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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 12:42
In Ouest France

Le dépouillement du scrutin : les oui au maintien du blocage l'ont nettement emporté. : Thierry Creux

Les partisans du blocus ont gagné par 234 voix pour, 167 contre et 12 bulletins nuls ou blancs. Un résultat net, salué par une salve d'applaudissements.

L'assemblée générale hebdomadaire des grévistes s'est réunie lundi au Paquebot de la rue Jean-Zay. Enseignants et étudiants en lettres et sciences humaines, ils étaient 413 à se prononcer, à bulletins secrets, sur la poursuite, ou non, du mouvement. Les partisans du blocus ont gagné par 234 voix pour, 167 contre et 12 bulletins nuls ou blancs.

 

« Menace futile »

Le courriel adressé par le président de l'Université de Bretagne-Sud Éric Martin à tous les étudiants, en fin de semaine, a provoqué une longue polémique. C'est par lui que les débats se sont ouverts. Une partie des grévistes l'a jugé inquiétant, se demandant si le blocage devait être arrêté pour ne pas perdre un semestre et donc risquer un redoublement.

L'autre partie de l'assemblée s'est enflammée, parlant de « menace futile » et de « décision illégale ». Une large majorité a condamné ce courriel, estimant que le président s'oppose aux décisions des assemblées élues de l'Université.

Depuis une semaine, un autre débat porte sur les langues étrangères appliquées (LEA) deuxième année. En effet cette série, qui appartient à l'UFR de lettres en grève, doit passer des examens dans les prochaines semaines pour pouvoir partir en stage, élément indispensable dans leur cursus.

Troisième mois

L'assemblée est divisée entre les partisans de la reprise des cours pour cette promotion et les étudiants qui refusent tout compromis. L'assemblée vote la continuation des cours pour les LEA, jusqu'à la prochaine assemblée.

Pour l'ensemble de l'UFR, la suspension des cours entrera samedi dans son troisième mois. Reste à savoir désormais si l'UBS peut encore valider un semestre d'enseignement, au cas où le déblocage ne serait pas acquis lundi prochain.


Ouest-France
27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 19:29

In Le Monde

A première vue, l'université de Caen est fermée à double tour. A l'intérieur, une barricade de tables et de chaises interdit le passage. A l'extérieur, la direction a mis le verrou, pour des raisons de sécurité. La situation semble donc bloquée, mais c'est un trompe-l'oeil. Depuis le 2 février, quand a démarré sur le campus le mouvement contre les réformes Pécresse, le savoir a continué à couler comme une fonction vitale. L'enseignement prend des voies détournées : cours du soir ou amphis en plein air. Le lieu fonctionne par à-coups, selon l'humeur des assemblées générales qui, tantôt durcissent le ton contre les décrets maudits, tantôt votent la libération des locaux pour ne pas obérer les examens.

Plusieurs facultés sont à l'arrêt. D'autres fonctionnent. D'où le sentiment d'un mouvement illisible, voire irrésolu. Les enseignants sont nombreux, comme ce maître de conférence, à s'estimer piégés : "Comment dire notre opposition sans pénaliser les étudiants et passer pour irresponsables ?" Dans les couloirs, fleurissent déjà des affiches vantant les mérites de grandes écoles privées...


Par tradition, par son ancrage dans un bassin populaire, l'université de Caen s'est toujours montrée rebelle. Elle risque d'être parmi les plus pénalisées par les réformes. Syndicats et membres du conseil d'administration font les mêmes calculs. Selon l'ancien système d'allocations des moyens, l'université de Basse-Normandie était sous-dotée. Selon le nouveau, elle deviendrait surdotée. Plus de 150 postes pourraient être supprimés à terme. Les versements de l'Etat plongeraient dès 2010. L'effort financier sera inégalement réparti entre les facultés, d'où une colère à géométrie variable.


