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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 19:01

Source AFP

La situation demeurait confuse lundi dans les universités, certaines reconduisant la grève ou continuant d'être bloquées, d'autres s'acheminant vers la reprise des cours, selon les bureaux de l'AFP.


Une petite dizaine d'universités (sur 83 au total) étaient perturbées par le mouvement, entamé le 2 février.

A Paris-IV, lundi, une assemblée générale de 200 enseignants-chercheurs et personnels administratifs a voté la reconduction de la grève, selon la présidence.


De même à Orléans, où la grève a été votée jusqu'à vendredi, dans les facs de lettres, de sciences. Toutefois, les professeurs qui le souhaitent peuvent faire cours ou organiser des rattrapages.

Toulouse-II était toujours bloquée, mais "le calendrier (1ère session d'examens durant la seconde quinzaine de juin) "tient quoi qu'il arrive", selon la présidence.


A Dijon, la faculté de lettres et de droit était bloquée. La faculté des lettres de l'Université de Besançon était encore perturbée.


Paris-Est Marne-la-Vallée était toujours en grève partielle, mais les examens sont maintenus dans "les conditions normales", selon le président.


A Aix-Marseille I, des étudiants du site Saint-Charles ont voté en AG la poursuite du mouvement, mais l'accès au site se faisait librement selon la présidence.

Sur le site Schuman à Aix-en-Provence, une AG d'enseignants-chercheurs a reconduit la grève pour une semaine. Le site est bloqué, selon un enseignant-chercheur. L'AG n'a pas statué sur l'adoption des modalités d'évaluation des étudiants.


A Caen, les bâtiments du Campus 1 étaient fermés, après l'évacuation vendredi par la police des occupants.

En revanche, les cours ont repris dans plusieurs endroits encore perturbés la semaine dernière.


C'est le cas à Rennes II, université bastion de la lutte contre les réformes universitaires. Les examens doivent avoir lieu à partir du 18 mai et le rattrapage à partir du 15 juin. De même à Paris-VIII. Chaque département y décide de l'organisation du calendrier des examens.


Lyon-II était en phase de reprise progressive des cours. Le 15 mai un conseil d'administration tranchera sur une série de propositions d'aménagements des examens.


A Toulon, une centaine d'étudiants qui bloquaient les portes du campus depuis une semaine ont été délogés par les forces de l'ordre à la demande de la présidence.

Des assemblées générales étaient en cours lundi en fin d'après-midi, notamment à Bordeaux III ou Grenoble III.

D'autres sont prévues mardi à Caen, Poitiers, Paris VIII, ou encore Dijon.


Une nouvelle journée de manifestations est par ailleurs organisée jeudi, à l'appel du Snesup-FSU (premier syndicat de l'enseignement supérieur) et de la Coordination nationale des universités.

De son côté, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse, en déplacement à Marseille où elle a annoncé lundi le montant de la dotation du projet de Campus Aix-Marseille (500 M EUR), a répété que les diplômes ne seraient pas bradés.


L'Unef, premier syndicat étudiant, a estimé que le gouvernement, par une attitude "fermée" et "agressive" était "responsable de la situation". Il a aussi averti qu'il n'accepterait pas que les étudiants "ne puissent valider leur semestre".


Dans un communiqué, le syndicat AutonomeSup (enseignants) estime qu'"en jouant le pourrissement et la diversion, le ministère porte la lourde responsabilité de la radicalisation du mouvement".

Il a appelé les universitaires "à leurs responsabilités" et invité "les étudiants à reprendre les cours sans tarder".

9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 11:03
8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 10:00
Ronde des obstinés devant le Panthéon 7 mai 2009

6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 13:03
In Canard Enchaîné 6 mai 2009



5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 19:33

Source AFP

La grève est reconduite", lance Vincent à la tribune, sous une salve d'applaudissements de quelque 500 étudiants des universités Paris-I et Paris-IV réunis mardi en assemblée générale au sein du bâtiment historique de la Sorbonne.

Les bancs en bois de l'amphithéâtre Richelieu craquent, les escaliers sont bondés, les retardataires se tassent dans les entrées et les couloirs, réclamant de la place, l'ambiance est à la surchauffe.

A l'ordre du jour, outre le vote - très largement majoritaire - de la grève, après celui des enseignants-chercheurs et personnels administratifs (poursuite du mouvement jusqu'au 11 mai), figure aussi la question des examens ou des modalités d'actions sur la suite du mouvement.


