Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Envoyez vos mails à

 

sauvons.lecole@laposte.net

  

Recherche

Pour voir tous les articles...

Vous ne voyez sur cette page
qu'un article.

Pour voir TOUS les articles
c'est
ici !

ou revenir à la page d'accueil

14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 22:20
14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 22:16

In Le Monde

Les chiffres de la mobilisation du jeudi 14 mai contre la réforme de l'Université ont été plus faibles que par le passé, en raison notamment de la période de révision, mais les syndicats ont minimisé cet essoufflement en laissant entendre que le mouvement pourrait reprendre à la rentrée. Le cortège parisien a été le plus important, entre 1 300 et 5 000 personnes selon police et organisateurs.


Des rassemblements plus petits, et quelques fois convergents avec les cortèges des manifestants hospitaliers, ont eu lieu à Marseille, Caen (entre 500 et 600), Reims (entre 100 et 200), Lyon (entre 250 et 300), Grenoble et Toulouse (entre 80 et 120).


Pour
Stéphane Tassel, secrétaire général du syndicat Snesup, les chiffres ne reflètent pourtant pas la réalité du mouvement. "Ce n'est pas en comptant le nombre de manifestants que le gouvernement pourra se rassurer", a-t-il lancé, laissant entendre que le mouvement pourrait reprendre à la rentrée.


La suite...

14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 21:42

Une ronde des obstinés
a commencé ce jour


à Toulon
Place de la Liberté

de 8h à 23h
tous les jeudis

14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 21:31

La ronde infinie des obstiné-e-s
 

s’invite dans la


Nuit des Musées


samedi 16 mai 2009


à partir de


19h



14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 12:40

In Marianne2 (11 mai)

Nous publions ci-dessous, une lettre ouverte signée par une trentaine d'enseignants de Paris-Descartes. Le Monde a refusé de publier le texte qui répondait pourtant à une tribune de seize Présidents d'université publiée par le quotidien du soir.


Dans certaines situations, le gouvernement a su agir avec célérité pour résoudre un conflit social. En quelques heures, les pêcheurs bretons ou les gardiens de prison ont été entendus et certaines de leurs revendications satisfaites, et c'est tant mieux.
Mais pourquoi tant d'indifférence à l'égard du mouvement des universitaires ? Pourquoi pour la première fois depuis 1968, un gouvernement français a-t-il donné l'impression de laisser pourrir sciemment un mouvement ? Pourquoi n'avoir pas su réellement mener une négociation permettant d'entendre réellement la contestation fondamentale des enseignants ?

Les facs américaines sont-elles encore un modèle ?
Le mouvements des enseignants de facultés porte, de fait, sur un choix décisif pour l'université et pour le pays lui-même : veut-on, à travers l'autonomie donnée aux universités et le statut de patron décisionnaire octroyé aux présidents d'université, faire évoluer le système français vers celui d'universités concurrentielles propre au monde anglosaxon ? Considère-t-on, dans les sphères gouvernementales, que le classement des universités de Shangaï, maintes fois contesté, est incontournable et que nos universités doivent devenir « compétitives » ? Doit-on rallier précipitamment  ce système anglo-saxon au moment précis où il fait eau de toute part, à l'image de certaines universités américaines qui manquent cruellement d'étudiants face à la paupérisation des classes moyennes, ou de quelques autres, ruinées par leurs placements hasardeux dans des produits de titrisation ?

La suite...




Lettre ouverte aux 16 présidents d'universités auteurs de l'article Moderniser l'Université

Nous avons lu et relu, avec beaucoup d’attention, ce texte que vous avez cosigné dans Le Monde du 23 avril 2009. Il nous a surpris et déçus par sa faiblesse argumentative. La première raison du malaise réside dans la tentative maladroite de convaincre que les motifs de la mobilisation auraient disparu.
Le jour même où les lecteurs de votre texte découvraient que « l'ampleur du mouvement a permis l'ouverture de négociations qui ont abouti à un retrait de fait des textes incriminés », le Conseil des ministres validait le texte de décret de modification du statut des enseignants-chercheurs pourtant si unanimement rejeté.
Au même moment, les rares maquettes de masters d’enseignement prétendument bloquées étaient avalisées par le ministère, avec mise en oeuvre possible dés la rentrée de septembre. On apprenait aussi la publication au Journal Officiel du décret portant sur la reconnaissance des grades et diplômes de l'enseignement supérieur délivrés par les institutions canoniques dont vous demandiez vous-mêmes explicitement la modification (lettre de la CPU du 5/01/09 à N. Sarkozy).

