Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Envoyez vos mails à

 

sauvons.lecole@laposte.net

  

Recherche

Pour voir tous les articles...

Vous ne voyez sur cette page
qu'un article.

Pour voir TOUS les articles
c'est
ici !

ou revenir à la page d'accueil

23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 11:37

 

A la botte de l’économie, le système scolaire se serait lancé dans une course à la compétitivité. Une mutation que déplore le sociologue Christian Laval, dénonçant le déclin de la pédagogie et un surcroît d’inégalités.

 

Suppressions de postes, résultats des élèves en baisse, enseignants désorientés… L’éducation sera l’un des sujets de la campagne présidentielle et la Nouvelle Ecole capitaliste - le livre de Christian Laval (1), Francis Vergne, Pierre Clément et Guy Dreux - tombe à point pour le nourrir. Les auteurs, enseignants et chercheurs, analysent les transformations en profondeur entraînées par le néolibéralisme dans le système éducatif. Christian Laval, professeur de sociologie à l’université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, revient sur les mécanismes ayant conduit à une redéfinition des missions de l’école au service de l’entreprise et plaide pour un renouvellement de la pensée sociologique.

Vous décrivez une «nouvelle école capitaliste» soumise à la concurrence, gérée comme le privé et au service de l’économie : est-elle née sous Sarkozy ?

Non, ce serait une grande erreur de le croire. Le sarkozysme a accéléré et rendu plus visibles les transformations néolibérales ou, pour appeler un chat un chat, la mutation capitaliste de l’école. Mais elles étaient amorcées depuis longtemps en France et à l’étranger. Le programme de transformation de l’université française a ainsi été ébauché à la fin des années 90, puis a commencé à s’appliquer au début des années 2000, avant d’être parachevé avec l’arrivée de Nicolas Sarkozy et la loi sur l’autonomie des universités [la LRU, votée en août 2007, qui avait suscité un vaste mouvement de protestations, ndlr]. Bien au-delà de la finance et des marchés de biens et services, le néolibéralisme a progressivement touché toutes les institutions, y compris l’école, notamment avec l’apparition du nouveau management public, c’est-à-dire avec l’importation des techniques managériales du privé dans les services publics

Vous dénoncez la concurrence qui a gagné l’école, les compétences qui ont remplacé les connaissances et l’obsession de l’employabilité : ce sont les caractéristiques de l’«école capitaliste» ?

Oui, c’en sont des aspects majeurs. D’abord, les missions de l’école et de l’université ont été progressivement redéfinies. Les systèmes éducatifs ont été sommés de justifier les dépenses qu’on leur consacre par un «retour sur investissement» de nature économique. Cela devient la préoccupation exclusive de cette nouvelle école : elle est au service de l’économie et doit s’intégrer à la course à la compétitivité et à la productivité. Logiquement, elle doit donc s’organiser selon le principe de la concurrence et faire sien l’impératif de «performance». Ces nouvelles dimensions sont progressivement devenues une norme évidente, une sorte de rationalité incontestable qui a conquis les esprits. Experts, administrateurs, responsables politiques, certains syndicats minoritaires ont même vu dans cette adaptation au monde moderne la solution à tous les maux de l’école. Ces transformations ont touché au cœur du métier enseignant. Elles ont entamé profondément un système de valeurs partagées, l’idée ancrée chez les enseignants que leurs missions dépassent le cadre d’un métier ordinaire, leur sens de l’intérêt général… Ils ont eu l’impression d’être dépossédés de leur métier par un flot torrentiel des réformes.

Le concept d’employabilité est au cœur de vos critiques : pourquoi ?

Dans le discours des institutions internationales et de plus en plus dans celui des responsables nationaux, l’école a pour fonction de produire des ressources humaines ou du «capital humain». L’employabilité est devenue la norme qui organise les mutations de l’école. L’idéologie de la professionnalisation a pénétré l’université et l’ensemble du système, jusqu’aux premiers niveaux de l’enseignement. Prenons le «socle commun de compétences» [introduit au collège puis en primaire, il liste les aptitudes que l’élève doit acquérir, à côté des connaissances]. Ces compétences ont été fixées par l’OCDE et par la Commission européenne à partir de critères d’employabilité, en fonction de considérations économiques et non pas pédagogiques. On va jusqu’à redéfinir les programmes, l’évaluation, la pédagogie.

