Une vingtaines d'enseignants, rejoints ensuite par des gilets jaunes, ont symboliquement enterré l'éducation nationale le 20 avril, pour le troisième samedi de suite. Mais cette fois, ils portaient également le deuil d'autres services publiques, pour marquer la convergence des luttes.
"Aujourd'hui, je suis en noir, pour dénoncer le cancer de l'éducation nationale, le cancer de la réforme Blanquer. Et je suis également en gilet jaune" lance Sandrine au mégaphone. Devant une cinquantaines de personnes rassemblées au pied des Trois Grâces à Montpellier, les enseignants accompagnés des gilets jaunes ont symboliquement enterrés trois services publiques : la santé, l'école et la justice.
C'est le troisième samedi que les enseignants manifestent, et la date n'est pas choisie au hasard explique Eric Hassenheufel, professeur de philosophie à Lunel. "Le sens de notre action c'est de dénoncer cette loi qui va favoriser la sélection et l'inégalité, et de _nous associer avec les gilets jaunes"._Une cinquantaine d'entre eux se sont d'ailleurs rassemblés pour écouter les discours des enseignants.