Eric Gilbert, directeur du département des langues vivantes étrangères, redoute de devoir fermer les langues nordiques, au nom de la rentabilité. "Est-ce la vocation de l'université de n'enseigner que l'anglais et l'espagnol ?", interroge-t-il. Le nouveau système d'évaluation des enseignants-chercheurs le hérisse tout autant.

 

 

La suite...
27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 07:19

Le SNESUP dénonce le passage en force du gouvernement, qui publie ce samedi 25 avril les décrets sur le statut des enseignants chercheurs, le CNU, le contrat doctoral unique et le classement, alors que la communauté universitaire est en lutte pour leur retrait depuis de nombreuses semaines. Ces décrets confirment la place prépondérante attribuée aux présidents dans une gestion locale des enseignants chercheurs.


Si la rédaction du décret Enseignant Chercheur a été modifiée sur la question des promotions (part équivalente du national et du local) et sur celle des CRCT, et si sont confirmées des améliorations du début de carrière des MCF et de déroulement de carrière des professeurs, la « modulation de service », très largement contestée par la communauté universitaire, reste un élément nodal de ce décret. Rien ne permet d’infirmer la possibilité d’une augmentation des charges d’enseignement à rémunération constante (voire diminuée) pour de nombreux universitaires. L’ « accord écrit de l’intéressé » ne peut à lui seul constituer une garantie valable, devant les pressions pouvant s’exercer sur les collègues en période de pénurie budgétaire et de dogme de diminution de l’emploi public. L’égalité TP = TD (dont le coût budgétaire est chiffré par exemple à 35 emplois supplémentaires à Paris Sud), revendication syndicale de longue date, n’a pas de sens en l’absence de création de postes statutaires supplémentaires. Sans garantie budgétaire, la condition de « réalisation des engagements de formation » pourra servir à augmenter le service d’ enseignants-chercheurs, au nom de l’intégrité de l’offre de formation , élément essentiel pour la réussite des étudiants et leur accès à la qualification . Pour le SNESUP, tout enseignant-chercheur effectuant un service au-delà de la durée annuelle de référence -égale à 128 heures de cours ou 192 heures de travaux dirigés ou pratiques -, prenant en compte des tâches administratives et pédagogiques sur la base d’un tableau national d’équivalence, doit pouvoir obtenir le paiement des heures complémentaires correspondantes. La rédaction actuelle n’en apporte aucune garantie explicite. Maintenir cette modulation de service, c’est mettre en cause le lien consubstantiel enseignement-recherche, c’est substituer une logique budgétaire à une logique de service public, c’est remettre en cause l’égalité de traitement des fonctionnaires de l’enseignement supérieur et de la recherche, amplifiée par la modification du rôle du CNU en matière de gestion nationale des carrières.


La communauté universitaire saura montrer qu’elle entend résister à cette politique. Alors que la menace gouvernementale sur la validation de l’année universitaire s’est amplifiée, la mobilisation, malgré les vacances de printemps, s’est exprimée en de nombreuses villes universitaires cette dernière semaine.


Le SNESUP appelle les universitaires à participer nombreux aux AG dans les universités dès lundi, et à contribuer au succès des manifestations et initiatives du 28 avril, qui seront l’occasion de donner une première réponse au gouvernement.

26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 16:08
In Universités en lutte

Le JO de ce jour contient une série de textes que la précipitation gouvernementale et vacancière du début de semaine annonçait. Y figure également le contrat doctoral, qui n’était pas annoncé si rapidement, mais ne relevait pas des mêmes procédures consultatives.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

10 Décret n° 2009-461 du 23 avril 2009 modifiant le décret n° 92-70 du 16 janvier 1992 relatif au Conseil national des universités


11 Décret n° 2009-462 du 23 avril 2009 relatif aux règles de classement des personnes nommées dans les corps d’enseignants-chercheurs des établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche relevant du ministre chargé de l’enseignement supérieur


13 Décret n° 2009-464 du 23 avril 2009 relatif aux doctorants contractuels des établissements publics d’enseignement supérieur ou de recherche