Mais est-ce critiquable que les jeunes veuillent des débouchés à la fin de leurs études ?

Certes non, et ce n’est pas nouveau. L’école républicaine avait idéalement trois missions - former l’homme, le citoyen et le travailleur. Il est normal que dans une économie où près de 95% de la population ne dispose pas de ses propres outils de travail, le souci de l’insertion professionnelle soit constant, surtout en période de chômage important des jeunes. Mais nous tombons dans un écueil : celui de réduire la mission de l’école et de l’université aux débouchés professionnels, à partir d’une définition utilitariste des contenus d’enseignement. Or, une solide formation intellectuelle ne nuit pas à l’emploi, bien au contraire. Mais avec la logique des compétences, on définit ce qu’il faut acquérir aux différents âges en vue de l’employabilité à 16 ans. Comme si les usages de la force de travail par les employeurs devaient imposer à l’école ce qu’elle devait transmettre. Ce sont les économistes, notamment ceux des institutions internationales, qui définissent les fonctions et les missions de l’école. Il s’agit là d’une rupture majeure.

Comment ces changements conduisent-ils au creusement des inégalités constaté aujourd’hui ?

Avec le consensus ambiant, il paraît normal à beaucoup que les établissements doivent être en concurrence, attirer les meilleurs élèves et étudiants, faire de la publicité pour leurs formations, trouver le plus d’argent possible. Or, tout cela a des effets inégalitaires et conduit à une polarisation sociale des établissements, de plus en plus assumée dans le supérieur et de plus en plus évidente dans le primaire et le secondaire.

Ces changements - la concurrence généralisée et la transformation entrepreneuriale du système - ont accentué et renouvelé les mécanismes de la reproduction sociale en donnant à l’argent et aux réseaux familiaux un poids grandissant. Les classes favorisées assurent leur reproduction plus efficacement qu’avant. Ce ne sont plus les voies nobles de l’élitisme républicain - comme l’Ecole normale supérieure - qu’elles privilégient. Ce sont désormais HEC et les écoles commerciales qui attirent les meilleurs élèves, y compris dans les filières littéraires. Nous vivons la grande revanche de l’argent sur la culture.

Depuis vingt ans, les politiques éducatives d’inspiration néolibérale ont ainsi aggravé les inégalités comme le montre le recul de la part des enfants des classes populaires à l’université. La concurrence entre établissements et la libéralisation de la carte scolaire ont encouragé l’apartheid scolaire. Rappelons que les deux finalistes, de droite et de gauche, à la présidentielle de 2007 [Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal] étaient favorables à la suppression ou, au moins, à un très grand assouplissement de la carte scolaire.

La gauche ne se distinguerait pas de la droite ?

Ces vingt ou trente dernières années, le néolibéralisme s’est imposé comme une norme aux gouvernements de droite comme de gauche. La droite a été la plus agressive dans la réforme néolibérale, jusqu’à affaiblir aujourd’hui gravement le système éducatif. La gauche au pouvoir n’a jamais remis en question le nouveau modèle managérial et concurrentiel, bien au contraire. Elle n’a pas voulu comprendre que la transformation des systèmes publics par les principes du management était l’une des formes de déploiement du capitalisme contemporain. Celui-ci ne se contente pas de déréguler les marchés de biens, du travail et des capitaux. Il transforme aussi l’action publique. Il la «met en marché», c’est-à-dire y impose la logique de la concurrence et le modèle de l’entreprise. Cette «marketization», comme disent les anglo-saxons, est aujourd’hui le cœur de la transformation de l’école et de l’université.