A la tribune, les avis sont divers. "Le gouvernement a fait très peu ou pas d'effort, donc il y a de quoi continuer la mobilisation. Mais le blocage s'avère inefficace !", clame au micro Alexandre, étudiant en master d'histoire, à la fois hué et applaudi.


"Arrêtons de faire les bisounours, on ne fait pas assez d'actions radicales", lui répond un jeune. "Occupons la Sorbonne, dressons des barricades de livres sur le boulevard Saint-Michel, ou investissons les plateaux de journaux télévisés", proposent deux autres.


La suite...

5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 18:24
In Ouest-France

12h50


A l'annonce des résultats la joie dans le camp des étudiants bloqueurs : Jean Yves Desfoux



Les étudiants votent un nouveau blocage de l'université de Caen

Réunie ce midi, l'assemblée générale des étudiants a voté un nouveau blocage de l'université de Caen. Sur 2 648 votants, 1 210 se sont prononcés pour le blocage, 503 pour une reprise partielle et 793 pour une reprise totale. 193 se sont abstenus. Les participants à l'AG discutent actuellement de la validation automatique des examens. Une manifestation est prévue à 15 h, à partir du Phénix sur le campus 1.


15h46

Des centaines de manifestants d'un côté et les forces de l'ordre de l'autre se font face devant l'université de Caen, au campus 1. Après avoir placé des amas de détritus sur la chaussée, les étudiants ont été chassés par les forces de l'ordre, qui ont tiré des grenades lacrymogènes pour les faire reculer. Les services de la voirie dégagent en ce moment la rue, sous protection policière.

17h08


Depuis près de deux heures, étudiants et forces de l'ordre sont face à face devant l'université de Caen. Ils échangent gaz lacrymogène d'un côté et cailloux de l'autre. Des poubelles brûlent sur la voie du tram, dont le trafic est largement perturbé dans le centre-ville.


17h46
Repli des forces de l'ordre devant l'université de Caen où elles faisaient face aux étudiants depuis le début de l'après-midi. Les manifestants ont accumulé des poubelles et grillages à l'entrée de campus, devant le Phénix. De son côté, la présidente de l'université a convoqué une réunion de crise avec les directeurs des UFR (Unité de formation et de recherche).


20h05

Vers 18 h, une centaine d'étudiants s'est rendue à l'hôtel de police pour réclamer la libération d'une de leurs camarades. Celle-ci avait été interpellée en début d'après-midi, suite à un affrontement avec les forces de l'ordre. Après être resté dix minutes sur place, le cortège est reparti en direction de la fac.

5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 12:58

In Sauvons l'Université

1. La situation de radicalisation actuelle est le résultat de l’obstination et de l’autisme du gouvernement. En conséquence, le mouvement doit se poursuivre et s’amplifier.


2. Considérant qu’il est indispensable d’assurer la liberté d’accès à tous les sites, salles, bureaux et services de l’université, nous demandons la levée de tous les blocages.


3. Le souci essentiel de l’université est qu’aucun étudiant ne soit pénalisé. Il convient donc d’envisager les modalités de validation du semestre et de l’année. Nous ferons le maximum pour organiser une session d’examens et des réunions de jurys avant le mois de juillet. Dans cette hypothèse, les épreuves seront organisées par le service des examens en liaison avec les UFR. Ces examens doivent correspondre à des enseignements délivrés dans le cadre de cours officiels, sauf cas particuliers pour autant que soit garantie la présence du plus grand nombre possible d’étudiants. Ces dispositions concernent essentiellement la licence. Elles ne sont envisageables que sous la condition qu’un nombre raisonnable d’enseignements puisse être délivré.


4. Dans l’hypothèse où ce scénario (§3) ne serait pas applicable, nous sommes conduits à en envisager un second, dont la nécessité apparaîtra très vite. En effet, si l’on ne peut pas organiser une telle session d’examens dans des conditions qui garantissent la valeur des diplômes, nous n’aurons qu’une solution : la neutralisation du semestre. Une telle mesure serait soumise à la validation des autorités de tutelle. En cas de refus de celles-ci, l’université se trouverait dans une situation très grave dont seul le gouvernement porterait la responsabilité.