15 Arrêté du 19 mars 2009 fixant les taux de promotion dans certains corps de fonctionnaires relevant du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche


16 Arrêté du 30 mars 2009 fixant les nombres d’emplois offerts à la mutation, au détachement et au recrutement par concours des professeurs des universités et des maîtres de conférences jusqu’au 31 décembre 2009


17 Arrêté du 23 avril 2009 fixant le montant de la rémunération du doctorant contractuel
26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 11:31
In Le Monde 23 avril 2009

25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 19:27
Source AFP

Le décret sur le statut des enseignants-chercheurs publié au JO

Le décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, élément déclencheur de la colère des universitaires début février, a été publié samedi au journal officiel.


Adopté mercredi en Conseil des ministres après avoir été validé la veille par le Conseil d'Etat, ce texte, qui modifie un texte de 1984, doit s'appliquer à la rentrée 2009 pour quelque 57.000 enseignants-chercheurs.

Parmi les principales nouveautés, ce décret instaure la possibilité de moduler le temps de travail d'un enseignant-chercheur entre cours, recherche et autres tâches.


Il prévoit aussi que les enseignants-chercheurs seront désormais évalués tous les quatre ans par le Conseil national des universités (CNU, composé en totalité de leurs pairs) sur l'ensemble de leurs activités.

Une première version du décret avait déclenché la fronde des enseignants-chercheurs dans les universités début février. Devant la contestation, le Premier ministre, François Fillon, avait dû demander à Valérie Pécresse, la ministre de l'Enseignement supérieur, de réécrire le texte.


Cette nouvelle version rencontre toutefois toujours l'opposition d'une partie de la communauté universitaire, dont le Snesup-FSU (premier syndicat de l'enseignement supérieur), ou les collectifs Sauvons l'université et Sauvons la recherche, qui appellent une nouvelle fois à manifester, mardi.


Un autre décret, au JO également, donne au CNU davantage de moyens pour réaliser ses nouvelles missions (évaluation) et instaure des mesures destinées à renforcer la transparence et la déontologie de son fonctionnement.

Un troisième décret (abrogeant un ancien décret de 1985) précise les conditions dans lesquelles les maîtres de conférences et professeurs qui viennent d'être recrutés sont classés à l'entrée dans le corps (au moment de la nomination).

Il permet de "reconnaître le doctorat comme une expérience professionnelle car il donne droit à une bonification d'ancienneté de 2 ans", a précisé à l'AFP le ministère de l'Enseignement supérieur.

Il permet aussi de "reprendre de manière cumulée et de la manière la plus favorable, les activités contractuelles antérieures au recrutement" (allocation de recherche par exemple), a-t-on ajouté.

Enfin un nouveau décret sur les contractuels doctorants consacre le doctorat comme une expérience professionnelle, avec un contrat de travail de droit public.

25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 18:29
In Universités en lutte



Madame la ministre,

Je lis dans la presse qu’au bout de onze semaines de grève dans les universités, vous vous préoccupez de ce qui va arriver aux étudiants en fin de semestre. Pour illustrer ce qu’est l’« autonomie » des universités, vous nous donnez des ordres : vous ne validerez pas « des semestres sans cours », nous devons rattraper nos enseignements, étaler les examens, utiliser les vacances de Pâques. Peut-être estimez-vous que, tout à notre mouvement, nous avions oublié « de penser aux étudiants et aux diplômes »…

Mais rassurez-vous, Madame la ministre : nous n’entendons pas « valider des semestres sans cours ». Nous sommes en grève : pas de cours, pas d’examens ; pas d’examens, pas de diplômes. Les conséquences ? Nous les connaissons autant que vous : les étudiants de cette année, victimes de votre obstination, ne pourront pas valider leur année. Ils devront redoubler l’année prochaine. Par conséquent, il nous sera impossible d’inscrire de nouveaux étudiants. Nous ne présiderons pas les jurys du baccalauréat. Quelques centaines de milliers d’étudiants et de bacheliers vont se souvenir avec émotion de votre passage au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, Madame la ministre.


