Dans ce "relevé d'observations provisoires", titré "L'éducation nationale et les inégalités territoriales : résultats et moyens scolaires", la cour conclut que "si le ministère de l'Education nationale souhaite réellement lutter contre les inégalités géographiques de résultats des élèves, une profonde inflexion de ses politiques territorialisées et une réforme de son mode d'allocation des moyens apparaissent donc indispensables".
"On peine à trouver une cohérence traduisant une politique d'ensemble précise", soulignent les magistrats, pour qui "le système éducatif se caractérise par des inégalités territoriales de toutes natures". Et "les moyens actuellement déployés ne permettent pas d'y remédier", ajoutent-ils.
Et d'asséner le coup de pied de l'âne : "Alors même que les outils sont disponibles, le ministère ne se met pas en position d'analyser précisément les inégalités territoriales, leurs causes, et les moyens de les limiter".