l'offre et la cible...

 

Le pré recrutement est-il une solution ? Un système de pré recrutement du type des anciens IPES aurait l'avantage d'augmenter le nombre d'étudiants en master en permettant à des enfants de famille modeste d'accéder au master. Mais il ne résoudrait pas le différentiel salarial. Cela suffirait-il à rendre cette formation attirante ? Ce n'est pas certain.

 

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