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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 15:02
In Le Monde 16/09/2009



11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 12:27
Dimanche 13 / 09

à 14h,

devant la Halle Freyssinet, 55 bd Vincent Auriol
(m° Chevaleret
).


V. Pécresse inaugure sa campagne électorale....

Retrouvons-nous nombreux
 au moment où elle et ses amis J.F. Copé et X. Bertrand doivent prononcer leurs allocutions.


Notre obstination reste intacte !


http://rondeinfinie.canalblog.com/



In Sauvons l'Université

Je ferai pour l’Ile-de-France ce que j’ai fait pour l’université

Dimanche 13 septembre, Valérie Pécresse a sonné le départ de sa campagne électorale en Ile-de-France pour les élections régionales. A cette fin, elle a organisé une "journée familiale" dans le 13e arrondissement de Paris, à laquelle elle souhaitait que l’on vînt "nombreux, en famille ou avec nos amis" (source : UMP

).


Alors, ne ne l’avons pas déçue ! nous fumes nombreux à nous retrouver, encore bronzés, à 14h, au moment où elle et ses amis J.F. Copé et X. Bertrand devaient prononcer leurs allocutions, devant la Halle Freyssinet, 55 bd Vincent Auriol (m° Chevaleret). Le comité d’accueil (brigade d’intervention, puis gendarmes mobiles) nous réserva un petit emplacement rien que pour nous, de l’autre côté du boulevard Auriol, entre les cars des Yvelines et les camions de police, où nous réjouir et participer à la fête. De là, les automobilistes nous voyaient bien, les jeunes UMP de l’autre côté se sentaient en sécurité, et plusieurs amis purent parfois nous rejoindre, parfois portés en triomphe par les CRS mêmes qui leur ouvrirent nos rangs serrés. Au total, une foule de SLUmen et sluwomen, rondeurs, sudistes, moumoutes et quelques SLR célébra gaiement cette grande journée pour l’université.


Elle l’avait précisé, cette journée devait être "rythmée par des animations pour tous les âges et des intermèdes musicaux et artistiques" ! Il y eut donc quelques slogans et chansons en son honneur :


- "Pecresse, on l’a évaluée. La ré-gi-on, vous allez morfler"

- "Le problème avec les enseignants-chercheurs, c’est quand il y en a plusieurs"

- "On veut le même taux d’encadrement"

- "Nous on peut entrer, même sans être payés"

- "On fait 1,50m. laissez nous entrer"

- un classique "Pécresse, démission"


et quelques produits de RadioNostalgie (universitaire) comme "Les réformes de Pecresse ont les décrets qui pen…dent, etc", "Si t’aimes pas Sarkozy, tu pousses un cri…"

(gros succès) (qu’une fête UMP)
- "Le cabinet de Pecresse, c’est un car de CRS"
9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 07:41
In Le Progrès

Jeudi, une dizaine d'étudiants de l'Université Jean-Monnet (UJM) de Saint-Etienne est convoquée devant le conseil de discipline. La riposte s'organise.



Le printemps 2009 a été marqué par la plus longue grève que l’Université stéphanoise ait connue dans son histoire. Des étudiants et  personnels de l’université Jean Monnet se sont mobilisés contre les lois Pécresse, des réformes qui leur semblent menacer gravement l’université publique et en particulier les petites et moyennes structures, comme celle de Saint Etienne.
 

Selon eux: "Malgré la mobilisation massive de la communauté universitaire, la présidence de l’Université Jean Monnet n’a cessé d’essayer de briser le mouvement de contestation : présence de vigiles sur le campus, intervention des CRS le 13 mai dernier, présence policière le 14, filtrage des entrées, contrôle au faciès, suspension des droits syndicaux."

Aujourd’hui, en convoquant devant des conseils de discipline une dizaine d'étudiants, la présidence de l’Université Jean Monnet "vient de franchir une nouvelle étape dans la logique répressive".