Il est fini le temps des « voies de passage », des réécritures, des petits reculs, des petites astuces, des petits arrangements avec de petits syndicats. Votre mépris de notre enseignement est tel que vous ne vous êtes pas vraiment préoccupée, jusqu’à maintenant, de l’arrêt des cours dans la quasi-totalité des universités. On peut toujours rattraper, n’est-ce pas ? On peut dispenser le contenu de 13 semaines en 7 semaines, pas vrai ? Et puis ces diplômes universitaires ont tellement peu de valeur, après tout… Voilà comment vous voyez les choses, Madame la ministre : il y a eu un peu de « grogne », comme disent vos amis de TF1, et puis au final tout rentre dans l’ordre, on rallonge un peu l’année (il faut bien que ces fainéants d’enseignants-chercheurs travaillent enfin), vous faites les gros yeux et puis tout finit bien, les étudiants ont un diplôme, vaille que vaille, et votre décret passe, avec « modulation de service », « évaluation », et tout ce qui vous tient à cœur. Ouf ! On peut passer aux élections régionales. C’est que vous avez un plan de carrière à tenir.


Mais je suis désolé de vous dire que ce scénario bien huilé ne va pas pouvoir se réaliser. L’université est en grève, depuis onze semaines, jusqu’au retrait du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, de celui qui instaure un « contrat doctoral », du projet de « mastérisation » des concours de recrutement et jusqu’à ce qu’on annule les suppressions de postes de cette année. Et c’est une grève totale, illimitée, pas l’expression vague et fiévreuse d’« inquiétudes » ou de « incompréhensions ». Il s’agit d’un conflit social, Madame la ministre, comme en Guadeloupe ou chez Continental, un conflit que vous avez si mal géré que vous avez réussi à le « radicaliser », à l’étendre et à créer la situation très grave où nous sommes aujourd’hui : il n’y aura pas d’année universitaire 2008-2009.


Vous pensez avoir isolé une « frange » d’acharnés et pouvoir la désigner à la vindicte publique ? Vous comptez sur les congés du printemps pour casser le mouvement et faire passer votre décret en catimini devant le Conseil d’Etat ? Vous croyez avoir trouvé des alliés fidèles auprès des présidents d’université et des médias serviles qui se contentent de reproduire vos communiqués ? Vous pensez, même, que la majorité présidentielle va vous soutenir jusqu’au bout ? Erreurs, Madame la ministre, erreurs lourdes de conséquences pour l’enseignement supérieur et la recherche. Le mouvement continue, il ira jusqu’au bout de sa logique. La « ronde infinie des obstinés », cœur battant et symbole de notre refus, tourne toujours, de jour et de nuit. Elle tourne avec des étudiants, des enseignants, des personnels administratifs et techniques, des bibliothécaires, des chercheurs, et même, de plus en plus, avec nos collègues du primaire, du secondaire, avec des hospitaliers.


Il paraît que vous vous « inquiétez » pour l’année universitaire, « menacée », d’après vous, si « les cours continuent à être perturbés au retour des vacances de Pâques ». Je vous le confirme : si vous ne retirez pas rapidement et clairement tous vos projets de casse de l’université, les cours continueront à être « perturbés » et l’année universitaire est bien « menacée ». 83 universités, 724 000 étudiants et leurs familles, 58 000 enseignants-chercheurs, 55 000 BIATOSS attendent vos décisions, Madame la ministre.


Michel Bernard

Professeur des universités

Université de la Sorbonne Nouvelle – Paris 3

24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 11:26
In sciences2


In Sciences2

Ce matin, le premier ministre François Fillon passait sur France-Inter. L'homme à la réputation de n’user que modérément des média, et toujours «pour dire quelque chose», affirment ses thuriféraires. Raté, du moins pour ses propos concernant les universités.


