Saisi par l'Etat, le tribunal administratif de Paris a suspendu la décision de la Ville de Paris de ne pas organiser le service minimum d'accueil.
Celle-ci avait été prise suite aux difficultés survenues lors des grèves des 7 et 13 octobre, la Ville étant amenée à embaucher trop de personnel le 7 et n'arrivant pas à réunir les agents nécessaires le 13.
Bertrand Delanoë rappelle que "cette décision prise en responsabilité par la Ville n’a pas procédé d’une position de principe a priori". Pour elle, "que les modalités de mise en oeuvre de cette loi ne permettent pas aux communes d’en faire application dans des conditions compatibles avec l’impératif de sécurité des enfants accueillis… Il n’est pas possible que l’Etat se défausse ainsi sur les collectivités de l’organisation d’un service d’accueil à si vaste échelle, dans des délais aussi brefs et sans pouvoir maîtriser précisément le nombre d’enseignants réellement en grève, le nombre d’enfants accueillis et le nombre d’agents municipaux disponibles".
La Ville a décidé de se pourvoir en appel contre le jugement du tribunal administratif.