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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 09:39

In L'Humanité

 

 

 

C03-23Dans un article de la Nouvelle République publié ce jour, au sujet des causes de difficultés scolaires à l’issue du cycle primaire, madame la Rectrice d’Orléans-Tours déclare : «Si on enlève des statistiques les enfants issus de l'immigration, nos résultats ne sont pas si mauvais ni si différents de ceux des pays européens. Nous avons beaucoup d'enfants de l'immigration et devons reconnaître notre difficulté à les intégrer."

 

Commençons par combattre l'illettrisme de leurs parents... » S’il se confirme que ces propos ont réellement été tenus, le PCF tient à exprimer sa profonde indignation.

 

Aucune étude ou statistique n’indique de différence de résultats ou de trajectoire scolaires, à catégorie sociale égale, lié à l’origine ethnique. Ce qui est en cause, ce ne sont pas les origines ethniques des enfants, mais les inégalités sociales de réussite scolaire. En stigmatisant les familles et les élèves, le représentant de l’Etat induit l’idée que l’école est impuissante, et qu’il n’y aurait pas à viser des objectifs égaux.

 

C’est une honte de culpabiliser les familles qui n’ont pas eu la chance de faire des études. Halte au renoncement scolaire ! Les communistes mettront toute leur énergie à combattre cette idéologie xénophobe qu’exprime maintenant au grand jour le gouvernement Sarkozy, et à agir pour que soit conduite une politique de démocratisation scolaire, avec les moyens nécessaires. Il n’y a pas de fatalité!

16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 19:57

In Café Pédagogique

 

La procédure disciplinaire contre les 16 enseignants "désobéisseurs" de Loire-Atlantique est close. "C'est une vraie victoire", écrit le comité de soutien compte tenu des pressions exercées contre eux par l'inspection académique. Les enseignants, qui avaient refusé de faire passer les évaluations nationales, ont perdu la prime d'évaluation et un retrait de salaire. Ils ont été reçus par l'inspecteur d'académie. La situation est différente pour François Le Menahèze.

La procédure lancée contre lui aboutit à un blâme pour refus d'inspection. Le calme va pouvoir revenir en Loire Atlantique. Au moins jusqu'aux prochaines évaluations...

Harcèlement en Loire Atlantique

 

 

14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 21:16

In Rue89

 

 

Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, a affirmé ce 8 juin sur Europe 1 que « depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, […] la scolarisation des enfants handicapés [et] le nombre des auxiliaires de vie scolaire [ont] augmenté », pour passer de 130 000 à plus de 210 000 élèves en milieu ordinaire. (Voir la vidéo)


 

 

Mais quelque 1 500 classes doivent fermer dès la prochaine rentrée dans le primaire, et probablement autant dans le secondaire.

Dans cette débâcle annoncée, que deviennent les enfants et adolescents handicapés, les élèves en difficulté et les jeunes patients en souffrance ? Ils avaient pourtant été « promus » grande cause nationale il y a peu.

Des lois pour garantir la scolarité de tous

Souvenez-vous : en 2002 et 2005, des lois avaient, entre autres, érigé en doctrine officielle l'intégration – on dit maintenant « inclusion » – scolaire pour tous. Elles promettaient :

  • des maisons de la personne handicapée dans chaque département, chargée notamment de promouvoir l'aide individualisée au sein de l'école en s'appuyant sur des auxiliaires de vie scolaire (AVS) formés à ce soutien ;
  • la mise en place de temps scolaires aménagés ;
  • l'articulation indispensable entre le monde du soin et celui de l'enseignement.

Ce que réclamaient depuis des lustres les associations de parents d'enfants handicapés semble (semblait ? ) enfin acquis et leur (juste) revendication d'une scolarité pour tous, finalement prise en compte.

Pour compléter, le décret du 2 avril 2009 organisait de manière précise et détaillée la coopération entre établissements scolaires et établissements de soins médico-sociaux .