N.-B. : Ces dispositions ne concernent pas les étudiants étrangers Erasmus ni les étudiants étrangers relevant de conventions internationales.

4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 18:21

 




RONDE INFINIE DES OBSTINÉS

L’ULTIMATUM DES MILLE ET UNE HEURES


Depuis mille heures, nous tournons place de Grève, jour et nuit, comme nous l’avions annoncé lorsque nous sommes venus y déposer notre ultimatum, le 16 mars.


Depuis mille heures, des enseignants chercheurs, des chercheurs, des personnels biatoss, des étudiants, les IUFM, des artistes, des citoyens ayant à coeur de défendre l’indépendance de la pensée, marchent jour et nuit pour manifester leur refus de la LRU.


Depuis mille heures, ce sont plusieurs milliers de personnes qui se sont succédé en place de grève, issues de toutes les universités d’Ile de France, et parfois même de province, de toutes les disciplines. Des universitaires que la loi LRU voudrait placer en concurrence les uns avec les autres témoignent, ici, de leur entière solidarité, de cette idée d’une communauté que les tenants du marché ne sauraient ni admettre ni peut-être même comprendre.


Depuis mille heures, nous avons défendu une idée de l’université ouverte sur l’avenir, populaire, démocratique, tout entière vouée à sa mission qui est de former des générations d’étudiants et de contribuer à la création de savoirs nouveaux.


Aujourd’hui, alors que la mille-et-unième heure vient de passer, force est de constater que le gouvernement n’a rien voulu entendre de nos revendications. Il s’est entêté à tenir une posture idéologique qui admet pour seul prédicat la rentabilité immédiate, qui stigmatise le risque de la pensée comme un luxe inutile et toutes libertés de recherche comme autant de privilèges. Aux négociations, ce gouvernement a préféré s’en tenir à la menace et au mensonge.


Mais à trop vouloir affirmer que tous les problèmes sont résolus et que le mouvement des universités s’essouffle, cette politique de communication a perdu toute crédibilité.


Et c’est ici la première victoire de notre ronde infinie des obstinés et du mouvement universitaire. Depuis plus de mille heures, y ont tourné des universitaires dont certains assumaient une grève totale de leur service enseignant, tandis que d’autres substituaient aux cours habituels des séminaires de grève, et que d’autres encore, en raison de la préparation de concours, apportaient à leurs étudiants la totalité des enseignements dont ils pouvaient avoir besoin. Cette hétérogénéité n’a jamais occasionné la moindre dissension parmi nous, et la ronde a permis à chacun de marquer sa détermination, de s’inscrire dans un mouvement de résistance face à
une politique que tous condamnent avec la même fermeté.

La ronde infinie des obstinés, en convergence avec tous ceux qui luttent contre ces décrets, témoigne de notre engagement à obtenir leur abrogation, et dès maintenant à en refuser l’application. Les maquettes de mastérisation continueront de tourner dans l’infini de notre refus et les modulations de service se dissoudront dans notre commune obstination. Au silence des gouvernants, la ronde infinie des obstinés oppose le flux permanent de nos paroles. Et sous chacune de ces paroles, c’est un nouvel acte contre cette politique qui est inventé.


À travers ces mille heures de marche ininterrompue, c’est bien une résistance qui s’est engagée. Et cette résistance s’exercera jusqu’à ce que le gouvernement apporte des réponses à la mesure de la crise profonde qu’il a provoquée par la LRU, et jusqu’à ce qu’il ouvre de véritables négociations.

Non seulement la ronde infinie des obstinés n’est pas prête de se dissoudre, mais elle compte bien intensifier son action, se trouver de nouveaux terrains d’application et de nouvelles déclinaisons temporelles de l’infini.


A l’issue de ces mille heures, c’est donc un second ultimatum que nous posons aujourd’hui. Aucun des quatre points qui ont suscité notre présence place de grève n’a reçu de réponse satisfaisante. La ronde infinie des obstinés tout au long du mois de mai déclenchera donc autant de rondes intempestives que cela sera nécessaire, à Paris comme en Province. Que nos ministres de tutelle le sachent, notre marche lancinante et déterminée n’est pas prête de rompre. Elle entre dans une dynamique centrifuge, elle réapparaîtra plus massive et intempestive et s’associera plus encore aux autres secteurs en lutte.

