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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 12:04
In La Croix 25 mars 2009

25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 06:58
In Sciences2

Totem_de_reformes_rouen La manifestation parisienne - la huitième en huit semaines !- et celles de province montrent que le mouvement de contestation des réformes gouvernementale cherche... son troisième souffle.

Qu’il le trouve et Valérie Pécresse comme Xavier Darcos seront contraints d’opérer de nouveaux reculs, plus consistants et surtout plus globaux. Qu’il en reste là et les ministres passeront en force, quelqu’en soit le prix politique à payer... aux européenne ou au régionales.


«Pour leur huitième manifestation, c’est bien.» Propos d’un policier chargé du comptage, hier devant la manifestation parisienne. En tête, outre les leaders syndicaux (dont Gérard Aschieri pour la FSU, Jean-Baptiste Prévost pour l’UNEF), Jean-Louis Fournel pour Sauvons l’Université et Isabelle This pour Sauvons la Recherche, deux personnages attirent caméras et micros : Pascal Binczak et Georges Molinié, présidents des universités Paris-8 Vincennes et Paris-4 Sorbonne avec leur banderole «Présidents d’Université pas contents». Ma consoeur Sophie Bécherel de France Inter enregistre un Georges Molinié survolté, indigné, persuadé de représenter nombre de ces présidents «qui en ont marre de l’autisme gouvernemental, de la pagaille mise par Xavier Darcos avec ses manœuvres sur la formation des enseignants.»  D'une élocution plus posée mais avec une détermination égale, Pascal Binczak répond aux questions de BFM TV.

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 19:41
In Libération

Enseignants-chercheurs et étudiants sont à nouveau descendus dans la rue ce jeudi après-midi à Paris, remontés contre «les pseudos concessions des deux ministres».



Fatigués mais déterminés. Voilà pour résumer l’état d’esprit des enseignants-chercheurs à nouveau dans la rue ce mardi après-midi à Paris contre les réformes Darcos et Pécresse. «Ça commence à faire long, c’est vrai. En même temps, si on craque maintenant… ce serait trop dommage. Non, faut pas», souffle Thomas, physicien à la fac Diderot à Paris, comme pour se donner du courage.

Il participe au mouvement «depuis le début» et se dit bien incapable de compter le nombre de manifestations qu’il a suivies. «Je crois ne pas en avoir loupé une seule, mais vous dire combien…»

Il faut dire que les enseignants chercheurs, soutenus par une partie des étudiants, en sont à leur huitième semaine de grève. Dans les rangs, on perçoit des signes d’essoufflement même si globalement la manifestation a encore été bien suivie ce mardi à Paris (entre 5.000 à 15.000 personnes).

Des pseudo-concessions

Jusqu’à quand ? «On attend que les deux ministres se débouchent enfin les oreilles et qu’ils entendent enfin nos revendications», répond du tac au tac Emmanuelle, maître de conférence à Paris VII, son balai-brosse à la main. Il fait partie de son nouvel attirail de manifestante: un balai, des gants et des pelles pour dire: «il est temps de faire le ménage au ministère.»

Comme les autres, elle pourrait parler pendant des heures de la politique destructrice du gouvernement en matière d’éducation. Elle est encore plus remontée depuis quelques jours par «les micro-aménagements et les pseudo-concessions des deux ministres. De l’affichage, c’est tout. Derrière, sur les points cruciaux, on est toujours au même point.»

«Il nous faut plus de moyens. Fillon a promis qu’il n’y aurait pas de suppressions de postes en 2010 et 2011 mais pour 2009?», s’égosille Laure, enseignante-chercheur en biologie évolutive depuis onze ans, à Paris Diderot. Elle raconte la difficulté de concilier enseignement, charges administratives et Recherche. «En théorie, on est censé enseigner 192 heures par an mais comme on manque de prof, on se retrouve avec 220-230 heures au minimum. Et du coup, on sacrifie nos projets de recherche. La nouvelle réforme aggrave le problème au lieu de l’arranger...» On a du mal à l’arrêter, tellement elle est remontée.

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 19:20
In Ouest-France
La grève a été reconduite hier à une large majorité par un vote à main levée. 

Près de 500 étudiants ont voté hier la poursuite de la grève et du blocage de l'Université. Ils veulent continuer le mouvement et, surtout, être pris au sérieux.

  

Il faut montrer patte blanche. Pour participer à l'assemblée générale, hier après-midi, la carte d'étudiant de l'UBS est le sésame indispensable. Ils sont près de 500 dans les travées et les escaliers de l'amphithéâtre du Paquebot. Les propos se veulent plus déterminés que jamais. Les professeurs et les étudiants le répètent à l'envie : « Non ! Le mouvement ne s'essouffle pas ! »

Le report de la réforme à 2011 ? « Ce n'est pas un recul. On veut le retrait pur et simple », lance un membre de l'assemblée. L'intervention engendre une salve d'applaudissements. C'est là le noeud de la contestation et « les contradictions » de la réponse du ministre ne font qu'exacerber le mécontentement.