Des milliers d'enfants alors taxés d'« inadaptés »

L'indispensable liaison entre soins et éducation n'est pourtant pas une nécessité dont on aurait pris conscience récemment. Le CMPP (centre médico-psycho-pédagogique) Claude-Bernard à Paris, co-fondé en 1946 par le ministère de la Santé et celui de « l'instruction publique », a toujours été novateur sur le sujet.

Il prit en charge des milliers d'enfants alors taxés d'« inadaptés » et forma nombre de spécialistes réputés. Les personnels issus de l'Education nationale y apportent depuis, à des enfants et adolescents pour lesquels la souffrance se double d'un parcours scolaire erratique, tout un savoir-faire, constamment mis à jour.

En même temps, ils sont les garants d'une synergie permanente entre école et équipe thérapeutique du CMPP, pour le plus grand bénéfice des jeunes patients.

200 disparitions de postes en trois ans

La pertinence et l'efficacité réelles de ce dispositif original font qu'il a inspiré de nombreuses vocations et qu'actuellement notre pays dispose d'un réseau de plus de 400 CMPP, s'occupant de quelque 200 000 enfants.

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 21:11
In Sauvons l'Université

 

Pour lire cet article sur le site de Mediapart.

 

C’est acquis. Le gouvernement reconduira en 2012 la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux dans l’Education nationale. Il devra trouver 16.000 nouveaux postes à supprimer. Sur le papier, l’équation paraît simple. Mais alors que se profile l’élection présidentielle, le gouvernement a promis de ne pas fermer de classes à la rentrée 2012 et se retrouve piégé par sa logique budgétaire, au point qu’elle devient parfaitement illisible.

 

Le 8 juin dernier lors d’un déjeuner organisé à l’Elysée avec les députés UMP, le président de la République a voulu se montrer inflexible. Selon des propos rapportés par le député de Haute-Savoie, Lionel Tardy, Nicolas Sarkozy a réaffirmé la règle d’or de son quinquennat : « Il ne faut pas céder sur le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, comme je n’ai pas cédé sur les retraites. »

 


Sur le terrain cependant, les élus se heurtent à la réalité de décisions prises à Paris et multiplient les signaux d’alarmes. Confrontée aux suppressions de postes au collège, l’Association des départements de France en appelle au « sens de l’écoute » du ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, et lui demande une négociation sur les diminutions d’effectifs. De leur côté, les maires de France, qui auront à gérer 1.500 classes fermetures de classe en septembre 2011, ont demandé et obtenu par l’entremise de leur président, le maire UMP de Lons-le-Saunier (Jura), Jacques Pelissard, un « traitement différencié » pour l’enseignement primaire.

 

Reste que, pour l’Education nationale, avec 32.000 départs en retraite programmés, le compte s’élève donc à 16.000 postes en moins à la rentrée 2012, pour la troisième année consécutive. Pour des raisons aussi politiques qu’économiques, difficile d’échapper à la règle du « 1 sur 2 », explique-t-on à l’Elysée. Si la France ralentit son effort de diminution de la dépense publique, elle risque en effet de perdre la note triple A que lui attribuent les agences de notation. Dévastateur en plein campagne présidentielle.

 

Double hypothèse

 

En attendant le grand débat d’orientation budgétaire, programmé pour la mi-juillet à l’Assemblée nationale, les réunions budget 2012 se succèdent entre Matignon, Bercy, et la rue de Grenelle. Les recteurs d’académie sont déjà convoqués à une série de rencontres bilatérales avec le service du budget et de la performance du ministère, pour de premiers échanges sur les « marges » de suppressions d’emplois dont ils disposent pour 2012. Parallèlement, dans la continuité de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), l’Inspection générale des finances est à la manœuvre. Elle a, depuis quelques années, supplanté les inspections maison (Inspection générale de l’Education nationale et IGAENR) et identifie différents « leviers » de suppressions de postes qui seront ensuite declinés dans les académies.

