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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 18:03

 In Fabula

 

 

 

Une "Vague Globale d'Action pour l'Éducation" va naître le 7 octobre puis s'amplifier lors des mobilisations contre le FMI à Washington du 8 au 10 octobre. Le sommet de la vague sera constitué d'actions coordonnées à l'échelle mondiale pendant la semaine du 15 au 21 novembre, plus particulièrement lors de la Journée Internationale des Étudiants le 17 novembre.

 

Voir un communiqué sous forme vidéo.

 

 

Les étudiants, les enseignants et les chercheurs français resteront-ils sourds à cet appel alors que l'enseignement public et gratuit est plus que menacé, en France, par la privatisation à peine rampante de l'école et de l'université, par la destruction de la formation (ou "mastérisation") et par les suppressions de postes?

 

Vague Globale d'Action pour l'Education [Octobre – novembre 2010]


Communiqué:

Au cours d'une chatconférence mondiale, le 7 mars, sur le "Mouvement Étudiant International", à laquelle ont pris part des militants de Sierra Leone, des Etats-Unis, d'Italie, d'Allemagne, d'Autriche, d'Espagne, de France, des Pays-Bas, des Philippines et du Kosovo, les participants ont décidé d'appeler à une "Vague Globale d'Action pour l'Éducation".
La "Vague" démarrera avec des mobilisations coordonnées dans certaines régions du monde comme lors du jour d'action national aux U.S.A. du 7 octobre.
Les mobilisations déjà planifiées contre le FMI à Washington DC du 8 au 10 octobre peuvent également être considérées comme faisant partie de la « Vague globale", selon les organisateurs.
Il est essentiel que les informations sur les mobilisations de toutes sortes en faveur de l'éducation qui auront lieu pendant cette période (octobre/novembre) soient partagées en anglais, et en particulier dès le début de "la vague". Le flux d'informations motivera les militants pour l'éducation et les groupes dans le monde entier à agir à leur tour.

L'idée est que les mobilisations coordonnées à l'échelle mondiale atteignent leur sommet pendant la semaine de la Journée Internationale des Étudiants (le 17 novembre), donc la semaine du 15 au 21 novembre.
Les groupes de Sierra Leone, des Philippines, d'Italie et du Kosovo, entre autres, ont déjà confirmé, qu'ils rejoindront des mobilisations au cours de cette semaine.
Le 16 juin a déjà eu lieu la "Journée d'Actions Symboliques Unies". Ce jour-là les groupes ont publiquement annoncé l'arrivée à l'automne de "la Vague Globale d'Action pour l'Éducation" et un projet de "communiqué de presse mondial" a été publié.

 

Une vue d'ensemble des compte-rendus déjà publiés est disponible ici.

La Vague globale sera une grande occasion de créer un réseau mondial plus fort et montrera que nous nous dressons unis dans notre lutte pour l'éducation gratuite et émancipée, accessible à tous. Elle a le potentiel pour inspirer et unir les gens à travers le monde entier, aussi bien que pour aider à étendre la prise de conscience en montrant que notre lutte est de nature mondiale. La longue période [octobre - novembre] donnera à plus de groupes l'occasion de nous rejoindre et de faire partie de cette mobilisation.


Les trois éléments suivants aideront à créer la structure de la Vague globale :

  • La déclaration mondiale commune (facultatif)
  • Un symbole d'unité (facultatif)
  • La communication et la coordination : on demande à tous d'utiliser les infrastructures (c'est-à-dire la liste de diffusion, les forums, le calendrier, les réunions globales sur le chat) pour amorcer, annoncer et coordonner des actions par avance aussi bien que pour en faire ensuite le compte-rendu à l'aide d'images et de vidéos  !
    Tous sont invités à construire la plate-forme "le Mouvement d'Étudiant International" et à participer aux discussions liées "à la vague globale" et-ou à l'ISM. Seul ce processus nous aidera à nous unir.

Généralement c'est à chaque groupe/réseau/alliance local(e) ou régional(e) de déterminer comment et quand, au cours de ces deux mois, ils se mobiliseront et organiseront des actions, mais on demande à tous de s'investir dans les efforts de coordination et d'aider à faire passer le mot - cela peut être au cours de réunions au niveau local, régional et international ou en entrant en contact avec des activistes et des groupes n'importe où dans le monde pour les informer.

 

Nous avons toute la technologie. Nous avons tout le savoir. Alors servons-nous en!

PS : tous les groupes sont encouragés à publier leurs propres appels et à soutenir les appels à l'action dans le monde entier!

