Sauvons l'Ecole signataire de L'appel des appels
In Appel des appels

Alors que nos métiers respectifs, qu’il s’agisse de la santé, du soin, du travail social, de l’éducation, de la recherche, de la justice, de l’information et de la culture, subissent une attaque sans précédent de la part du gouvernement - alors que des appels de réaction et de protestations sont lancés par dizaines dans le pays - le temps est venu, nous semble-t-il, de coordonner ces différents mouvements et d’en tirer tout le sens politique.
Si cette initiative rencontre votre adhésion, nous vous proposons :
- de signer cet appel
- de le faire signer en le relayant dans tous les cercles et réseaux auxquels vous avez accès.
Mais aussi et afin "d’étendre le domaine de la lutte :
- de participer à la réunion de coordination du 31 janvier, qui aura lieu, de 10 h à 18 h, au "104 rue d’Aubervilliers", à Paris, au cours de laquelle le pays réel se fera entendre à travers les témoignages des professionnels en lutte et devrait faire émerger des propositions d’actions transversales pour l’avenir.
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Esquisse du programme de la journée de l’Appel des appels du 31 Janvier au 104 rue d’Aubervilliers Paris
10h-10h15 : Accueil et Introduction par Robert Cantarella.
10h15-10h30 : Présentation et Historique de l’Appel des appels par Roland Gori
10h30-13h : Cahier à charges du malaise contemporain :
Qu’est ce qui ne va pas dans la culture ?
Qu’est-ce qui ne va pas dans l’information ?
Qu’est ce qui ne va pas dans la justice ?
Qu’est-ce qui ne va pas dans la prévention et le travail médico-social ?
Qu’est ce qui ne .va pas dans l’éducation ?
Qu’est ce qui ne .va pas dans la recherche et à l’université ?
Qu’est ce qui ne .va pas à l’hôpital et dans le soin « somatique » ?
Qu’est ce qui ne .va pas dans le soin psychique et la santé mentale ?
13h-14h30 : Pause déjeuner et réunion du groupe d’archivage et de décryptage.
14h30-16h : Témoignages spontanés
16h15-17h15 : Retours du groupe d’archivage et débat
17h15-18h : Conclusion
Appel des appels
« Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, attirons l’attention des Pouvoirs Publics et de l’opinion sur les conséquences sociales désastreuses des Réformes hâtivement mises en place ces derniers temps.
A l’Université, à l’École, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l’information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s’accroître. Elle compromet nos métiers et nos missions.
Au nom d’une idéologie de "l’homme économique", le Pouvoir défait et recompose nos métiers et nos missions en exposant toujours plus les professionnels et les usagers aux lois "naturelles" du Marché. Cette idéologie s’est révélée catastrophique dans le milieu même des affaires dont elle est issue.
Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, refusons qu’une telle idéologie mette maintenant en "faillite" le soin, le travail social, l’éducation, la justice, l’information et la culture.
S’inscrire à la journée du 31 janvier par courriel (Entrée libre) Nous appelons à une Coordination Nationale de tous ceux qui refusent cette fatalité à se retrouver le 31 janvier 2009 à Paris. »
Des professionnels de nombreux secteurs lancent un appel contre les réformes actuelles
Des "professionnels du soin, du travail social, de l'éducation, de la justice, de l'information et de la culture" ont lancé un appel, publié vendredi par le quotidien Libération, "contre les conséquences sociales désastreuses des réformes" dans ces secteurs.
Les promoteurs de ce texte intitulé "l'appel des appels", et qui, selon eux a déjà recueilli 20.000 signatures, annoncent la création d'une "coordination nationale" qui se réunira le 31 janvier à Paris.
Parmi les signataires figurent le secrétaire général du Syndicat de la magistrature Mathieu Bonduelle, l'enseignant sanctionné pour "désobéissance pédagogique" Alain Refalo, le metteur en scène Robert Cantarella, le psychiatre Elie Winter, l'universitaire Isabelle This Saint-Jean et la journaliste Elisabeth Weissmann.
Selon Libération, un professeur de psychopathologie à l'université d'Aix-Marseille, Roland Gori, est à l'origine de cette initiative.
L'appel attire "l'attention des pouvoirs publics et de l'opinion sur les conséquences sociales désastreuses des réformes hâtivement mises en place ces derniers temps. A l'université, à l'école, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l'information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s'accroître. Elle compromet nos métiers et nos missions".
"Au nom d'une idéologie de +l'homme économique+, le pouvoir défait et recompose nos métiers et nos missions en exposant toujours plus les professionnels et les usagers aux lois +naturelles+ du marché. Cette idéologie s'est révélée catastrophique dans le milieu même des affaires dont elle est issue".
Les signataires refusent "qu'une telle idéologie mette maintenant en +faillite+ le soin, le travail social, l'éducation, la justice, l'information et la culture" et appellent "à une coordination nationale de tous ceux qui refusent cette fatalité"