 

Les premières conclusions de cette mission confirmeraient l’existence de “marges budgétaires” dans le système éducatif : 22.000 enseignants seraient aujourd’hui “hors des classes” (Rased – réseaux d’enseignants itinérants spécialisés dans la difficulté scolaire –, remplaçants, assistants de langues, etc.). Pour absorber ces nouvelles suppressions d’emplois sans bousculer le système, une réforme en profondeur du système éducatif et de ses modes de gouvernance est nécessaire. En 2008, une première mission était parvenue aux mêmes conclusions : « La réduction des moyens (de l’Éducation nationale) sans réforme risque de dégrader la qualité du service public de l’éducation », écrivaient alors l’IGF et l’IGAENR dans leur rapport. Trois ans plus tard, et à l’approche de la fin du quinquenat, il est trop tard pour lancer une telle réforme.

 

A l’heure des derniers arbitrages, deux hypothèses ont filtré : une hypothèse dure consisterait à supprimer 16.000 postes avec 8.200 postes non remplacés dans le premier degré, 4.800 dans le second, 600 chez les personnels administratifs, et 2.400 dans l’enseignement privé.

 

La seconde hypothèse amortirait l’effet de cette annonce en jouant sur son affichage. Plus exactement, il s’agirait de transformer quelque 6.000 suppressions de postes en heures supplémentaires assurées par des enseignants volontaires. La suppression réelle de postes atteindrait alors 10.000 emplois, avec la répartition suivante : 4.000 postes supprimés dans le premier degré, 4.000 dans le second, 600 chez les personnels administratifs et 1.400 dans l’enseignement privé.

 

Mais comment dans ces conditions ne pas fermer de classes ? Par le truchement des plafonds d’emplois : c’est-à-dire le volant de personnels que chaque ministère est autorisé à payer, un “plafond” que l’Education nationale dépasse avec constance. Les causes en sont multiples : notamment des départs en retraite moins importants que prévu. Ce qui explique que certains enseignants sont recrutés, mais sans être affectés à un poste. Pour l’exercice 2010 par exemple, « la règle du non-remplacement d’un départ sur deux devait se traduire par 16.000 suppressions d’emplois en 2010, mais les suppressions d’emplois ont été limitées en exécution à 14.551 ETP (équivalent plein temps) », soit 1.049 ETP de moins que prévu, signale la Cour des Comptes dans son rapport sur la gestion budgétaire de l’Etat. 1.049 emplois non supprimés en 2010 sont ainsi conservés, ce qui permet de limiter les fermetures de classes. Le raisonnement pourrait valoir pour 2012.

 

Double discours

 

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Ces bidouillages budgétaires, Luc Chatel a choisi de ne pas les assumer. Ou plutôt, à côté d’un discours sur la rigueur budgétaire destiné aux agences de notation, en servir un autre, à destination des élus et citoyens, à travers une campagne de communication (de 1,35 million d’euros) sur le recrutement des enseignants. Dans une interview au Journal du dimanche le 29 mai, le ministre explique sa démarche : « L’objectif, c’est d’abord d’attirer les meilleurs talents. (...) Nous embaucherons 17.000 personnes en 2011 dans des métiers très différents : 3.000 dans le premier degré, 8.600 dans le second, des agents administratifs, du personnel de santé scolaire, des métiers extrêmement variés. » A grand renfort de stéréotypes (une jeune enseignante "Laura" pose pensive, un livre à la main : « Elle a trouvé le poste de ses rêves ». Un jeune enseigant "Julien", penché sur son ordinateur, a « trouvé un poste à la hauteur de ses ambitions »), ce plan de communication entend ancrer dans l’opinion l’image de l’Education nationale premier recruteur de l’Etat, contre celle d’un ministère sacrifié sur l’autel de la réduction des dépenses publiques.

 

Vu de la salle des profs, la pilule est difficile à avaler. Les syndicats dénoncent une « provocation ». Mais pour certains enseignants, cela va plus loin. « Je me sens profondément insultée », dit Valérie Tribes. Cette professeur de français de 39 ans, vacataire puis contractuelle remplaçante pendant huit ans dans l’académie de Rennes, vient de quitter l’Education nationale, écœurée par un métier qu’elle a pourtant « adoré ». Comme d’autres précaires, Valérie Tribes a appris en avril que son contrat ne serait pas renouvelé à la rentrée. « En un an, j’ai cumulé plus d’une dizaine de contrats. Si mon contrat n’est pas reconduit à la rentrée, c’est que je suis CDIsable...et qu’un CDI, ça coûte cher ! », avance la jeune femme.