Les Bisounours irrités

« La fac des Bisounours ». C'est ainsi que la Coordination nationale étudiante (CNE) perçoit l'UBS (lire Ouest-France du 14 mars). Faut-il cultiver cette image, « positive dans la population car non violente », ou s'en démarquer ? Les étudiants sont partagés. Certains aspirent plutôt à une radicalisation du mouvement, « pour être pris au sérieux ».


Parmi les cibles potentielles : l'inspection académique, la chambre de commerce, le local de l'UMP... Face à cet auditoire, un professeur insiste : « Il faut garder une attitude responsable et penser à des actions originales, drôles et qui fassent du bruit. » Sont ainsi évoqués : un défilé en costumes historiques, des happenings dans les rues, une manifestation à 6 h 30 du matin...

« On a notamment invité tous les partis à venir discuter avec nous le 3 mars. L'UMP n'est pas venue. » Ils aimeraient sentir le soutien des syndicats et des partis politiques. « Au niveau local, ça marche. C'est au niveau national qu'il faut se renforcer », confirme une étudiante.


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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 07:25



Nous, étudiant-e-s mobilisé-e-s, en lutte depuis mi-janvier sommes réunis ces 21 et 22 mars à Strasbourg pour la Ve coordination nationale étudiante (CNE). Nous réaffirmons que la CNE, émanation directe des Assemblées Générales qui réunissent des dizaines de milliers d’étudiants en France, est la seule et unique instance légitime pour représenter le mouvement étudiant dans son ensemble et qu’aucune direction syndicale ou politique ne saurait se substituer à son rôle.


Suite à la mobilisation exceptionnelle du 19 mars, nous appelons résolument à la poursuite du mouvement et à sa radicalisation. En effet, ce jeudi plus de 3 millions de personnes ont défilé dans les rues, dans une mobilisation qui unit l’ensemble des secteurs qui subissent les attaques de la classe dirigeante, dont le système éducatif dans son ensemble.


Cette stratégie s’inscrit au cœur du processus de Bologne qui impose une même logique de rentabilité et de mise en concurrence des universités sur l’Europe entière. Cela se traduit concrètement par les différentes mesures contre lesquelles nous luttons actuellement.


Face au mépris affiché du gouvernement à notre égard, nous exigeons plus que jamais :


− l’abrogation sans condition de la loi Liberté Responsabilité des Universités (LRU)
− le retrait pur et simple, sans moratoire aucun, des décrets qui en découlent :
− de la réforme dite de la « masterisation de la formation des personnels éducatifs »
− du financement des universités sur des critères de performance
− du statut des enseignants-chercheurs
− du contrat doctoral unique


Nous réclamons également l’abandon des différents plans d’application de la LRU dont le Plan Campus et le Plan Réussite en Licence. Nous réaffirmons notre attachement à un système éducatif totalement public, gratuit, laïc et accessible à tou-te-s et refusons toute forme de sélection à l’université. La mission de l’université ne doit pas être la marchandisation du savoir, ni une professionnalisation à outrance, mais bien la diffusion de connaissances et la promotion de l’esprit critique.


Ces revendications s’inscrivent dans un projet de société plus global, en totale opposition avec ce que nous vivons : dégradation des condition d’étude et de vie, destruction du système d’aide sociale, avec le démantèlement des CROUS et du planning familial. Un étudiant sur deux est obligé de se salarier pour financer ses études. Cette situation est inacceptable. Aussi, nous réclamons l’augmentation en nombre et montant des bourses sur critères sociaux et leur indexation sur le coût de la vie ainsi que la construction massive de logements sociaux. Bien plus que nous, les premiers touchés par ce système sont les sans papiers que nous soutenons dans leur lutte. Nous demandons la régularisation inconditionnelle de chacun d’entre eux.


Face aux mouvements sociaux en cours, la seule réaction des dirigeants est le déploiement d’un arsenal sécuritaire particulièrement violent et la criminalisation de la contestation. Nous appelons au soutien de tout-e-s nos camarades victimes de la répression policière et judiciaire.


La réussite d’un tel mouvement ne peut passer que par la solidarité avec les autres mobilisations et avec les mouvements étudiants qui traversent aujourd’hui toute l’Europe : Grèce, Espagne, Italie, Allemagne, Angleterre. Nous appelons à la participation de tou-te-s au contre-sommet de l’OTAN à Strasbourg du 1er au 5 avril ainsi qu’au contre-sommet de Louvain les 28 et 29 avril prochains qui s’oppose au processus de Bologne ; mais également à la convergence des luttes avec l’ensemble des travailleur-e-s. Nous appelons ainsi à la reconduction de la grève dans tous ces secteurs en lutte.


