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Lundi 22 MARS : 3 RAISONS DE VENIR TOURNER DEVANT LE MINISTERE de 18 à 20h, 1 rue Descartes
Quelques photos de lundi dernier ici.
Affaire à suivre…
Groupe Facebook Pour la défense du master Affaires internationales de Paris 1: http://www.facebook.com/group.php?gid=370103639280&ref=ts
Blog Comité de défense du Master Affaires Internationales (EEAI) de Paris 1 Panthéon-Sorbonne: http://comitedefenseeeai.blogspot.com/
Contact Mail: comitedefense.eeai@gmail.com
Twitter: http://twitter.com/MasterEEAI
La Ronde Infinie des Obstiné-e-s ne tournera pas sans vous !
R/V chaque lundi à 18h 1 rue Descartes et
LUNDI 8 MARS à 18h, 8 rue du Regard, M° St Placide : venez avec une gourmandise à partager avec les travailleurs sans papiers !!!
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In Fabula
Le passage en force du gouvernement français sur la mastérisation a entraîné une multiplication de motions prises par les conseils centraux des Universités (lire tous les communiqués). Après la mobilisation inédite de 2009, un nouveau front du refus se dessine ainsi en France, tandis que les autres pays européens sont successivement gagnés par des mobilisations universitaires contre le processus de Bologne. Au-delà de l'Europe, de nombreuses universités protestent contre la privatisation et la marchandisation du savoir (voir aussi le blog Universities in Crisis).
À noter, dans l'agenda militant, le débat européen L'Université brûle-t-elle ? qui se tiendra en Sorbonne le 11 février, mais aussi un appel pour une participation au contre sommet du 11 mars 2010 à Vienne et encore: un nouvel appel pour une mobilisation européenne contre la stratégie de Lisbonne. La résistance aux logiques de dérégulation, de mise en concurrence et de rentabilité financière viendra-t-elle au printemps 2010 du monde étudiant et universitaire?
Les droits d'inscription se montent à 226 euros actuellement. La direction veut les porter jusqu'à 4000 euros par an, selon les revenus de la famille.
(© AFP Jacques Demarthon)
Dauphine a de la suite dans les idées. Après avoir tenté sans succès d'augmenter ses frais d'inscriptions il y a deux ans, l'université (Paris IX), réputée pour sa formation en gestion, récidive. Hier lundi, le conseil d'administration a voté les tarifs prévus pour la rentrée 2010 dans certains de ses masters, ceux de Gestion et d’Economie internationale et développement (cinq masters 1 sur 17, et 44 spécialités de master 2 sur 88).
L'augmentation est plus que substantielle : au lieu des 226 euros actuellement demandés en master – comme dans n'importe quelle autre université, en vertu du montant fixé par l'Etat chaque année – les étudiants devront payer entre 1500 et 4000 euros par an. La modulation se fera selon les revenus de la famille, selon le modèle institué par Sciences Po Paris en 2003. Les boursiers (15% des étudiants à Dauphine) conservent leur exonération de droit, de même que les handicapés et ceux ayant le statut de réfugié. Les étudiants auront droit à un abattement de 500 euros si sa famille comporte plus d’un enfant étudiant ou si elle réside hors de l'Ile-de-France.
L'université justifie sa réforme par le «coût de la qualité»: «Dauphine entend porter la valeur et la notoriété de ses diplômes au meilleur niveau international. A cette fin, elle doit diversifier ses ressources financières.»
Mais a-t-elle bien le droit d'augmenter ses frais à sa guise ? L'université bénéficie d'un statut administratif particulier, celui de «Grand établissement». Comme 17 autres établissements publics orientés sur la recherche, du Collège de France à l'Ecole pratique des hautes études. A ce titre, elle peut sélectionner les étudiants à l'entrée, sur dossier. Elle peut aussi, et c'est là le nœud du problème, créer des «diplômes d'établissement» (ou diplômes universitaires, les «DU») dont elle peut fixer librement la tarification. Contrairement aux classiques diplômes nationaux dont les frais sont régis par décret.
Quelle actualité ! Ce 22 janvier, le CA de Lyon 2, comme les 3 conseils de Paris 8, ont considéré que la réforme de la formation des enseignants est inapplicable dans les conditions fixées par les ministères de l'Éducation Nationale et de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, pendant que le CNESER refusait de voter le budget proposé par le gouvernement...
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