Les sanctions peuvent aller jusqu’à l’exclusion définitive de tous les établissements d’enseignement supérieur.


La suite

La pétition

6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 20:55
In Sauvons l'Université




Cet article contient les textes ministériels qui concernent la masterisation : décrets, circulaires, communiqués, textes réglementaires ou informations indiquées sur les sites du MEN ou du MESR.


- formation des enseignants : installation des groupes techniques
. Une dépêche de l’AEF n° 119022 du 04/09/09 indique la mise en place de 4 groupes techniques de proposition sur la mise en œuvre de la réforme dite de la "mastérisation de la formation et des concours enseignants" le 04/09/09. Ces groupes seront composés d’une dizaine de représentants techniques du MEN et du MESR, et leurs recommandations sont attendues d’ici la mi-octobre. Une « instance de synthèse » remettra fin octobre 2009 les conclusions de ces groupes de travail aux deux ministres. Des discussions avec les organisations syndicales seront par ailleurs mises en place. Le cadrage national des masters est fixé à début décembre.

Groupes de travail :
- Groupe « professeur des écoles », co-présidé par Jean-Michel Blanquer, recteur de l’académie de Créteil, et Gilles Baillat, président de la CDIUFM ;
- Groupe « professeurs agrégés », co-présidé par Alain Boissinot, recteur de l’académie de Versailles, et Jean-Yves Mérindol, administrateur de l’ENS Cachan ;
- Groupe « professeurs de l’enseignement secondaire, technique, d’éducation physique et sportive et conseillers principaux d’éducation », co-présidé par Gérald Chaix, recteur de l’académie de Nantes, et Alain Trouillet, président de la CDUS et par Gérard Mary, ancien président de l’université de Reims Champagne-Ardenne ;
- Groupe « professeurs de lycée professionnel », co-présidé par Martine Daoust, recteur de l’académie de Limoges, et Luc Chevalier, enseignant-chercheur à l’UMLV.


-
n° 2009-109 du 20 août 2009 relative à l’organisation de stages pour les étudiants en master se destinant aux métiers de l’enseignement (Bulletin officiel n° 31 du 27 août 2009).
DGESCOCirculaire


-
Décrets "masterisation"
(parus le 28 juillet 2009) :

* Décret n° 2009-913 du 28 juillet 2009 portant modification du décret n° 70-738 du 12 août 1970 relatif au statut particulier des conseillers principaux d’éducation

* Décret n° 2009-914 du 28 juillet 2009 portant modification du décret n° 72-580 du 4 juillet 1972 relatif au statut particulier des professeurs agrégés de l’enseignement du second degré

* Décret n° 2009-915 du 28 juillet 2009 portant modification du décret n° 72-581 du 4 juillet 1972 relatif au statut particulier des professeurs certifiés

* Décret n° 2009-916 du 28 juillet 2009 portant modification du décret n° 80-627 du 4 août 1980 relatif au statut particulier des professeurs d’éducation physique et sportive

* Décret n° 2009-917 du 28 juillet 2009 portant modification du décret n° 90-680 du 1er août 1990 relatif au statut particulier des professeurs des écoles

* Décret n° 2009-918 du 28 juillet 2009 portant modification du décret n° 92-1189 du 6 novembre 1992 relatif au statut particulier des professeurs de lycée professionnel

***

- Discours de Valérie Pécresse, lors de son intervention devant le CNESER, Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (15 juillet 2009).

Voir la 2de partie consacrée à la masterisation

***

- Luc Chatel et Valérie Pécresse précisent leur méthode de concertation et de travail sur la mastérisation.

