7 juin 2010
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In Le Mammouth déchaîné
Désormais, les enfants de moins de 3 ans ne sont plus pris en compte pour calculer le nombre de postes dans l'Éducation nationale. Les raisons sont budgétaires. Pourtant, le coût d'une scolarité en maternelle est de 5 000 € par enfant et par an, alors qu'il est près du double dans les jardins d'éveil ou les crèches (respectivement 7 500 € et 14 000 €). La différence, c'est qu'en jardins et en crèches, il y a davantage d'encadrants. De plus, ces structures ne sont plus uniquement financées par l'État. Les collectivités locales, les parents et les caisses d'allocations familiales doivent payer (source).
Et surtout c’est qu’on peut le rendre payants...
Il n’est pas interdit non plus aux écoles maternelles hors contrat de se maintenir... Mais qu’on se rassure, les catho savent faire des économies, eux : bureaux de récup et couche lavables : c’est le crédo de l’association ultra libérale, La fondation pour l’Ecole (celle qui a fait un colloque au Sénat...). C’est là.
Une petit rappel alors que l’on entend parler de la suppression totale de l’idée de maternelle avant trois ans : les paroles de Darcos au Sénat. Vous vous souvenez ? C’était déjà sur le Mammouth déchaîné :
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4 juin 2010
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In Ouest France
La scolarisation des tout-petits ne cesse de baisser, même si la situation est contrastée en France. Au grand dam des enseignants et des parents, le ministère envisage de la réduire encore. Un casse-tête pour les familles.
Menace sur la maternelle ?
En France, depuis la loi Jules-Ferry du 28 mars 1882, l'école n'est obligatoire qu'à partir de 6 ans. Pour faire des économies, le ministère de l'Éducation a, ces dernières années, supprimé massivement des postes d'enseignants. Dans une note interne qu'il vient d'adresser aux recteurs, il leur demande « de mesurer les gains en emplois » qui peuvent être générés par une baisse du nombre d'enfants scolarisés dès l'âge de 2 ans. Les effectifs seraient de 27 élèves dans les classes de maternelle relevant de l'éducation prioritaire, 32 dans les autres. Pour mémoire, des chercheurs ont constaté qu'une scolarisation précoce était surtout bénéfique aux enfants de familles défavorisées.
Des effectifs en chute libre
Moins d'enseignants, donc moins d'élèves : 15,2 % des enfants âgés de 2 ans sont scolarisés, contre 35 % en moyenne en 2000. Toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne. La scolarisation des tout-petits est traditionnellement forte dans l'Ouest, le Nord et le Massif Central. Elle reste faible en Ile-de-France, en Alsace et dans le Sud-Est. Un exemple : elle est de près de 2 % en Savoie et de 43 % dans le Finistère.
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19 mai 2010
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In Le Figaro
Luc Chatel réunit les inspecteurs de maternelle pour définir le rôle de cette exception française.
Dans la longue liste des exceptions françaises, la maternelle fait figure d'enfant chérie: «Le monde entier nous l'envie.» Comme si, dans la crise récurrente qui mine l'école française, la maternelle avait miraculeusement échappé au massacre. Ou comme si la spécificité de cette structure accueillant les tout jeunes enfants empêchait que l'on y mesure les dégâts qui, ailleurs, apparaissent très concrètement sous forme de violence ou d'illettrisme. Toucher à l'école maternelle est même une entreprise à risque, tant celle-ci symbolise tout à la fois l'égalité républicaine, l'émancipation des femmes et les progrès de la psychologie infantile.
Xavier Darcos l'avait appris à ses dépens quand, cherchant à justifier le refus de scolarisation des moins de 3 ans, il avait déclaré qu'il n'était pas logique de «faire passer des concours bac+5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de changer les couches». Aussitôt, les enseignants du primaire avaient crié au scandale. Mais le ministre avait eu le temps de lancer quelques pistes pour l'école maternelle, en créant cent postes d'inspecteurs consacrés à la petite école.