La coordination nationale appelle tou-te-s les étudiant-e-s à la radicalisation du mouvement et :

  • à la poursuite et l’amplification du blocage des universités
  • à la réalisation d’actions en faveur de la gratuité et contre la précarité
  • à faire pression sur les rectorats et sur les présidences des Universités
  • à la multiplication des AG et forums interprofessionnels dans la réalisation concrète d’une véritable convergence des luttes.

Nous appelons à la participation aux journées :

  • du 24 mars, manifestation nationale de l’université
  • du 26 mars, mobilisation inter-professionnelle de tous les secteurs en lutte
  • du 31 mars, opposition à la remontée des maquettes. du 1er avril, avec des actions dirigées vers les secteurs en lutte dans les services publics
  • du 2 avril, journée nationale de manifestation de la maternelle à l’université
  • Nous appelons les lycéen-ne-s et les personnels Biatoss à faire converger leur mouvement avec le nôtre, pour la concrétisation d’un front uni de la maternelle à l’université.

La prochaine CNE se tiendra les 28 et 29 mars prochains à l’université Paris I Tolbiac.



In Le Monde

La Coordination nationale des universités menace le gouvernement

"Valérie Pécresse et
Xavier Darcos, qui se sont déjà disqualifiés comme interlocuteurs par le mépris qu'ils ont manifesté à notre communauté, doivent partir", estime la Coordination nationale des universités (CNU) dans un communiqué adopté lundi 23 mars, en fin de soirée. "Mais au-delà de ces deux ministres, le gouvernement doit savoir que s'il n'entend pas notre colère, c'est sa légitimité même qui sera très bientôt mise en question", ajoute la CNU.

La Coordination demande au "gouvernement [de] s'engager sur l'abrogation de la loi LRU et du pacte pour la recherche, avant que l'état de désordre actuellement installé dans l'université ne soit irréversible, avant, tout simplement, qu'il ne soit trop tard". Pour sortir de la crise, la CNU rappelle les "conditions incontournables" exigées : le retrait du décret statutaire, le retrait du décret sur la mastérisation, le retrait du contrat doctoral unique, l'arrêt du démantèlement des organismes de recherche ainsi que des engagements clairs en matière d'emploi statutaire.

La CNU affirme qu'elle refuse les finalités des réformes et de l'orientation générale de la politique éducative, universitaire et de recherche suivie depuis 2006/2007, qui entraînent, selon elle, "la dégradation programmée des contenus disciplinaires, de la culture générale et des humanités", "la destruction de la fonction publique d'Etat dans l'enseignement" et la libéralisation du marché de l'enseignement supérieur et de la recherche. "La communauté universitaire mesure parfaitement l'importance de ces enjeux et prendra toutes ses responsabilités pour défendre jusqu'au bout la tradition de liberté dont elle est l'héritière", affirme la CNU.


Par ailleurs, toujours à Strasbourg, entre cent et deux cents étudiants de lettres et sciences humaines ont investi, dans la soirée, la faculté de droit, dont ils ont barricadé les issues avec des chaises et des tables. L'occupation a été votée à main levée par six cents voix contre quatre cents, a déclaré un membre de la coordination étudiante, qui s'apprêtait à passer la nuit sur place avec ses camarades.

23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 20:29

Demain, les parisiens ont rendez-vous à 14h30 à Port Royal pour une nouvelle manifestation.

A l’issue de laquelle ils sont invités à aller «gésir grave» sur la place du Panthéon. Assis ou couchés.

 

Voici le texte du premier communiqué de la coordination nationale réunie en ce moment même à Strasbourg:


Alors que depuis 2 mois, l’université et la recherche sont en grève, le gouvernement n’a réagi que par le mépris, les manoeuvres et la répression. Il n’a donné satisfaction à aucune de nos revendications, faisant de l’enseignement supérieur et de la recherche un des laboratoires de sa politique destructrice de l’éducation nationale et de la fonction publique.
La CNU prend à témoin l’opinion publique de l’attitude du gouvernement et de son refus d’offrir les conditions nécessaires à l’ouverture de réelles discussions. Valérie Pécresse a une nouvelle fois montré son mépris ce matin sur France 2 en sommant les universitaires d’organiser le rattrapage des cours. Cette surdité fait ainsi porter l’entière responsabilité de la radicalisation du mouvement sur le gouvernement. Nous ne demandons pas à Valérie Pécresse et à Xavier Darcos de reculer mais d’avancer en retirant leurs projets.