Communiqué de presse du MESR (9 juillet 2009)

***

- Bulletin officiel
- 
Bulletin officiel spécial n° 7 du 16 juillet 2009 : Concours de recrutement de personnels gérés par la direction générale des ressources humaines - session 2010
- 
Bulletin officiel n° 28 du 9 juillet 2009. Enseignement supérieur et recherche. Aides spécifiques aux étudiants se destinant au métier d’enseignant
- 
Bulletin officiel spécial n° 6 du 25 juin 2009. Programmes des concours externes et internes_de l’agrégation, du CAPES, CAPET du CAPLP, du CAPEPS,_de COP et de CPE - session 2010

***

- Circulaire du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche publiée le 5 juin 2009 sur les « modalités d’inscription et de validation de l’année universitaire 2009-2010 des étudiants préparant la session 2010 des concours d’enseignement »

Ce texte précise les conditions d’inscription des étudiants préparant les concours 2010. Ils procèdent à leur inscription administrative auprès des services de l’université ; l’inscription pédagogique se fait à l’IUFM ou dans une UFR. Dans ce cas, pour les candidats qui ne sont titulaires que de la licence, cette inscription sera assortie d’une inscription pédagogique secondaire en M1.

Modalités de validation :
- pour les étudiants titulaires d’une licence, la validation partielle ou totale du M1 pour les candidats présents aux épreuves du concours sera appréciée au cas par cas selon les modalités définies par les universités (résultats obtenus au concours, notes au concours blanc, validation d’UE de Master, mémoire de master, etc.) A titre dérogatoire et transitoire, la validation M1 sera accordée aux candidats admis aux épreuves de concours inscrits pédagogiquement à l’IUFM ou dans une préparation aux concours dans une UFR, ou en M1.

- pour les étudiants titulaires d’un M1 : la validation partielle ou totale du M2 pour les candidats présents aux épreuves du concours et titulaires d’un M1 sera appréciée dans les mêmes conditions que celles indiquées ci-dessus, outre l’admissibilité au concours.

***

- Lettre du Ministre de l’Education Nationale et de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche sur l’« aide spécifique aux étudiants se destinant au métier d’enseignant », 5 juin 2009

***

- La nouvelle formation des enseignants. Précisions sur le site du MEN. Information - Xavier Darcos 15/05/2009

Pour la session 2010 des concours, les épreuves et le calendrier actuel des concours seront maintenus en l’état. En 2010, pourront s’inscrire aux concours : les candidats présents aux épreuves d’admissibilité de la session 2009, les étudiants déjà titulaires d’un master ou inscrits en M2 à la rentrée universitaire 2009 ; et à titre exceptionnel pour la seule session 2010 des concours, les étudiants inscrits en M1 à l’université à la rentrée 2009. Pour l’année transitoire 2009-2010, l’inscription en I.U.F.M. vaudra également inscription en M1 par convention avec les universités. Pour l’ensemble de ces candidats, le recrutement comme fonctionnaires stagiaires nécessitera la validation de l’année M1. Des stages en responsabilité pourront avoir lieu en M2, d’une durée maximale de 108h. La revalorisation salariale s’applique aux « jeunes enseignants ». il y aura 12 000 bourses “au mérite”.

***

- Décrets sur la masterisation (15 mai 2009)

Ces décrets modifieront les conditions de titre pour chaque corps (certifiés, agrégés, PLP, CPE, PE, professeurs d’EPS). Il faut être inscrit en master pour passer les concours et avoir validé son M2 pour être recruté comme fonctionnaire stagiaire. Les étudiants reçus aux concours qui n’ont pas validé leur M2 garderont le bénéfice du concours pendant un an, le temps de terminer leur M2. On peut trouver les fichiers pdf des 6 décrets sur le site du Snesup :

http://www.snesup.fr/Le-Snesup/Textes-instances?aid=4166&ptid=5&cid=3713

5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 17:17

In L'Humanité


Universités. La ministre de l’Enseignement supérieur veut recentrer les humanités sur des objectifs de compétitivité, d’évaluation et d’innovation.