Votre affirmation de « sortie de crise » est donc fausse, vous le savez. Vous tentez aussi de laisser croire à une quelconque concertation existante ou ayant existé entre les acteurs de la mobilisation et les représentants du gouvernement, ce qui est faux. Ce texte qui comporte de graves inexactitudes donne l’impression d’un assemblage, plus ou moins bancal, de phrases défendant « l’Université » et d’autres défendant « nos universités ». Les premières semblent exprimer, mais à mots prudents, une sorte de souci incantatoire pour le service public que tout le monde partage ou, plus exactement, affirme et qui n’engage pas beaucoup, comme chaque parole lénifiante. Les secondes expriment, cette fois clairement, l’assimilation de « vos » universités à des entreprises que vous auriez à faire prospérer, machines à produire du savoir (s’il le faut) et surtout des diplômes (remplacez « nos universités » par « nos entreprises », l’effet est saisissant). Entreprises exposées à des revendications sociales qui les perturbent, les menacent, nuisent à leur pouvoir attractif.

Ce sont précisément ces phrases-là qui reflètent l’idéologie entrepreneuriale (plutôt qu’un « idéal ») qui a envahi le discours des « responsables », le plus souvent à leur insu, idéologie à laquelle notre métier nous apprend à être sensibles.
Ces « universités » qui sont « vôtres » ne sont que des fictions, des modèles «prêts à penser» bien pratiques pour raisonner de façon réflexe, ce qui témoigne précisément d’un aveuglement idéologique, le même que celui que dénoncent aujourd’hui les médecins. C’est l’ensemble des enseignants et des étudiants auxquels ils transmettent un savoir qu’ils élaborent dans leurs recherches qui sont l’Université.

Ainsi, ce ne sont pas « vos universités » qui ont l’impératif besoin d’autonomie, ce sont les enseignants et les chercheurs : votre autonomie est gestionnaire uniquement, notre autonomie est intellectuelle uniquement. Et la première doit être au service de la seconde : votre autonomie gestionnaire est destinée à nous permettre d’enseigner et de faire de la recherche ; notre autonomie intellectuelle n’est pas destinée à moderniser votre gestion.
 
Les conséquences que vous tirez des attendus de votre texte révèlent elles aussi que vos signatures ont été assemblées aux forceps : on lit d’une part une charge forte vis-à-vis du pouvoir politique. Ainsi à côté des protestations de la communauté dont vous reconnaissez la légitimité, au moins pour certaines (sans du reste préciser lesquelles sont légitimes), vous associez très explicitement l’origine de la «déstabilisation» des universités du côté des ministères, voire de la Présidence de la République : « des projets de réformes empilés, lancés le plus souvent dans la précipitation, et sans dialogue préalable suffisamment large (…), des suppressions de postes et la mise en cause des organismes de recherche ». Un peu plus loin, vous fustigez « la cacophonie institutionnelle et la confusion politique » qui empêchent l’université de progresser, ou encore l’impact négatif probable qu’il y a à faire de l’université « le champ clos de conflits politiques et sociaux qui, pour réels qu'ils soient, lui sont en partie extérieurs ».

On trouve aussi comme grief à nos gouvernants actuels que l’Etat n’assure pas « l'égalité sur tout le territoire  entre les citoyens, et entre les fonctionnaires », ou en tout cas, qu’il est nécessaire qu’il le fasse « mieux qu'il ne l'a fait jusqu'à présent ». Si nous ne pouvons que souscrire à cette indignation, la suite a de quoi consterner, et étonner, parce qu’elle n’est pas de la même eau : « il est impératif que d'autres formes d'action (...) succèdent [à la mobilisation] » ; lesquelles ? Que proposez-vous ? Il faut « que soit respecté le droit d'étudier et de travailler dans les universités »… Nous nous en chargions bien avant que vous ne soyez présidents et continuerons après : c’estnotre métier. Il est impératif « qu'une validation claire garantisse la qualité des diplômes délivrés ». Et qu’est-ce qui va garantir alors que ces diplômes seront délivrés par des enseignants qualifiés, c’est-à-dire par des enseignants qui font activement de la recherche et non par ceux que vous enverrez enseigner plus parce qu’ils ne font pas ou pas assez de recherche, conformément aux droits que vous confère le décret dont nous ne voulons pas et que vous avez laissé publier ?

Madame et Messieurs les présidents, nous sommes mobilisés et allons le rester parce que nous savons lire et que nous savons que les « textes incriminés » n’ont pas été retirés. Certes les ministres, et la cour qui les entoure, font courir le bruit qu’ils l’ont été car ils ont l’urgent besoin d’étouffer ce conflit.  Cette crise est leur échec et le vôtre, qu’on tente d’effacer de l’actualité à grand renfort de campagne de communication.