 


      Tous dans la rue les 24 et 26 mars !

                           Port Royal
                             14 h 30

23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 18:30

In Sciences2

La lettre de Xavier Darcos de vendredi continue de faire réagir... diversement. Il y annonçait le report d’un an des nouveaux concours... mais assorti d’un dispositif complexe de mise en oeuvre de sa réforme.

Comme tout recul partiel du pouvoir politique devant un mouvement de contestation, il pose le problème de son appréciation et des bases de la poursuite de l’action. Revue du problème, à l’aide des textes et réactions diverses parus après ma note de vendredi soir dont le titre imprécis a pu faire croire qu'il s’agissait d’un report du processus d’ensemble de la réforme... alors que le texte de la note expliquait avec plus de précision de quoi il s’agissait.

Clairement, on perçoit quatre lignes de réactions des différents acteurs à l’annonce du ministre de l’éducation nationale. En voici d’abord une présentation très sommaire, puis plus développée avec citation des textes publiés depuis vendredi.

► la première est l’ensemble de celles que l’on peut assimiler à l’analyse publiée par la Coordination nationale des Universités et de Sauvons l’Université, que l’on peut résumer ainsi : c’est un «simulacre» de recul, une «manoeuvre». Cette analyse, la plus dure, débouche de manière logique sur un appel à prolonger l’action en cours sur ses bases actuelles et réclamer le retrait total de cette réforme.


► la deuxième ligne me semble tenue par la FSU. L’ensemble de ses syndicats estime qu’il s’agit d’une
«réelle inflexion des choix du gouvernement». Toutefois, elle ne lui semble pas suffisante et le SNESUP «appelle à maintenir toutes les formes de mobilisations» y compris sur la réforme de la formation des enseignants dont il réclame le «retrait du projet actuel» et  la «remise à plat globale du dispositif de formation».


► La troisième ligne ressort du communiqué du syndicat Autonome Sup. Il voit dans la lettre de Xavier Darcos «le geste que la communauté universitaire attendait». Il estime que «de vraies discussions vont pouvoir commencer sur la réforme». Et parle d’une «sortie de crise». Pour la première fois depuis le 2 février, le communiqué d’Autonome Sup ne comporte aucun appel à l’action.


► La quatrième ligne est celle représentée par le Sgen Cfdt qui voit dans la lettre de Xavier Darcos des «des annonces importantes», réclame des précisions... mais ne comporte, lui aussi, aucun appel à l'action.

On peut légitimement regrouper ces quatre positions en deux, surtout si l’on considère que les deux premières concluent à un appel à poursuivre le «combat» comme l’indiquait dès vendredi soir le Snesup.

La question la plus importante qui se pose au mouvement en cours est donc maintenant celle de son unité et de sa capacité à surmonter la première petite fissure apparue, essentiellement du côté d’Autonome Sup. Qualité de la Science Française n'a pas encore émis d’appréciation sur son site web. La force du mouvement de protestation provenant pour l’essentiel d’une masse d’universitaires qui ne sont organisés dans aucun de ces syndicats, il n’est pas évident que cette première fissure ait une quelconque influence sur le degré de mobilisation, qui dépendra surtout de la durée du conflit et de l’espoir d’obtenir des résultats plus conséquents.


On trouvera
ici le communiqué de SLU.


Voici le communiqué de la Coordination nationale des Universités publié samedi



Voici le communiqué de la FSU :

Les mobilisations et leurs premiers effets  pour la formation et le recrutement des enseignants Il a fallu des semaines de motions, de manifestations, de grèves d’une rare intensité, conduites par le monde des formateurs dans les IUFM et les UFR, les laboratoires, rejoint par la communauté universitaire dans son ensemble et une large part du monde de l’éducation  pour que le gouvernement annonce qu’il est prêt à réviser le dispositif selon lequel il voulait voir évoluer la formation des enseignants et les concours, alors que nombre d’organisations syndicales du premier et du second degré, et le SNESUP inscrivaient parmi leurs revendications celle de l’amélioration de la formation des enseignants, sa reconnaissance par un master et une revalorisation salariale pour tous.

Le refus des deux ministères MEN et MESR de discuter au fond des enjeux, de la nature des évolutions et de leurs objectifs ainsi que du calendrier a aiguisé une condamnation ferme et déterminée que le SNESUP a impulsé dès juin 2008 et sans réserve.