Il n’y a donc pas de vision alternative de l’école à gauche…

La pensée de la gauche dite de gouvernement s’est effondrée en matière d’éducation. Il suffit de regarder ce que propose le PS pour s’en apercevoir. La question d’un projet alternatif se pose avec urgence aux partis, aux syndicats et aux associations. Depuis les années 80, on assiste à un morcellement des réflexions et à une profonde dépolitisation de la question scolaire. Les considérations se sont technicisées. Elles portent sur l’organisation scolaire et la pédagogie sans plus aucune référence à un projet d’émancipation. Dans ses plus grands moments - il suffit de penser à Jaurès -, la pensée progressiste sur l’éducation avait construit un projet de transformation en articulant une vision de la société, une mission pour l’école, une définition du métier enseignant et une orientation de la pédagogie.

Comment voyez-vous «l’école post-capitaliste» que vous appelez de vos vœux ?
La suite...
21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 12:30

In Nouvel Observateur

 (Wiaz) 
 

Revenant sur les propositions de François Hollande en matière d’éducation lors de la convention UMP, Luc Chatel s’est gaussé : "C’est impossible de recruter 60.000 profs supplémentaires en cinq ans". Le ministre de l'Education nationale a ainsi argué que le vivier de jeunes titulaires d’un master universitaire (bac +5) était insuffisant. Ils seraient 40.000 par an à se présenter effectivement aux épreuves des différents concours. Et Luc Chatel d’expliquer : "Nous en prenons 13.000 sur 40.000, M. Hollande veut d’abord mettre fin au 1 sur 2, cela veut dire qu’il ne va pas en recruter 13.000 mais 26.000. Et ensuite, il veut recruter 60.000 profs supplémentaire sur cinq ans, c'est-à-dire 12.000 par an. Donc, il veut en recruter 40.000 par an, c'est-à-dire 100% des candidats".

 

D’une part, François Hollande n’a jamais déclaré qu’il voulait à la fois doubler les recrutements actuels ET leur ajouter 12.000 postes supplémentaires chaque année. Il serait donc question d’environ 25.000 ou 26.000 recrutements annuels, ce qui était la norme avant 2007 et non de 40.000 postes. De plus, ils ne concerneraient pas seulement des enseignants mais plus largement des professionnels de l’éducation, des infirmières, des psychologues, etc.

 

D’autre part, et c’est là le plus important, si l’on est aujourd’hui confronté à une pénurie de candidats au métier d'enseignant, c’est en raison de la réforme dite de la "masterisation" mise en place par l’actuel gouvernement, qui a notamment porté le niveau de diplôme exigé pour se présenter à ces concours à bac + 5 au lieu de bac +3.

 

Lors de la session 2008 des concours, avant la réforme, on comptait plus de 100.000 candidats aux concours du professorat. Les trois quarts des lauréats de concours de professeur des écoles n’avaient qu’une licence. Et c’est justement dans le primaire que François Hollande voudrait regonfler les rangs des professeurs en priorité. Ce que préconisent d'ailleurs la Cour des Comptes et l’OCDE.

 

Recruter 60.000 personnes dans l'Education nationale est donc parfaitement possible

La suite...
21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 07:40

In Libération

 

 

Une semaine après l’immolation de l’enseignante, la cité scolaire est sous le choc et cherche des réponses.

 

La phrase tourne en boucle dans les têtes : «C’est pour vous…» Mais à qui s’adresse ce «vous» murmuré par Lise Bonnafous, en flammes, jeudi dernier, à l’heure de la récréation dans la cour du lycée Jean-Moulin de Béziers ? Aux profs qu’elle a traités de «cons» avant de mourir ? Aux élèves qu’elle ne supportait plus ? Aux parents, coupables à ses yeux de ne pas jouer leur rôle ? Ou à l’Education nationale, incapable de prendre en compte ses souffrances ? Une semaine après l’immolation de la prof de maths, la communauté scolaire reste anéantie.

Sous le préau, les traces noires des pas de l’enseignante en feu ont été effacées. Pas le choc ressenti. Les cours n’ont toujours pas repris, en dépit des appels du proviseur. Ouvertes à tous, les assemblées générales accueillent dans le réfectoire jusqu’à 300 personnes par jour. Entre volonté de pudeur, crainte de la récupération et envie de grand déballage, la parole peine à se libérer. L’heure est à la culpabilité collective. «Comme Lise, qui traînait son mal-être, on déambule ici - profs, élèves, parents - tels des zombies, ne sachant plus à quoi et à qui nous raccrocher», explique un enseignant d’arts plastiques.

