Il est interdit, à juste titre, pour un élève de copier sur son voisin. Mais pas pour Luc Chatel, ministre de l’éducation nationale, qui devrait pourtant montrer l’exemple. Lors d’une réponse à une question d’un député à l’Assemblée Nationale sur le chèque éducation, M. Chatel a repris, mot pour mot et sans le citer, le contenu d’un article disponible sur Wikibéral, l’encyclopédie libérale.
Voici le texte de l’intervention de Luc Chatel, selon l’Assemblée Nationale (les gras sont de l'auteur de l'article ) :
« Il existe, au niveau international, plusieurs types de « chèque scolaire », communément appelés « chèque éducation », mais ils partagent une caractéristique commune : au lieu que les établissements scolaires soient directement subventionnés, ce sont les parents qui reçoivent un chèque dont le montant représente le coût de l'éducation de leurs enfants.
« Ils sont libres de le remettre à l'établissement de leur choix qui percevra la somme correspondante. Ils sont libres de le remettre à l'établissement de leur choix qui percevra la somme correspondante. Ce système a été initialement développé en 1990, dans la ville de Milwaukee (États-Unis) sous le nom de « school vouchers » et a depuis été mis en place au Chili, en Suède, aux Pays-Bas, à Hong-Kong et dans plusieurs autres États des États-Unis. Il a par ailleurs été expérimenté, puis abandonné, au Royaume-Uni."
Et voici le texte de l’article de Wikibéral
« Il existe plusieurs types de chèque éducation, mais ils partagent une caractéristique commune : Au lieu de subventionner directement les établissements scolaires, ce sont les parents qui reçoivent par un chèque éducation l'argent qui est destiné à l'éducation de leurs enfants. Ils choisissent après à quelle école ils souhaitent donner ce « chèque ».
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