3368806868_8e68059b37 L’annonce le 20 mars, par X. Darcos, après la nouvelle formidable journée de grève et de manifestations du 19, du maintien des concours dans leur forme actuelle pour la session 2010, constitue une réelle inflexion des choix du gouvernement. D’importants compléments, des précisions et des modifications doivent encore être apportés,  le SNESUP exige que les conditions d’inscription aux concours soient réellement les-mêmes en 2010 qu’en 2009, y compris pour les étudiants sortants de L3, que les programmes de formation et de préparation aux concours, comme leurs lieux –en particulier les IUFM - soient également maintenus, que les épreuves de tous les concours en 2010 soient  les mêmes que les années précédentes. Ces points feront l’objet de toutes les interventions du SNESUP : en particulier nous maintenons que le cadre actuellement défini n’impose pas –bien au contraire- le dépôt de maquettes de master. Le cadre pour 2009-2010 doit être celui des IUFM, des préparations et des masters existants, tous devraient bénéficier d’une procédure nationale exceptionnelle d’équivalence M1.

Une remise à plat globale  pour un dispositif  2010-2011 et au delà améliorant la formation des maîtres, qui articule les cursus universitaires, les concours (leur nature et leur temporalité dans le cursus d’études), et l'année post-concours, devrait être mise en chantier en réponse à notre exigence, avec tous les acteurs.
Totalement insuffisante, la prise en compte de compléments de formation pour l’année post-concours marque cependant des inflexions par rapport au projet initial du gouvernement d’une année sans aucune formation. Prérecrutements, aides financières prises en compte pour carrière et retraite, entrée dans le métier sont à redéfinir. L’essentiel reste à construire  avec des revendications précises que notre détermination peut faire entendre, dans un contexte qui évolue grâce à nos mobilisations. Ainsi, pour la première fois, le ministre envisage des mesures de revalorisation pour l’ensemble des catégories d’enseignants. La convergence de toute la FSU a pesé, cela doit se prolonger ! Le silence de V. Pécresse sur  les aspects du dossier  masterisation» qui relèvent exclusivement du MESR comme sur tous les autres depuis plusieurs jours, alors que nous étions plus de 100 000 des universités et de la recherche dans les rues ce jeudi 19 est inadmissible. 

Manif017 Le SNESUP n’a cessé d’intervenir auprès de V. Pécresse et F. Fillon afin qu’ils s’engagent à préserver le potentiel de formation et de recherche des IUFM, à développer la recherche en éducation nécessaire à une réelle élévation du niveau de qualification des enseignants pour une meilleure formation des élèves. Il demande la reconnaissance de la formation professionnelle dans les IUFM dont c’est la mission dans les universités et qui ont les compétences indispensables et avérées. Le SNESUP appelle à maintenir toutes les formes de mobilisations tant pour les questions « master/concours » 2010 et au-delà, que pour faire gagner l’ensemble de nos revendications solidaires : décret enseignants-chercheurs et  le contrat doctoral unique, dispositif de la formation et du recrutement des enseignants, restitution de tous les emplois supprimés et plan pluriannuel de créations d’emplois, arrêt du démantèlement des organismes de recherche. Le SNESUP organise le boycott du CTPU le lundi 23. Les conditions de quorum n'étant plus requises pour la convocation suivante de ce Comité, et la date du 24 ayant été prévue par le ministère, le SNESUP demande qu'elle soit reportée pour à la fois donner la primauté au cadre global d’indispensables négociations et à la prise en compte des aspirations des enseignants-chercheurs qui en contestent la version actuelle. A défaut il y défendra fermement sous le contrôle des manifestations de ce jour, l'ensemble des revendications des universitaires et chercheurs et toutes les avancées réclamées en matière statutaire.

Les propositions du SNESUP sur la formation et recrutement des enseignants de premier et second degrés
► 1. Maintien des concours en l’état pour la session 2010.
► 2. Retrait du projet actuel et remise à plat globale du dispositif de formation articulant les formations disciplinaires et professionnelles avec les concours de recrutement pour les sessions 2011 (au plus tôt) et suivantes. Mise en débat de la place des concours et de leurs contenus que ce soit pour CRPE, CAPES, CAPET, CAPLP ou Agrégation.
► 3. Les épreuves des concours doivent porter à la fois sur le disciplinaire et le professionnel; leur place doit permettre de mener à bien un Master.
► 4. Conception de la formation sur 6 années (master + année post-concours) avec professionnalisation progressive (préprofessionnalisation en licence dont stages d'observation ; stages de pratique accompagnée et de première responsabilité, mémoire professionnel en master).
► 5. Entrée progressive dans le métier grâce à une année de formation en alternance à temps partiel après l'obtention du concours.
► 6. Pour une réelle amélioration de la formation disciplinaire et professionnelle et une élévation du niveau de qualification de tous les enseignants reconnue par un diplôme de master.
►7. En corollaire de l'élévation du niveau de qualification, revalorisation de la grille indiciaire des enseignants.
► 8. Mise en place d’un réel cadrage national de la formation.
► 9. Maintien du principe d'un recrutement par concours nationaux (second degré) ou régionaux (1er degré) avec un nombre de postes ouverts au concours correspondant aux besoins. Publication d'un plan pluri-annuel de recrutement.
► 10. Dispositif de soutien financier aux étudiants et de pré-recrutements.
► 11. Réaffirmation des rôles et missions des IUFM (notamment, partenariat pour la conception et la mise oeuvre des formations) ; maintien et développement de leur potentiel de formation et de recherche.
► 12. Développement de la recherche en éducation.