Ce sont ces inspecteurs que Luc Chatel réunit jeudi pour leur préciser leur mission, dans le cadre du plan de lutte contre l'illettrisme. Une façon d'adresser un message aux professeurs: l'école maternelle est un échelon fondamental dans la préparation des enfants à leur «métier d'élève». «L'essentiel serait surtout de rappeler qu'elle est une école à part entière, et pas une école entièrement à part, insiste Alain Seksig, inspecteur et ancien directeur d'école. Mais les professeurs qui ne cessent de brandir le fantasme de sa suppression sont ceux-là même qui ont refusé de la rendre obligatoire, parce que le mot obligation est tabou en maternelle, et qui, en luttant contre ce qu'ils appellent la “primarisation” de la maternelle, la transforment en simple garderie.» (Merci pour eux ! Note de SLE)
Au gré des postes vacants
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18 mai 2010
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In Café Pédagogique
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Par Philippe Boisseau "On exige que l'enfant non seulement complexifie mais aussi parle comme un livre". Analysant l'évaluation de grande section de maternelle, Philippe Boisseau, IEN honoraire et spécialiste de l'enseignement en maternelle, en critique les orientations. "L'académisme forcené qui tente d'inculquer directement les formes de base de l'écrit dans l'oral enfantin coûte cher aux enfants des milieux défavorisés", écrit-il. "Au lieu de poser des interdits, de dire ce qu'il convient de ne pas dire, la pédagogie du langage doit encourager en permanence la construction qu'opère naturellement l'enfant, sans jamais contrarier le scénario dont il est porteur… Si la maternelle n'apprend pas à parler avec aisance aux enfants les plus défavorisés, ils ont très peu de chance de réussir leur scolarité, à peu près aucune d'occuper un jour leur juste place dans ce monde. S'ils ont le langage qui permet de se faire entendre, nul doute qu'ils se fassent aisément leur place au soleil !" La suite... |
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16 mai 2010
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In Snuipp49
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3 avril 2010
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In Ouest-France
Saint-Nazaire - Enseignants et syndicalistes, parents d'élèves, élus s'inquiètent de la création des jardins d'éveil pour les enfants de 2 ans. Ils y voient un risque pour l'école maternelle.
« En maternelle, on a la perspective de les emmener jusqu'à l'école élémentaire, alors que dans les jardins d'éveil il n'y a pas d'activités pédagogiques, il ne s'agit pas d'une école ». Syndiqués au SnuiPP-FSU, au Sgen-CFDT et se faisant les porte-parole de leurs collègues SE-Unsa absents à la conférence de presse, des enseignants nazairiens dénoncent « les attaques à l'encontre de l'école maternelle ».
Le lancement, en mai 2009, des jardins d'éveils pour les 2/3 ans par Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille les inquiète. « On ne dit pas que tous les enfants de 2 ans doivent être scolarisés », annoncent les professeurs. « Ce qu'on souhaite c'est que les enfants puissent être accueillis selon leurs besoins », précisent les parents d'élèves de la FCPE.
L'établissement des quotas les a déjà alertés. « Il s'agit d'un nombre de 2 ans à accueillir qui correspond à 20 % des 3 ans accueillis l'année précédente. Seul ce quota est pris en compte dans les effectifs, même si les deux ans sont, en réalité, plus nombreux. Si on est en dessous une année, on ne retrouvera pas le quota initial. Ces quotas ne sont pas appliqués en Zone d'éducation prioritaire ».
Résultat, à Saint-Nazaire, ces petits étaient 204 en 2007 dans les écoles publiques, 157 en 2009 et « en 2010, 125 places seront disponibles, alors que les directeurs ont recensé 182 enfants de deux ans ».
Garde ou éducation
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10 mars 2010
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In Café Pédagogique Par François Jarraud
Qu'est-ce qui peut défendre l'école maternelle ? L'école maternelle elle-même ! C'est le pari que tiennent le Snuipp et la linguiste Mireille Brigaudiot en diffusant un film qui montre et explique le travail réalisé en maternelle.
"On voulait réagir aux déclarations de Xavier Darcos sur l'école maternelle et ses enseignantes" explique Gilles Moindrot, secrétaire général du Snuipp. "Mais aussi alerter sur les faits : la réduction rapide des inscriptions entre 2 et 3 ans". En effet, de 2000 à 2009, le pourcentage des enfants de deux ans inscrits en maternelle est passé de 35% à 18%, au fur et à mesure des destructions de poste.
(...)