Mais est-ce bien la fonction de présidents d’université de participer à la diffusion de cet écran de fumée ? Vous, qui affirmez haut et fort dans ce texte que vous ne pouvez « imaginer que le fonctionnement démocratique de nos universités soit mis au seul service des ordres d'un ministère ou de quelque instance nationale que ce soit », qu’avez-vous fait des intérêts de l’Université que vous servez ?
Pourquoi les bradez-vous contre vos intérêts et les pouvoirs qu’on vous donne de gérer des « ressources humaines » ?
Comment n’avez-vous pas compris que cette gestion qu’on vous abandonne est indigne de l’Université à laquelle vous devez vous dévouer ?
Sans moyens pour mener à bien une politique scientifique, un président aussi bien intentionné soit-il se verra contraint d’augmenter la charge d'enseignement de ses collègues les moins armés pour enseigner. Vous prendrez la main sur notre emploi du temps, pourrez exercer tous les moyens de pouvoir, démocratiques ou moins démocratiques, pour contraindre de fait à moduler à la hausse l’emploi du temps de tels ou tels collègues.

Cette besogne est-elle si attrayante ? Le fond du problème est que nous ne reconnaissons pas à ceux qui gèrent, même au mieux, le fonctionnement d’une université, la légitimité d’intervenir de cette façon sur notre travail : sans nous, pas d’université et d’ailleurs, nous en faisons la démonstration. Sans président, un gestionnaire éclairé permettrait l’exercice de notre fonction, sans s’y immiscer.


Madame et Messieurs les présidents, nous assumons nos responsabilités devant nos étudiants, et devant eux seulement. Nous défendons leurs droits, nous pesons pour que prochainement leurs situations ne s’aggravent pas encore, pour que les droits d’inscription ne deviennent pas prohibitifs pour « les étudiants les plus démunis » (qui soucient ceux qui tournent autour du pouvoir uniquement lorsque cela s’avère bienvenu pour leur argumentation). Nous défendons la nécessité d’une formation libre de tout contrôle autre que celui de la rigueur de la connaissance scientifique.

Nous nous faisons confiance les uns aux autres, Madame et Messieurs les présidents, car nous nous savons responsables et consciencieux. Nous n’avons nul besoin qu’on nous rappelle à l’ordre du haut d’une hiérarchie que nous ne reconnaissons pas.

Nous sommes des agents de l’Etat, non ceux de « vos établissements ». C’est pourquoi nous considérons vos prises de position comme un abandon de vos fonctions de représentants élus par la communauté de vos universités. Croyez bien qu’aujourd’hui, comme demain, vous pouvez compter sur nous, nous ne lâcherons pas. Nous sommes déterminés et nombreux à l’être. La modernité n’est pas un idéal, c’est une réalité en perpétuelle évolution et la présenter comme un but à atteindre, outre que c’est encore une fiction, dissimuleces temps-ci une idéologie que les enseignants, les médecins, les journalistes, les psychologues, les magistrats, les chercheurs (qui tous savent lire aussi entre les lignes) et demain d’autres estiment calamiteuse. Ils estiment aussi que c’est de leur devoir de la combattre, obstinément.

Bonnot Virginie, MC*
Burkhardt Jean-Marie, MC
Caroff Xavier, MC
Chabert Catherine, PR**
Chaby Laurence, MC
Chagnon Jean-Yves, MC
Charvillat Agnès, MC
Cohen-De-Lara Aline, MC
Cornillot Michèle, MC
Coudin Geneviève, MC
Delgoulet Catherine, MC
Devouche Emmanuel, MC
Doré-Mazars Karine, MC
Duchet Clara, MC
Dufoyer Jean-Pierre, MC
Emmanuelli Michèle, PR
Estellon Vincent, MC
Girault-Lidvan Noëlle, MC
Granier-Deferre Carolyn, MC, HDR
Gueniche Karinne, MC
Gyselinck Valerie, MC
Houssier Florian, MC
Krauth-Gruber Silvia, MC
Missonnier Sylvain, PR
Mouchiroud Christophe, MC
Mouras, Marie-Josée, MC
Nicolas Serge, PR
Parot Françoise, PR
Plaza Monique, CR1, CNRS, HDR
Robert Philippe, MC
Verdon Benoit, MC
Vergilino-Perez Dorine, MC

* Maître de Conférence
** Professeurs d'université


14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 07:09
In Le Monde 14 05 2009
12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 19:20

In Sciences2

Alors que
l'UMP et Xavier Darcos jettent de l'huile sur le feu universitaire, le principal syndicat du supérieur, le Snesup-FSU, l'Unef, Sauvons l'Université et Sauvons la Recherche viennent de montrer leur sens des responsabilités. Tout en appelant la communauté universitaire à poursuivre sa mobilisation sous des formes diverses, ces organisations ont signé un appel solennel afin que tous les étudiants puissent voir leur année et leurs diplômes validés.