 

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 11:10

In Sauvons l'Université

 

 

 

 
Pour lire cet article sur Mediapart.
 

« D’un trait de plume. » Alors qu’ils le redoutaient depuis plusieurs mois, une brochure du ministère est venue confirmer la crainte de nombre d’acteurs de l’éducation prioritaire. Il n’y aura plus d’établissement Réseau ambition réussite (RAR) à la rentrée 2011. Dans un document sur papier glacé intitulé Vademecum Programme Eclair, que s’est procuré l’Observatoire des zones prioritaires, la disparition des RAR est, pour la rue de Grenelle, définitivement actée.

 

« Il est inadmissible que l’on apprenne ainsi, s’est ému l’Observatoire dans un communiqué, quatre mois après la publication d’un rapport officiel positif sur le bilan des “Réseaux ambition réussite”, que le ministre ose les rayer d’un trait de plume. »

 

Lancés en 2006 pour remplacer les ZEP (Zone d’éducation prioritaire), dont l’efficacité à réduire les inégalités scolaires était de plus en plus critiquée, les Réseaux ambitions venaient, pourtant, de faire l’objet d’une évaluation positive. En janvier, un rapport de la Direction générale de l’enseignement scolaire présentait, en effet, un bilan« encourageant » des RAR selon les termes de Jean-Michel Blanquer, le directeur général.

 

« Depuis quatre ans, grâce à l’action pédagogique, à l’investissement sur les apprentissages, les écarts en français et mathématiques entre les établissements RAR et les autres commençaient à se réduire, comme le montrent les enquêtes PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) », souligne Marc Douaire, président de l’OZP. Pour lui, c’est donc aussi un signal très négatif qu’envoie le ministère aux professionnels qui se sont mobilisés sur le terrain pour obtenir ces résultats. Selon le document de la rue de Grenelle, les 254 collèges et 1.721 écoles RAR se fondront donc automatiquement dans le nouveau dispositif Eclair, unanimement contesté par les syndicats.

 

Violence et échec scolaire

 

Car le dispositif Eclair (Ecoles, collèges, lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite) s’appuie sur une tout autre philosophie. Présenté à l’issu des Etats généraux de la sécurité à l’école du printemps 2010 et expérimenté dans l’urgence dès la rentrée suivante dans 105 collèges et lycées en France, il rompt avec les principes fondateurs de l’éducation prioritaire, en substituant à une volonté de réduction de l’échec scolaire une volonté de réduction de la violence à l’école (voir notre article d’avril dernier). En érigeant « le “climat scolaire” comme facteur principal d’échec ou de réussite scolaire des élèves, le programme Eclair est un dévoiement majeur du principe fondateur de “donner plus à ceux qui ont le moins” », affirme le SNES dans un communiqué publié vendredi qui redoute un « dépôt de bilan » de l’éducation prioritaire au profit d’une tout autre conception du rôle de l’école dans les quartiers défavorisés.

 

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 17:55

In France Inter

 

par François Morel

 

 

 

10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 12:42

In Le Figaro

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Luc Chatel veut réformer la notation d'ici à la fin de l'année, avec des inspections plus fréquentes. 

C'est une véritable révolution que propose Luc Chatel pour évaluer les enseignants, avec le retour sur le devant de la scène de la promotion au mérite. Dans un document d'une trentaine de pages que Le Figaro s'est procuré, le cabinet Alixio, dirigé par Raymond Soubie, fait un état des lieux et propose des pistes pour l'évolution du très controversé système d'évaluation et de promotion de l'Éducation nationale.

 

Pour cela, les équipes de l'ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy ont mené fin mars une vaste consultation par Internet auprès de près de 4500 enseignants. Principales conclusions: des inspections trop peu fréquentes, des notes peu discriminantes, un manque de suivi, pas de prise en compte de l'investissement dans l'école… Alors que la performance d'un enseignant est censée compléter l'ancienneté pour le passage à l'échelon supérieur, déterminant sa rémunération, elle n'influe souvent qu'à la marge.

