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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 18:20

In Sauvons l'Université

 

Lire cet article sur mediapart.fr

 

Les nominations dans la haute fonction publique ou les organismes publics vont bon train ces jours-ci. A la veille d’un vraisemblable changement de majorité, il s’agit souvent, pour l’actuelle, de recaser in extremis quelques amis mais aussi de récompenser les plus fidèles soutiens.
 

Le cas de Campus France, l’organisme chargé de faire la promotion de l’enseignement supérieur français à l’étranger, est à cet égard édifiant. Structure créée sous Claude Allègre, le GIP Campus France – placé sous la double tutelle du ministère des affaires étrangères et du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche – doit changer de statut le 28 avril prochain pour devenir un EPIC (ici le décret de création). Une occasion de nommer une nouvelle direction et tout un conseil d’administration dans cet organisme où travaillent quelque trois cents personnes.

 

Le maire de Neuilly-Plaisance, ancien sénateur UMP, Christian Demuynck, vient d’en obtenir la présidence, officialisée au Journal officiel ce vendredi. Il y a quelques mois il avait déjà été nommé, à la surprise générale, « préfigurateur » de l’Epic. Sans connaissance particulière du sujet de l’accueil des étudiants étrangers en France, il avait alors écopé de cette mission parce que, persifle-t-on en interne, il menaçait de créer une liste dissidente au Sénat. L’arrivée prochaine de cette personnalité très politique est donc accueillie avec circonspection par les équipes de Campus France.

 

Gérard Besson, ex-recteur de Clermont-Ferrand, qui a dû laisser sa place à l’ancienne directrice-adjointe de cabinet de Valérie Pécresse, arrive lui comme directeur adjoint. Antoine Grassin, ancien ambassadeur en Bolivie de 2008 à 2011 et ancien conseiller des affaires étrangères, devient directeur général de Campus France (ici les nominations).

 

Si l’on s’est sans doute habitué en France à ces nominations “renvoi d’ascenseur”, la liste des personnalités nommées au conseil d’administration laisse quand même songeur. Alain Juppé, qui exerce encore pour quelques jours sa tutelle sur l’EPIC, a ainsi réussi à placer Christine Gavini-Chevet, conseillère dans son cabinet, et récemment nommée à la direction des relations internationales des ministères de l’éducation et de la recherche, tandis que Sonia Dubourg-Lavroff, adjointe au maire de Bordeaux, représentera dans la structure les maires de France.

 

Du côté du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, on n’est pas en reste puisque sont aussi récompensées les personnalités les plus engagées dans la mise en œuvre de l’autonomie des universités. Ainsi de Bruno Sire, décoré par Valérie Pécresse, comme « pionnier de l’autonomie des universités », ou Olivier Dugrip, recteur de l’académie de Toulouse.

 

La suite...

commentaires

S
<br /> Quand on sait l'état-tant financier,moral qu’intellectuel-des universités françaises on est évidemment effaré par cette valse des<br /> incompétents pour ne pas dire des incapables à la veille d'une consultation électorale qui rebat les cartes.La gestion de l'Etat français c'est cela.Cela revient à cela:la répartition plus ou<br /> moins régulière de prébendes à des éléments se réclamant tous d'une élite autoproclamée qui n'a rien-exceptée son ambition personnelle-à apporter à la collectivité.Outre qu’ils forment une<br /> aristocratie (qui fait même penser à une mafia)privilégiée,dépensière,fort peu ouverte au monde et méprisante ces gens-là coûtent cher pour ne pas dire TRES cher à la collectivité et se servent<br /> de la puissance publique qu'ils ont investie pour satisfaire leurs intérêts particuliers(pécuniers notamment).C'est dramatique.Nous sommes là au coeur de l'ingénierie  néolibérale.Le<br /> néolibéralisme est d’inspiration crapuleuse.Ce que l’on n’ose pas dire puisque toute forme de hardiesse (et donc de liberté)est formellement interdite en matière de pensée en France.<br />
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