MARDI 24 MARS Manifestons  à Paris pour l'Ile de France et les académies proches RV à 14h à Port Royal pour se diriger vers le MESR au même point de départ que les Lycées Professionnels (dans l'action notamment contre la réforme du Bac Pro en trois ans) dans les grandes villes universitaires pour les autres régions


Parmi les courriels reçus
depuis vendredi voici un extrait de celui de Valerie Girardin, Maitre de
Banderole_tte_19_fvrier conferences a l'universite de Caen Basse-Normandie Membre de la commission enseignement de la Societe Mathematique de France. Il analyse le point 8 de la lettre de Xavier Darcos :


Rappel du point 8 de la lettre :

«Pourront s’inscrire aux concours de la session 2010 :

- les étudiants déjà titulaires d'un master ou inscrits en M2. Pour ces candidats le recrutemnet du fonctionnaire stagiaire pour la rentrée 2010 seera subordonné à l'obtention effective d'un master.

- A titre exceptionnel et dérogatoire, pour la seule session 2010 des concours :

pourront se présenter aux concours de la session 2010 et être admis pour la rentrée scoalire 2010 sans conditions nouvelles de diplômes, les candidats présents aux épreuves d'admissibilité de la session 2009;

pourront également se rpésenter aux concours de la session 2010 les étudiants inscrits en M1 à la rentrée universtaire 2009. En cas de réussite à un concours de la session 2010, le bénéfice du concours leur sera garanti pendant un an. Ils seront recrutés comme enseignants stagiaires pour la rentrée scolaire 2011 sous reserve de l'obtention de leur M2 à l'issue de l'année universitaire 2010-2011. Ces étudiants bénéficieront pendant cette année des stages en responsabilité ainsi que des différents dispositifs d'aite prévus pour les étudiants de M2.


Voici l’analyse de Valérie Girardin :

premier point : les etudiants titulaires d'un M1 en 2009 devront valider un M2 en 2010 en meme temps que preparer le concours. Donc il faudra mettre en place une annee de M2 (de quel master ?) combiné avec une prepa capes. Ceci restera valable les annees suivantes. deuxieme point : --- les presents au concours 2009 pourront se presenter au concours 2010. Que feront-ils en 2010-2011 en cas de succes aussi bien qu'en cas d'echec ? --- les titulaires d'un L3 sans M1 et non presents au concours 2009, devraient avoir un M2 en 2011 pour voir le concours validé. Ceux d'entre eux qui voudront passer le concours 2010 devront etre inscrits a un M1 combiné avec une prepa. Que feront en 2010-2011 ceux qui ne seront pas recus ? Quel M2 leur correspondrait en 2010-2011 ? Ceux d'entre eux qui ne voudront pas passer le conours 2010 devront etre inscrits a un M1 sans prepa preparant a un M2 avec concours en 2011. RESUME il faudra assurer l'an prochain dans chaque discipline : A1--un M2 avec prepa capes ancien. A2--un M1 avec prepa capes ancien, conduisant a un M2 sans prepa capes. A3--un M1 sans prepa capes, conduisant a un M2 avec prepa capes nouveau. B. idem pour la preparation au concours de prof des ecoles en trois exemplaires. Si on ne met pas en place les versions 3 cette annee, le pb sera repoussé a l'annee suivante : comment ferait on un M2 nouveau en 2010-2011 apres les versions 2 ? Un rectificatif serait urgent avant que la fausse nouvelle ne se repande...

22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 10:28

In Sauvons l'Université




La lettre de Xavier Darcos aux syndicats, en date du 20 mars 2009, a été interprétée dans la presse comme un report de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants du premier et du second degrés (dite « masterisation »). De fait, pour la première fois, les difficultés de calendrier sont reconnues et le principe de concours nationaux est affirmé. Peut-on pour autant voir dans ce document, comme le fait la FSU, une «  évolution » qui « va permettre aux étudiants d’y voir plus clair » et qui montrerait que « le ministre semble travailler maintenant sur un dispositif beaucoup plus ouvert » ? Non. Sur la forme, le Ministère de l’Education Nationale continue de penser que des communiqués ou des lettres sont l’équivalent de négociations. Sur le fond, pas de recul ici, mais une énième manœuvre.


