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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 20:40

In Sciences2

 

Fraisse hollandeAnne Fraïsse, la présidente de l'Université Montpellier-3, vient d'envoyer une lettre salée à François Hollande.

 

Elle y exprime «sa surprise et sa colère devant les orientations» que le candidat du Parti Socialiste a laissé paraître concernant sa politique pour la recherche et l'enseignement supérieur. Je publie cette lettre ci-dessous.

 

Anne Fraïsse fait partie de ces universitaires courageux qui se sont opposé avec vigueur aux actions gouvernementales lors de la grande crise de 2009. Elle était à la tribune (photo) d'une réunion ardente à la Sorbonne, le 9 février 2009. Meeting sorbonne

 

Aux côtés de George Molinié (Président de Paris-4 Sorbonne), Jean-Loup Salzmann (Président de Paris-13), Bernadette Madeuf (Présidente de Paris-10 Nanterre), Cafer Ozkul (Président de l'université de Rouen), Marie-Christine Lemardeley (Présidente de Paris-3), Claude Condé (Président de l'université de Besançon), un vice-président de Grenoble-3 et du président de l'INALCO (Langues orientales), Jacques Legrand.

 

Cette lettre confirme ce que le blog {Sciences²} affirmait déjà ici : il y a un débat à gauche, un vif débat, sur ce que doit être la politique à conduire après dix ans de pouvoir de la droite. Une droite qui, sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy qui avait confié le travail à Valérie Pécresse - récompensée pour l'avoir mené au bout par le poste de ministre du budget - a transformé le paysage de l'Université, de l'enseignement supérieur et de la recherche publique. 09

Cette transformation n'était pas - à mon sens - la "casse" que certains dénoncent. Les budgets n'ont pas été massacrés, comme ils l'ont été sous Chirac. Certains sujets - la carte universitaire, les premiers cycles, le lien entre universités et grandes écoles, les relations entre organismes de recherche et universités, la formation des enseignants, la gouvernance du système... - ont d'autant plus été la cible de réformes de droite qu'ils n'avaient pas bénéficié de réformes de gauche pour attaquer des problèmes objectifs et réels.

 

La réorientation n'en a été que plus profonde. Et le désarroi d'autant plus grand chez les acteurs : scientifiques, chercheurs, enseignants du supérieur, tiraillés entre le refus sans nuance, le "béton" comme on dit au syndicat, et la peur de tout perdre, pour eux, leur labo, leur établissement s'ils ne s'inscrivaient pas dans le mouvement des réformes.

 

Avec l'alternance politique qui se profile que faire ? Faire comme s'il n'y avait pas de débat sur la manière de s'y prendre, sur le destin des regroupements entre établissements dont les vices ne vont pas sans vertus, sur le mode de financement des nécessaires investissements et rénovations massifs sur les campus, sur les objectifs à assigner au système d'enseignement supérieur et à ses diverses composantes, faire enfin comme si les contradictions d'intérêts entre acteurs n'existaient pas ? Comme si de nombreux maîtres de conférence ne rêvent pas de ne plus voir d'étudiants de premier cycle ? Ce serait une lourde faute. Il faut conduire ce débat, ces débats. Sortir du flou.

Voici la lettre d'Anne Fraïsse. Elle est ici en pdf.

 

Fraisse-1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fraisse-2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fraisse-3

 

 

 

 

 

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