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18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 11:02

In Marianne

 

 

 

 

 

Le 1er mai, à l'issue des manifestations qui ont eu lieu à Paris, un enseignant-chercheur de l'EHESS dit avoir été tabassé par cinq policiers. Il a porté plainte auprès de l'IGPN et raconte à "Marianne" l'agression présumée.

"Tu ne pourras jamais te relever", "tu vas payer pour les étudiants". Ce sont les mots qu'auraient assénés cinq policiers à Nicolas Jaoul, enseignant-chercheur au CNRS, devant les portes de l'EHESS. Alors que ce dernier, venu voir ce qu'il se passait dans le cadre du blocage de l'école, sortait du bâtiment pour rentrer chez lui, il affirme avoir été tabassé par cinq policiers. L'enseignant a déposé plainte ce mercredi 16 mai à l'IGPN, et dénonce le comportement des policiers, d'une rare brutalité, selon ses dires.

Des débordements en marge des manifestations du 1er-Mai

Le 1er mai, en fin de journée, alors que le bâtiment de l'EHESS (École des hautes études en sciences sociales) situé au 96 boulevard Raspail est bloqué par des étudiants, Nicolas Jaoul, chercheur-anthropologue, se rend sur place accompagné de deux amis afin de "voir si tout se passe bien". Il raconte à Marianne le déroulement de la soirée. Vers 20h, une cinquantaine de manifestants qui quittent le cortège du 1er-Mai se ruent dans le bâtiment, tentant d'échapper à une charge des policiers.

Au même moment, Nicolas Jaoul se retrouve enfermé dans l'enceinte de l'école, encerclé par les forces de l'ordre. Tentant de rentrer chez lui, il sort par une porte arrière du bâtiment. "Cinq policiers me tombent alors dessus", nous raconte-t-il. Je leur ai dit que j'étais un enseignant de l'école, j'ai gardé mes mains en l'air, mais ils m'ont roué de coups".

Aux coups qui pleuvent, se seraient ajoutées des invectives d'une violence rare : "On n'en a rien à foutre que tu sois enseignant", "tu ne pourras pas te relever avec ce qu'on va faire". "J'étais abasourdi", se souvient l'anthropologue.

Tentative d'effraction dans un établissement scolaire

Alors que le professeur tente tant bien que mal d'expliquer la situation, et de se retirer, des renforts policiers seraient alors arrivés afin de forcer l'entrée de la petite porte de l'EHESS. "Au passage, j'ai reçu des coups de pieds dans la tête, alors que j'étais à terre", s'indigne Nicolas Jaoul. Une passante a filmé la scène : on peut y voir un groupe de policiers munis d'un équipement anti-émeutes, tenter par tous les moyens d'entrer dans le bâtiment, ainsi qu'un homme à terre, sans pouvoir toutefois le reconnaître.

 

Nicolas Jaoul aurait, à ce moment-là, été relevé et collé contre le mur. Il dit avoir alors été menacé par un policier : "Tu vas payer pour les étudiants (...) c'est à cause de toutes les merdes que vous leur apprenez que vos élèves sont comme ça". L'enseignant évoque un "état de fébrilité généralisée de cette quinzaine de policiers, qui ont fait preuve de panique et d'une absence ahurissante de professionnalisme et de sang-froid". Et d'ajouter : "C'était une meute inconsciente, ivre de vengeance et par ailleurs très maladroite dans ses gestes". Un témoignage corroboré par plusieurs spectateurs de la scène, dont l'un des accompagnateurs de Nicolas Jaoul, qui évoque une "rage folle" de la part des policiers et aurait versé ce témoignage au dossier de l'IGPN.

"C'était une meute inconsciente, ivre de vengeance et par ailleurs très maladroite dans ses gestes"

Dès le lendemain des faits, Nicolas Jaoul a fait un signalement auprès de l'IGPN. Il dit avoir rapidement reçu des appels, le convoquant à un premier rendez-vous afin de témoigner des incidents du 1er mai. Au terme d'un second rendez-vous, ce mercredi 16 mai, il a pu déposer une plainte.

Absence de réaction publique de l'école

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

commentaires

9
Le gouvernement sous son vrai jour,à la fois inefficace et violent ?Ce qui est certain:il organise la régression avec grand sérieux...Solidarité avec l'enseignant-chercheur Nicolas Jaoul !
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