Ainsi, si le 1er juin, aucune avancée significative de nos revendications n’est constatée, la ronde infinie des obstinés s’invitera dans le débat des élections européennes. De toutes les universités, nous convergerons vers un nouveau point de ronde et nous reprendrons notre marche, jour et nuit, pour rappeler à l’opinion le peu de cas que ce gouvernement fait de l’université et de notre avenir à tous.

Nous serons présents à cet appel car, tous, nous sommes intensément obstinés et l’infini est de notre côté.

 


Ronde France2
envoyé par sauvons-lecole




ON Y A PRIS GOÛT


 La ronde continue de tourner,

c’est le lieu

où elle tourne, qui tourne.

 

 

La place de l’Hôtel de Ville, elle, n’a pas bougé.

On y a pris goût.

 

Retrouvons-nous chaque soir à 18 h

sur la place de l’Hôtel de Ville.

 

À partir de mardi 6 mai

 



Le Parisien

1 000 heures à tourner obstinément contre la loi Pécresse (Vidéo)

 

Le Monde

 

La "Ronde des obstinés" quitte le parvis de l'Hôtel de ville mais ne renonce pas



France Info
L’une des "obstinées", Marie Bardet  elle est enseignante chercheuse à Paris VIII  (2'01")
  dewplayer:http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/92/89/89/ronde-des-obstines_2009-05-04-16-08-18-1-.mp3&

 

2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 17:28

In Libération

Lyon-II veut sortir du conflit entre bloqueurs et partisans de la reprise

Dans un amphithéâtre bondé, Yannis Burgat, président de l’Union nationale des étudiants de France ( Unef ) à Lyon, demande la parole. «Je ne pense pas qu’il faille radicaliser le mouvement. Ce n’est pas une bonne façon de rester populaire et majoritaire. S’enfermer dans des actions radicales, ce serait donner du crédit à Valérie Pécresse.» Après treize semaines de mobilisation, Lyon-II se cherche un second souffle et tente de résister aux tentatives de «pourrissement» du mouvement. La semaine a été marquée par des violences étudiantes et policières, lundi, en marge d’un référendum contesté. La présidence de Lyon-II demandait aux étudiants, enseignants et personnels de répondre à bulletins secrets à la question suivante : «Etes-vous favorable à la levée du blocage ?» L’Unef et la FSE (Fédération syndicale étudiante) appelaient au boycott d’un scrutin «décidé par-dessus la tête des AG» . Et une assemblée générale appelait à «bordéliser» le vote...

 

 

Celui-ci s’est du coup tenu en présence de vigiles armés de bombes lacrymogènes. Après quelques heures d’un climat tendu, deux bloqueurs sont entrés vers 15 heures dans le bureau. Le chargé de communication de l’université les a désignés aux vigiles, qui ont tenté de les maîtriser, tout en refermant la salle pour les isoler de la vingtaine de camarades qui les soutenaient à l’extérieur. La situation a alors dérapé. Des chaises ont volé, des étudiants ont été aspergés de gaz, des pétards lancés dans la salle. Deux personnes ont fait des malaises, incommodées par les gaz.
Aspergés.


«Nous sommes hostiles à la présence de vigiles privés au sein de l’université
, déplore Keith Dixon, enseignant-chercheur élu au conseil d’administration de Lyon-II. Ils avaient des rapports très tendus, très difficiles, aussi bien avec les étudiants qu’avec les enseignants. Cela a tourné à l’affrontement très rapidement.» Des membres de l’administration ont réussi à emporter urnes et listes d’émargement, et le scrutin s’est arrêté à 15 h 15 au lieu de 18 heures. Le soir, la présidence annonçait cependant le résultat massif : 80,77 % d’étudiants s’opposaient au blocage. Mais le taux d’abstention était supérieur à 85 %.


Selon de nombreux témoignages, la police a dressé après les incidents une «souricière» pour procéder à cinq arrestations. Des enseignants avaient décidé d’accompagner les étudiants pour que la dispersion se déroule dans le calme. Les policiers les ont orientés vers une rue étroite. La patronne d’un restaurant raconte : «Je les ai vus arriver, assez cools. Il y avait plein de cars de police qui barraient la rue, un peu plus haut. Quand les étudiants sont arrivés devant, un deuxième barrage s’est refermé derrière eux, juste devant mon resto. On a vu des policiers sortir des fourgons avec des chiens, des matraques et des bombes lacrymogènes. Ils ont foncé dans le tas. Moi, je ne suis pas pour les manifestations, mais là, ils n’avaient rien fait, c’était révoltant à voir.»