 

Un groupe Facebook a été créé pour partager les informations liées à la "Vague Globale".

 

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 20:57

conference.jpg

6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 18:13

In France Info


Un an après la mort d’un jeune adolescent tué par un policier, des milliers de jeunes manifestants s’opposent aux forces de l’ordre dans les rues d’Athènes et de Salonique. Plus d’une centaine de personnes auraient été arrêtées.

La mort du jeune Alexis Grigoropoulos, tué par balles à Athènes dans la soirée du 6 décembre 2008, avait déclenché l’hiver dernier des violences urbaines qui s’étaient prolongées pendant près d’un mois. Les manifestations ont commencé après une cérémonie de recueillement tenue en privé ce matin sur la tombe de l’adolescent. la mère de la jeune victime avait appelé - en vain - les manifestants à défiler dans le calme.

 

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 21:04

In Sorbonne en grève

Vidéo mobilisation Autriche - traduit en Français (12 nov)



Source: Fabula

20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 12:55

In Fabula.org


Communiqué de presse de la StuRa et de l'UNES du 17/11/09
Non à l'augmentation des taxes d'études - La formation est un bien public!
http://www.vss-unes.ch/typo3/fileadmin/vss_dateien/Dokumentation/Medien/2009-11-17-d-f-PC-ZH-taxes.pdf


Hier, des motions proposant de réduire de 22 millions de francs le budget des hautes écoles du canton de Zürich obt été discutées au Grand Conseil Zürichois. Si ces demandes devaient aboutir, les Hautes Ecoles seraient forcées soit de réduire massivement leur offre, soit de doubler les taxes d'études. L'Union des étudiant-e-s de Suisses (UNES) et l'Association des étudiant-e-s zürichois-e-s (StuRa) condamnent fermement cette tentative.

L'UDC, avec le soutien du PDC et du PLR, visent avec leur motion à effectuer une coupe drastique dans la formation supérieure, ce qui provoquerait implicitement une augmentation des taxes d'études. «Ces coupes sont inacceptables!» déclare Sylvie Fee Michel, présidente de l'Association des étudiant-e-s de l'université de Zürich (StuRa).
Les taxes d'études représentent un obstacle financier excessif pour beaucoup d'étudiant-e-s. On continue d'augmenter la participation financière de personnes pour qui l'accès à la formation supérieure est déjà restreint, à cause des taxes d'études et d'un système de bourses insuffisant. En outre, il est démontré que l'éducation ne génère pas de rendements privés, et doit par conséquent être considérée comme un bien public. Or la formation supérieure doit elle aussi rester ouverte à tou-te-s celles et ceux qui le souhaitent et en ont les capacités.
Les taxes d'études s'élèvent déjà en Suisse à environ 1200 CHF par année, et constituent une lourde charge pour les étudiant-e-s. Là-dessus s'ajoutent encore les coûts de la vie, de sorte que déjà actuellement plus de 70% des étudiant-e-s doivent travailler régulièrement en dehors de leurs études pour les financer. Avec le resserrement des programmes de formation dus à Bologne, la réussite des études sera de plus en plus menacée.
En Suisse, où la formation est généralement considérée seule ressource, l'augmentation des taxes d'études n'est pas seulement une atteinte à l'égalité des chances - et donc une attaque contre les droits fondamentaux de chacun-e - mais c'est aussi une mesure dévastatrice en ces temps de crise, durant lesquels la Suisse ferait mieux d'investir dans son futur: la formation!
Les exigences actuelles démontrent une vue à court terme, et sont tout simplement scandaleuses. La réalité des étudiant-e-s n'est pas prise en compte et ces coupes vont provoquer des répercussions négatives sur toute la société. La collectivité n'a pas à payer les erreurs des responsables de la crise!

L'UNES et la StuRa s'opposent avec force aux coupes prévues et aux augmentations des taxes d'études - et exigent des responsables qu'ils/elles retirent leurs plans de coupes budgétaires. La formation est un bien public ! Non aux augmentations des taxes d'études!

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Carte des Universités occupées en Europe

19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 21:18
In Le Monde 19-11-2009



17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 18:03
Source AFP



BERLIN — Des milliers d'étudiants manifestaient mardi dans toute l'Allemagne contre les chamboulements du système universitaire et technique liés à l'harmonisation européenne des cursus, et pour réclamer de meilleures conditions d'études.


"Education gratuite pour tous!", "De l'argent pour l'éducation, pas pour les banques", "Pour des têtes bien faites et non bien pleines", lisait-on sur les banderoles à Berlin, où des milliers de jeunes ont manifesté.