À deux semaines de la rentrée universitaire, la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie
Pécresse, multiplie les déplacements, les rencontres et les points presse. Mercredi dernier, elle a prononcé un long discours devant les vingt-huit membres du tout nouveau Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales. Créé en 1998 par Claude Allègre, ce conseil reprend du service pour une durée d’un an. Ses missions ? « Définir une vision stratégique pour l’ensemble des disciplines de sciences humaines et sociales, clarifier les enjeux de formation et d’insertion professionnelles, favoriser l’excellence académique et la compétitivité, et accroître l’ouverture des sciences humaines et sociales vers la société et l’économie. »


Dans son allocution, la ministre exprime une volonté de reprise en main de disciplines considérées comme trop « subjectives », trop indépendantes et, par conséquent, génératrices d’une pensée critique. En un mot, contestataires. Ce que la ministre n’est pas loin d’assumer : « Je le sais, bien des craintes et bien des inquiétudes traversent la communauté des sciences humaines et sociales. Le mouvement du printemps dernier l’a montré : c’est en son sein que les interrogations sont les plus vives. » Du côté des universitaires mobilisés, le but de ce conseil éveille plus que des interrogations quant à l’avenir des disciplines visées. Pour Jérôme Valluy, professeur de sociologie politique à Paris-I, « Valérie Pécresse a bien compris que les sciences humaines et sociales ont fortement contribué au mouvement d’opposition à ses réformes et semble vouloir les traiter spécifiquement à l’aune de ses mots clés : programmation technocratique, utilité pour les entreprises, évaluation et concurrence, visibilité internationale… Quatre façons de garantir le déclin de leur influence dans la société. » Autre réaction, celle du SNESup. Pour son secrétaire général Stéphane Tassel, ce conseil « sous-tend une logique utilitariste et de mise en concurrence ».

La suite...

1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 18:48

In Les Inrocks

Juste avant de céder sa place à Luc Châtel à l'Education, Xavier Darcos a annoncé la suppression de 16 000 postes. Et après un semestre de dialogue impossible avec le gouvernement, le monde universitaire refuse de rendre les armes. On peut d'ores et déjà prévoir une reprise de la mobilisation, avec d’autres moyens, pour l’automne prochaine.



Sale temps sur la contestation dans les facs. Après cinq mois de protestation tous azimuts, alors que s’amoncellent les copies d’examens sur les bureaux des enseignants-chercheurs, la communauté universitaire accuse le coup. Elle reste sonnée par une politique ministérielle du rouleau compresseur déterminée à imposer, quel qu’en soit le prix, sa refonte du système universitaire français.
Alors qu’est finalement passée, après un très léger toilettage, la réforme tant décriée du statut des enseignants-chercheurs, les universitaires ne veulent pas baisser les bras. Leur lutte contre le démantèlement du CNRS continue. Leur dénonciation de la future formation des enseignants – la “mastérisation”, d’ores et déjà repoussée à 2011 – ne faiblit pas non plus. Mais la Ronde des obstinés a quitté le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, et le temps des grandes manifestations semble terminé.

 

La dernière “Academic Pride” (une “marche des savoirs”) n’a pas eu le succès escompté. En attendant la rentrée prochaine, la communauté universitaire poursuit donc la lutte en mode mineur. Et fait un “bilan d’étape” pour mieux réfléchir à la suite des actions.


Car malgré son unité, le mouvement doit panser ses plaies. “On a mis du temps à comprendre que le pouvoir ne céderait pas”, analyse Isabelle This Saint-Jean, présidente de l’association Sauvons la recherche. Pour mater sa communauté scientifique, Nicolas Sarkozy semble prêt à tous les excès. “Le gouvernement ne respecte aucune des règles du jeu, même quand il les a lui-mêmes édictées”, remarque ainsi Valérie Robert, porte-parole du collectif Sauvons l’Université.