Un avenir compromis par la réforme. Mais cet équilibre subtil entre les apprentissages sociaux, scolaires et l'épanouissement et l'estime de soi, est piloté par des enseignantes particulièrement bien formées. "On veut montrer qu'être enseignante en maternelle c'est une profession" affirme G Moindrot. Mireille Brigaudiot enfonce le clou . "Une enseignante en maternelle ce n'est ni une nounou, ni une maman, ni une animatrice mais une professionnelle". Mais voilà. La réforme de la formation des maîtres semble ignorer la formation spécifique des enseignants de maternelle. Elle était délivrée en IUFM et on imagine mal les universités être capables de la délivrer. Du reste rien ne les oblige à inscrire dans les masters le savoir accumulé ces dernières années. Des connaissances que de Robien a contestées et que Xavier Darcos a fait disparaître des sites officiels. Tout donne à penser que l'on verra arriver en maternelle des étudiants frais émoulus de l'université. C'est ce que craint M Brigaudiot. "Le ministre a encore redit que "c'est face aux élèves qu'on apprend le métier d'enseignant". C'est faux. C'est un métier qui s'apprend. Déjà dans le premier degré on est plus souvent avec les enfants que devant eux".
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"Bravo ! A la maternelle on apprend !" peut être obtenu auprès du Snuipp.
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25 janvier 2010
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14 janvier 2010
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En partenariat avec le SNUipp et le Café Pédagogique, le GFEN organise ses
2èmes Rencontres nationales pour l'école maternelle
« Pour que la maternelle fasse école »
le samedi 30 janvier 2010 à Paris
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6 décembre 2009
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Une proposition de loi relative à la création des maisons d'assistants maternels présentée par plusieurs sénateurs et enregistré à la Présidence du Sénat le 3 décembre 2009 devrait être prochainement débattue.
"Ces structures présentent cinq avantages essentiels :
- un coût raisonnable pour les parents et les finances publiques : payées directement par les parents, les assistantes maternelles qui se regroupent ne sont pas financièrement à la charge des communes. S'il est vrai que, souvent, le conseil municipal les aide, par exemple en mettant à leur disposition les locaux nécessaires à l'accueil, la charge financière qui en résulte pour la commune reste en moyenne sept fois moins élevée que ne le serait une crèche pour le même nombre d'enfants2(*) ;
- une grande souplesse dans les horaires d'accueil : s'appuyant sur la délégation d'accueil des enfants, le travail en commun permet aux assistantes maternelles de répondre à la demande des parents qui ont des horaires de travail atypiques et ne disposent pas de revenus suffisants pour employer un salarié à domicile ;
- un accroissement de l'offre d'accueil : la création des maisons d'assistantes maternelles augmente le volume de l'offre de garde, en permettant aux personnes dont le logement est exigu ou non conforme aux critères pour être agréé par les Services de protection maternelle et infantile (PMI) bien encore situé dans une zone où la demande est faible, d'exercer le métier d'assistante maternelle en dehors de leur domicile
(...)
Ceci étant, l'exercice n'a pas été vain puisqu'au moment de la discussion en séance des conclusions de la CMP, le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État, Éric WOERTH, a indiqué au Sénat, que « le Gouvernement s'est fixé l'objectif de permettre la création de 200 000 offres nouvelles de garde d'enfants d'ici à 2012. Pour atteindre cet objectif, le regroupement d'assistantes maternelles peut constituer un formidable outil supplémentaire, à la fois souple et apportant les mêmes garanties de sécurité pour les enfants, à condition évidemment de ne pas le fragiliser par une complexité administrative excessive. Le Gouvernement est prêt à faire évoluer, dans les meilleurs délais, les dispositions législatives concernant les modalités de regroupement [...]. Si cette évolution prenait la forme d'une initiative parlementaire, elle aurait l'entier soutien du Gouvernement [...]. »
(...)
En définitive, les regroupements d'assistantes maternelles représentent un mode de garde innovant et ingénieux, qui permet d'accueillir les jeunes enfants dans de bonnes conditions, de répondre aux besoins spécifiques de parents qui restent sans solution de garde, de développer les capacités de garde en suscitant de nouvelles vocations d'assistantes maternelles et d'offrir aux élus locaux, notamment ruraux, un outil adapté au budget souvent contraint des communes.
Le texte intégral ici
Exposé des motifs
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