 

Inédit. Parfois, les accusations fusent. Un prof a failli en venir aux mains avec le proviseur. Les élèves sont tantôt jugés «formidables», tantôt traités «d’animaux» pour «leur indiscipline et leur comportement, toujours excusés par les parents, avec la complicité des autorités scolaires». Alors que certains ont tenté de sauver la prof, l’un a filmé la scène puis l’a mise sur le Web. D’autres auraient chanté Allumer le feu. Sur le fronton du lycée, un grand drap blanc a été accroché, avec des messages à la mémoire de l’enseignante décédée au lendemain de son immolation. Chacun tente de trouver des explications à ce geste inédit en France dans un établissement scolaire. «Violence extrême», «acte politique», «volonté de prendre à témoins les élèves et les professeurs», «terrible malaise personnel», «résultat de la dégradation de nos conditions de travail»… Des larmes coulent parfois. «Pourquoi c’est tombé sur nous ? On ne se l’explique pas. Ici, ce n’est pas pire qu’ailleurs. Pas mieux non plus… Cela aurait pu arriver n’importe où», se rassure un prof de mécanique.

 

La cité scolaire Jean-Moulin n’est pourtant pas un lieu anodin. Construite à la fin des années 60 aux marges de la ville, elle est aujourd’hui constituée d’un lycée général et technologique, d’un lycée professionnel, d’un Greta (formation continue), d’un internat (245 places) et d’une section aménagée pour le rugby. Plus de 3 000 élèves sur 11 hectares et une sale réputation. «Profs, élèves ou éducateurs, tous ceux qui peuvent fuir Jean-Moulin, le fuient», tranche un surveillant. Deuxième établissement du Languedoc-Roussillon, Jean-Moulin ressemble à un campus. Où chacun s’accorde à dire que sévit une «sorte d’apartheid» entre lycée général et lycée professionnel. Depuis dix ans, il est l’objet d’incessants travaux, dont l’avancement fluctue au gré des guéguerres politiques entre la région (PS) et la municipalité (UMP). Le gymnase et le réfectoire sont neufs, mais les bâtiments où l’enseignante s’est suicidée sont dans un tel état de décrépitude que l’on n’a pas osé y faire venir le ministre de l’Education, Luc Chatel, passé jeudi après le drame.

 

La suite...
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 21:10

In Les Echos

 

Une enquête auprès de 2.100 personnels de 400 collèges et lycées montre que 17 % des enseignants souffrent de « burn-out », qui conjugue épuisement physique, mental et émotionnel, contre 11 % dans les autres professions.

 

C'est une enquête qui a une résonance particulière après le suicide d'une enseignante à Béziers sur son lieu de travail. Révélée mercredi 19 octobre par « Le Monde » et réalisée par deux spécialistes de l'Education auprès de 2.100 personnels de 400 collèges et lycées, elle montre que 17 % des enseignants souffrent de « burn-out », qui conjugue épuisement physique, mental et émotionnel, contre 11 % dans les autres professions. « Et près de 30 % des enseignants interrogés ont dit songer, souvent à quitter le métier » , explique Georges Fotinos, ancien inspecteur général de l'Education nationale et coauteur de l'étude.

 

La suite...

19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 20:25

In LCM

 

19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 14:46

In Charlie Hebdo Hors-Série Octobre 2010

 

charlie-ecole.jpg

19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 14:22

In Canard Enchaîné 19-10-2011

 

canard 19-10

18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 21:59

In FSU

 

C03-18Le 20 octobre 2011 devait se tenir le vote pour les élections professionnelles de l’ensemble de la Fonction Publique d’Etat et Hospitalière.