 

Lettre de mission

 

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 21:33

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 20:49
C03-03Les fédérations et syndicats de l’éducation nationale appellent à une journée de grève le 27 septembre contre les suppressions de postes tandis que Nicolas Sarkozy promet des annonces pour le primaire à la fin du mois.
 

Les fédérations et syndicats de l’éducation nationale dont le SNUipp-FSU, appellent à une journée de grève le 27 septembre prochain. Le principe de cette action organisée contre les suppressions de postes dans l’Education nationale par le non renouvellement d’un départ à la retraite sur deux a été arrêté mardi 7 juin lors d’une réunion intersyndicale. Le SNUipp, qui avait lancé, dès le 18 mai dernier « un appel pour construire dans l’unité la plus large des actions d’ampleur, notamment en septembre »" se félicite de cet appel. 16 000 postes supprimés à la rentrée prochaine, plus de 50 000 depuis 2007 , l’école est mis à genou indique le communiqué commun rendu public ce vendredi. « Cette politique maintient un système éducatif inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire. » Pour les syndicats, il faut stopper les suppressions de postes.

L’impact des mobilisations

Hier, le président de la République a fait mine de vouloir mettre de l’eau dans le vin de sa politique. Il annoncera fin juin des propositions sur le primaire. Il est vrai que ces dernières semaines les élus locaux, par la voix de l’Association des Maires de France et de l’Association des Maires ruraux de France notamment, ainsi que par celle des sénateurs dont ils sont les grands électeurs, ont fait part de leur refus de cette politique au gouvernement et au président. Hier, c’est l’Assemblée des départements de France qui a donné de la voix, dénonçant les effets de cette politique au collège. Mais les mobilisations syndicales ont aussi pesé dans les hésitations actuelles du chef de l’Etat qui a toutefois réaffirmé son attachement au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

La poursuite des suppressions de postes

Ces déclarations de Nicolas Sarkozy viennent après celles de Luc Chatel qui, fin mai alors que le SNUipp avait organisé sous ses fenêtres un rendez-vous national pour l’école avec les associations des enseignants RASED. Il avait cherché à rassurer en promettant de "veiller à fermer le moins de classes possibles" en 2012 alors que 1 500 classes vont fermer leurs portes en septembre prochain. Les mobilisations commencent à faire bouger les lignes, au moins dans les déclarations. Dans le même temps, le gouvernement reste inflexible sur le principe du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux. L’heure est plus que jamais à la poursuite de la mobilisation. Le 27 septembre, les syndicats seront mobilisés pour l’Education.

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 18:15

In Blogs Le Monde

 

 

L'Education nationale traverse depuis quelques années une longue période de crise. Crise de la formation qui culmine cette année avec la suppression des IUFM, crise financière également avec le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux, la diminution des Rased et des postes de remplaçants, crise d'image et de confiance qui se caractérise souvent par une nostalgie de l'école de nos grands parents et du certificat d'étude et par conséquence une crise de la "vocation" : ces dernières années, les candidats ne se bousculent plus aux concours de certaines disciplines, comme le Capes de mathématiques.

 

C'est la raison pour laquelle, le gouvernement a investi 1,35 millions d'euros dans une grande campagne publicitaire destinée à redorer l'image de la profession. Et pour l'occasion, tous les sujets qui fâchent sont oubliés jusqu'à ce petit détail, cet aspect très secondaire, il est vrai, aux métiers de l'éducation : les élèves.

 

D'où la colère des syndicats pour cette campagne qui, au-delà de la représentation hypocrite (et sexiste) du métier transforme la suppression de 16 000 postes d'enseignants en un "recrutement de 17 000 personnes".

En effet, sur les 33 000 départs en retraites qui ont lieu cette année, 16 000 ne seront pas remplacés. Il n'y aura donc pas de création  mais des suppressions d'emplois.

 

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