Amphithéâtres occupés, sit-in et sacs de couchage... la grogne touche depuis la semaine dernière des dizaines d'établissements. Des cortèges défilaient mardi à Munich, Francfort, Heidelberg, Cologne et Hambourg.

Les étudiants dénoncent une mise en place brutale du processus de Bologne qui harmonise les cursus au niveau européen sur le modèle licence-master-doctorat (LMD).


Fréquenter les bancs de la faculté jusqu'à 28-29 ans a longtemps été la norme en Allemagne, où l'on pouvait concocter son cursus au rythme souhaité, avec des suspensions possibles pour maternité, expérience à l'étranger...


La réforme LMD, conçue aussi pour mieux répondre aux besoins du marché du travail, a bouleversé la donne en réduisant le temps d'études et en alourdissant les emplois du temps. Désormais les trois-quarts des filières supérieures allemandes répondent au découpage LMD. Et mieux vaut boucler la licence en trois ans pour augmenter ses chances d'intégrer ensuite un master, où les places sont chères.


"Je viens de commencer mon premier semestre à l'Université Humboldt et nous sommes très stressés. On n'a plus le temps de réfléchir et d'assimiler. Tout ce que je veux, c'est simplement des études avec de la place pour la réflexion", a expliqué à l'AFP Christina Stark, 35 ans.


Ancienne artiste en reconversion professionnelle, elle étudie la linguistique et la philosophie. Comme beaucoup, elle juge les nouveaux programmes licence-master trop lourds et incompatibles avec une activité parallèle, alors qu'un tiers des étudiants travaillent pour financer leurs études.

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 22:01



In rtbf.be


Des centaines d'étudiants occupaient jeudi des amphithéâtres dans une vingtaine de villes allemandes pour soutenir leurs revendications, notamment financières, ont indiqué des représentants du mouvement.

Des amphithéâtres étaient occupés depuis mercredi soir à l'Université libre (Freie Universität) et à l'Université Humboldt de Berlin ainsi qu'à l'université Ludwig-Maximilian de Munich.


A l'université de Tübingen, des étudiants ont quitté l'amphithéâtre qu'ils occupaient en scandant "enseignement gratuit pour tous" après l'arrivée de la police alertée par la direction de l'établissement.

Les protestations étudiantes ont démarré la semaine dernière en Autriche avant de faire tache d'huile en Allemagne.


Les étudiants allemands réclament la fin des droits d'inscriptions restés en vigueur dans quatre des seize Etats régionaux et davantage de participation aux décisions de l'université.

Ils revendiquent également plus de soutien financier pour les étudiants issus des classes défavorisées. Actuellement, les bourses sont réservées aux plus méritants.


Autre cause de protestation: les nouveaux cursus universitaires Licence-Master-Doctorat (LMD) adoptés dans le cadre de l'harmonisation européenne des diplômes, plus courts et nettement plus rigides que les études allemandes classiques qui peuvent durer de très nombreuses années.

L'Allemagne, pays fédéraliste où l'éducation relève des Etats régionaux (Länders), comptait 2,1 millions d'étudiants en 2008, selon la Fédération des Universités allemandes (HRK). On y dénombre quelque 300 universités.


La ministre allemande de l'Education, Annette Schavan a appelé les Länders à faire appliquer les réformes universitaires.

Le nouveau gouvernement d'Angela Merkel prévoit de consacrer 10% du produit intérieur brut à l'éducation et la recherche d'ici à 2015.

30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 09:11

In Le Monde



"Des parents riches pour tous" : la banderole est accrochée face à l'entrée de l'Audimax, le grand amphithéâtre de l'université de Vienne, devenu en six jours le foyer d'une contestation étudiante contre la dégradation de l'enseignement public, qui gagne peu à peu d'autres villes.

Graz et Klagenfurt, dans le sud, Innsbruck et Salzbourg, à l'ouest, connaissent à leur tour l'effervescence des assemblées générales et des occupations de locaux, un mode d'action insolite dans un pays attaché au consensus.

Des milliers de jeunes devaient manifester dans la rue, mercredi 28 octobre, pour réclamer le droit à un enseignement de qualité et totalement gratuit, deux exigences que la droite démocrate-chrétienne juge contradictoires.