Sur renseignement des vigiles de l’université, les policiers ont arrêté cinq personnes, dont deux syndicalistes de la FSE, qui distribuaient des tracts lundi matin devant le bureau de vote. «Ce sont clairement des arrestations arbitraires pour punir notre organisation», estime Alexandre, l’un des deux syndicalistes arrêtés et relâchés le lendemain. Julie Kuentz, présidente à Lyon de son syndicat ajoute : «Le mouvement est entré dans une phase où la répression s’accentue, pour faire peur, décourager et pourrir le mouvement.» La présidence de Lyon-II a condamné les violences «très graves» commises par les étudiants. Syndicats étudiants et enseignants ont pour leur part dénoncé «la violence policière et les arrestations préméditées de grévistes connus» . En AG, les étudiants ont rejeté toutes les violences. «Il faut se démarquer, sinon un amalgame va se faire dans la tête des gens, et cela va nous décrédibiliser. Cela fait le jeu du gouvernement et de la présidence, qui cherchent à pourrir notre mouvement», estimait en AG un jeune homme non syndiqué.


Les étudiants ont voté à la quasi-unanimité l’ «illégitimité» du référendum de lundi. Mais ils restent divisés sur l’opportunité de se radicaliser, et sur les modalités de validation du semestre. Des enseignants ont poursuivi leurs cours malgré les blocages. Dans les cafés, et parfois même chez eux.

La suite...

 

 

28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 12:57
Pour ceux (Trappes et alentours !) qui souhaitent participer à la ronde dimanche merci d'envoyer un mail à webmaster@sauvons-lecole.fr pour prévoir un départ groupé !

In C'est classe !

Ronde des obstinés, Paris, 8 avril 09 (2), Reuters 

Après les Motivés, voici venu le temps des Obstinés. A Toulouse, Rennes, Bordeaux, Strasbourg..., les universitaires tournent, nuit et jour à Paris, quelques heures par jour ailleurs. Les rondes se multiplient, n'en finissent pas de tourner. Et rien n'y fait, pas même les vacances. Un entêtement à l'image de cette crise: historique.


A
Paris, la Ronde infinie des obstinés marche depuis plus d'un mois sur le parvis de l'Hôtel de Ville, l'ancienne place de Grève où la population venait voir les suppliciés sous l'Ancien régime. Les enseignants-chercheurs de Paris 8, qui ont lancé l'idée, espéraient tenir au moins une semaine, La ronde infinie des obstinés, Paris, 23 avril 09 015 peut-être même au delà. La Ronde va franchir le cap des 1000 heures dans la nuit du 3 au 4 mai.


Jeudi dernier, pour son premier mois (744 heures, photo ci-jointe), les universitaires ont marché en formant non pas un rond mais le signe de l'infini - un huit allongé. Certains avaient enfilé des cagoules, d'autres des passe-montagnes ou des masques pour marquer leur hostilité à la volonté de Sarkozy de poursuivre les manifestants encapuchonnés.


A
Lyon, la ronde tourne depuis le 209 avril, de 8 heures à 20 heures, devant l'Hôtel de Ville. En moyenne 20 à 30 personnes y participent. "Une version diurne pour ne pas gaspiller trop d'énergie", expliquent les participants qui se préparent à une longue résistance.

Bordeaux est le théâtre d''une Ronde de défense des services publics place Pey-Berland, devant l'entrée de l'Hôtel de Ville. Le collectif Sauvons l'éducation 33, qui regroupe aussi des enseignants et parents du primaire et du secondaire, en est à l'origine.

 

"En marchant en cercle, les obstinés tenteront d'illustrer le symbole d'une figure infinie, sans début ni fin, sans premier ni dernier...", écrit-il dans son appel, "au centre de ce cercle seront placées des caisses de livres où chacun sera libre de venir puiser ou déposer un livre, afin de rappeler que l’accès de toutes et de tous au savoir et à la culture doit demeurer l’un des idéaux de notre société".


Grenoble
aussi a élargi le cercle: une Ronde des obstinés pour la défense du service public et de l'emploi se tient dans la journée place F. Poulat, et à partir de 19 heures place Saint André.


La suite...

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