 

Dernier exemple en date : la démission, le 10 juin, d’une commission de présidents d’université, chargée de faire des propositions sur la mastérisation. Le ministère n’avait même pas attendu leurs conclusions pour lancer ses décrets… “Malgré un profond malaise dans les facs, le gouvernement fait litière de toute concertation. Il fait semblant d’écouter, mais avance au Kärcher”, estime Pascal Binczak, le président de Paris-VIII.


Pour Isabelle This Saint-Jean, “même quand il a dû reculer”, le gouvernement “n’a jamais voulu nous donner de succès apparent.” Les non-suppressions de postes dans la recherche pour les deux années à venir ont ainsi été annoncées… par Eric Woerth, au détour d’une interview. Une méthode efficace pour “déposséder le mouvement d’une de ses plus belles victoires”. Autre stratégie ministérielle payante : agiter l’épouvantail de “l’année universitaire perdue, alors que Pécresse savait aussi bien que nous que les cours allaient reprendre”, pense Isabelle This Saint-Jean. “On n’allait pas mettre en péril l’année des étudiants. Là, médiatiquement, ils ont été plus forts.” Pour Valérie Robert, “le gouvernement a joué sur notre amour du métier. Faire tourner la boutique, c’est important pour nous. On est sur un bateau qui prend l’eau, mais on ne peut pas se résigner à le laisser couler. Ils ont joué de notre loyauté envers nos facs.


Mais ce petit jeu pourrait s’avérer risqué pour les tenants de la réforme. Car c’est déjà la “loyauté” à l’université qui a valu aux frondeurs scientifiques l’une de leurs belles victoires : celle du “combat idéologique”. “L’opinion publique a compris qu’ils se passait quelque chose de grave, un bouleversement profond des valeurs de nos institutions”, se félicite Isabelle This Saint-Jean. “On a convaincu de la justesse de nos positions.” De quoi repartir de plus belle à la rentrée, après un été consacré à la reprise des travaux de recherche. “Le mouvement n’a pas éclaté, l’unité est toujours là, l’été ne sera qu’une parenthèse”, prévient Stéphane Tassel, secrétaire général du syndicat enseignant Snesup.

 

Dès octobre, la mobilisation pourrait même s’accentuer : “tant qu’on nous attaque, je ne vois pas pourquoi on ne répondrait pas”, prévient Valérie Robert. Mais cette fois, la riposte prendra sans doute de nouvelles formes : “Il va falloir opter pour une résistance locale, faire reculer l’application effective des décrets dans chaque fac”, anticipe Isabelle This Saint-Jean. “Se battre dans les conseils d’université, les UFR…


Pour Jean-Henri Roger, professeur à Paris-VIII et cocréateur de la Ronde des obstinés, “cette force de nuisance, cette capacité à retarder les choses, on l’a. Ce ne sera peut-être pas suffisant, mais c’est tout de même indispensable”. Lui espère beaucoup d’une alliance des mouvements sociaux : “Le gouvernement n’a pas réussi à nous mettre à genoux. Il n’y a qu’une peur plus grande qui peut le faire céder : la convergence des luttes. Si on arrive à l’obtenir, tout change.” Même analyse chez Pascal Binczak : “Le malaise est profond, le gouvernement n’est pas quitte. Un événement à la rentrée et tout repartira.” Il suffit d’une étincelle.

22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 18:17
21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 18:51
In Rue89

par Denis Guedj



Historique ! Un mouvement débuté juste après le Jour de l'An, qui se poursuit jusqu'aux vacances d'hiver, persévère jusqu'à Pâques, traverse avec légèreté trois « ponts » successifs, Ascension, 8 Mai, Pentecôte. Qui le mènent, toujours aussi obstiné, jusqu'à l'orée de l'été.

Une demi-année ! Qui l'aurait imaginé ? Alors qu'en 1968 le mouvement n'avait duré que cinq semaines)est en soi une victoire, cette durée inédite donne la mesure de notre engagement et de notre persévérance. Les pressions, les chantages, la désinformation, les articles assassins, sans compter les gesticulations des bouffonnes associations de parents d'étudiants (sic), n'y ont rien fait. Nous n'avons pas cédé, ils ne nous ont pas réduits.