Au lendemain d’un jour de manifestations considérables, alors que la date théorique de remise des maquettes de master (31 mars) s’approche après deux reports (elle avait déjà été prévue le 15 décembre, puis le 15 février) et que la CPU a fini par reconnaître l’impossibilité de mettre en œuvre cette réforme dès l’année 2009-2010 selon les exigences ministérielles, la lettre de X. Darcos n’est qu’un simple recul tactique sur la seule question des épreuves des concours, qui conserveraient - à titre transitoire !- pour l’année 2010 leurs modalités actuelles.

Pour le reste, non seulement les épreuves de concours nouvelle version seraient mises en œuvre dès 2011, mais le ministre continue d’imposer :

  • le recrutement sur la base d’un master,
  • la réduction du volume horaire des stages (que tous les étudiants n’effectueront pas)
  • et l’augmentation de la charge d’enseignement dans l’année suivant la réussite au concours, au détriment de la formation en alternance en IUFM.  Il ne résout ni la question de l’allongement de la durée des études non rémunérées ni celle des « reçus-collés » qui formeront une armée de vacataires taillables et corvéables à merci. Or c’est précisément contre ces aspects centraux de la "réforme" que s’élève l’ensemble de la communauté universitaire. Le ministre dévoile ainsi plus clairement que jamais les véritables intentions de sa réforme. Un moratoire sur la forme qui maintient le fond de la réforme ne peut être considéré comme une réponse satisfaisante, moins encore comme un recul. Nous ne saurions échanger le maintien provisoire du concours en l’état contre la mise en application subreptice d’une réforme que nous rejetons en bloc.

De plus, le dispositif transitoire imaginé par le ministre est irrationnel jusqu’à l’absurde et, s’il était appliqué, se révélerait un cauchemar pour les étudiants comme pour les universités. Alors que de nombreuses incohérences ont déjà été relevées par les acteurs concernés, on se contentera de quelques points :

  • Le ministre croit-il sérieusement qu’un étudiant reçu au concours de 2010 pourra valider sa 2e année de master la même année, comme s’il était possible en un an de rédiger un mémoire de recherche original et de préparer un concours ayant (pour la dernière fois ?) un haut niveau d’exigence disciplinaire ? Pense-t-il sérieusement (autre solution envisagée dans sa lettre) que le jeune enseignant pourrait terminer son master pendant son année de titularisation, tout en assurant 12 heures de cours hebdomadaires (pour un reçu au CAPES) et en suivant les modules de formation ? Ou encore (troisième solution envisagée) devra-t-il commencer sa carrière par une année de congé sans traitement pour finir son diplôme ? Bref, X. Darcos exige implicitement que tous les candidats aux concours de 2010 soient déjà titulaires d’un master.
  • Les étudiants présents au concours 2009 pourront se présenter au concours 2010 même s’ils ne sont pas titulaires d’un master. Le pourront-ils en 2011 en cas d’échec ? Et s’ils réussissent au concours en 2011, comment pourront-ils acquérir le master nécessaire à leur titularisation ?
  • Autre casse-tête à venir pour les universités : pour la préparation des CAPES, il faudrait, si l’on suit la logique du ministre, assurer l’an prochain dans chaque discipline un M2 intégrant la préparation du concours ancien, un M1 intégrant la préparation du concours ancien et conduisant à un M2 sans préparation au concours, et un M1 sans préparation au concours, conduisant à un M2 avec préparation au concours nouveau… Et il en va exactement de même pour la préparation au professorat des écoles. On mesure l’opacité totale de l’offre de formation des universités l’an prochain !

La logique profonde de cette réforme, en plus des économies budgétaires (10 à 20 000 postes selon les sources), est de laisser aux universités le soin de sélectionner les étudiants, par l’argent d’abord car l’allongement des études non rémunérées introduit une forme de sélection sociale, et de marginaliser le rôle du concours. Dans le même temps, les ministères cherchent à déclencher un sauve-qui-peut général de façon à faire déclencher à la hâte la remontée de maquettes sans cadrage global, avec pour conséquence l’éclatement du caractère national des diplômes.