Mais au Ministère de la Justice et des Libertés, malgré les avertissements répétés de la FSU et des organisations professionnelles, les carences de l’administration ont été fatales au bon déroulement de ce vote…

 

Au 13 octobre, à peine, 30 % des services du ministère de la Justice toutes directions confondues avaient été livrés en matériel électoral. Bien plus, ces kits étaient incomplets car quasiment aucun personnel n’avait à disposition le matériel pour l’ensemble des scrutins (4 ou 5 scrutins différents pour chaque agent) et certains bulletins de vote en étaient absents. Enfin, certains départements avaient reçu le matériel d’un autre département, voire d’une autre direction du ministère… Le vote par correspondance, largement pratiqué pour ces élections, n’était matériellement pas possible comptetenu des délais…

 

Les élections ne pouvaient à l’évidence pas se dérouler dans des conditions égalitaires pour tous. La FSU a donc sollicité, avec toutes les organisations syndicales du Ministère, le report de la date des élections professionnelles.

 

Devant ce constat et la détermination des organisations syndicales, le secrétariat Général, avec l’accord du Ministre et de la Fonction Publique d’Etat, a décidé de reporter la journée de vote au MARDI 22 NOVEMBRE

 

Toutes les opérations électorales sont donc suspendues, le matériel de vote ne doit plus être remis aux agents et une réunion est prévue dans le courant de la semaine prochaine pour recaler les dispositions entre le ministère et les OS : recensement et contrôle des envois déjà effectués, abondement des bulletins ou professions de foi manquants, approvisionnement complet des directions pour la distribution aux agents de chaque service.

 

La FSU est satisfaite de cette décision et prendra toute sa place pour que le déroulement des élections soit le plus juste et le plus démocratique possible. Quoiqu’il en soit, pour la FSU, ce report est la preuve de l’incurie du Secrétariat Général, principal responsable du véritable fiasco de l’organisation de ces élections au Ministère de la Justice, seul Ministère à devoir reporter les scrutins !

18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 17:57

 

 

 Ensemble, avec nos collègues du lycée Jean Moulin,

manifestons par milliers

mercredi 19 octobre, à 15h, à Montpellier

 

Le suicide de notre collègue du lycée Jean Moulin de Béziers a suscité une très forte émotion, dans l’académie de Montpellier, mais aussi dans tous les établissements de France.

Une très forte émotion, et un très grand élan de solidarité.

Ce dont témoignent les innombrables messages que nous recevons de toute la France.

En contact permanent avec nos collègues qui y animent la Fsu et ses syndicats, nous avons fait le choix de soutenir et de renforcer les initiatives proposées par l'ensemble des collègues du lycée Jean Moulin, et d'appeler toute la profession à exprimer, dans le cadre de ces initiatives, son émotion et sa solidarité, mais aussi son indignation et ses exigences.

Les assemblées générales qui se sont tenues au lycée Jean Moulin ont décidé d'organiser une marche blanche à Béziers aujourd’hui mardi 18 octobre, qui a réuni près de 2500 personnes, et de proposer une marche blanche académique à Montpellier mercredi 19 après-midi.

 

Le Snes, le Snep, le Snuep, et l’ensemble des syndicats de la FSU Languedoc-Roussillon appellent tous les collègues de l'académie de Montpellier, mais aussi les parents d'élèves, les lycéens et toute la communauté éducative à s’associer à cette action, et à y participer en manifestant massivement, avec nos collègues du lycée Jean Moulin, mercredi 19 octobre, à 15h (départ de la Comédie, au niveau de l'office du Tourisme).

Chacun de nous est concerné.

 

Manifestons par milliers mercredi à Montpellier.

 

Communiqué des sections académiques du Snes, du Snep et du Snuep

La Fsu Languedoc-Roussillon

18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 17:47

Qui êtes vous ?
Vous êtes :
Un enseignant du premier degré
Un enseignant du second degré
Un étudiant
Un lycéen
Un parent d"élève
Un simple citoyen
Un chercheur
Un enseignant à l'université
Un fonctionnaire de l'EN (non enseignant) : encadrement, Biatos...
Un élu

Résultats

Visiteurs


 

Actuellement   
visiteur(s) sur le blog