Mais ils n'ont pas reculé d'un décret. C'est cela qu'il nous faut gérer. La plus grande richesse d'un mouvement réside dans les individus qui le composent. Nous ne disposons ni d'argent, ni d'armes, ni des lieux de pouvoir, ni des lieux d'information, nous sommes notre seule force.

Nous avons pour nous notre intelligence, notre créativité, notre imagination, notre obstination, notre refus intransigeant de nous soumettre à des coups de force contre la pensée. Cette richesse, il nous faut la protéger en veillant à ce que les combats que nous menons ne nous affaiblissent pas, mais au contraire nous renforcenthumainement, philosophiquement et politiquement.

Hormis les « revendications » (préférons le terme « exigences »), qui s'adressent à l'adversaire, une lutte a principalement pour objet de nous donner toutes les raisons de poursuivre le combat entamé et de ne pas laisser se rompre les solidarités et les amitiés tissées pendant et par le conflit.

 

Décider nous-mêmes de l'issue du conflit

 

Voilà pourquoi il est décisif que nous décidions nous-mêmes ce qui est pour nous victoire ou défaite. C'est-à-dire que nous décidions de « ce qui compte » POUR NOUS. Ce que je dis n'est en rien un renfermement sur nous, mais une affirmation que nous sommes la source des luttes que nous menons. Le maintien des décrets ne signe en rien une défaite du mouvement, ceux qui espéraient que la reprise des cours et des examens mettrait fin aux mouvements, n'ont vraiment rien compris.

Grève, blocage, examens, rétention des notes, refus de participations aux jurys étaient des figures circonstanciées de notre lutte. Nous ne sommes pas fétichistes. Dès janvier, nous savions que le gouvernement ne reviendrait pas sur ses décrets et que ce qu'il désirait avant tout était de nous infliger une défaite radicale pour mater enfin ce monde universitaire et de la recherche non pas rebelle, oh non ! mais rétif. .

Il s'agissait d'un règlement de comptes avec un milieu social porteur de valeurs qui le dépassent. En agissant avec une telle haine, il perdait toute légitimité. Ce gouvernement n'est plus pour nous un interlocuteur valable. Ainsi, libérés d'avoir à attendre et à analyser ces gesticulations, nous avons pu mener nos luttes avec nos propres logiques, sereins, inventifs, finalement apaisés.

La suite...

5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 20:38
Réponses des candidats aux européennes à l'appel de la ronde

La ronde a choisi d'interpeller les partis en lice aux européennes sur le devenir de l'université et de la recherche en lançant un appel aux candidats et en tournant durant la semaine précédant les élections devant le Panthéon.



Vous pouvez dès à présent lire leurs réponses
sur le blog de la ronde.


http://rondeinfinie.canalblog.com/

1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 11:18
Depuis plus de quatre mois, l'université française connaît un mouvement d'une force et d'une durée sans précédent.
Non seulement le gouvernement refuse de nous entendre, mais il s'est efforcé, durant ces dernières semaines, de dépolitiser le débat. A l’instar de l’association SLU (Sauvons l’Université) dont nous partageons les valeurs et les analyses, nous, enseignants, chercheurs, personnels et étudiants, vous demandons aujourd’hui à vous, candidats à la députation européenne, une formulation claire de votre vision de l’université de demain.
Nous vous demandons également de vous saisir du sujet fondamental qu’est la formation des générations futures de citoyens éclairés et libres.

Pour cela nous attendons une réponse à la lettre ouverte que nous vous adressons.


 

C'est reparti pour un tour !

N'oubliez pas notre prochain rendez-vous.


 Tous les jours du 2 au 6 juin, de 12h à minuit,
la ronde tournera devant le Panthéon.

 Rejoignez nous nombreux
!!!


Qui êtes vous ?
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