Après sept semaines de grève, est-ce la seule réponse que trouve X. Darcos ? Tient-il les universitaires, formateurs des IUFM, professeurs des premier et second degré, soutenus par des parents d’élèves, pour si méprisables ? Peut-il sérieusement croire qu’ils se contenteront de cela alors qu’ils sont conscients que cette « transition » bancale ne fait que repousser le problème et crée les conditions d’une nouvelle contestation dans un an ? L’ouverture de véritables négociations suppose le retrait de ce projet de réforme dont tout prouve que l’application aura des conséquences dramatiques, immédiates et durables, sur l’ensemble du système éducatif et la formation des jeunes générations. La lettre du ministère de l’Education nationale est une manœuvre dilatoire de plus, tout aussi néfaste et inutile que les précédentes. SLU rappelle son refus de toute transition qui viserait à rendre irréversible le processus de la réforme. L’abandon pur et simple du projet ministériel est le préalable indispensable à toute négociation sérieuse destinée à améliorer véritablement la formation des enseignants.


21 mars 2009

21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 15:47



Dans sa lettre envoyée à l’ensemble des organisations syndicales, Xavier Darcos, ministre de l’Education Nationale, annonce le report d’un an de l’entrée en vigueur des nouveaux concours. Cette manœuvre dilatoire, relayée par certains médias, consiste à faire croire à l’opinion publique que la réforme de la formation des enseignants est repoussée d’un an. Il n’en est rien.


Au lieu d’un report pur et simple de la réforme des concours et de la formation des enseignants, X. Darcos propose un montage en deux temps. La « mastérisation » de la formation des enseignants, qui constitue le premier volet de la réforme, aura bien lieu à partir de la rentrée prochaine, mais avec maintien des concours actuels en 2010. L’allongement des études financées par les étudiants et la perte de l’année de stage rémunérée, y compris pour les lauréats du concours 2010, sont confirmés par l’application immédiate des stages de 108 heures. La réforme du concours de recrutement, qui constitue le second volet, est reportée à 2011.


Loin de clarifier la situation, ce supposé délai n’est qu’une réécriture à vue d’un décret d’une invraisemblable inconséquence, proposant une application de la réforme en deux temps.


La Coordination Nationale des Universités constate que par ce simulacre de recul le ministère continue encore et toujours d’afficher son mépris pour tous les personnels de l’éducation mobilisés contre la réforme dite « mastérisation des concours ».


La Coordination Nationale des Universités dénonce cette nouvelle supercherie et exige un retrait total et sans concession des deux volets de la réforme : réforme des concours et réforme de la formation des enseignants. Elle réaffirme que ce retrait demeure plus que jamais l’un des préalables indispensables à l’ouverture de toute discussion.


Notre réponse à Xavier Darcos :
tous dans la rue le 24 mars !



La Coordination Nationale des Universités
Samedi 21 mars 2009, 10h30

20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 07:44

In Sciences2

Universitaires, chercheurs et étudiants ne sont pas pour rien dans le succès de la manifestation parisienne.

Photo Sauvons l'Ecole
Réunis à Beaubourg, devant le musée d'Art moderne, ils sont partis à près de 20 000 en direction de la République pour rejoindre le
cortège intersyndical.


La première impression que donne ce cortège, c'est que Valérie Pécresse et Xavier Darcos ne sont pas au bout de leurs peines. Les manifestants, banderoles et pancartes des défilés «enseignement supérieur et recherche» des sept dernières semaines sont là. Pancartes et slogans sont conçus pour montrer qu’on est pas chez les incultes.

«Marre, marre mar..cel Proust, la recherche, c’est pas du temps perdu», entend-on. Les historiens de Paris-1 envoient «Sarkozix dans le Styx et Pécresse dans l’Hadès» et défilent en toges. («romaines», me précise t-on, puisque j'ai eu le malheur de les décrire grecques dans un post précédent (1). Les enseignants et étudiants de l’IUFM de Paris ont sortis leurs crayons de couleurs pour une magnifique banderole genre «Guernica», avec une «Ecole qui HOOQ» et des slogans chantés, il faut bien s’entraîner pour le futur métier.


Côté sécurité, il n’y a rien à craindre, le nombre de gilets jaune fluo montre que les futurs professeurs des écoles ne badinent pas avec ce sujet. La proposition de loi des
92 députés de l’UMP visant à l’«Université payante» se traduit par des pancartes demandant «des problèmes pour financer tes études ?» et apportant la réponse «on va t’aider à t’endetter». Beaucoup d’allusions aux propos tenus par Nicolas Sarkozy, visant son discours sur la recherche ou ses petites phrases sur  les grèves «qui ne se voient plus». Une énorme  banderole lui repond «et là, tu nous vois ?». Pour être certains d'être entendus, les biologistes de l’Institut Cochin ont sorti les tambours, les étudiants de Paris-4 affirment que la Sorbonne est en «résistance», Cemagref, INRA, Institut de Recherche pour le Développement, Institut Pierre-Simon laplace (les climatologues), Institut de Physique du Globe de Paris... impossible de relater toutes les équipes présentes, il y en a trop.

La suite...

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