"En Autriche, faire grève est tout à fait anormal, pas comme en France !", sourit la blonde Katrin, l'une des dizaines de volontaires mobilisés nuit et jour pour organiser une nébuleuse sensible aux messages postés sur les sites sociaux, Facebook ou Twitter, et aux consignes données sur le site Unibrennt.at ("l'université brûle"). Pourtant, hormis des poubelles incendiées le premier soir, l'ambiance reste sage : le cri de ralliement est "étudier sans entraves".

La dernière poussée de fièvre à l'université remontait à février 2000, lors de l'entrée de la droite populiste dans le gouvernement. Cette fois, le malaise naît de l'engorgement de certaines filières, et des incertitudes sur l'avenir.

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 13:29

In rtbf.be

Les lycéens et étudiants de plus de 60 villes allemandes ont entamé lundi une "grève de l'éducation" de cinq jours pour attirer l'attention sur les "failles" du système éducatif allemand.

Lundi matin, les jeunes grévistes ont commencé à bloquer des amphithéâtres dans les universités de Berlin, Heidelberg, Bochum, Wuppertal et Hambourg, a indiqué le comité d'organisation du mouvement. Des manifestations, des blocus de lycées et d'universités et des discussions hors les murs sont prévues tout au long de la semaine. Le point d'orgue de la grève est prévu mercredi, avec des manifestations dans 80 villes dans toute l'Allemagne. Les organisateurs attendent entre 150.000 et 200.000 participants. La grève vise notamment à protester contre la hausse prévue des frais universitaires et la réduction d'un an du cursus d'études dans le secondaire. Les étudiants ont notamment reçu le soutien de la fédération des syndicats allemands. (GFR)


 

Appel à la grève de 2009 contre le système de l’enseignement supérieur et contre le système éducatif en général.


Les conditions catastrophiques actuelles et l’évolution du système de l’enseignement supérieur ne sont plus supportables. Globalement, les restructurations concernant tous les domaines de notre vie ne recherchent plus l’intérêt commun. Elles sont soumises aux lois du marché. Depuis quelques années, les nombreuses réformes que l’on sait visent l’enseignement supérieur : frais de droits d’inscription et privatisation.


La crise budgétaire et économique montre clairement que les répercussions des critères de décision soumis à la logique de la concurrence ont des effets dévastateurs. Dans beaucoup de pays, s’amplifient les manifestations de protestation, par exemple au Mexique, en Espagne, en Italie, en France ou encore en Grèce. La grève de 2009 contre le système de l’enseignement supérieur allemand se fait dans ce contexte international.


Les protestations persistantes contre les frais de droit d’inscription et la dégradation des politiques sociales de ces dernières années n’ont pas eu assez d’effets sur les décideurs dans les domaines médiatique, économique et politique. C’est pourquoi nous appelons à user de nos droits civiques et à les défendre par la grève sur l’ensemble du territoire fédéral. Des formes d’actions plurielles (manifestations, blocus et blocages, occupations et squats) trouveront leur place. Pendant la semaine d’action qui aura lieu du 25 au 29 mai 2009, nous manifesterons avec les écoliers sur l’ensemble du territoire. Nous cherchons à nous allier avec le plus de groupes possible, comme, par exemple, les syndicats, les associations, les coordinations etc., que nous invitons expressément à manifester avec nous. Universités, lycées professionnels, écoles en général : nous sommes tous concernés par la même politique. L’objectif de cette grève est d’inciter à la discussion sur l’avenir du système de l’enseignement en général. Le progrès social et l’émancipation basée sur d’authentiques principes démocratiques découlant d’un changement politique s’imposent.

Nous proposons une véritable alternative :

  • l’autodétermination de nos savoirs et de nos modes de vie et non la compétitivité,
  • le libre accès à l’éducation et la suppression de tous les frais imposés, comme les frais de droit d’inscription, les frais de formation et les frais de garderie et de crêche,
  • le financement public de l’ensemble de l’enseignement, libéré de l’emprise de l’économie sur les contenus, sur la structure des études et sur la répartition des postes,
  • la démocratisation puis le renforcement de l’autogestion et de la cogestion des élèves et des étudiants.

Nous, les instigateurs du projet “grève 2009 contre le système de l’enseignement supérieur et contre le système éducatif en général”, appelons à la formation d’alliances au niveau local et régional. Participez à la planification sur l’ensemble du territoire.

Un autre système éducatif est possible. Il faut le réaliser de toute urgence. Le groupe du projet “grève 2009 contre le système de l’enseignement supérieur et contre le système éducatif en général”.

La liste actuelle de ceux qui nous soutiennent se trouve sur notre site Internet : bildungsstreik.net
Contactez : info@]bildungsstreik2009.de

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