Ce communiqué souligne les responsabilités du gouvernement dans la crise, comme les conditions indispensables pour la réussite des examens : ils ne doivent porter que sur les enseignements effectivement réalisés pour tous; les modalités de rattrapage ne doivent en aucun cas priver les étudiants de ce recours, le versement des bourses ne saurait être interrompu au pretexte d'un manque d'assiduité dû au mouvement de contestation.


Voici ce communiqué :



INTERSYNDICALE ENSEIGNEMENT SUPERIEUR – RECHERCHE


Examens universitaires : le gouvernement doit répondre aux revendications pour permettre à tous les étudiants de valider leur semestre

Par ses tergiversations et son refus de répondre clairement aux revendications portées par les personnels et les étudiants depuis 14 semaines, le gouvernement porte aujourd’hui l’entière responsabilité des conséquences de la poursuite du conflit au sein des universités. Il est comptable de la situation et de l’avenir des étudiants.


Les organisations soussignées condamnent l’attitude fermée et agressive du gouvernement. Elles refusent la dramatisation à laquelle se livre de manière irresponsable et dangereuse le gouvernement, au travers des déclarations de V. Pécresse, X. Darcos et F. Fillon. Elles dénoncent la volonté de la Ministre d’enfermer la mobilisation actuelle dans le débat sur les examens universitaires pour mieux se défausser de ses propres responsabilités.


Dans de nombreuses universités, les communautés universitaires, dans le respect des prérogatives des CEVU et CA, ont trouvé des modalités d’examens, aménagés ou non, qui se mettent déjà en oeuvre, ce que le gouvernement feint d’ignorer. Les discussions se poursuivent ailleurs. La force de cette exceptionnelle mobilisation réside dans son unité. En l’absence de réponses du gouvernement, les organisations soussignées estiment que la mobilisation doit se poursuivre. Ses formes doivent permettre à tous les étudiants de valider leur semestre et/ou leur diplôme dans les meilleures conditions.


La validation du semestre et l’obtention des diplômes doivent reposer sur une juste évaluation des étudiants. Celle-ci suppose la mise en oeuvre d’aménagements de la fin de l’année universitaire (report du calendrier de sessions d’examens, compléments de formations, cours de rattrapages, meilleure prise en compte du contrôle continu, modifications du contenu des épreuves ou de leur forme, etc.). Ces aménagements ne sauraient être un effacement du mouvement, comme le sous-entend la Ministre. Il appartient aux étudiants et aux personnels de décider des modalités les plus adaptées au sein de chaque université, en fonction de la situation locale afin qu’aucun étudiant ne soit pénalisé.


Nous exigeons que la Ministre et les présidents d’universités apportent les garanties suivantes, préalables à une organisation de la fin du semestre qui ne pénalise aucun étudiant :
- les examens ne doivent porter que sur les enseignements effectivement réalisés pour tous
- les modalités de rattrapages ne doivent en aucun cas priver les étudiants de leurs droits (suppression des sessions de rattrapage par exemple)
- le versement des bourses ne saurait être interrompu au motif d'un manque d'assiduité

La mobilisation particulièrement forte et unitaire dans les universités exige des réponses. La stigmatisation, la dramatisation et les provocations verbales sont de nature à renforcer l’incompréhension et l’exaspération au sein des universités. Le gouvernement doit trouver le chemin du dialogue au lieu de jeter de l’huile sur le feu. C’est à lui, en satisfaisant les revendications, de créer les conditions qui permettent aux étudiants de valider leur année.


Paris, le 12 mai 2009 SNESUP-FSU – SNCS-FSU – SNEP-FSU – SNTRS-CGT - UNEF – SLU - SLR

 

            
               
12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 18:35
Source AFP

Photo Ouest France 6 05 209

Vote à rebondissements pour la poursuite du blocage à l'université de Caen

Une assemblée générale d'environ 2.900 personnes a voté mardi pour la poursuite du blocage du principal campus de l'université de Caen, a-t-on appris auprès de la présidence de l'AG composée de pro et antiblocage.