Le premier ministre s’est en effet contenté d’un plat copier/coller de sa ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Valérie Pécresse. Seule information : le décret sur le statut des universitaires passera aujourd’hui même en Conseil des ministres, après son examen rapide par le
Conseil d’Etat hier. Ajouté aux propos de François Fillon - que l’on peut résumer ainsi : nos réformes sont acceptées par les universitaires, seule une petite minorité les récuse, elles vont permettre de payer plus universitaires et enseignants des écoles, collèges et lycées - cette décision confirme la volonté du gouvernement et de Nicolas Sarkozy de passer en force et d’imposer aux universitaires sa politique. Voici l'intégrale de son intervention, le passage sur les universités commence 6,40 minutes après le début.

 


François Fillon - France Inter
envoyé par franceinte
     

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 11:43
In Marianne2

L'université en crise (1)

Par Polixandre, sur Agoravox. Un retour clair, précis et argumenté sur l'université, son fonctionnement et les mouvements qui la traversent aujourd'hui. En trois parties.

 

(photo : galerie de Ptit@l - Flickr - cc)

Depuis un mois, l’Université est en crise :

Loi LRU, mastérisation du CAPES, précarisation des emplois... Les causes en sont multiples, et leurs explications techniques. Difficile de s’y retrouver, d’autant plus que les médias ont commencé par présenter ce mouvement comme une revendication corporatiste des enseignants-chercheurs au sujet de leur statut, présentation parcellaire, grossièrement incomplète, et n’évoquant que l’un des motifs du mouvement. En ces temps de crise économique, notre avenir repose sur l’enseignement et l’innovation. Voilà pourquoi il est crucial de comprendre ces réformes, leurs conséquences, et la colère de la communauté universitaire.

 

L’Université française est en grève !



Depuis plus d’un mois, bloquages, rétentions d’actes administratifs, et manifestations des universités (enseignants-chercheurs, personnels administratifs et techniques, et étudiants) ont lieu à intervalle régulier. Et la crise semble loin d’être terminée : malgré la décision de N. Sarkozy de flanquer la ministre Valérie Pécresse d’une « médiatrice », les discussions du 27 février n’ont guère fait avancer les choses. L’absence des syndicats majoritaires compromet d’ores et déjà la prochaine rencontre du 3 mars, ainsi que celle des collectifs Sauvons L’Université et Sauvons La Recherche , difficiles à ignorer, pour qui le temps de la négociation n’est tout simplement « pas encore venu »....

 

Pour qui ne connaît pas le monde universitaire, et n’a à sa disposition que les informations des médias traditionnels, le mouvement actuel peut paraître obscur, et le flou initial des médias ramenant le mouvement à une grogne corporatiste des eneignants-chercheurs n’a rien arrangé... Travaillant pour le milieu universitaire (il n’est sans doute pas inutile de préciser que je ne suis pas fonctionnaire), je vis tous les jours cette lutte, et j’y participe. 

 

J’évoquerai dans cette série d’articles les problèmes qui me paraissent les plus saillants dans les réformes en cours. Il y aurait sans doute beaucoup d’autres questions à traiter, le choix des points que je vais traiter est un choix personnel (y manque notamment la réforme du statut des enseignants-chercheurs, dont j’ai choisi de ne pas parler en raison notamment de la surexposition médiatique dont elle a fait l’objet). On pourrait donc étoffer cette série d’articles avec d’autres éléments. Mon souhait n’est pas de faire un tour complet des problèmes mais d’isoler les points qui me paraissent les plus significatifs, et de répondre de façon assez étayée à la question « pourquoi cette crise des universités 

La suite...

La disparition des fonctionnaires
La formation des profs attaquées

18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 11:37
In Politis 8 avril 2009

Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
Un étudiant
Un lycéen
Un parent d"élève
Un simple citoyen
Un chercheur
Un enseignant à l'université
Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
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