D'après un comptage réalisé en faisant sortir les étudiants par deux portes différentes selon leur opinion, du hall où l'AG se déroulait, 1.556 étudiants ont voté pour le blocage, 1.252 contre et 124 se sont abstenus.


Ce vote a été réalisé dans la foulée d'un précédent, à main levé, jugé trop serré pour être pris en compte, où le déblocage étaient majoritaire de dix voix. Les mains levées étaient comptées une à une, par colonne d'étudiants.

L'AG a duré en tout près de 6 heures. Plusieurs centaines d'étudiants ont ensuite manifesté dans les rues de Caen, et ont bloqué le périphérique.

"C'est vers nous l'université de Caen, que l'on regarde au niveau national", pour juger de la mobilisation contre la LRU, a lancé pendant l'AG Sacha, un des leaders du mouvement, appelant à la poursuite du blocage qu'il juge indissociable de la protestation contre cette réforme.


"Le blocage va flinguer une université de plus. Le gouvernement n'en a strictement rien à faire, au contraire ça fera des économies en plus", avait contre argumenté Pierre Langlois, maître de conférence à l'IUT de Caen membre du Snesup-FSU.


L'Unef a également plaidé pour "changer de mode d'action" contre la LRU.

Le campus bloqué de Caen comprend les Lettres, les sciences humaines, la biologie, le droit.

La présidence "va examiner la situation", a indiqué à l'AFP un des ces membres. Vendredi, les forces de l'ordre sont intervenus sur le campus pour évacuer les bâtiments occupés. Les bâtiments sont fermés depuis.


Au total, Caen compte 20.000 étudiants environ. Selon la présidente de l'université, Josette Travert, l'interruption des cours sur le campus n'a concerné "qu'à peine la moitié des étudiants". Selon elle, "les difficultés vont concerner 3.000 étudiants pour lesquels il faut aménager le calendrier." pour finir l'année.

12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 18:23

In L'Express

Une douzaine d'universités restent touchées par la contestation contre les réformes Pécresse, commencée quatre mois plus tôt. La Sorbonne est à la pointe du mouvement. La réputation de l'université parisienne, synonyme d'excellence, pourrait pâtir du mouvement. Et ses étudiants avec.


Elle a l'habitude de se tenir seule face à un amphi bondé, mais sans doute pas d'affronter autant de visages hostiles. Nathalie Duval est professeure agrégée d'histoire à la Sorbonne (Paris IV). Ce 7 mai, dans la plus célèbre université de France, se tient une énième AG qui doit décider de la

reconduction de la grève qui a débuté voilà quatorze semaines. Nathalie Duval prend la parole dans l'amphi Richelieu, plein à craquer. "Vous allez droit dans le mur! Vous donnez aux détracteurs de l'université la pire image possible. C'est du suicide!" La salle, pourtant bien tenue par un comité de grève très organisé (temps de ­parole limité à trois minutes, ­retransmission en direct des débats sur un écran, ordre du jour millimétré), réagit immédiatement: huées, bêlements, pouces tendus vers le bas. "C'est la réputation de la Sorbonne qui est en jeu", tente encore Nathalie Duval, dépitée. Peine perdue. Une heure plus tard, l'assemblée plébiscitera la grève, avec seulement 17 abstentions et 28 voix contre.


Paris IV est l'une des universités les plus mobilisées, depuis l'Appel de la Sorbonne, en février, dans lequel Georges Molinié, son président, demandait le retrait de tous les projets de réforme. Depuis, ce spécialiste de stylistique est devenu l'une des figures les plus virulentes de la contestation. Alors que le mouvement fluctue partout en France, avec des retournements de situation quotidiens imprévisibles - Montpel­lier III, l'une des plus engagées, vient de voter en AG la reprise des cours - Paris IV reste constante. Et fait monter la pression: le 5 mai, les conseils de l'université préco­nisaient la "neutralisation" du semestre si les partiels ne pouvaient être organisés avant juillet. En clair, des étudiants de licence passeraient automatiquement en année supérieure, sans rattraper les cours manqués.


La suite...

12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 07:30

Communiqué de la présidence de Lille 3 :


“Une AG tenue ce lundi 11 mai a adopté le principe de la non-tenue des examens, à l’exception des épreuves du SEAD.
Pour éviter tous débordements, j’ai décidé que la session d’examens est suspendue – hors SEAD -


Jean-Claude Dupas
président de l’université”

Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
Un étudiant
Un lycéen
Un parent d"élève
Un simple citoyen
Un chercheur
Un enseignant à l'université
Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
Un élu

Résultats

Visiteurs


 

Actuellement   
visiteur(s) sur le blog